• Comme dirait monsieur J. Racine, « qui veut aller loin ménage sa monture » et je ménage, je ménage… J’avance à petits pas, ce qui permet de prendre un maximum de notes et d’élaborer des tableaux.

    A. CORBIN s’est intéressé aux différents actes d’état civil ; il nous rappelle que ces documents sont incontournables en généalogie, tant les actes de naissance, mariage, décès que tout document inhérent à la vie communale et/ou religieuse :

      - Pas de livret militaire, donc aucune trace de l’état physique de Louis François PINAGOT,

      - Au vu des différents documents qu’il doit signer (par ex. les déclarations de naissance de ses enfants), l’essayiste apprend que Louis François ne sait pas écrire et que vraisemblablement il ne sait pas lire.

     En effet, né en 1798, L.F PINAGOT aurait dû fréquenter l’école vers 1805 -1811, mais il n’y a pas d’école dans son village ; il doit se rendre jusqu’à Chemilly. Et c'est beaucoup trop loin ; allez faire plusieurs kilomètres en sabot, vous m'en direz des nouvelles !

    L’alphabétisation était monnaie courante au sein du peuple ; il était préférable d’apprendre un métier, voire d’aider son père, plutôt que de perde du temps à lire !

    Louis François PINAGOT et l'école (3)

     A. CORBIN s’est alors penché sur les registres de délibération municipales pour connaître le niveau d’illettrisme des concitoyens du canton de Bellême ; il faudra attendre 1869 pour que la commune accepte de loger un instituteur à Origny le Butin, un instituteur digne de ce nom et de « bonne moralité ».

    L.F PINAGOT a donc dû admettre que ses enfants et petits-enfants lisent à sa place tous les actes importants de la vie quotidienne. Dans les archives paroissiales, bien que « pauvres » apparemment, elles témoignent toutefois que tous les enfants ont été baptisés et qu’à chaque décès, l’extrême-onction est prononcée.

    Après les écrits, A. CORBIN s’est intéressé au parler des paysans et plus exactement au niveau d’alphabétisation de nos régions. En effet, le patois est perçu par la « grande bourgeoisie » comme « désagréable à l’oreille » ...Louis François PINAGOT et l'école (3)

    L’auteur s’interroge sur les difficultés que Louis François a rencontré ; en sa qualité de sabotier, il a été confronté au comptage et à la monnaie. Quid alors du système métrique d’autrefois ?

    Par l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, François 1er officialise la francisation de la France ; le français deviendra tout naturellement la langue officielle de notre pays ; telle fut la volonté du roi, issu de Paris et sa région, berceau historique de ce « franceis » qui s'est enrichi des autres régions et qui lui doivent allégeance. Mais il faudra de siècles pour cela se mettre en place sur tout notre territoire !

    Alors A. CORBIN s'autorise à penser que Louis François PINAGOT n'est peut-être pas un grand bavard, mais que sur les marchés ou les foires, il se plaît à certains échanges verbaux à défaut de grands conversations....

     

    Pour en savoir plus :

    La signature des actes de mariage au 18ème siècle

    La croissance de l'alphabétisation en France (XVIIIe-XIXe siècle)

    1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts et l'histoire de la langue française

    Depuis quand enseigne-t-on le Français en france ?

    Histoire du sabot

    L'industrie des sabots et galoches en France et particulièrement dans le Sud-Ouest

    Les langues régionales (Ministère de la Culture)

    Une approche de l’illettrisme en France

    La croissance de l'alphabétisation en France (XVIIIe-XIXe siècle)

    L’éducation des enfants au XVIIIe siècle

    Louis François PINAGOT et l'école (3)

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  • Inscrite sur différents réseaux sociaux et/ou newsletters de sites de généalogie, je ne sais plus où donner de la tête....

    Alors pour m'aérer les neurones, ces derniers jours, j'ai écrit une petite histoire de la lingerie féminine. Oh bien sûr, ma famille "ordinaire" n'a certes pas eu accès à toutes ces dentelles et rubans, plutôt étaient plutôt habituée aux matières rustres et pratiques, mais qu'importe !

    Une idée en entraîne une autre : comment ce linge était entretenu ? La machine à laver n'existait pas et les femmes de nos familles avaient souvent une très grande progéniture à s'occuper. Alors, j'ai cherché ; j'ai trouvé quelques pépites et des blogs qui pourraient bien vous intéresser :

    Linge et lessives d'autrefoisLessives d'autrefois et technique de lavage

    Histoire des lavoirs et lavandières à Pontrieux

    Le lavoir de Crèches

    Au lavoir

    Les outils du lavage

    Les bateaux-lavoirs à Laval

    Une scène culte de Gervaise (E. Zola)

    La catastrophe rue des Islettes

     

    Inévitablement, la question de la "propreté" se pose : est-ce que nos ancêtres étaient propres ?

    La réponse avec un peu d'humour !

    Linge et lessives d'autrefois

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  • Pas besoin des réseaux sociaux, encore que ! Ils permettent de rester « connectés », d’avoir des informations sur le Covid19 et de rester en lien avec sa famille, surtout si elle est loin…

    Je me suis inspirée d’un article de Geneanet pour rédiger celui-ci et vous donner quelques idées ; je ne doute pas que vous m’ayez attendues mais, par les temps qui courent, les journées peuvent paraître longues à faire toujours la même chose.

    1. Mettre en ligne votre généalogie et vérifier les sources

    Chacun des adhérents de Microtel91 a dû déjà bien avancer ! ... mais avez-vous bien indiqué vos sources ? Pour ma part, je m'attache à inscrire le maximum de références pour chaque ancêtre :

    Comment s’occuper durant le confinementComment s’occuper durant le confinement

     Sur cet exemple (à droite) j'ai inscrit

    - la source : acte de naissance, avec le numéro d'enregistrement sur le registre des archives départementales ; le mieux serait d'indiquer la page car il existe des registres avec plus de 1000 pages !... mais Chissey en Morvan est une toute petite ville...

    - le nom des témoins : cela peut paraitre anodin actuellement, mais peut-être qu'ultérieurement, j'en aurai besoin pour rapprocher des évènements, connaître d'autres membres de la famille...

    Avec ce mode d'inscription, il y a déjà fort  à faire ; je n'ai pas été vigilante et je n'ai pas toujours marqué ces références. Mais je vais y remédier. Par contre, lorsque je n'ai pas trouvé les informations par moi-même et que Généanet me les a "soufflées" , j'inscris : GENEANET, pour bien me souvenir de reprendre mes recherches et de mentionner les références trouvées.

    2. Numériser vos vieilles photos et partager vos cartes postales anciennes

    Vous avez d’anciennes photos ? Pourquoi ne pas les numériser pour les stocker plus facilement et peut-être les partager avec d’autres internautes de Généanet ou tout simplement vos proches ! Les enfants adorent les vieilles photographies !

    Pas forcément des photos de famille que vous souhaitez garder dans votre « collection privée » mais tout simplement des photographies ou des cartes postales de villes, de paysages… Le module photos est parfait pour cela !

    Vous pouvez également utiliser d’autres projets collaboratifs et notamment l’application « Hier et aujourd’hui » : je la consulte très régulièrement.

    Comment s’occuper durant le confinementVous pouvez retoucher vos photos avec Gimp ; vous pouvez les mettre dans un album photos ou bien créer un petit film.. Vous voyez, ce ne sont pas les idées qui manquent !

    3. Gardez du lien avec les forums !

    Ouverts 24h/24 et 7j/7, les forums de Geneanet sont incontournables ! Outre l’assistance technique de Geneanet, vous pouvez également y trouver de l’aide ; vous pourrez également y puiser des sources d’inspiration lorsque vous vous sentez « coincé » par une situation. Je vous assure, ça marche !

    4. Une cousine

    Et pourquoi ne pas commencer à rassembler des cousins ?Comment s’occuper durant le confinement

    Grâce à la messagerie interne de Geneanet, prenez le temps de construire ou renouer des liens entre les membres de votre famille ; ce sera peut-être l’occasion d’échanger des informations et de glaner des renseignements susceptibles d'agrandir votre arbre, branche par branche. Pour vous aider, Geneanet a édité un article sur l’étape cruciale de la recherche de cousins. La procédure risque d’être longue : commencez maintenant….

    5. Ecrire sa chronique familiale

    Pour les plus téméraires, vous pouvez écrire votre chronique familiale ; un utilisateur de Geneanet a d’ailleurs réalisé un tutoriel détaillé pour vous apprendre à utiliser au mieux cette fonctionnalité.

    Pour ma part, j’ai choisi ce blog !

    Je vous souhaite de belles recherches !

    Comment s’occuper durant le confinement

    Comment s’occuper durant le confinement

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  • Les corons de ma famille (2)Mon arrière-grand père maternel s'appelait Albert Louis HERBEZ...Son livret militaire le décrit de taille moyenne, les cheveux chatains et les yeux bleus ; son instruction a été jusqu’à l’enseignement primaire ; à cette époque-là, on n’a pas le temps pour les études….

    Il exerçait la profession de terrassier, dans le bassin houiller à Lens. Terrassier, cela voulait dire tailleur de parois d'excavation, suer sang et eau jusqu'à être vidé....

    Je l’imagine le matin, la cigarette au bec, partant à la mine, avec son briquet (le casse-crôute / café et tartines) sous le bras. Les corons de ma famille (2)

    La musette en bandoulière, il prend le chemin de la fosse ; ils se retrouvent à plusieurs mineurs, à traverser les corons encore endormis au petit matin.

    Il passe l'immense grille et dépose son barda dans la grande salle ; il pousse la lourde porte de fer et longe un grand couloir aux murs noircis de poussière de charbon qui débouche sur « la salle des pendus » ; là sont suspendues au bout d’une corde toutes les « loques de fosse » des mineurs.

     Les corons de ma famille (2)

    Habillé, toujours la cigarette au bec, le casque sur la tête et sa bandoulière qui ne le quitte pas, il se dirige vers la lampisterie avec tous ses camarades de travail.

    Le porion (agent de maîtrise) veille à la bonne marche de la procédure : chacun doit prendre son « jeton » et sa lampe « benzine » afin de filer vers la cage pour descendre dans les entrailles de la terre

    Arrivé au fond, dans la « bowette » l’artère principale, il remet son jeton au surveillant : ce jeton détermine l’ordre de remontée des mineurs : les 1er descendus seront les 1er à remonter. Il se dirige vers sa galerie pour attaquer « le noir » : commence alors le ballet des trains de balle (berlines pleines de charbon) et des trains de barouds (berlines vides).

    Les corons de ma famille (2)Pour en savoir plus :

    Préparation avant la descente (INA)

    Le site du Louvre-Lens au temps de la mine

    Lens, ville minière

    Le site du Lensois normand

    Une visite de mines de Lens en 1887

    Les mineurs du Pas de Calais

    La mine dernière

     

    Les corons de ma famille (2)

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  • Partager sa passionJe pars toujours du principe que pour partager, il faut aimer.

    La généalogie est devenue une véritable passion, je dira même qu'elle devient viscérale, que j'ai un besoin absolu de faire des recherches quotidiennes ; d'ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais moi, j'y pense tous les jours !

    Rester "confiner" à la maison, nous n'en avons pas vraiment le choix en ces temps de contagion, alors je prépare mes prochaines sorties, pour m'aérer les méninges.

    J'ai découvert un guide nature passionnant, qui lui aussi peut vous faire découvrir "autrement" la vie qui nous entoure ; si seulement ces semaines d'enfermement pouvaient nous avoir convaincu de changer de comportement !

    Voici quelques-unes de mes découvertes... bucoliques, sans bouger de ma maison :

    Découvrir 37 oiseaux de mon jardin

    Placez des nichoirs dans votre jardin

    Des fleurs qui dansent (rien que pour les yeux !)

    De fleurs en fleurs

    Rêves d'avril de Fr. CHOPIN

    IL fait tellement beau ce week-end, qu'il serait dommage de ne pas profiter du jardin ou du balcon, pour ceux qui ont la chance d'en avoir un bien sûr....

    Partager sa passion

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  • Cette semaine, j'ai décidé de me pencher sur ma famille maternelle ; originaire de Lens (départ. du Pas de Calais) mon grand-père maternelle Kleber HERBEZ est venu s'installer sur la région parisienne il y a de nombreuses années...

    Les corons de ma famille

     Mais au commencement, il vient du bassin houiller ; tous les membres masculins semblent être mineurs.

    Les corons de ma familleJ'ai alors consulté les tables décennales et les recensements des archives départementales du 62 de la commune de Lens ; difficile de se repérer dans le dédale des rues ; sur le recensement de 1886, par exemple, la ville est ordonnée selon 3 grands quartiers : la ville, le faubourg d'Arras et ses annexes, le faubourg de Lille et ses annexes. Ensuite les familles sont répertoriées par "corons".

    Pour la seule année de 1886, j'ai noté 11 foyers diférents d'HERBEZ : des cousins, des frères et soeurs ? En attendant, je me suis attardée sur la vie des lensois d'autrefois.

    Je me suis aidée de nombreuses lectures sur le web et de videos sur "you tube".

    Les corons de ma famille

    Les gueules noires, ce sont les travailleurs de la mine ; la hiérarchie y était sévère et les salaires variaient selon le rendement de chacun.

    Mais les métiers de la mine ce sont aussi

    - les bûcherons , les « déboiseurs », les décadreurs qui boisaient les galeries,

    - les « bocqueurs » qui cassaient et nettoyaient le minerai,

    - les chargeurs, les rouleurs, affectés au transport du minerai,

    - les laveurs,

    - les charbonniers, vivant en forêt,Les corons de ma famille

    - les abatteurs, ceux qui abattent le charbon,

    - les « boutefeu » préposés aux explosifs,

    - les « bowettes », les mineurs au rocher (souvent menacés de silicose),

    - les bricoleurs, qui savent tout faire

    - les préposés aux cages,

    - les conducteurs de locos dans les voies,

    - les cordiers, les ajusteurs et les forgerons (les chevaux étaient ferrés au fond)

    - les maçons, les ferrailleurs, les plombiers, les plâtriers,

    et également des administratifs en plein jour : secrétaires, contrôleurs de salaires (le "bedaut"), les géomètres, les ingénieurs et directeurs,

    sans oublier les galibots (les mineurs de moins de 18 ans!) car l’âge minimum pour travailler dans les mines est de 12 ans ; je verrai plus tard pour faire des recherches plus spécifiques sur les enfants.

    J'ai découvert un monde clos, où l’on se mariait entre soi, tout en restant en marge de la société, un univers homogène, sans contrat de mariage et souvent vivant « à la colle » ; le milieu minier a la réputation d’avoir « engendré » une certaine déchristianisation au 19ème et par là même favorisé « union libre » et « naissances illégitimes ».

    Dans les archives départementales (AD62), il est inutile de se précipiter sur les minutes notariales, mes ancêtres mineurs étaient des gens très pauvres ; peut-être y trouverai-je seulement les « rôles de la taille » principal impôt roturier permettant toutefois de situer le niveau économique de mes aïeux ; par contre, les faits divers peuvent être relatéd dans la presse locale (coups de grisou, éboulements, inondations dans les houillères...).

    Je vais déjà "éplucher" toutes mes recherches....

    Les corons de ma famille

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  • La généalogie de Louis François PINAGOTOutre la campagne environnante, A. CORBIN s'est ensuite intéressé à la population, en dénombrant  les familles qui vivaient à proximité de Louis François PINAGOT. Nous sommes au coeur d'une famille en grande précarité telle que E. Zola ou bien V. Hugo savaient les dépeindre.

    A. CORBIN s'est donc rendu aux archives communales et a étudié le recensement fait par le curé Pigeard.

    Les familles évoluent dans la pauvreté, de génération en génération, et encore plus lorsqu'un des deux membre d'un couple vient à décéder. Au fil des registres, il est aisé d'en faire l'amère constatation.

    Je sais que Louis François PINAGOT est né le 20.06.1798 à BASSE FRENE (Orne) ; il s'avère, après recherche, que ce lieu-dit appartient désormais à la commune d’Origny Le Butin.

    Comme je suis curieuse, je me pique au jeu et me décide à faire la généalogie de Louis François PINAGOT.... c'était sans compter du Généanet ! Cette généalogie existe déjà...

    Peu importe, en confrontant mes recherches avec celle de Généanet, j'ai pu faire cet arbre (et avec GIMP, bien sûr !)

    La généalogie de Louis François PINAGOT

     Comme le dit si bien A. CORBIN, cette généalogie aurait de quoi "inspirer un psychanalyste désireux d'imaginer sa structure affective" ; en effet, le frère de sa mère François COTTIN est aussi  l'époux de sa grand-mère paternelle Louise TAFFOREAU !

    Nombreux sont les oncles et tantes PINAGOT (frères et soeurs de son père) :

    La généalogie de Louis François PINAGOT

     Nombreux sont également ses enfants, souvent désignés comme "de faible constitution".

     

    La généalogie de Louis François PINAGOT

    Pour en savoir plus :

    Histoire de familles

    Portrait d'un inconnu : le dernier défi d'Alain Corbin

     

    La généalogie de Louis François PINAGOT

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  • Tout à ma lecture du Monde retrouvé de Louis-François PINAGOT, je prends de nombreuses notes. Ce récit ne se lit pas comme un roman ; il est rempli de nombreuses indications et informations que je m'empresse de récolter pour la suite de ma généalogie.

    Connaître ses ancêtres, c'est apprendre de leur environnement et Alain CORBIN ne s'y est pas trompé ; il commence son livre par une monographie de territoire ; il étudie le village et la géographie de la région pour mieux concevoir le quotidien de Louis-François.

    Certes, à quelques exceptions près, vous ne trouverez pas d'écrits sur votre AAGP - vérifiez tout de même la presse locale - mais vous pouvez croiser des histoires de vie similaires ; nous resterons là confrontés à la probabilité ; mais c'est toujours ça !

    Vous pourrez également "fouiller" les archives départementales voire les archives communales, les services de voiries ou de l'urbanisme.Louis François PINAGOT ou la monographie d'un village

    Sabotier de métier, Louis-François réside à la lisière d'une forêt ; les forêts du XIXème siècle sont source de revenus, mais surtout sont le repère de brigands après la Révolution. Elles ne sont plus les lieux sûrs pour la récolte des fruits... Et là, vous pensez à la forêt telle que nous la connaissons aujourd'hui : grande, touffue, majestueuse, silencieuse... en "musée vert" : que neni !

    La forêt était un lieu de passages, de tapages, de chants, de cognées, "une rythmique qui traduit l'effort". PLongez-vous dans le monde de vos ancêtres tel qu'il existait et non pas tel que vous le connaissez aujourd'hui. Vous allez faire d'étranges découvertes...

    Je n'ai aucune famille attachée à la région du Perche (à ce stade de ma généalogie) mais le récit m'apporte de multiples réflexions et transpositions possibles sur la Bourgogne, berceau d'une partie de ma famille paternelle.

    Ce document, au vocabulaire soutenu, est une base excellente pour effectuer des recherches, apporter des interrogations et bien évidemment les transposer aux régions de nos ancêtres.

    Ne négligez pas les érudits locaux, contemporains ou pas ; leurs écrits peuvent relater une référence historique, un fait, un évènement, retranscrits dans la presse locale, par exemple.

    Pour en savoir plus :

    Trouver une monographie (attention ventes !)

    Les cartes de Cassini (liens externes en bas de page)

    La géographie vidalienne

    Comment rédiger la monographie d'un village

    Sabots et sabotiers (Archives et Culture)

    Les vieux métiers de la forêt

    Louis François PINAGOT ou la monographie d'un village

     

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  • Au cours de mes recherches, j'aime bien écouter de la musique, de la musique relaxante, qui favorise la détente et n'empiète pas sur mon intellect. Un casque sur les oreilles pour m'isoler et/ou ne pas déranger, je reste des heures sur mon ordinateur....Musiques relaxantes

    Voici quelques propositions (liste non exhaustive) :

    Bols tibétains Etat Alpha (1h30 d'apaisement)

    Native American Flute / Birds / Sounds nature (1h10)

    Tradicional China, Musica Guqin, Musica relajante

     

    Musicas de flautas Bambu (flûte 1h23)

    Il existe de très nombreuses musiques sur "you tube" totalement gratuites ; vous en avez pour tous les goûts, sons de la nature, flûte amérindienne ou orientale...

    Et bien évidemment, vous pouvez les utiliser comme musiques relaxantes - c'est leur objectif premier ! - vous fermez les yeux, laissez-vous guider par votre imagination....

    Musiques détournées

    Et si vous profitiez de votre ballade sur "you tube" pour rechercher les musiques de nos régions ?... et faire revivre l'environnement "sonore" de nos ancêtres.

    Allez, belles ballades !

    Musiques détournées

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  • La seconde semaine de confinement arrive bientôt à terme, et certains d'entre nous en ont déjà assez... Courage plus que 6 semaines ! Il faudra bien cela si l'on en croit l'épidémie en Italie.

    De toute façon, nous n'avons pas le choix et nous devons rester donc "confinés"...

    - des e-books gratuits sur Decitre

    - des livres audio gratuits

    - la bibliothèque Gallica expliquée en vidéo

    - Portes ouvertes ce week-end pour la bibliothèque numérisée de Généanet

    Pour vos enfants et/ou petits-enfants, Apprendre à éduquer.

    Prenez soin de vous....

    Deuxième semaine de confinement !

     

    Deuxième semaine de confinement !

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  • Un peu de distraction....

    La mode : de 1915 à nos jours..

    La mode : de 1915 à nos jours..

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  • Séances de relaxationEn cette période de confinement difficile à supporter pour beaucoup d’entre nous – et notamment pour moi ! - j’ai décidé de faire régulièrement des séances de… sophro… méditation… Mais quelle différence y a t-il entre ces deux méthodes ?

    Quelque soit la méthode choisie, il vous faudra vous allonger, dans un endroit calme, où vous ne prendrez pas le risque d’être dérangé. Isolez-vous, seule avec vous même. Vous verrez, lorsque vous aurez commencé, vous ne pourrez plus vous en passer !Séances de relaxation

    La méditation est définie comme un voyage « solitaire » ; il existe quelques techniques de respiration utilisées en méditation mais l’essentiel restera dans votre capacité à vous détacher de toutes distractions ou préoccupations. C’est un voyage « intérieur ».

    Sophrologie : écoutez….

    Il faut distinguer sophrologie et relaxation.

    La relaxation se limite à provoquer un état de bien-être ; la sophrologie est plus complexe et demande l’intervention d’un professionnel puisqu’elle a un objectif thérapeutique.

    La sophrologie est une discipline qui intègre de nombreuses techniques - et notamment la relaxation – et a un objectif thérapeutique.

    C’est compliqué me direz-vous : mais pas du tout ! L’essentiel est de « voyager » et de se faire du bien.

    Contrairement à la méditation, la voix du sophrologue vous guide.

    Il existe sur « you tube » de nombreuses séances de relaxation, qui vous proposent des applications axées sur la détente, le relâchement musculaire, le souffle. Rien de bien compliqué !

    La relaxation est un moment POUR vous : respirer, dénouer vos muscles, relâcher les tensions d’une journée, aérer sa tête et se libérer de pensées « toxiques ».

    C’est un temps pour vous recentrer sur vous-même, revenir à l’essentiel, prendre soin de vous. Ce n’est pas du mysticisme, jouez simplement le jeu, vous ne serez pas déçu….

    Séances de relaxation

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  • Des lectures, des films pour attaquer la seconde semaine de confinementVoici le week-end qui se profile à grand pas, et le printemps !

    Si cette première semaine de confinement a plus ou moins été bien vécu, la seconde semaine s'avèrera peut-être plus compliquée ; il faut donc varier nos plaisirs pour patienter....

    Un peu de légèrement, ça ne fait pas de mal par le temps qui court....

    Voici quelques films (bandes annonces) et lectures sur blogs autour du "textile" :

    Tous ces films sont pour la plupart des bandes annonces ; à vous de les lire en streaming...

    Petits métiers d'antan de la couture (blog)

    150 ans d'histoire textile française avec Thiriez et Cartier-Bresson (site)

    Tailleurs et couturières (Cercle généalogique du Pays de Caux)

    Profession : tailleur d'habits (la Gazette)

    Belle journée !

    Des lectures, des films pour attaquer la seconde semaine de confinement

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  • La généalogie du coronavirusDécidément, ce virus aurait beaucoup fait couler d'encre... Pour preuve, un nouveau texte de Jean-Louis BEAUCARNOT pour la Revue Française de Généalogie.

    On peut aisément faire le parallèle entre grippe espagnole et coronavirus, mais mes connaissances n'allaient pas jusqu'à la grande peste noire. Avec internet, cette lacune est résorbée ! 

    Profitons de cette période de confinement pour aérer nos neurones !La généalogie du coronavirus

     

     

    Pour en savoir plus :

    La peste noire (wikipedia incontournable)

    La Grande Peste ou la Peste noire

    Les 10 pires pandémies de l'Histoire

    La peste noire : fléau divin du Moyen Age (Au coeur de l'Histoire)

    Histoire des gens : la peste noire (INA)

     

    La généalogie du coronavirus

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  • Mieux vaut prévenir que guérir, par conséquent les ateliers de généalogie sont reportés.... jusqu'à nouvel ordre ! Du coup, pour ne pas céder à la psychose et en savoir un peu plus, je me suis penchée sur la fameuse grippe espagnole, entre deux recherches généalogiques.

    Une pandémie (du grec ancien πᾶν / pãn « tous », et δῆμος / dễmos « peuple ») est une épidémie présente sur une large zone géographique internationale. Dans le sens courant, elle touche une part particulièrement importante de la population mondiale. Pandémie de malheur !

    Actuellement, nos régions (et bientôt le monde, je dirai) sont touchées par une pandémie au coronavirus. En 1918, la grippe, nommée à tort "grippe espagnole" était due à une souche H1N1 (la suite) ; elle a fait de nombreux morts et sans doute, parmi vos ancêtres, certains ont pu décéder de cette infection.

    Autres temps, autres conséquences : aujourd'hui, nous avons des chercheurs compétents, un personnel hospitalier à la hauteur et des connaissances que nos aïeux n'avaient pas. Si nous respectons toutes les normes d'hygiène énoncés par les sites gouvernementaux, à l'exception toutefois des plus fragiles d'entre nous, nous devrions sortir vainqueurs de cette pandémie.

    Pour certains, le confinement aura du bon : faire des loisirs créatifs et des recherches généalogiques ! Disons que dans 15 jours, tout ceci ne sera qu'un mauvais souvenir et que votre arbre généalogique se sera enrichi de quelques ancêtres supplémentaires....

    Pandémie de malheur !

    Pour en savoir plus :

    La grippe espagnole dans les journaux français (CAIRN)

    Le journal du médecin

    Les nombreux mensonges autour de la grippe espagnole

    Le blog d'Odile Halbert

    Grippe de 1918 : pourquoi une telle hécatombe ?

    Les podcasts Herodote.net

    Conférence "la grippe espagnole" au musée du Quai Branly J Chirac

    Pandémie de malheur !

     

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  • A la lecture de mon dernier livre, je n'ai retenu que : "il faut sortir du schéma manichéen : la Résistance, c'était les gentils et Vichy, c'était les méchants. Il y a eu des résistants qui ont commis des exactions, il y a eu des résistants antisémites, comme il y a eu des fonctionnaires de Vichy qui ont sauvé des Juifs ! Aussi surprenant que cela puisse paraitr.. (...) Faire de l'histoire (...) ce n'est pas conformter les gens dans des réflexions manichéennes qui ne reflètent pas la réalité.

    C'est leur donner les moyens de comprendre la complexité de l'humain".

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  • Au hasard de mes surfs sur le net, j’ai trouvé un bel article – qui « cause » à tous les débutants et également un site (ICI) dont j’ignorai l’existence : l’occasion pour moi de partager mes humeurs du moment….

    10 – Vous allez passer des nuits blanches à suivre un filon sur votre ancêtre.

    Et oui, c’est inévitable ! Quant on aime, on ne compte pas…. Vous dormirez mieux les nuits suivantes….

    9 – Vous allez vous éparpiller 

    Vous allez prendre des notes partout, vraiment partout… mais de grâce, pas sur des feuilles volantes : essayer « OneNote » sur Windows10 ; c’est encore gratuit et très pratique….

    La généalogie vous oblige à être organisé ;

    8 – Vous allez vous faire juger ! 

    Oui… certains vous diront que vous n’avez d’intérêt que pour vos « cadavres »….et alors ?….. Il y en a bien qui collection les cannettes de bière ! Ne vous offusquez pas, c’est VOTRE loisir et l’essentiel est de vous faire plaisir….

    7 – Vous allez être déçus et frustrés

    Vous serez frustrés que vos recherches n’avancent pas aussi vite que vous le vouliez ? Et alors ? Paris ne s’est pas en fait un jour…. Savourez vos recherches, apprenez à bien connaître vos ancêtres…. L’essentiel n’est pas d’aligner des noms sur un arbre, mais d’en savoir un peu plus sur votre famille, qui étaient vos aïeux, dans quelles villes et quelles régions ils ont évolué, quels étaient leurs métiers et leurs niveaux de vie…. En les respectant et sans jamais les juger ;

    6 – Vous allez, un moment donné, en avoir ras-le-bol

    Il paraît qu’un jour, « vous aurez besoin de prendre une petite pause de vos recherches. »… peut-être, mais je n’en suis pas encore là...

    5 – Vous allez vouloir débuter vos recherches sans interroger votre famille

    Peut-être n’aurez-vous pas le choix… Certaines personnes n’aiment pas parler du passé : il est trop douloureux….les personnes les plus âgées de votre famille pourront avoir embelli certaines histoires : et alors ? Dîtes-vous qu’il existe toujours une part de vérité dans chaque anecdote ; et puis, n’est-il pas humain de vouloir garder « son jardin secret »….. Ah les secrets…. Les terribles secrets….

    4 – Vos recherches iront dans tous les sens

    Vous commencerez des recherches sur un ancêtre et tomberez par hasard sur une autre personne intéressante et bifurquerez de votre but initial. Ce n’est pas grave ! C’est à ce moment que l’on fait les plus belles découvertes.

    3 – Vous découvrirez des pans de l’histoire que vous ignoriez

    Que c’est passionnant ! Découvrir l’Histoire au travers des histoires de vie de notre famille… Aucun prof de collège ou de lycée n’a pu me faire aimer l’histoire de France à ce point !

    2 – Vous allez, au moins une fois, prendre pour acquis une information sur un site peu fiable

    Il existe de nombreuses erreurs : vérifiez chaque source. N’allez pas perdre de temps avec une famille qui n’est pas la vôtre….

    1- Vous allez aimer ça !

    J’adore !

    10 choses que désormais… vous savez !

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  • Et si vous étiez atteint de généalomania ?....

    Si vous passez des heures et des heures à parcourir les registres d'état civil, à lister les recensements, à comparer vos arbres avec ceux d'éventuels cousins, alors, oui, je crois qu'on peut le dire !

    Pour en être sûr, je vous invite à lire le Manifeste du centre de dépistage de la Généalomania sur Généawiki.

    Bonne lecture

    Ah, au fait, il n'existe pas encore d'antidote... heureusement !

    Vous avez dit "généalomania" ?

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  • Les archives Arolsen viennent de mettre à disposition sur leur site environ 850 000 documents concernant 10 millions de personnes persécutées par les nazis, victimes de la barbarie :

    Rendre les archives de l'Holocauste accessibles à tous

    Rendre les archives de l'Holocauste accessibles à tous

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  • Ecrire des tutos sur la recherche d'ancêtres sur Paris passe inévitablement par une recherche de l'histoire de la capitale ; voici 4 vidéos intéressantes :

    - Naissance d'une capitale

    - De la Renaissance aux Lumières

    - La révolution Haussmann

    - Le Grand Paris

     

    Histoire de Paris

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  • Mon premier voyage généalogique : le Morvan 

    Pour mon 1er voyage généalogique, j'ai choisi le Morvan et plus précisément Chissey en Morvan : j'ai allié "berceau de ma famille" et "amour de la randonnée".

    Mon challenge est de taille, puisqu’il n’existe aucun écrit sur Chissey en Morvan ; comme tout voyage qui se préparer, j'ai commencé par l'itinéraire : environ 2h40 de chez moi, ce n'est pas dramatique en soi.

    Toujours grâce à mon ami Google  - décidément, nous sommes inséparables ! - j’ai recherché des auteurs originaires du Morvan et/ou ayant rédigé des articles ou des livres. 

     

    Mon premier voyage généalogique : le MorvanMon premier voyage généalogique : le Morvan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai bien évidemment trouvé le site du Morvandiau, puis deux livres pour m'imprégner de l'environnement ; les scénarios ne sont pas très emballants, ils ont toutefois le mérite de présenter un style limpide et de décrire de splendides paysages.

    Mon premier voyage généalogique : le MorvanMon premier voyage généalogique : le Morvan

     

     

     

    Ensuite, j'ai approfondi mes recherches avec différents sites :

    Sites web Commentaires
    LE MORVAN  
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Morvan Histoire sommaire de la ville, population…
    https://www.google.fr/maps/place/Chissey-en-Morvan/ Localisation et feuille de route : les cafés, les hôtels, les restaurants et par conséquent les sites à visiter
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Morvan Le parc régional, les musées, les châteaux et les édifices religieux, les villes et villages principaux, et l’histoire de la région
    http://www.patrimoinedumorvan.org/

    Le portail des patrimoines naturel et culturel du Morvan : le parc et ses communes, un inventaire historique (cartes IGN avec patrimoine géolocalisé), l’activité humaine (métiers et gastronomie) et la nature (faune, flore, biogéographie...)

    CHISSEY EN MORVAN  
    https://www.chisseyenmorvan.fr/ Le site de la mairie de Chissey
    Visite de la commune rurale  
    Challenge AZ 2019 Site perso : description des momuments à visiter sur Chissey en Morvan
    Ballades dans les environs  
    https://moulindemarnay.pagesperso-orange.fr/morvan/morvan45.html Randonnées autour de Chissey

     La liste est loin d'être exhaustive ; elle ne demande qu'à être améliorée mais elle me semble déjà une bonne base.

    Ensuite, dans le village de Chissey, j'aurai besoin de me procurer un plan et visiter les vieilles bâtisses : église, mairie, école sont des éléments incontournables.

    Ma famille habitait dans le hameau des Crots Barbizots, qui me semble encore bien préservé de l'agglomération telle que nous, banlieusards, nous la connaissons....

    Il ne me reste plus qu'à rechercher un gîte dans les environs, dans une vieille demeure... et partir !

    Ah j'oubliais : à chaque nouvelle destination, quelle qu'elle soit, je passe systématiquement par l'office du tourisme de la région. On y trouve quelquefois des pépites !

    Mon premier voyage généalogique : le Morvan

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  • Une video qui résume parfaitement le travail de recherches.....

    5 pistes pour retrouver la trace d'un ancêtre

    5 pistes pour retrouver la trace d'un ancêtre

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  • De la méthode, de la méthode (suite)

       
      SA VIE DE JEUNE FEMME PUIS D’ADULTE
      Questionnements Recherches
      10. A-t-elle été mêlé à des affaires judiciaires ?  
      A-t-elle eu affaire à la justice ? A quels codes ou règlements était-elle soumis au quotidien ? Archives judicaires
      Quels étaient les types d'affaire les plus fréquents près de chez elle ?  
      Quelles sont les affaires locales dont elle a pu entendre parler ?  
         
      11. Quelle langue ou patois parlait-elle ?  
      Quel patois était parlé dans sa région ? Quelles étaient les caractéristiques et particularités de cette langue ? Histoire de la Bourgogne
      A-t-elle évolué au cours de sa vie ? S'exprimait-elle dans la même langue au quotidien et pour ses démarches administratives ?  
      Avait-elle l'occasion d'entendre parler d'autres langues ou patois ?  
         
      12. Quelles ont été les circonstances de son mariage ?  
      Où s'est déroulé son mariage ? A-t-elle eu besoin de dispenses pour se marier ? Archives départementales
      Ses parents étaient-ils présents ? Qui étaient les témoins de son mariage ?  
      Quel temps faisait-il ce jour-là ?  
         
      13. Comment a-t-elle nommé ses enfants ?  
      Quels sont les prénoms de ses enfants ? Ont-ils des prénoms classiques ou originaux ? Tables décennales
      Leurs prénoms sont-ils portés par d'autres membres de leur famille ?  
      Leurs prénoms ont-il s été donnés à beaucoup d'enfants nés à la même période dans leur commune ?  
         
      14. Quelles étaient ses occasions d’aller à la ville ?  
      Où allait-elle à l'église ? Où se trouvait l'auberge la plus proche ? Actes notariés
      Où se tenaient les marchés et foires proches de chez elle ?  
      Quels jours avaient-ils lieux ?  
         
      15. A-t-elle été propriétaire de biens ?  
      A-t-elle été propriétaire d'une maison ou d'un terrain ? A-t-elle hérité de biens familiaux ?  
      Etait-elle amené à posséder des biens particuliers pour exercer sa profession ?  
      Possédait-elle des animaux ?  
         
      16. Dans quel quartier vivait-elle ?  
      Où vivait-elle par rapport au centre de sa commune et à l'église ?  
      A-t-elle déménagé au cours de sa vie ? Qui étaient ses voisins ?  
      Qu'y avait-il de notable dans son voisinage ?  
         
      17. Quels étaient les revenus de son foyer ?  
      Quel était le salaire moyen de sa profession ? Son mari avait-il des revenus ? Histoire des métiers
      Gagnaient-ils suffisamment pour vivre dans de bonnes conditions ? Sites spécialisés
      Comment leur niveau de vie a-t-il pu évoluer au cours de leur vie ?  
         
      18. Quel pouvait être son environnement sensoriel ?  
      Quels sons pouvait-elle entendre au quotidien ? Que pouvait-elle manger et boire ?  
      Quelles odeurs particulières pouvait-elle sentir ?  
         
      19. Quel était son environnement de travail ?  
      Où travaillait-elle ? Quelle était l'importance de son travail dans sa commune ?  
      Sa profession constituait-elle une communauté importante ?  
      Qui pouvaient être ses relations de travail ?  
         
      20. Quels ustensiles était-elle amenée à utiliser dans son travail ? Divers sites spécialisés
      Quels étaient ses outils de travail ?  
      Avait-elle ses propres outils pour travailler ?  
         
      21. A-t-elle eu l’occasion de voyager ?  
      Jusqu'où a-t-elle pu être amenée à aller en dehors de sa commune ? Histoire du monde industriel
      Quels moyens de locomotion a-t-elle pu emprunter ? Les moyens de locomotions de l’époque
      A-t-elle assisté à des mariages loin de chez elle ?  
         
      22. Quelles étaient les voies de communication principales ?  
      Quelles étaient les routes principales reliant sa commune à d'autres communes ?  
      Quel type de routes était-ce ?  
      Y avait-il d'autres voies de communication telles que des rivières ou des chemins de fer ?  
      Avec quelles communes environnantes y avait-il le plus d'échanges ?  
         
      23. A-t-elle connu l’exode rural ?  
      Les avancées techniques ont-elles changé son mode de vie ?  
      A-t-elle dû changer de travail ou de lieu de vie ?  
      Ses enfants sont-ils restés vivre dans la même commune qu’elle ?  
         
         

    De la méthode, de la méthode (suite)

         
      LA FIN DE VIE
      Questionnements Recherches
      24. Quel est le dernier lieu sur lequel elle a posé les yeux ?  
      Où a-t-elle vécu les dernières années de sa vie ? Où et avec qui vivait-elle ? Archives départementales et communales
      A quels évènements a-t-elle pu assister dans les dernières années de sa vie ?  
         
      25. Fin du zoom : quelles ont été les circonstances de son décès ?  
      Où est-elle décédée ? Quel âge avait-elle ? Cimetière
      Qui a déclaré son décès ? Quelle était la cause de son décès ?  
      Où a-t-elle été inhumée ?  
         
         

    Arrivée à la fin de ce long voyage, ces longs mois de recherche, j'aimerais aller me recueillir sur sa tombe (si elle existe encore !) et préparer un voyage généalogique.

    Mais qui sait ce que je vais découvrir...

    De la méthode, de la méthode (suite)

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  • Comme disait monsieur BOILEAU : « vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage » ; j’ai vérifier pour la n-ième fois les registres des AD71 sur la commune de Chissey en Morvan.

     

    De la méthode, de la méthode.....

    Voici donc le plan que je vais suivre et les recherches qui s'y attacheront ; bien évidemment la liste peut-être très largement améliorée au fil de mes "trouvailles" :

         
      SON ENFANCE – SON RESEAU FAMILIAL
      Questionnements Recherches
      1. Où a-t-elle vécu les premières années de sa vie ?  
      A-t-elle grandi dans la commune où elle est née ? TD des AD + site de la mairie de Chissey
      A quoi ressemblait sa commune dans son enfance ? Site de l’INSEE
      Quelle était sa population et son importance localement ?  
         
      2. Quelles ont été les circonstances de son baptême ?  
      A-t-elle été baptisée ? Combien de temps après sa naissance a eu lieu son baptême ? Archives docésaires d’Autun
      Dans quelle église s'est-il déroulé ? Quelles étaient les conditions climatiques ce jour-là ?  
      Qui étaient son parrain et sa marraine ?  
         
      3. Quelles étaient les conditions de vie de ses parents ? Retronews et Gallica ou toute autre bibliothèques spécalisées
      Quelles professions exerçaient ses parents au moment de sa naissance ? Sites sur les vieux métiers
      Gagnaient-ils bien leur vie ? Quelle était leur situation familiale à cette époque ?  
      Comment se sont connus ses parents ?  
      Depuis combien de temps étaient-ils mariés ?  
      Avaient-ils déjà des enfants, ensemble ou d'un précédent mariage ? TD + recensements des AD
         
      4. A-t-elle connu des deuils dans son enfance ?  
      Certains membres de sa famille sont-ils décédés dans son enfance ? AD 71
      Quand sont décédés ses parents ?  
      Comment a-t-elle pu vivre ces deuils et quel impact ont-ils pu avoir sur sa vie ?  
         
      5. Quels évènements (nationaux ou locaux) a-t-elle pu connaître dans son enfance? Frise historique
      De quels évènements nationaux a-t-elle pu entendre parler dans son enfance ?  
      Y a-t-il eu des évènements importants dans sa commune ou dans sa région à cette époque ?  
      Quel impact ces évènements ont-ils pu avoir sur sa vie ?  
         
      6. Quels membres de sa famille a-t-elle connus ?  
      A-t-elle connu ses grands-parents paternels et maternels ? Etait-elle proche de ses oncles, tantes et cousins ? AD71
      Vivaient-ils près les uns des autres ? Google Maps
      Quels membres de sa famille ont été témoins lors des évènements le concernant ?  
         
      7. A-t-elle connu des périodes de guerre ou d’occupation ?  
      Des conflits se sont-ils déroulés près de son lieu de vie ? Retronews et Gallica ou toute autre bibliothèques spécalisées
      A-t-elle connu des périodes d'occupation ou des invasions ?  
      A-t-elle dû partir se réfugier ailleurs ?  
         
      8. Dans quel type d’habitat vivait-elle ?  
      Vivait-elle dans un village ou dans une ville ?  
      A quoi ressemblaient les maisons de sa commune ? Divers sites historiques sur la Bourgogne
      Les maisons de son voisinage étaient-elles espacées ou très proches ?  
         
      9. Quel était son niveau d’instruction ?  
      A-t-elle appris à lire et écrire ? A quoi ressemblait sa signature ? et son écriture ? Signatures des actes d’état civil
      Quelles étaient les possibilités de s'instruire près de chez elle ?  
      Comment se situait-elle par rapport aux autres membres de sa famille  
      Et par rapport aux personnes de son âge ?  
         
         

    De la méthode, de la méthode.....

     

     

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  • Comme tous les généalogistes débutants, je me suis intéressée à mes ancêtres directs, négligeant frères, sœurs, oncles, tantes, cousins et cousines ; j’avais simplement oublié que m’attarder au cercle familial élargi, c’était mieux comprendre mon histoire et celle de mes aïeux.

    Pour écrire l’histoire de Francine, j’ai besoin de savoir qui étaient les ancêtres qui l’entouraient :

    • Ont-ils toujours habité sur Chissey en Morvan ?
    • Quels sont leurs enfants ?
    • Quels métiers exercaient-ils ?
    • Etaient-ils sédentaires ou bien itinérants ?….

     

    Ecrire l'histoire d'un ancêtre : Francine BAROIN

    Je n'en suis pas très loin de mes recherches mais pour chacun de mes ancêtres, j'ai en ma possession leurs actes d'état civil, à défaut d'avoir des photos, cartes postes, lettres ou livrets militaires.

    Ecrire n’a jamais été un problème pour moi, mais écrire l’histoire d’une ancêtre dont je n’ai aucun document, c'est très compliqué. Je suis allée chercher mes informations sur le web ; j’ai commencé par lire, lire beaucoup ; il faut s’imprégner de l’environnement de l’époque, de l’Histoire de la Bourgogne au début du XIXème siècle, et du village de Chissey en Morvan en particulier. Tout est bon à prendre, de l’ouvrage historique au simple article « divers » de Gallica, rien n’est à négliger…

    Pour le plan, j’ai pris pour modèle deux articles qui semblent essentiels et auxquels je me réfère souvent :

    • la vie d’un ancêtre en 26 questions, d’Elise LENOBLE
    • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire de la Gazette. 

     

    Ecrire l'histoire d'un ancêtre : Francine BAROIN

    A l'instar de toute démarche "scientifique", il faut être méthodique..... et le tableau ci-dessous va me permettre de rédiger un plan de recherches et surtout de m'y tenir.

    Ecrire l'histoire d'une ancêtre : Francine BAROIN

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  • Ecrire l’histoire d’un ancêtre, c’est un peu comme rédiger une recette de cuisine ; c’est un ensemble d'étapes qui mènent à un délicieux résultat et d’une certaine manière, vous faîtes un merveilleux cadeau aux personnes qui vous liront.

    Pour cela, vous aurez besoin de motivation, de matière (les ingrédients), de technique (des mesures exactes et précises, sinon…) d’un peu de créativité et d’amour (le sucre !). Ah, j’oubliais de vous dire que j’aime essentiellement les pâtisseries… et ce gâteau-là, j’aimerais bien qu’il soit un morceau de choix pour mon histoire familiale.

    1. Réunissez les ingrédients

    • les actes d’état civil
    • les recensements
    • les listes électorales
    • les archives militaires
    • et si c’est une femme, les déclarations de grossesse.

    2. Préparez votre matériel pour reconstituer l’environnement de votre ancêtre :

    • son réseau familialEcrire l'histoire d'un ancêtre
    • l’histoire de la commune et celle de sa région
    • son milieu social
    • son métier
    • ses conditions de vie, dans son époque, en recherchant des évènements marquants.

    3. Commencez l’écriture….

    Chaque mot est important et savamment dosé ; prenez un style qui vous est propre ; mettez-y du cœur, racontez de petites anecdotes, des histoires courtes.

    Citez bien vos sources : le copyright a un goût amer...

    4. Le petit plus

    Ajoutez des photos, de la couleur, du relief ! Des annotations aussi : dites-vous qu’un généalogiste en herbe pourra peut-être y puiser des informations s’il recherche un ancêtre de cette région.

    Mettez des titres, du gras, de l’italique… Vous savez, le gras, c’est le goût !

    Et surtout, de grâce, relisez-vous (toute recette doit être goûtée….) Votre texte se doit d’être beau et coulant...

    Si vous avez savamment dosé vos ingrédients, l’ensemble sera harmonieux et « guët »

    Et ça, je n’en doute pas !

    Ecrire l'histoire d'un ancêtre

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  • Que peut-on découvrir grâce à son arbre généalogique ?

    Que peut-on découvrir grâce à son arbre généalogique ?

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  • Avec qui vous voulez,

    Où vous le souhaiterez,

    Au moment que vous aurez choisi,

    Et de n'importe quelle manière,

    Cette année se doit d'être belle....

    VOEUX DE BONHEUR 2020

    Tous mes meilleurs voeux les plus sincères

    « La mélodie qui repose en silence au fond du cœur de la mère est fredonnée sur les lèvres de son enfant. » 

    Khalid Gibran (poète libanais 1883-1931)

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  • Des enfants, joie ou désespoir ?La lecture de "Naissances" me permet de nombreuses interrogations et recherches pour mieux comprendre mes ancêtres et vous aider dans vos investigations ; on dit que "l'enfant est la richesse du pauvre".....

    Oui, mais trop d'enfants entrainent une famille vers la précarité. "Autant d'enfants, autant de plaies".

    On se marie dans la paroisse ou le village proche "pour épouser et reproduire ce qui est bien connu, ce qui est du pays" ; il est vrai que l'étranger a toujours fait peur... Seulement, voilà, "la race, au sens de lignée, se perpétue et (...) dégénère par de fréquentes consanguinités".

    Des enfants, joie ou désespoir ?Des enfants, joie ou désespoir ?

     

    Dans le monde aristocratique, une naissance est une joie - surtout si c'est un garçon ! - dans le monde paysan, elle accable et peut accentuer la pauvreté. Alors, comment faire ?

    Les superstitions et les cultures ancestrales perdurent surtout si elles n’ont aucun fondement scientifique ; nous avons tous entendu dire que le ventre rond d’une femme enceinte annonce la naissance d’une fille ; que celui qui pointe en avant est l’arrivée d’un garçon !

    Je ne parlerai pas des femmes stériles, mises au pilori alors que la société n’avait pas encore envisagé que l’absence de procréation puisse être un problème masculin !... et que dire de la contraception....

    Il existe bien des méthodes contraceptives, telles que les éponges vaginales ou les préparations spermicides, mais elles sont peu divulguées et jugées malhonnêtes puisque ce sont essentiellement les prostituées qui les utilisent. Les pratiques anales et buccales sont jugées contre nature dans une France judéo-chrétienne où les Lois de l’Église sont fortement imprégnées. Restent alors l'étreinte interrompue ou le recours à l'avortement, dont on connait l'issue tragique ; si la femme n'avait pas succombé aux douleurs funestes de l'aiguille à tricoter, elle risquait la peine de mort.... à moins que le "père" n'accepte d'épouser l'infortunée.

    Depuis l'Edit d'Henri II en 1556, une femme enceinte a obligation de déclarer sa grossesse, ceci dans le but de stopper abandon et/ou infanticide ; toute mère homicide est mortellement condamnée. Les dénonciations allaient bon train et certains petits fonctionnaires municipaux partaient à la chasse pour quelques livres...

     Des enfants, joie ou désespoir ?Des enfants, joie ou désespoir ?

     

     

     

     

     

     

     

    Des enfants, joie ou désespoir ?Pour en savoir plus :

    L'Art de faire des garçons, ou Nouveau tableau de l'amour conjugal

    Naissances illégitimes et abandons d'enfants en Anjou au XVIIIème siècle

    Les amours paysannes - Amour et sexualité dans les campagnes de l'ancienne France (XVIème - XIXème siècle)

    Les abandons d'enfants à Nevers à la veille de la Révolution et dans les années 1820

    De l'abandon au placement temporaire : la révolution de l'assistance à l'enfance (Paris 1870-1920)

    Quelles archives pour l'histoire des enfants abandonnés

    Des enfants, joie ou désespoir ?

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  •  L'année 2019 arrive sur ses derniers jours... il me faut commencer à réfléchir pour la nouvelle année : continuité ou nouvelle organisation ?

    Le début d'une nouvelle année peut être l'occasion d'un chamboulement, d'une remise en question, ou d'une pérennité.

    Au hasard d'un surf sur le web (mais est-ce un réel hasard ?) j'ai trouvé ce tableau :

    24 idées de sujets pour l'année à venir

     .... un tableau qui peut me servir de base à réflexions, sachant que le mois de septembre sera, pour moi, janvier 2020.

    Mais comme je ne supporte pas les contraintes et que je ne fais jamais rien comme tout le monde (à l'école j'étais toujours "hors consigne" !) je vais suivre ma ligne de conduite et poursuivre

    - l'histoire de mon arrière-grand-mère Francine BAROIN (nourrice morvandelle ?) mais d'après une trame bien précise,

    - mon voyage transgénérationnel, qui semble m'emmener dans la famille maternelle.

    Et vous ?

    Quel blog allez-vous rédiger ?

    Quelle histoire d'ancêtre allez-vous écrire ?

    24 idées de sujets pour l'année à venir

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