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Par FANNOU93 le 29 Novembre 2020 à 08:33
Voici pour cette dernière semaine (il reste encore lundi !) les articles qui ont retenus mon attention :
T comme Tribunal, Tutelle, ou pupille de la nation
W comme What else ? (quel humour ! j'ai a-do-ré !)
X comme Point de croiX ou plutôt autre broderie et Le soldat inconnu en 1871 (désolée, je n'ai pas pu choisir....)
Le Z pour la semaine prochaine !
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Par FANNOU93 le 22 Novembre 2020 à 15:12
Troisième semaine et difficile.... j'ose pas imaginer la semaine suivante !
Mais comme je l'ai dit : je fi-ni-rai !
Voici pour cette troisième semaine, les articles qui ont retenus mon attention, parce qu'ils faisaient écho, qu'ils m'apportaient des informations complémentaires....
O comme Outreau ou bien O comme Ouvrier Mineur (je n'ai pas pu choisir...)
P comme Pourquoi ? (une superbe lettre emprunt de respect...)
Q comme Quatorze années de la vie de Louise
Bonne lecture et belles découvertes !
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Par FANNOU93 le 18 Novembre 2020 à 11:07
Troisième semaine de confinement et toujours aussi débordée ! IL y a tellement de choses à lire et à faire...
Tenez, par exemple, pour vous occupez, la RFG nous donne 10 bonnes idées généalogiques pour profiter de l'instant présent ; l'article est excellent et vaut le coup du partage !
Comme vous tous je suppose, je continue mes recherches sur les AD alliant GENEANET et aussi FILAE ; n'oubliez pas de croiser vos données et de vérifier chaque source !
Je visionne beaucoup de vidéos sur You Tube ; j'aime particulièrement les dossiers de INA.... Et puis cet article de la RFG m'a permis de découvrir 3 sites que je vous recommande chaleureusement :
- l'Ecole Nationale de Chartres, qui "a pour mission d'assurer la formation de personnels scientifiques des archives et des bibliothèques"
- France Culture et ses podcasts, à voir et à revoir, sans modération,
- GeneaLilas, des tutos à n'en plus finir...
Et bien, après tout cela, ne me dites pas que vous vous ennuyez !
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Par FANNOU93 le 15 Novembre 2020 à 18:04
Ma dernière lecture…. Je ne peux résister au plaisir de la partager : je n’ai pas d’ancêtres « esclaves » (du moins je ne crois pas !) mais je sais que parmi mes « généalogistes en herbe », certains pourraient être intéressés... Nous n'avons pas à blâmer les Américains ; nous avons en France quelques ports de mer, peu glorieux....
*
Le décor pourrait être idyllique : la Louisiane et ses belles maisons coloniales, ses plantations de coton, mais aussi ses esclaves.
Deux gamines vont voir leur destin se croiser : Eléonor est blanche et fille de médecin, Eve est mulâtre et fille d’esclave.
La Guerre de Sécession met la région à feu et à sang, et les deux fillettes grandissent ensemble malgré les silences, les murmures, les désirs interdits, les souffrances et la misère.
De l’autre côté du bayou, des femmes assemblent des petits bouts de tissus, glanés à droite et à gauche, dans l’attente du retour d’un mari, d’un frère, d’un fils….Des petits morceaux cousus par un fil pour en faire des courtepointes, à l’image des Etats-Unis.L’auteure se défend d’avoir écrit un roman historique ; elle dépeint avec douceur et respect une Amérique violente et esclavagiste :
Si l’enfant d’un homme blanc et d’une femme noire est un mulâtre ou une mulâtresse,
Si l’enfant d’une mulâtresse et d’un homme noir est un enfant noir, tout simplement,
Si l’enfant d’une mulâtresse et d’un homme blanc est un « quarteron »,
Si l’enfant d’une femme quarteronne et un homme blanc est un « mustee »,
Si l’enfant d’une femme « mustee » et un homme blanc est un « mustee-fino »,
Pourquoi n’évoque t-on jamais une femme blanche et un homme noir ? Chut…. Il ne faudrait pas choquer...Le Klan y veille encore...
Romancière québécoise, Dominique FORTIER m’a bouleversée par ce livre qui pose le douloureux problème de l’esclavage. La chute de l’histoire est tellement improbable….
Pour en savoir plus :
Whitney Plantation, un lieu unique à la mémoire des esclaves américains
Des objets paradoxaux : les quilts dans la culture américaine
Généalogie dans les DROM-COM et anciennes colonies
Ancêtres esclaves : pourquoi et comment les rechercher ?
"Anchoukaj" : comment retrouver un aïeul esclave dans les colonies ?
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Par FANNOU93 le 15 Novembre 2020 à 08:33
Deuxième semaine : nous sommes passés à la vitesse supérieure....
Plus j'avance dans l'alphabet, plus il est compliqué de trouver des titres de livres. Mais ne vous inquiétez pas : je finirai !
Voici pour cette seconde semaine, les articles qui ont retenus mon attention, parce qu'ils faisaient écho, qu'ils m'apportaient des informations complémentaires....
H comme Hôpital : des Français soignés à Liège au XVIIIème siècle
L comme Lecture, écriture et ascenseur social
Au cours de mes surfs sur le web, j'ai eu envie de faire une recherche concrète sur un personnage important : Louise KOPPE.
Je voudrai aussi faire un petit coup de projecteur sur GENEAFINDER dont les articles me passionnent toujours autant. Je les suis depuis le début de leur création, et bien, je ne suis jamais déçu ! J'apprends toujours quelque chose.... ou bien j'ai de très grosses lacunes....
Je ne le dirai jamais assez : il faut lire et s'imprégner du travail de recherches des autres généalogistes, qu'ils soient amateurs ou confirmés. Nous avons tant à apprendre des autres.
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Par FANNOU93 le 8 Novembre 2020 à 10:41
L'intérêt d'un tel Challenge, c'est premièrement de jouer le jeu et d'aller jusqu'au bout et deuxièmement, lire un maximum d'articles des autres participants.
Difficile de tenir le timing puisque les journées ne font que 24h et tous les articles me semblent intéressants et riches d'enseignement... Dieu que le choix a été compliqué !
Voici pour cette première semaine, les articles qui ont retenus mon attention :
B comme Barbe, une sainte populaire depuis la Légende dorée de Voragine
G comme les malheurs de la famille Gaudineau de Blois
Je tiens à m'excuser auprès de tous les rédacteurs car ce choix n'appartient qu'à moi ; il a été réalisé en fonction de mon humeur et de mes intérêts du moment.. peut-être que demain, mes choix se seraient portés sur d'autres...
En tout état de cause, je vous invite à naviguer sur les sites et/ou les blogs pour vous imprégner de leur ambiance générale et trouver de nouvelles pistes !
Ah, j'oubliais : un petit clin d’œil particulier à
- l'arbre de nos ancêtres pour ses énigmes quotidiennes qui m'ont ravies
- Brèves d'antan et son Challenge AZ 2020 au thème particulièrement original !
J'en profite pour remercier encore une fois la communauté Geneatech, sans qui le Challenge AZ 2020 n'aurait pu être organisé.
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Par FANNOU93 le 1 Novembre 2020 à 13:26
Inscription : OK !
Lecture tuto : OK !
Un article chaque jour, sauf le dimanche, durant tout le mois de novembre (ici)
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Par FANNOU93 le 31 Octobre 2020 à 09:39
Quand je dis que sur le web, on fait de superbes découvertes.... Connaître ses ancêtres, c'est aussi s'intéresser à leurs coutumes, leurs cuisines et bien sûr à leurs langues. Voici une petite pépite...
Une même fable d'Ésope peut être écoutée et lue en français (en cliquant sur Paris) et en langues régionales (en cliquant sur les différents points de la carte). On peut retrouver les créoles et de nombreuses langues des Outre-mer, ainsi que ce qu'il est convenu d'appeler les langues non-territoriales de France, à partir de la carte du monde (en cliquant dans les rectangles qui leur sont consacrés) ou à partir des onglets correspondants.On peut aussi découvrir, dans le voisinage de la France, les langues et dialectes d'Italie, de Belgique et de la Péninsule ibérique.
Alors beau voyage !
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Par FANNOU93 le 29 Octobre 2020 à 19:16
Août 1914, alors jeune instituteur à Laval, Pierre CROCQ se retrouve comme toute une génération d'hommes, pris dans l'horreur de la guerre. Au soir de sa vie il ressent la nécessité d'écrire ses souvenirs de guerre et de dévoiler ses traumatismes psychiques qui l'ont accompagné toute sa vie (Émission France Culture).
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Par FANNOU93 le 4 Octobre 2020 à 10:32
Après avoir revisité les départements et régions d'origine de mes aïeux, je me suis penchée sur ceux de leurs descendants. Pas facile à trouver dans les archives départementales ; si pour comprendre l'histoire de notre famille, il faut s'intéresser à l'Histoire de notre pays, voire pour certains celle de l'Europe, il n'en faudra pas moins sur penser sur l'Administration.
Au 19ème siècle, beaucoup de nos familles ont immigré sur Paris et sa proche banlieue ; ma famille a suivi le flux et s'est installée dans Paris, la Seine Saint-Denis puis l'Essonne.
Paris est un département à lui seul aujourd'hui... et bien non, c'est un peu plus compliqué que cela...
Pour en savoir plus :
La bibliothèque historique de l'agriculture (Atlas des départements)
Histoire des départements français
Histoire du département de Paris
Réorganisation de la région parisienne en 1964
Le portail de Paris (Wikipedia)
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Par FANNOU93 le 4 Octobre 2020 à 10:30
En surfant sur le net via Facebook, et plus précisément sur La Boite à outils pour tous, j'ai pu découvrir des cartes de départements dans l'Atlas national des 83 départements.
Si pour comprendre l'histoire de notre famille, il faut s'intéresser à l'Histoire de France, voire pour certains celle de l'Europe, il n'en faudra pas moins sur penser sur l'Administration.
1/ du côté de ma grand-mère paternelle : la Saône et Loire (Chissey en Morvan)
2/ du côté de mon grand-père paternel : le Bas-Rhin (Oberhaslach) et la Champagne-Ardennes (Reims)
3/ du côté de ma grand-mère maternelle : les Landes (Mont-de-Marsan)
4/ du côté de mon grand-père maternel : le Nord-Pas-de-Calais (Lens)
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Par FANNOU93 le 30 Septembre 2020 à 20:29
Dernière ligne droite : dans 15 jours, les ateliers de généalogie moderne vont reprendre à Microtel91.
Nouvelle session, nouvelle organisation : un découpage plus compréhensible par les généalogistes en herbe que nous sommes :
Mes nouveaux adhérents, je les souhaite aussi passionnés et intéressés que l'année dernière...
et tout sera parfait !
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Par FANNOU93 le 30 Septembre 2020 à 19:40
C’est la magie du Big Data. DOPTIM, une start-up rennaise spécialiste des données, dont la présidente est Sophie TARDIVEL, a développé Geneafinder ; ce logiciel va fouiller dans les bases numérisées des archives avec les dernières technologies en matière de big data, et un algorithme de reconnaissance d’image. Du Google dans nos ancêtres.
En ce qui me concerne, j'utilise GENEANET pour l'arbre de ma famille, FILAE pour l'arbre de ma "moitié" et GENEAFINDER pour ses antisèches incontournables.
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Par FANNOU93 le 19 Juillet 2020 à 18:39
Une conférence du salon virtuel de généalogie 2020
Et vous, quand commencez-vous le récit de votre histoire familiale ?
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Par FANNOU93 le 18 Juillet 2020 à 20:34
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, et bien, les vacances sont ter-mi-nées !
Mais je n'ai pas perdu mon temps :
- j'ai réactualisé mes tutos de généalogie pour la rentrée de septembre, que je voudrai plus interactive ; j'ai également préparé des exercices pratiques, plus dans le concret ; et j'ai hiérarchisé mes cours (ICI),
- j'ai bien avancé dans l'arbre généalogique de mon "chéri" (sur Filae) et le mien (sur Geneanet) : j'ai trouvé de nombreux actes qui viennent enrichir mes "collections",
- j'ai avancé dans mon projet de "challenge 2020" et prochainement je dois rencontrer ma famille ; je dois récupérer des documents de mon grand-père : j'ai trop hâte !
... Mais, le travail doit rependre : la vie est ainsi faite !
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Par FANNOU93 le 12 Juillet 2020 à 11:18
Il parait qu'en "vacances j'oublie tout", trop peu pour moi !
Certes, les vacances sont faites pour reposer ses neurones... ou pas !
Durant mes vacances, je réfléchis à de nouveaux tutos, de nouvelles possibilités, de nouvelles pistes de travail...
Et en surfant, j'ai trouvé des quizz qui pourraient bien vous ravir...
Quoi de plus agréable que de se distraire tout en apprenant !
Voici toute une série de quizz sur le site de J'aime mon patrimoine, de difficulté plus ou moins relative, et qui ne manquera pas de vous intéresser.
En ce qui me concerne, j'ai beaucoup appris ! Amusez-vous bien !
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Par FANNOU93 le 28 Juin 2020 à 11:07
Hier, samedi 27 juin, s’est déroulé le 1er salon virtuel de généalogie ; ce fut une vraie réussite….
J’avais pu préparer ma visite et recenser les exposants qui m’intéressaient : associations généalogiques, généablogueurs, professionnels du secteur (livres, logiciels, arbres, bases de données généalogiques…).
Mais ce sont les conférences que j’attendais avec impatience, et je n’ai pas été déçue ; devant mon ordinateur, j’ai pu, à loisirs, faire des arrêts sur image et prendre des notes. J'ai donc matière pour alimenter de nouveaux tutos !
Il y avait de nombreuses conférences (de 30 à 45 mn chacune) et dans un salon ordinaire, je n’aurai pas pu assister à toutes celles que j’avais choisies ; mais là, j’ai pu visionner le maximum…
La plupart sont disponibles sur la chaîne YouTube...
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Par FANNOU93 le 25 Juin 2020 à 18:08
Ce matin j’ai eu le plaisir de trouver un mail des Archives d’Arolsen dans ma messagerie : en mémoire du premier transport de prisonniers polonais vers le camp de concentration d'Auschwitz, le 14 juin 1940, les Archives d'Arolsen présentent une exposition numérique #StolenMemory pour la première fois, développée en partenariat avec le Musée d'État d'Auschwitz-Birkenau.
IL me semblait important de partager cette information. L’exposition est en allemand ou en anglais mais avec un traducteur (par exemple DEEPL) il est tout à fait possible de la suivre virtuellement.
Mon grand-père paternel a été reconnu "victime de la barbarie nazie" : j'ai fait une demande officielle aux archives d'Arolsen pour récupérer des affaires lui appartenant ; à ce jour, son dossier est toujours en cours de traitement.... mais je garde espoir...
Pour en savoir plus :
Auschwitz raconté par trois déportés
Auschwitz Birkenau, le temps d'une visite, le 28 mars 2012
Auschwitz raconté par Simone Polak
Rescapée d'Auschwitz, Jacqueline Teyssier témoigne
Les camps de concentration nazi 1933-1945
Auschwitz - les camps de concentration
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Par FANNOU93 le 9 Mai 2020 à 15:00
Toujours dans mes investigations sur mon grand-père Henri pour le Challenge AZ 2020, en cette période de commémoration, je me demande où il était à cette époque ; Montreuil-sous-Bois, où résidait ma grand-mère, seule avec ses deux enfants, s'était déjà libérée en mai 1944...
Je crois savoir qu'il est resté près de sa famille, sur Montreuil ou dans les environs, et qu'il n'est pas parti durant l'exode mais a été déporté en 1943 vers l'Allemagne...
Voici quelques-uns des sites que j'ai consultés pour rechercher mon grand-père, victime de cette terrible guerre :
Les grands moments de l'Histoire (Geneanet) a réactualisé sa page avec des liens vers des sites pour rechercher un résistant, un prisonnier, un déporté...
Rechercher les traces d'un combattant
Mémoires des Hommes qui vient de s'enrichir d'une nouvelle base
Cette liste est loin d'être exhaustive ; il existe de nombreux sites et blogs personnels intéressants ; mais je ne peux pas tous les citer...des histoires vraies, où chacun de vos ancêtres pourraient se reconnaitre....
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Par FANNOU93 le 6 Mai 2020 à 20:31
Paris dans la deuxième moitié du 19ème siècle. La vie d'une famille de 1850 à 1893, de la guerre Franco-Prussienne, la Commune de Paris, l'exposition universelle à la belle époque.
Une jolie prouesse cinématographique....
Généalogie-présentation de la chaîne GENEAFILM
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Par FANNOU93 le 6 Mai 2020 à 19:34
Trois vécus totalement différents et pourtant un même destin de 1866 à 1945. L'histoire d'un psychodrame transgénérationnel inscrit dans l'inconscient familial qui permet de comprendre la place des femmes dans la famille et leur libération : une pépite trouvée au hasard du web....
Une superbe vidéo qui ne vous laissera pas indifférent....
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Par FANNOU93 le 5 Mai 2020 à 12:24
Grâce à internet, réaliser son arbre généalogique devient PRESQUE un jeu d’enfants. Faire son arbre, oui, mais qui étaient réellement nos ancêtres ?
La grande mode est de faire un test ADN et après ? GENEANET propose même un nouveau service !
Elise Lenoble, que j’affectionne particulièrement, explique très clairement les raisons qui l’ont amenée à faire ce test ; en ce qui me concerne, j’estime ne pas être assez loin dans mon arbre pour m’embarquer dans une pareille expérience.
J’ai fait le choix de prendre mon temps et de bien connaître ma famille. Personne n’est à l’abri d’un héritage émotionnel et je ne pense pas que l’ADN m’aidera à y parvenir… du moins dans l’immédiat.
Acte par acte, je remonte dans cet arbre que je découvre et je me prends d’affection pour les différents aïeux que je rencontre… que je rencontre ? Oui, je parle bien de « rencontre », d’une découverte, avec le plaisir peut-être de tordre le cou aux idées reçues : tel grand-père pas à la hauteur, telle arrière-grand-mère haïe pour des comportements hors norme pour son époque, telle cousine qui a abandonné son enfant… et j’en passe ! J’ai l’intention de les restituer.
J’apparente la recherche généalogique à un « cheminement » personnel et quelquefois hasardeux. Lors de mes « trouvailles » dont je vais toujours vérifier l’information (!) je m’arrête quelquefois pour m’interroger sur l’histoire d’un ancêtre, en parcourant sa ville, les rues où il a pu déambuler ; je parcours la presse locale ou nationale pour dénicher la moindre actualité pouvant le concerner… Les recensements permettent également une interrogations sur les voisins.
C’est comme une randonnée pédestre : vous marchez sur le chemin et vous vous arrêtez pour regarder le paysage, prendre des notes, faire des photos….
Et si chacun se jette sur les tests d’ADN, que vont devenir les secrets de famille…. Leur dévoilement peut créer des traumatiques autrement aussi compliqués à gérer ; mieux vaut les découvrir doucement, tranquillement, en les décortiquant pour ensuite mieux les intégrer. Découvrir des secrets de famille peut être d’une violence inouïe pour celui ou celle qui les découvre.
Nous vivons dans une société où tout doit aller vite ; mais pourquoi ne pas prendre son temps ? Lorsque vous mangez une succulente pâtisserie, préférez-vous l’engloutir avidement ou bien la déguster tout doucement..
Pour en savoir plus :
Tests ADN en vente libre : attention danger - La Quotidienne
Temps Présent - ADN, réfléchissez avant de cracher
Allez, belles découvertes !
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Par FANNOU93 le 3 Mai 2020 à 18:01
Je ne parlerai pas des vies communes - montrées du doigt dans nos villages - et pourtant monnaie courante... A. CORBIN s'étend essentiellement sur les petits délits, les petits arrangements qui permettent une vie meilleure : nous entrons dans le monde de la "débrouillardise".
Tous ces faits qualifiés de délictuels, de délinquants car hors-loi, sont répertoriés dans les archives départementales ; tout y est mentionné. Et le sabotier figure parmi les plus nombreux : pour faire des sabots, il faut du bois....
L'arrangement est un engagement entre deux personnes ; il est entendu entre témoins, mais demeure la plupart du temps du domaine de l'oralité : n'oublions pas que nos paysans savaient peu écrire et compter.
Nous sommes à l'époque du truc : un labeur (ou corvée ou "besogne") compense "le travail d'une fileuse de chanvre" ; il peut aussi se pratiquer "contre un boisseau de grains ou une pipe de cidre". Le marchandage se fait sur la tâche à réaliser (ou la journée de travail) auquel s'ajoute "le boire" de l'ouvrier. Ici, l'ouvrier désigne celui qui n'est pas "maître-sabotier". Les prêts d'outils ou d'instruments font également l'objet d'accord.
En cas de litiges, il faudra porter plainte et les "brouilles" sont retrouvées dans les archives judiciaires ; le juge de paix renverra souvent "l'affaire" devant monsieur le Maire ou son adjoint. Le versement de numéraire peut intervenir et "l'usure constitue vers la moitié du siècle (...) l'une des plus terribles plaies des campagnes".
La famille PINAGOT semble avoir échappée aux prêteurs : la propriété était déjà si peu importante, qu'elle lui a épargné un état de servitude supplémentaire.
On appelle "brouille" le dysfonctionnement d'un accord initial ou la non-reconnaissance d'une dette ; "elle nait de la force du sentiment de la propriété" et donc de litiges associés au bornage, au passage et au dégât. A. CORBIN imagine aisément les conversations au coin du feu, les veillées alimentées par les conflits de voisinage : "l'honneur d'une famille se gagne et se préserve".
L'auteur nous rappelle les trois valeurs qui mettent les sensibilités à vif :
- l’honnêteté individuelle,
- l'honneur des femmes,
- la compétence professionnelle.
Dans les campagnes, l'honneur peut se laver avec un charivari, encore légal mais pour peu de temps, car les débordements de tout genre sont vite réprimés. ; la maréchaussée est omniprésente.
Pour en savoir plus :
Quels impôts payaient nos ancêtres
Délinquance et système pénitentiaire en France au 19ème siècle
Vie et mort de l'octroi, impôt au profit des villes
Petite histoire de l'impôt sur le revenu
Impôts et revenus des communes
Le charivari, une coutume ancienne
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Par FANNOU93 le 1 Mai 2020 à 13:54
N'en déplaise aux amoureux de ce joli brin de muguet, le 1er mai reste le symbole de la Fête du Travail et par conséquent celui des luttes ouvrières.
Retronews nous rappelle "la vraie histoire du 1er mai : 1886, le massacre de Haymarket square."
Ce sera aussi l'occasion de revisionner une série documentaire sur le temps des ouvriers (4 parties) ; le temps est maussade et propice aux formations de tout genre.
Pour en savoir plus :
Le massacre de Haymarket square
La journée internationale des travailleurs
Etre ouvirer en France de 1830 à 1975
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Par FANNOU93 le 23 Avril 2020 à 10:10
n cette douloureuse période de confinement, et bien que je sois terriblement en avance, je réfléchis déjà au thème du Challenge AZ de cette année, pour mois de novembre.
L'année dernière, j'ai participé au Challenge AZ 2019 et je l'ai réalisé sur le thème de mon arrière-grand-mère paternelle Francine BAROIN. J'avoue qu'écrire un article par jour, six jours sur sept et durant trente jours d'affilée, ce fut "un peu" compliqué ; le rythme est soutenu et il n'est pas question de dire n'importe quoi.... encore que... pour cette lettre comme le K, le W et le Z, il m'a fallu de l'imagination !
J'ai donc décidé de prendre de l'avance : cette année, je vais essayer d'écrire sur mon grand-père Henri Alfred DEIBER, que je n'ai jamais connu. Il est né en 1907 et est décédé en 1948. Ma grand-mère a toujours travaillé et est restée seule pour élever ses enfants.
Henri a subi les affres de deux grandes guerres ; il a toujours travaillé et était communiste. C'est tout ce que je sais. Alors je vais faire des recherches et j'espère que ce Challenge AZ me permettra d'en savoir beaucoup plus sur un homme que mon père vénérait.
J'ai déjà lu de nombreux livres sur la guerre 14-18 et visionné un certain nombre de films et de documentaires pour m'imprégner de l'atmosphère de l'époque. Actuellement, je tourne mes investigations sur l'occupation et la résistance. Vaste programme me direz-vous, mais on ne nous a pas tout dit, à l'école....
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Par FANNOU93 le 18 Avril 2020 à 09:41
Certes, on ne nous dit pas tout ! Mais est-il besoin de « tout » dire… nous savons l’essentiel pour notre sécurité et après ?
Abonnée à Retronews, le site de la presse de la BNF, je reçois régulièrement des articles par newsletter et ce matin, j’ai pu lire un article sur « la dénonciation publique sous la Révolution, une pratique citoyenne ? » ; je n’ai pas pu m’empêcher de faire une relation avec notre situation actuelle.
Nous savons tous que des voisins (ou autres!) peuvent dénoncer des concitoyens à la CAF ou bien au Trésor Public : telle femme prétend vivre seule et perçoit des allocations alors qu’elle partage sa vie avec un homme… ou telle famille a fait des travaux dans sa maison et ne les a pas déclaré… ou tels voisins emploient une femme de ménage « au black »… que sais-je, ce ne sont pas les exemples qui manquent ; ces dénonciations ont existé de tout temps… je pense aux lettres de cachet si célèbres sous l’Ancien régime, et plus près de nous, aux dénonciations de juifs ou de résistants durant la dernière guerre mondiale.
Je me suis alors posée la question : quelle différence existe t-il entre « dénonciation » et « délation » ?
D’après wikipedia, « une dénonciation désigne à la fois l'action de dénoncer et le résultat de cette action (…) ; le nom de genre féminin vient du latin denuntiatio « annonce, déclaration solenelle » (..) et reçoit une origine évangélique dans les cultures d'origine judéo-chrétiennes. »
Une dénonciation est donc un acte destiné à signaler des faits jugés ou ressentis comme répréhensibles (enfance maltraitée, violences intra-familiales, radicalisation, spam…) dans l’intérêt de la société ou de la personne ; elle est un témoignage si son objectif est de protéger et devient calomnieuse et « délation » si son dessein est de nuire ou d’en tirer un gain, de quelque nature qu’elle soit.
Et là, la délation pose la question d’éthique !
A vous de bien peser le pour et le contre.... n'oubliez pas que l'Histoire se répète...que les Hommes ne tirent pas toujours les bonnes leçons du passé.... ne vous laissez pas prendre au piège...
Pour en savoir plus
La délation peut-elle être civique?
Confinement à Paris : «Halte à la délation», demande la maire du 20e
Confinement : quand les voisins surveillent les voisins jusqu’à la délation
La délation antisémite sous l'Occupation
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Par FANNOU93 le 16 Avril 2020 à 12:30
Après avoir passé en revue le métier de Jean François PINAGOT, A. CORBIN s'intéresse aux métiers des femmes de la famille et à la conjoncture économique de l'époque et de la région, deux géographies indissociables.
C'est aussi pour nous, l'occasion de refaire un tour d'histoire et d'y intégrer chacun de nos ancêtres ; à vous de l'adapter à vos régions !
Avec mon ami Google, il n'est pas très compliqué de s'alimenter en blogs personnels ; chacun y va de l'histoire de sa famille ; même si elles peuvent sembler très "ordinaires" nos familles ne sont pas différentes les unes des autres et surtout, elles auront "le cachet" que vous voudrez bien leur donner !
En tout état de cause, la famille PINAGOT ne vit pas dans l'opulence et risque à tout moment de basculer dans l'extrême pauvreté.
Pour en savoir plus
La fileuse de laine du Village Québécois d'Antan (le métier à tisser)
La fileuse de laine du Village Québécois d'Antan (le rouet)
L'évolution de l'industrie textile aux XVIIIe et XIXe siècles : l'activité de la famille Cohin
Du lin au coton, l'histoire des filatures déroulée
Challenge AZ 2015 G comme Gantière
L'évolution de la ganterie grenobloise depuis le dernier tiers du XIXe siècle
Les migrations des pauvres en France à la fin du XIXe siècle : le vagabondage ou la solitude des voyages incertains
Les inégalités de revenus en France du début du XVIIIe siècle à 1985
La pauvreté laborieuse au XIXème siècle vue par Julie-Victoire Daubié
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Par FANNOU93 le 16 Avril 2020 à 10:31
Pour comprendre ce qui permet à Louis François de choisir le métier de sabotier, il est nécessaire de s’intéresser à son père ; autrefois, on ne suivait la voie toute tracée de la famille….
Dans un 1er temps, son père Jacques était cultivateur pour ensuite devenir voiturier, tireur plus exactement ; c’est à dire qu’il acheminait le bois de la forêt ; on peut également supposer que là, aidant son père, Louis François a rencontré de nombreux forestiers, bûcherons, marchand de bois et sabotiers. La sœur de Jacques, Marie, donc une tante de Louis François, a d’ailleurs épousé Jean DROUIN, sabotier.
Pour mieux connaître le métier de voiturier et les conditions d’exercice à cette époque, A. CORBIN fouille les procès-verbaux de la police du roulage dans les AD de l’Orne ; on apprend notamment que Jacques était un « sacré roublard ».
Louis François pourrait avoir commencé à travailler à l’âge de 12 ans, comme beaucoup d’enfants en ce début du 19ème siècle.
Lorsque l’on évoque le métier d’un ancêtre, il faut également s’intéresser à
- son environnement : comment il exerçait son activité, avec qui, comment il se procurait sa matière première, quels étaient ses interlocuteurs,
- son habitat : il exerçait seul, dans un atelier (ici dans une loge) ou en famille,
- ses outils bien sûr,
- les aides possibles de la famille élargie.
Le « sabot » est le symbole de la ruralité ; il permettait de distinguer les paysans des va-nus-pieds.
Dans les archives départementales, A. CORBIN analyse toutes ses trouvailles, et notamment celles des archives judiciaires, malheureusement pas toujours en ligne….
Pour en savoir plus :
Le métier de sabotier (cercle généalogique du 22)
Petites exploitations rurales dans la France du XIXe siècle
les gouges et cuillères de sabotier
Sabotier 1 : hache, paroir, tille
Sabotier 2 : tarière, cuiller, boutoir
Claude Cailly, Mutations d'un espace proto-industriel : le Perche aux XVIIIe- XIXe siècles
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Par FANNOU93 le 15 Avril 2020 à 08:11
Je vois encore des gens dans la rue, et ceux-là ne vont pas travailler ! Je crois que beaucoup d'entre eux n'ont pas encore compris que le Covid19 tue...!
Sur les réseaux sociaux, cette video "choc" tourne... Choc, crue, on l'appelle comme on veut, mais RESTEZ CHEZ VOUS si vous ne voulez pas être confinés encore au-delà du 11 mai !
J'espère que ce post vous trouvera en bonne forme, autant que faire ce peut !
Belles recherches généalogiques !
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