• La branche HERBEZ

    La famille HERBEZ

    La famille HERBEZ est la branche paternelle de ma mère :

    des hommes et des femmes du Nord de la France....

    *

  • Un cousinade célèbre... ou pas ! (5) ou qui est Marcel BARBEAULT ?Loin de moi l’idée de dresser le profil psychologique de Marcel BARBEAULT - notamment parce que je n’en ai pas les compétences, n’étant ni professionnelle de la santé mentale ni criminologue – mais surtout qu’en matière de généalogie, je n’y trouve pas grand intérêt.

    Je chercher à repérer les éventuels « dysfonctionnements » de son arbre pour mieux comprendre le « personnage ». Par dysfonctionnement, j’entends des relations familiales compliquées comme les divorces, les remariages ou les adoptions, des secrets de famille, des relations illégitimes ou des demi-frères et sœurs….

    Si la psychogénéalogie est une approche qui explore les liens entre les événements familiaux passés, les schémas familiaux, elle n'est pas une science exacte ; aussi il est important d'adopter une approche critique lors de l'interprétation des résultats.

    Il va sans dire qu’il appartient à chacun de faire son évaluation car la préservation de la vie privée en généalogie est importante ; vous ne verrez donc pas sur ce blog le moindre génogramme personnalisé...

    Chaque personne a le droit à la vie privée, et la collecte d'informations généalogiques ne doit pas compromettre ces droits ; je suis consciente que la divulgation d'informations sensibles peut causer des préjudices à la famille.

    Et Dieu sait que la famille a dû souffrir ; d’abord, l’épouse pour la révélation des actes commis par son mari, puis le regard des autres, la protection des enfants et les paparazzi… toujours plus assoiffés d’anecdotes « croustillantes ».

    Et pourtant, j’ai envie de savoir, de comprendre. Non pas pour excuser – comment justifier des crimes aussi abominables ! - mais pour expliquer, concevoir que Marcel BARBEAULT devait être un tueur en grande souffrance ; j’ai toujours à l’esprit que, pour être profondément méchant – ou psychologiquement malade ? - il faut être sacrément malheureux.

    Bien que décrit comme un « individu renfermé et banal », Marcel BARBEAULT n’a pas été reconnu comme porteur de troubles mentaux : ni borderline, ni schizophrénie, ou toute autre aliénation mentale. Surnommé « le tueur fou à la carabine », « le maniaque » ou encore« le tueur de l’ombre » il avait une carrure imposante voire colossale avec ses 1, 85 m et ses 100kg ; ses voisins de quartier le décriront comme un père de famille, grand et costaud, « très serviable » et « bricoleur », avec toutefois une curieuse fascination pour les cimetières.Un cousinade célèbre... ou pas ! (5) ou qui est Marcel BARBEAULT ?

    Marcel BARBEAULT a été arrêté le 14 décembre 1976 après une enquête de grande ampleur, pour avoir commis des meurtres entre 1969 et 1976 dans les alentours de Nogent-sur-Oise. Il a fallu plus d’une année à l’inspecteur principal de la PJ, Daniel Neveu, pour remonter la piste du tueur : tout d’abord l’arme du crime qui semblait correspondre à celle utilisée pour tuer les huit personnes assassinées, puis l’expertise balistique, les cambriolages et surtout, le mode opératoire. « Il surveille d’abord ses futures victimes. Puis il va les neutraliser, pas forcément mortellement. Il transporte ensuite les corps inertes pour se retrouver dans des endroits plus calmes, à l’abri. Il dénude ensuite les femmes, souvent violemment avant de s’adonner à un jeu autour du sexe, parfois avec des pénétrations. Certains diront avec le canon de son arme. Il les exécute ensuite d’une balle dans la tempe avant de voler leur sac, comme un motif pour justifier son horrible meurtre ».

    Alors, que penser ? Marcel BARBEAULT est-il un maniaque sexuel, un sadique à la violence gratuite ? Etait-il prédestiné….

    Marcel BARBEAULT est né le 10 août 1941 à Liancourt ; il est l’aîné d’une fratrie de six enfants, cinq garçons et la petite dernière. Lorsque ses parents se sont mariés le 8 mars 1941, sa mère était enceinte de cinq mois. Mais 1941, à Liancourt, comme partout ailleurs, c’est l’Occupation, avec son lot de restrictions, de pénurie, de sévices, de peurs… et d’envois de colis pour les travailleurs expédiés en Allemagne.

    A 43 ans, son grand-père Auguste BARBEAULT, et Lucien, son père, 23 ans ont été contraint de partir travailler en Allemagne.

    Marcel BARBEAULT grandit au sein d’une famille modeste ; son père est cheminot et sa mère est femme au foyer ; Marcel n’était pas un très bon élève, quittant le circuit scolaire à 14 ans et sans le certificat d’études. A 16 ans, il travaille dans les ateliers de la Clouterie Rivierre. Il est Cœurs vaillants, puis militant à la Jeunesse ouvrière chrétienne. À 19 ans, le 13 décembre 1960, il s'engage dans l'armée, soucieux de changer de vie. Il est alors mobilisé durant la guerre d'Algérie : il sera brancardier. Mais il rêvait d'être parachutiste....

    À son retour, il reprend un emploi d’ouvrier spécialisé ; il essaie de devenir gendarme, mais c’est de nouveau l’échec….

    En 1964, il épouse Josiane VANDEPONSELLE, dont il aura deux enfants.

    Ensuite, c’est la chute… irrémédiable.

    Il perd sa mère d’un cancer en juin 1968. En janvier 1972 son frère Jean Louis, alors âgé de 25 ans, se tue dans un accident de la route. Son frère Roger se suicide en février 1974 en se jetant sous un train : il avait 29 ans. En juillet 1976, c'est sa grand-mère paternelle qui décède.

    Commencent alors une série de 15 cambriolages ; Marcel BARBEAULT écope de 18 mois de sursis avec 5 ans de mise à l’épreuve. Et le premier meurtre remonte à l’hiver 1969….

    Marcel BARBEAULT est donc un tueur en série, organisé, qui planifie ses crimes, traque et choisit ses victimes selon un type spécifique : une femme, aux cheveux bruns, à l’image de sa mère.

    Un cousinade célèbre... ou pas ! (5) ou qui est Marcel BARBEAULT ?A chacune de mes lectures, j’ai pu croiser mes informations et j’en reviens toujours à ce constat : « les crimes trouveraient leur origine dans une enfance traumatique avec sévices ou dans le cadre d’une famille dysfonctionnelle, un père absent, une mère dominatrice, une problématique psychologique, une agression sexuelle subie ».

    Certes, Marcel BARBEAULT a été choqué du décès de sa mère, qu’il a tenu dans ses bras jusqu’au dernier soupir, une mère qu’il tuait à chaque nouvel assassinat, une mère qu’il punissait pour l’avoir quitté, l’avoir abandonné… Chaque femme avait le visage caché, le corps à nu et en position de soumission, à sa merci.

    Mais comment expliquer les sévices sexuels ? Il a vécu des événements traumatiques dans son enfance, mais aurait-il subi des abus physiques, sexuels ou émotionnels, ce qui pourraient contribuer au développement de comportements violents. Dans sa famille ? Durant la guerre d’Algérie ? Il s’est passé tant de sévices innommables…..

    Pour les meurtres de 7 femmes et d’un homme, dans les alentours de Nogent-sur-Oise, Marcel BARBEAULT, après avoir échappé de justesse à la peine de mort, sera condamné en juin 1981, à la prison à perpétuité

    Marcel BARBEAULT est un cousin au 6ème degré d'un parent éloigné ; il paraît que l’on ne choisit pas sa famille…. Alors, avoir un roi ou un mendiant comme ancêtre, sincèrement, est-ce pire que d’avoir un sociopathe ?

    Je referme donc ce chapitre comme un mauvais livre que l’on n’a pas envie de relire. FIN

     *

    Pour en savoir plus :

    La mémoire refoulée des appelés d'Algérie (Le Monde)

    La Guerre d'Algérie (Le Labo d’Histoire Geo)

    Psychose, rites sexuels et meurtres en série : retour sur l’affaire Barbeault 40 ans après son procès (Planet.fr)

    Le tueur en série : qui est-il ? (Psychologie et Criminologie)

    Le mode opératoire (Profilage)

    Pourquoi certains individus deviennent-ils des tueurs en série? (Slate)

     

    Un cousinade célèbre... ou pas ! (5) ou qui est Marcel BARBEAULT ?

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  • Un cousinage célèbre... ou pas ! (4) ou l'importance d'une mèreMarie Omérine est donc l’Agrand-mère paternelle de Marcel BARBEAULT, « le tueur de l’ombre ». Pourquoi une telle remarque, me direz-vous ?

    Dans tous les écrits que j’ai parcourus, il est toujours précisé que Marcel BARBEAULT a commencé ses crimes après le décès de sa mère. Il est vrai que l’environnement familial et les expériences de l’enfance peuvent avoir un impact significatif sur le développement d’un individu ; selon une étude du Docteur Kenji Abe, de l’Université Toin de Yokohama, certains chercheurs soulignent l’importance des événements traumatiques sur le développement des futurs tueurs en série.

    Mais est-il nécessaire de préciser que des milliers de personnes ont eu une enfance difficile sans devenir des tueurs en série !

    Un cousinage célèbre... ou pas ! (4) ou l'importance d'une mère

    En psychogénéalogie, on peut remonter sur trois voire quatre générations pour identifier des schémas familiaux, des traumatismes, des secrets, des deuils non résolus, des répétitions de destins, etc.… Et puis, on nous a souvent dit que « c’est la faute des femmes ».

    N’avez-vous jamais entendu dire que lorsque la maison n’est pas suffisamment bien rangée ou tout simplement propre, c’est la faute de la femme ; lorsque la cuisine n’est pas suffisamment bonne, c’est la faute de la femme ; lorsque les enfants sont mal éduqués – et surtout les filles ! - c’est la faute de la femme, lorsque le mari boit et/ou va trop souvent au bistrot, c’est la faute de la femme…. De la mère, dirai-je.

    Dans un arbre généalogique – et dans la société française en général - la place de la femme est essentielle mais égale à celle de l'homme : équité oblige. Certes, chaque branche de la famille, qu'elle soit masculine ou féminine, apporte des détails uniques qui contribuent à la compréhension de l'histoire familiale dans son ensemble.

    Mais que dire de la place de la « mère » ? N’en déplaise aux hommes, la place d'une mère dans un arbre généalogique est fondamentale ; elle est un élément clé pour comprendre l'histoire familiale dans toute sa diversité et sa complexité. A mon sens – et cela n’engage que moi – si le père transmet le « nom », la mère, elle, est le garant de la perpétuation de la lignée familiale, de ses valeurs et de ses traditions. Et oui, mesdames, nous la payons chère cette responsabilité ; et malgré l’évolution des mentalités, c’est une charge qui nous incombe depuis des siècles, et ce n’est pas près de changer….Un cousinage célèbre... ou pas ! (4) ou l'importance d'une mère

    Bien évidemment, la mère est responsable de la transmission de la moitié des gènes de chaque enfant, mais les détails de sa vie, tels que les circonstances de sa naissance, son éducation, son mariage - par amour ou pas, ses métiers et/ou ses passions, ont une influence importante sur la dynamique familiale à travers les générations. Traditionnellement, elle joue un rôle primordial dans la structure familiale en tant que figure de soutien, éducatrice et gardienne des traditions, des photographies, des lettres, et autres éléments qui permettent de reconstituer le puzzle de l'histoire familiale.

    N’oublions pas également que, dans de nombreuses familles, la femme joue le rôle de « matriarche », offrant un soutien émotionnel, intellectuel et souvent financier – ne dit-on pas qu’elle tient les cordons de la bourse - jouant ainsi un rôle clé dans la cohésion de la famille. Oui, on peut le dire, la mère est une pieuvre, aux innombrables tentacules, capable d’effectuer plusieurs tâches en même temps – aujourd’hui, on parle de charge mentale – une métaphore imagée pour souligner la polyvalence et l'habileté d'une mère à s'occuper de multiples aspects de sa vie quotidienne et professionnelle.

    Le changement de comportement Marcel BARBEAULT, le tueur de l’ombre, aurait coïncidé avec le décès de sa mère. Encore la mère….

    Le deuil d'une mère est une expérience profondément douloureuse pouvant entraîner des traumatismes importants ; la personne endeuillée peut avoir du mal à accepter la réalité de la perte. Le choc peut déclencher une profonde tristesse, une dépression, un sentiment de vide, de désespoir et de découragement ; les réactions de Marcel BARBEAULT ont certainement dépendu des relations qu’il entretenait avec sa mère, des circonstances du décès, du soutien social qu’il a pu apporter et/ou qu’il a reçu et bien sûr de ses ressources émotionnelles.

    Suscitant des sentiments d'incertitude et d'anxiété quant à l'avenir, la perte d'une mère est toujours une épreuve angoissante où chacun réagit différemment, selon son histoire, selon sa résilience ; certains deuils entraînent des troubles du sommeil, des insomnies, des cauchemars, voire des symptômes de stress post-traumatique avec des flash-back et une anxiété intense. D’autres peuvent affecter la capacité de concentration et de mémoire, rendant difficile la réalisation d’activités quotidiennes.

    D’autres encore peuvent inciter à s’isoler, évitant les interactions, se repliant sur soi-même, ou bien au contraire ressentent de la colère, une extrême agressivité, un déchaînement de violences, envers eux-mêmes ou envers les autres.

    Car la colère peut être une réaction naturelle au sentiment d'injustice lié à la perte. Mais il est difficile de généraliser les causes d’un comportement criminel, car il n'existe pas de schéma unique pouvant expliquer les mécanismes d’un tueur en série.

    Tous les spécialistes sont d’accord : il existe une multitude de facteurs pouvant contribuer à la « formation » d’un tueur en série ; il y a la biologie, la psychologie, des circonstances sociales et économiques.

    Alors, s’il vous plaît, ne rejetons pas toujours la faute sur « la mère »…..

     *

    Pour en savoir plus :

    Le blog de Philippe Poisson

    Faites entrer l'accusé : Marcel Barbeault

    Marcel Barbeault : l’histoire terrible du serial killer, plus ancien détenu de France (Femme actuelle)

    Un cousinage célèbre... ou pas ! (4) ou l'importance d'une mère

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  • Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)Fille d'une cousine au 6eme degré de Marcel BARBEAULT, j’ai tenté de redescendre jusqu’au « tueur de l’ombre » en commençant mes recherches par mon SOSA 432 : André CHOPIN.

    Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)

    Marie Omérine CORBIER n'a donc que 17 ans lorsqu'elle épouse Alice Désiré BARBEAULT ; contrairement aux coutumes, le couple ne s’unit pas dans la commune de résidence de la future mariée, mais dans celui de l’époux ; il se marie le 22 janvier 1881 à Léglantiers, dans l’Oise.

    Sur l’acte de mariage (AD60 n°2 page 45/231) il est précisé que

    • Alice Désiré BARBEAULT, manœuvre de 21 ans, né le 11 janvier 1860 à Léglantiers, commune où il réside également, est le fils majeur (et tout juste majeur !) de Louis Barthélémy, manœuvre de 54 ans et de Séraphine Elisabeth Fanny FLAMENT, couseuse de gants de 55 ans,

    • Marie Omérine Joseph CORBIER, journalière de 17 ans, née le 6 janvier 1864 à Boursies, où elle réside encore, est la fille mineure de Jean Guislain, tailleur d’habits de 64 ans et de LA(E)NGLET Augustine, ménagère de 51 ans,

    • la publication des bans a été effectuée et les parents respectifs des futurs époux consentent à cette union,

    • enfin, les témoins sont :

        • Barbeault Auguste, manouvrier de 38 ans et Barbeault Adolphe, manouvrier de 39 ans, tous les deux oncles de l’époux,

        • Cloitre Emmanuel, manouvrier de 34 ans et Desaint Isidore, maçon de 39 ans, dont les deux épouses sont gantières, comme la mère d’Alice Désiré.

    Je me suis alors mise en quête des enfants du couple ; j’ai parcouru les TD de 1803-1902 pour les communes de Boursies (Nord), de Léglantiers et Liancourt (Oise) et même jusqu'à Rantigny ; j’ai étendu mes recherches pour les mêmes communes dans les TD 1903-1912 ; et rien…. Dans les recensements, pas plus d’indication. C’est alors que j’ai pensé aux registres militaires ; dans les fiches matricules sont indiqués les lieux de vie de chaque homme.

    Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)

    Alice Désiré BARBEAULT (1860) a bien effectué son service militaire, mais ajourné pour « défaut de taille » ; il mesure 1,53 m ; c’est un homme de petite taille mais son niveau d’instruction est « 3 », ce qui veut dire qu’il sait lire et écrire.

    Anicet Théodule (1863) est un frère d’Alice et Auguste est un fils (1900).

    J'ai ensuite parcouru de nombreux recensements pour m'apercevoir que le couple n'a eu que peu d'enfants (et pas d'enfant mort-né), contrairement aux générations précédentes.

    Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)

    1907 est une année de transition : Marie Omérine divorce et se remarie. Je la retrouve dans la commune de Bailleval (Oise). Remariée à 43 ans, elle n’a pas eu d’autre enfant….

    Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)

    Au stade de mes recherches, je peux affirmer la naissance de trois enfants.

    En 1906, Auguste BARBEAULT, le dernier enfant de Marie Omérine vivait avec son père à Liancourt ; en 1911, il avait rejoint le nouveau foyer de sa mère ; sa sœur Octavie avait déjà quitté le domicile (travail comme domestique) et son frère aîné était sans doute décédé avant sa naissance….

    Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)

    Marie Omérine est la première femme de sa lignée à avoir quitté Boursies et rompu avec les traditions : elle a divorcé. Certes, depuis la loi Naquet du 27 juillet 1884, le divorce a été rétabli, mais il fallait une bonne dose de courage pour repartir à zéro lorsque l'on est une femme… ou alors être trop malheureuse….

    Pourtant, elle s’est mariée très jeune ; qu’est ce qui peut bien pousser une jeune fille à quitter aussi rapidement le foyer parental : l’amour me direz-vous…. Pourquoi pas… Mais des circonstances familiales difficiles, des conflits familiaux, des problèmes financiers ou d'autres difficultés, auraient pu la pousser à chercher refuge dans le mariage comme moyen de sortir d’une situation compliquée ; le mariage est alors une échappatoire, une chance de prendre le contrôle de sa vie et de construire une nouvelle famille. Mais Marie Omérine n’aura pas une grande famille...

     

    Marie Omérine est l’Agrand-mère paternelle de Marcel BARBEAULT, « le tueur de l’ombre ». Pourquoi une telle remarque, me direz-vous ?

    Pour en savoir plus :

    Geneastar

    Histoire du divorce en France (Wikipedia)

    Marcel Barbeault le tueur de l’ombre (Cétait au temps…)

    Prénoms curieux d’Ascq (départ. Nord) (Persée)

    Un cousinage célèbre.... ou pas ! (3)

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  • Un cousinage célèbre ... ou pas ! (2)Au départ, nous avons donc un ancêtre commun : un simple laboureur bodicien.

    Mon grand-père maternel Kléber HERBEZ est un descendant à la 6e génération d'André CHOPIN.

    André CHOPIN (mon SOSA 432) est né le 26 novembre 1722 à Boursies dans le Nord ; Boursies est un tout petit village rural, construit le long de la route menant de Bapaume à Cambray. 

    André épousera Marie Anne Joseph MOLET le 26 novembre 1749 ; de cette union, sont nés sept enfants, dont Jean Baptiste (mon SOSA 216) et sa petite sœur Marie Thérèse.

    Une cousinade célèbre ... ou pas ! (2)

    Marie Thérèse CHOPIN est née le 23 mars 1759 ; le 17 janvier 1786, elle épousait Jean Louis BACLET, un aubergiste originaire de Boursies, comme elle. Ils auront six enfants dont la petite dernière Albertine Joseph.

    Une cousinade célèbre ... ou pas ! (2)

    Albertine Joseph BACLET naîtra le 6 février 1795 alors que sa mère Marie Thérèse décédera le 11 février, sans doute des suites d’un accouchement difficile. Très rapidement, seul avec six enfants en bas âge, son père se remarie avec Constance CARPENTIER dont il aura deux autres enfants. 

    Albertine sera donc élevée par sa belle-mère Constance ; heureuse ou pas, elle quitte tôt le foyer parental puisqu’elle se marie à 18 ans ; le 21 mai 1813, elle épouse Raphaël Joseph CORBIER, journalier et originaire de Boursies comme elle.

    De cette union, naîtront sept enfants, dont Jean Ghislain Joseph, le second de la fratrie.

    Un cousinage célèbre ... ou pas ! (2)

    En y regardant d’un peu plus près, je m’aperçois que la mère de Raphaêl Joseph se nomme Célestine Joseph BACLET.

    Qu’ils portent le patronyme de CORBIER, BACLET ou bien CHOPIN, tous ces ancêtres résident sur Boursies depuis plusieurs générations et que, inévitablement, ils se connaissent tous. Après quelques rapides recherches, je peux affirmer que Jean Louis BACLET, père d’Albertine Joseph est un cousin issu « d’issus de germains d'un parent » de Raphael Joseph CORBIER. ; ils ont un Agrand-père commun.

    Ghislain Joseph CORBIER est donc né à Boursies le 8 décembre 1816 ; lorsqu’il épouse Augustine LENGLET, il a déjà trente sept ans et exerce le métier de tailleur d’habits. Fille de tisseur en laine, Augustine LENGLET sera brodeuse.

    Un cousinage célèbre ... ou pas ! (2)

    De cette union, sont nés cinq enfants : quatre garçons dont les trois premiers sont décédés respectivement à 18 mois, 24 ans et 18 ans et la petite dernière de la fratrie Marie Omérine Josephe.

    Marie Omérine n'a alors que 17 ans lorsqu'elle épouse Alice Désiré BARBEAULT, et contrairement à tous ses ancêtres, elle quitte Boursies.....

    Un cousinage célèbre ... ou pas ! (2)

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  • Un cousinade célèbre... ou pas !Intéresser un public à la généalogie numérique n’est pas chose aisée ; c’est un défi de tous les instants. Certes, si des généalogistes « en herbe » se sont inscrits à mes ateliers du samedi matin, c’est qu’ils y trouvent un intérêt. Mais comment ne pas les décevoir et toujours les captiver en maintenant une « petite flamme » pour les ateliers suivants.

    Alors j’ai réfléchi....

    Connaître ses origines permet de mieux se comprendre en tant qu'individu ; nous sommes tous désormais convaincus qu’au-delà de la simple curiosité, c'est une démarche qui peut enrichir notre vie, renforcer notre identité, resserrer des liens familiaux - ou bien les déliter en cas de secret révélé - et nous permettre de mieux comprendre notre place dans le vaste tissu de l'Histoire et de la société.

    Maintenir son public en haleine, c’est partager des informations intéressantes, en utilisant des photos pour égayer les ateliers, raconter des histoires de nos ancêtres, et…. ? Je sèche….

    J’appartiens à une famille ordinaire, monsieur et madame Tout Le Monde et je n’ai aucune célébrité dans mon arbre : aucune ? J’en étais tellement certaine, que j’ai lancé une comparaison automatique depuis Geneanet via le menu « Trouver des cousins » et quelle ne fut pas ma surprise….

    Un cousinade célèbre... ou pas !

    La découverte d'une « célébrité » dans mon arbre généalogique a été à la fois fascinante et déconcertante. Alors que je m'efforçais de tracer les racines de ma famille, je suis tombée sur le patronyme d'une personne qui, malheureusement, n'était pas célèbre pour des réalisations positives. Nous sommes nombreux à rêver d’une célébrité intellectuelle, d’un prix Nobel ou tout simplement d’une personnalité bienveillante.

    Pour moi, il s'agissait d'un tueur en série, une présence sinistre au sein de mes ancêtres. Mais ne dit-on pas que l’on n’est pas responsable des actes de ses aïeux… ou de ses cousins….

    Au-delà du choc initial, cette rencontre avec l'obscurité dans mon arbre généalogique m'a rappelée que nos familles ont souvent des histoires complexes et parfois troublantes. Cela souligne l'importance de regarder au-delà des noms et des dates, et d'explorer les récits humains qui se cachent derrière chaque branche, même lorsque ces récits sont moins que glorieux.

    La surprise initiale a cédé la place à une profonde réflexion sur les complexités et les mystères qui entourent cette situation. Comment une personne en est-elle venue à suivre un chemin aussi sombre ? Quels événements ou circonstances ont pu influencer ses choix ? Cette découverte m'a incitée à creuser plus profondément dans l'histoire familiale, à explorer les nuances de la vie de cet individu et à comprendre les implications que cela pourrait avoir sur la dynamique généalogique.

    Un cousinade célèbre... ou pas !

     Alors, là, pour une trouvaille, c'en est une de taille ; avoir un pendu ou un roi, pourquoi pas .... mais un tueur en série... l'idée ne m'avait jamais traversée l'esprit.

    *

    A 82 ans, Marcel Barbeault est aujourd’hui le plus vieux détenu de France ; il purge toujours sa peine à la prison centrale de St-Maur, dans l’Indre.

    L’ainé d’une fratrie de six enfants, Marcel Henri Barbeault a vu le jour le 10 août 1941 à Liancourt (Oise) ; il est le fils aîné de

    • Lucien Auguste, conducteur de locomotive à vapeur, né le 3 avril 1920 dans le 14ème arrondissement de Paris,

    • Micheline Henriette Catelle, née le 4 décembre 1920 à Abbeville, dans la Somme.

    STOP ! J’aurais pu dérouler mon histoire en partant de Marcel Barbeault et remonter de branche en branche jusqu’à l’ancêtre commun, mais j’ai soudain eu envie de faire le contraire ; allez savoir pourquoi….Un cousinade célèbre... ou pas ! (1)

    Le profil d'un tueur en série peut varier considérablement d'un individu à l'autre ; je crois savoir qu’il existe autant de profil que de criminel, c’est pour dire.

    La psychologie criminelle est un domaine complexe, et la compréhension des motivations derrière ces comportements « hors normes » pour notre société reste un défi pour les experts. Alors, bien évidemment, ce n’est pas moi, une simple généalogiste en herbe qui vais pouvoir répondre à toutes les questions ; mais au moins essaierai-je de trouver quelques explications plausibles….

    Un cousinade célèbre... ou pas ! (1)

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  • FRANCE CULTURE nous plonge dans deux siècles de vie dans les mines françaises. Au fond de la mine, ou en surface, on tente d’approcher la vie des mineurs, toute une culture familiale qui se décline entre solidarité, tradition et fierté. Les mineurs certes, mais n’oublions pas les femmes de mineurs…..

    *

    Sous l’impulsion des compagnies privées qui se partageaient l’exploitation des gisements de charbon en France, une population de mineurs s’est stabilisée à un endroit et pour plusieurs générations

    Au fond de la mine

     

    Le mineur est-il un héros ou un martyr ? Depuis le XIXe siècle, le métier de mineur fascine et suscite de nombreuses images, tour à tour misérabilistes ou héroïsantes.

    Au fond de la mine

     

    Entre 1950 et 1970, c’est près de 78 000 Marocains qui seront recrutés avec des contrats de courtes durées pour venir extraire les dernières tonnes de charbon en France.

    Au fond de la mine

     

    Il faut attendre les dernières décennies pour que « le pays noir » soit considéré comme un paysage digne d’être conservé et protégé.

    Au fond de la mine

     

    N’oublions pas qu’il a fallu Germinal pour réhabiliter les mineurs et leurs femmes :

    merci monsieur ZOLA !

     

     En complément, voici deux videos :

    Au fond de la mineAu fond de la mine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au fond de la mine

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  • C'est lors de la réalisation d'un "tuto" sur la fiche matricule que j'ai été amenée à faire des recherches sur cet ancêtre.

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

     Dans les AD 62, j'ai retrouvé sa fiche matricule, sur laquelle on distingue la situation administrative du parcours militaire. J'ai pris le temps de me pencher sur cette fiche pour en savoir un peu plus....

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

    1) l’Etat civil

    IL s’agit bien d’Eugène Joseph HERBEZ, né le 21 octobre 1885 à Lens, dans le Pas-de-Calais – comme toute la fratrie par ailleurs – fils d’Elisa Tancrez et de Louis François Herbez et par conséquent, frère de mon arrière-grand-père maternel Albert Louis.

    Il exerçait la profession de « mineur ».

    2) Numéro matricule / Classe de mobilisation

    La classe de mobilisation correspond souvent à la classe de recrutement. Mais ce n’est pas le cas dans cet exemple…

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncleTous les hommes ayant atteint l'âge de 20 ans révolus (ou de 19 ans à partir de 1913) et inscrits sur les tableaux de recensement appartiennent à une même classe de recrutement. Cette classe permet de retrouver la fiche matricule, elle ne change jamais.
    Par contre, la classe de mobilisation est la classe avec laquelle marchent les hommes.

    Elle est différente de la classe de recrutement pour

    • les hommes qui ont commencé leur service militaire une autre année que celle des autres hommes de leur classe de recrutement,
    • les ajournés (une ou deux années),
    • les engagés volontaires,
    • les exemptés rappelés en cours de guerre.

    Après la guerre de 1914-1918, en fonction du nombre d'enfants, de nombreux conscrits changèrent de classe de mobilisation (lois sur le recrutement du 1er avril 1923 et du 31 mars 1928). Cela a pu aboutir à des rectifications sur la fiche matricule.  

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle3) Signalement

    Des informations précieuses pour imaginer à quoi ressemblait mon ancêtre, mais surtout, à l’époque, elles permettaient d’identifier les hommes avant l’apparition de la photo.

    Outre la caractéristique de la couleur des yeux et des cheveux, je sais qu’il mesurait 1,71m et qu’il était tatoué au bras. Pour ce qui est de la forme du visage, la description est très subjective…..

    Les tatouages d’hier n’ont rien à voir avec le monde normalisé des tatoueurs d’aujourd’hui ; la douleur devait être intense et la réputation de « dur » a longtemps couru auprès des tatoués. Il fallait être un « bonhomme » pour supporter la douleur de l’aiguille qui distille son encre sous la peau. Le tatouage était l’apanage des fortes têtes, des ex-taulards ou bagnards.

    Eugène était peut-être un insurgé, un révolté, au même titre que son petit frère Prudent, insoumis certainement mais qui a fort bien servi son pays tout de même…. La France a toujours eu besoin de "héros" !

    4) Le degré d’instruction générale tel qu’il était codifié en 1918

    Source : BnF – Dispositions générales : volume mis à jour à la date du 20 septembre 1918 / Recrutement de l’arméeEugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

    • 0 : ne sait ni lire ni écrire
    • 1 : sait lire seulement
    • 2 : sait lire et écrire
    • 3 : possède une instruction primaire plus développée
    • 4 : a obtenu le brevet de l’enseignement primaire
    • 5 : bachelier, licencié, etc. (avec indication de diplôme)
    • X : dont on n’a pas pu vérifier l’instruction.

    Je sais désormais qu’Eugène sait lire et écrire.Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

    5) Tirage au sort / Décision du conseil de révision

    Eugène Joseph est classé « bon pour le service » dans la première portion de la liste suite au tirage au sort, il devra donc faire le service complet. Mais il est précisé qu’en 1906, de par l’article 22, il est déclaré « soutien de famille ». (voir article sur Elisa sa mère) ; son père est décédé en 1912, mais peut-être des suites d’une longue maladie qui l’a invalidé pour se rendre au travail ; Eugène était le second de la famille, après mon A.grand-père, mineurs de fond tous les deux.

    On verra plus tard qu’il a malgré tout été mobilisé….

    J’en déduis qu’il n’a effectué qu’une seule année de service militaire (1905 à 1906) au lieu des 3 régulières. Il passera « réserviste de l’armée active » le 3 décembre 1908 comme mentionné sur le cadre suivant.

    6) Détail du parcours militaire

    Les cadres suivants détaillent le parcours militaire dans l’armée active, dans l’armée territoriale et dans les réserves. Vous pourrez y découvrir les corps d’affectation ainsi que les dates précises d’incorporation et d’exercices.

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

    Le 2 août 1914, un ordre de mobilisation générale réquisitionne tous les hommes valides ; Eugène Joseph n’y coupera pas !

    1914, une bien triste année…. Eugène Joseph partait à la guerre « la fleur au fusil » (?) alors que son petit garçon Louis, né le 14 juillet 1914 décédait le 16 du même mois….

    Donc, le 4 août 1914, Eugène Joseph est incorporé au 145ème RI, dans l’armée active.Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

    Il sera fait prisonnier à Maubeuge le 7 septembre 1914 et ne sera libéré que le 8 décembre 1918. Il aura été interné durant 4 années au camp de Senne en Allemagne.

    Pour confirmer ces déclarations je recherche l’historique du 145ème régime :

    le blog du Chtimiste

    Gallica

    Forum Pages 14 18

    Grâce à une recherche sur Google et au site Prisonniers de guerre 14 18, j’apprends que « Senne » un « camp principal, pour prisonniers de guerre situé en Westphalie, au Sud-est de Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncleMünster. Il existe dans un de ces camps (lequel des trois ?) un comité de secours [existe t'il une section de ce camp qui sert de camp de rapatriement ? (heimkehrlager) et de camp de triage ? (durchganslager)]. L'un ou la totalité des camps de Senne a reçu la visite des délégués Espagnols le 23 Septembre 1916, à cette date, il y a 3.161 prisonniers à l'intérieur du camp, dont 2.665 français, et 7.550 prisonniers répartis dans des détachements de travail, dont 5.516 français. » Il existe bien 3 camps : le Senne I ou Sennelager, le Senne II et le Senne III.

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncleL’Armistice est annoncée le 11 novembre 1918 et prévoit la libération immédiate des prisonniers de guerre. La grande majorité d’entre eux est donc de retour en France entre novembre et décembre 1918.... avec tout leurs traumatismes...

    Le 145ème régiment fut fait prisonnier entièrement parmi les 45 000 combattants de la poche de Maubeuge, les soldats furent soit tués, soit internés dans les camps allemands.On ne parlait pas encore de guerres de tranchées, mais ce dût être une sacrée boucherie...

    Par conséquent, libéré le 8 décembre 1918, Eugène Joseph incorporera le lendemain le 8ème régiment de Saint Omer pour être ensuite envoyé en congé illimité le 12 avril 1919. IL se retirera au 1 chemin du Hallage à Lens ; ce chemin n’existe plus en tant que tel ; il été réhabilité au pied d’un terril pour la pratique du trail.Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

    7) Domiciles successifs

    Sur cette fiche matricule, je peux retrouver les différentes communes d’habitation avec les dates de déménagement et les adresses précises ; le berceau de ma famille Herbez se situe à Lens même, mais Eugène a fait le choix (était-ce réellement un choix d'ailleurs !) d'aller s'installer sur Sallaumines, commune située entièrement sur la concession des mines de Courrières.

    Grâce à Généanet, j’ai retrouvé quelques-uns de ses enfants, nés à Sallaumines et non à Lens. Mais les actes d’état civil, en ligne dans les AD 62, ne vont pas au-delà de 1912….. Donc impossible pour moi de vérifier les filiations : il va me falloir patienter ! 

    Pour en savoir plus :

    Sallaumines en 1948

    Wikipedia

    Sallaumines (Delcampe)

    Eugène Joseph HERBEZ, un arrière grand-oncle

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  • Le fosse 9 de Lens en maquette (cliquez sur l'image) - après y avoir travaillé, Jean Latosi a reproduit le plus fidèlement possible la fosse 9 de Lens où se tient actuellement le musée du Louvre.

    LENS : une superbe maquette

    Pour en savoir plus :

    Un article de la Voix du Nord

    Les métiers du jour à la Mine - conférence de MIneurs du Monde 17/03/2016 Oignies

     Comment créer une maquette de maison (Musée Louvre-Lens)

    La fosse 9 des mines de Lens (Wikipedia)

    Les ouvriers de la mine (Histoire de Ch'tis)

    Comment était le site du Louvre-Lens au temps de la mine ?

    LENS : une superbe maquette

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  • Aucun commentaire. Les images parlent d'elles-mêmes (pour visionner cliquez sur l'image)

    1914-18 Secteur Lens

    1914-18 Secteur Lens

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  • Toujours à la recherche de l'histoire de mes ancêtres, célèbres ou non, grande Histoire ou faits divers, j'ai trouvé sur Retronews cet article de La Patrie, daté du 3 juin 1889 :

    Un article sur Retronews

    Un article sur Retronews

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  • Puisque les technologies de Geneanet et de GIMP m’offrent cette opportunité, j’ai recensé les enfants nés de mes AAgrands-parents en me souciant, de l’adresse du domicile et du temps écoulé entre chaque naissance (tableau ci-dessous).

    Elisa TANCREZ, mon AAgrand-mère maternelle (suite et fin)

    Et mes recherches m’ont conduites à certaines conclusions (ou réflexions).

    Si la famille a résidé sur Lens, la plupart du temps, il semble qu’elle ait souvent changé de domicile, très vraisemblablement au regard de la configuration familiale qui ne cesse de s’agrandir.

    Elisa a eu des grossesses régulières espacées de 16 à 22 mois ; « les naissances se succédaient au rythme imposé par les conditions naturelles d’espacement, comme les périodes de lactation, les aménorrhées, les fausses couches, ou encore des périodes de continence « culturelle » d’origine religieuse, comme l’Avent ou le Carême ».

    Mais au vu de tous ces « bébés » j’en conclus qu’elle n’a pas subi d’avortement ou bien abandonné un enfant…. Oserai-je parler de « mère courage »….

    J’ai toujours été portée vers la condition féminine et je mesure le travail qu’Élisa a enduré ; on parle toujours du travail pénible dans les mines, mais quid de leurs femmes, de leurs mères… Pas de confort, pas de douche ou d’eau chaude, des latrines au fond du jardin, pas de machine à laver, pas d’aspirateur et j’en passe….

    Il me semble « indécent » de parler de la vie sexuelle de mes AAgrands-parents (respect oblige) mais inévitablement, je pense qu’Élisa devait être une femme très docile et dans l’incapacité de se mesurer à son époux : il était inenvisageable pour une femme autrefois de se refuser à mon mari….

    Sous le régime de Napoléon déjà, en 1810, l’article 317 du code pénal énonçait les peines encourues pour toute pratique abortive. Quant aux abandons, le Roi de France Henri II avait déjà proclamé un édit en février 1556 « sur le recelé de grossesse et d’accouchement ».

    Et les moyens de contraception ?....

     Elisa TANCREZ, mon AAgrand-mère maternelle (suite et fin)Quoiqu’il en soit, et quoiqu’il en a coûté, Élisa a élevé ses enfants tandis que mon AAgrand-père partait travailler….

    A l’inverse d’un modèle de famille bourgeois, Malthusien et ayant accès « aux savoirs », co-existe un autre modèle de famille, ouvrier, populaire, pauvre et ayant peu, voire pas du tout accès à la connaissance ; très jeunes, les enfants devaient aller travailler pour soutenir leurs parents. Il faut dire que les salaires étaient si maigres (à peine quelques francs par semaine) que tous travaillaient pour la mine, hommes, femmes et enfants….

    Il y avait peu de place pour les loisirs et la préoccupation première de mes AAgrands-parents n’étaient très certainement pas de faire de longues études… faute d’argent ! N’oublions pas non plus, que la Compagnie des Mines pourvoyait (ou presque !) aux besoins de ses mineurs, qui avaient notamment obligation d’envoyer toute leur famille travailler dans les carrières, sinon, ils se retrouvaient tous à la rue !

    Nos aïeux n’avaient pas de congés payés (il faudra attendre 1936 et le Front Populaire !) ; les journées de travail étaient pénibles et longues (près de 14h pour certains) ; aucune place pour les conditions de travail et de sécurité ! Quant aux 35 heures hebdomadaires, même pas en rêve ! A l’arrivée de leur unique repos de la semaine, le dimanche, ils devaient être épuisés, au-delà de tout entendement….

    L’excès de travail n’engendre pas à la réflexion : il abrutit ; et sans vouloir faire de politique, je dirai qu’il est aisé de dominer un peuple harassé et courbé ; les objecteurs de conscience n’ont jamais eu bonne presse… et pourtant...

    Pour en savoir plus :

    Comment prévenait-on les naissances avant la contraception moderne ?

    Evolution des idées dans les méthodes de contraception

    La contraception autrefois

    Edit d'Henri II de février 1556 contre l'infanticide

    Nos ancêtres dans l’Histoire – Atelier enfants trouvés, abandonnés, assistés (1)

    Elisa TANCREZ, mon AAgrand-mère maternelle (suite et fin)

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  • Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (3)

    Grâce à une cousine, j’ai pu mettre un visage sur mon AAgrand-mère Elisa.

    Que de misère endurée sur ce visage…. Comme beaucoup de femmes habitant dans les corons, Élisa présente un visage « fatigué », avec des cernes creusées sous ses yeux foncés et tombants, une peau parcheminée… Épuisée, mais élégante : elle a ramené en chignon ses cheveux longs et propres. Quel âge peut-elle avoir sur cette photo (à gauche) ? 40 ans ? Elle semble porter tout le désespoir des mères qui ont enterré frères, sœurs, cousins et enfants…. Et quoiqu'il arrive, se doivent de continuer à avancer...

    Élisa est la petite dernière d’une très longue fratrie, au destin quelquefois tragique. Pour les mineurs qui ont échappé aux accidents graves de la mine, et qui ont pu atteindre l’âge de la retraite, nous savons tous que la silicose ou autre maladie respiratoire les guette... Et dans de terribles souffrances.

    Je me suis donc attachée à rechercher chacun des enfants d’Élisa.

    Tous les enfants du couple, avant la date du mariage sont mentionnés sous le nom de jeune fille d’Elisa, c’est à dire TANCREZ ; la reconnaissance des trois premiers enfants a bien été régularisée – et inscrite dans la marge de l’acte de naissance – N’ayant pas pris en compte cette première indication, j’ai recherché les enfants au seul nom d’HERBEZ dans les tables décennales ; et bien évidemment, il m’en manquait.

    Comme dit monsieur Boileau, « vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage » j’ai donc repris « l’épluchage » de mes registres virtuels sur la commune de Lens.

    Mes AAgrands-parents ont eu 18 enfants :

    • Albert Louis est né le 15 novembre 1878 à Lens, au domicile de sa grand-mère Clotilde ; je suppose qu’Élisa rendait visite à sa mère et que les deux femmes se voyaient régulièrement ; en effet, Clotilde est venue s’installer sur Lens et a assisté au mariage de sa fille, puisqu’elle est mentionnée sur l’acte de mariage ; Albert Louis est décédé le 19 avril 1951, à Paris au 4 rue de la Chine ; cette adresse est celle de l’hôpital Tenon, réputé pour ses services de pneumologie ; voir l’article Les corons de ma famille ; Albert Louis est mon Agrand-père maternel

      Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (3)

    • Augustine Eugenie, née le 7 février 1882 à Lens,
    • Louise, née le 22 août 1883 à Lens, 
    • Eugène Joseph, né le 22 octobre 1885 à Lens ; réquisitionné dans les mines durant la Première Guerre mondiale ; sur sa fiche matricule, il est notamment mentionné « refus de certificat de bonne conduite » ; il semble qu’il n’ait pas apprécié la collaboration imposée par les Allemands… mais peut-on lui en vouloir !
    • Marie, née le 2 juillet 1887 à Lens ; elle a épousé Émile HOOWEGYS d’origine belge ; Émile est décédé en 1915, pris dans le tourmente de la Première Guerre Mondiale 

      Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (3)

    • Angélique, née le 16 mars 1889 à Lens
    • Prudent Louis, né le 15 novembre 1890 à Lens, mentionné souvent « absent » et sur sa fiche matricule il est précisé qu’il a des brûlures au cou et sur la poitrine : un casse-cou ? Une tête brûlée ? Ou tout simplement un mineur au caractère bien affirmé….
    • Germaine, née le 16 septembre 1892 et décédée le 25 mai 1893 : elle avait à peine 8 mois 
    • Germaine, née le 5 mars 1894 à Lens, vient remplacer sa petite sœur, décédée précédemment : peut-être une aide pour Elisa qui doit faire le deuil de cette mort mais un héritage difficile à porter pour cette petite Germaine
    • Léonie, née le 5 décembre 1895 à Lens
    • Louis, son jumeau, né le 5 décembre 1895 ; il est décédé le 22 mai 1940, des suites de ses blessures, à Calais, lors d’une terrible offensive de l’armée allemande

      Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (3)

    • Eléonore, née le 16 juillet 1897 à Lens
    • François Adolphe, né le 27 janvier 1899 à Sallaumines
    • Louis Quatorze, né le 29 mars 1900 à Sallaumines, il serait décédé en 1944, sans aucune autre information trouvée ; on sait toutefois que la région était une « zone interdite » et qu’elle a payé un lourd tribut dans cette guerre contre les Allemands
    • Olga, née le 28 août 1901 à Sallaumines 
    • Joseph, né le 24 mars 1903 à Sallaumines
    • Marthe, née le 14 août 1904 à Sallaumines
    • Felix, né le 4 décembre 1905 à Sallaumines.

    Beaucoup d’informations à exploiter dans les seuls actes de naissance et de mariage ; pour certains enfants, il me manque les dates de décès ; pour avoir un ordre d’idée, il me faudra chercher précisément le nombre de petits-enfants nés et visionner la présence des parents aux mariages.

    Grâce à Geneanet (rubrique chronologie) et à GIMP, j’ai pu résumer brièvement l’histoire d’Elisa, avec ses joies (naissances et mariages) mais également ses peines (décès).

    A la lecture de ce tableau, je me suis posée plusieurs questions :

    - pourquoi tous ces enfants ?

    - la famille a résidé sur Lens et Sallaumines, mais toujours dans le même logement ?

    Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (3)

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  • Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (2)Fille naturelle de Clotilde TANCREZ, mon AAgrand-mère maternelle Elisa TANCREZ a eu plusieurs frères et sœurs ; pour chacun, j’ai recherché l’acte de naissance et l’acte de décès dont vous retrouverez aisément les références sur Geneanet, numéro de l’acte et numéro de page du registre (lorsque j’ai trouvé l’information « non vérifiée » je précise simplement « Geneanet » et les actes sont à chercher ! ) :

    • Clémence CABOCHE née le 18.05.1840 à Carvin, domestique dans la famille Mordacq, charcutier de la commune (Recensement Carvin 1856) ; elle avait donc quitté le « cocon » familial lorsqu’Elisa est née,
    • Auguste Joseph CABOCHE, né le 11 novembre 1841 à Carvin et serait décédé en 1891 (source FILAE)
    • Elisa CABOCHE, née le 18 septembre 1843 ; contrairement à ce qui est écrit sur Geneanet (une erreur de plus !) elle n’est pas décédée en 1843 ou du moins pas à Carvin !… je n’ai trouvé aucun acte de décès dans cette commune ; je peux toutefois envisager qu’elle soit décédée suffisamment jeune pour que sa mère donne son prénom quelques années plus tard à mon AAgrand-mère….
    • Charles François CABOCHE, né le 11 août 1845 et décédé le 2 février 1905 à 59 ans ; ouvrier mineur de profession ;
    • Louis Joseph CABOCHE, né le 6 juin 1847, ouvrier mineur de profession, pas de date de décès mais un mariage en 1877 et deux enfants nés en  1859 et 1864
    • Enfant morte-née CABOCHE, le 12 juin 1849
    • Jules CABOCHE né le 17 juin 1850 et décédé le 6 août 1858 à l’âge de 8 ans
    • Floribonne CABOCHE, née le 02 juillet 1852 et décédée 15 juillet 1852
    • François CABOCHE, né le 02 juillet 1852 et décédé le 10 juillet 1852
    • Emile CABOCHE, né le 26 novembre 1853, et décédé le 1er septembre 1904 ; charbonnier – ouvrier mineur, dont la 1ère épouse est décédée 12 jours après la naissance de leur premier enfant ;  
    • Jean Baptiste CABOCHE, né le 13 février 1857, ouvrier mineur, marié en 1879 et au moins un enfant en 1888.

     

    Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (2)

    A cette époque, il existait une très forte mortalité : si les conditions d’insalubrité des logements ne sont plus à prouver (voir références ci-dessous), nos ancêtres ont également à subir de nombreuses maladies : angines de poitrine, maladies épidémiques (choléra, typhus, diphtérie, coqueluche, variole), la tuberculose bien sûr, et les maladies vénériennes dont on parle peu…la plus connue étant la syphilis. Et n'oublions pas l'alcool....

    Bien avant son mariage avec son AAgrand-père Louis François HERBEZ, Elisa a déjà vécu de douloureuses épreuves. Née de père inconnu, elle a du se construire sans image « paternelle ». Elle a vite quitter le foyer de sa mère et a eu son premier enfant à 17 ans.

    Pour en savoir plus :

    Carvin – l’épopée minière

     Louis-René Villermé (1782-1863) Aperçu biographique

    Tableau de l'état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie (Gallica)

    La vie dans la maison du mineur dans les années 1900

    Les conditions de vie et de travail des jeunes mineurs du XIXe siècle 

    Une famille de mineurs de fond

    Contribution à l’étude de la pratique médicale en France au 19ème siècle

    Histoire d’Antan et d’à présent

    Les grandes épidémies (Gallica)

    Une maison de mineur à Denain

    Elisa TANCREZ, mon AA.grand-mère maternelle (2)

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  • Ecrire l’histoire d’un ancêtre est compliqué et tout récit n’en demeure pas moins une supputation. D’où l’importance de bien lire les documents...Qu’ils soient actes d’état civil ou bien recensements, tous apportent une « petite pierre » à l’édifice. Ensuite, il faudra réfléchir un peu et en tirer certaines déduction. Démonstration.

    Elisa TANCREZ

    Elisa TANCREZ est née le 9 juillet 1861 à Carvin ; sur son acte de naissance (AD 62 n°125 page 1203), il est inscrit dans la marge « enfant naturel » ; par opposition à un « enfant légitime » reconnu par ses deux parents, Elisa n’a pas été reconnue par son père. Si je continue la lecture de cet acte, j’apprends que :

    • Marie Joseph Debay, sage-femme de 34 ans et épouse de Charles Louis Colard, a assisté la maman lors de l’accouchement,
    • la mère d’Elisa se nomme Clotilde Tancrez, journalière de 46 ans et veuve de Louis Caboche, décédé le 3 novembre 1857,
    • les témoins étaient Henri Duquesne, Maréchal-Ferrand de 60 ans et Ferdinand Leperou, cultivateur de 40 ans.

    Elisa TANCREZPour en savoir un peu plus, j’ai décidé de rechercher quelques informations sur la commune de Carvin :

    • par une simple recherche sur Google, j’apprends que la commune appartient au bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, pas de surprise pour moi….
    • Sur les AD 62, je visionne les recensements des années précédents la naissance d’Elisa, puis quelques années après :

     

    Recensement 1856 : Elisa n’est pas encore née ; sa mère Clotilde est mariée à CABOCHE Louis, tailleur d’habits, et a eu 6 enfants de cette union ; la famille réside rue d’Oignies

    Elisa TANCREZ

     

     Recensement 1861 : très certainement réalisé avant la naissance d’Elisa puisqu’elle n’y figure pas ; Louis est décédé mais Clotilde accueille son petit-fils ; pour connaître la filiation exacte de cet enfant, il me faudra rechercher sa date de naissance dans les tables décennales puis son acte de naissance ; mais là n’est pas le propos de ma recherche

    Elisa TANCREZ

     Recensement 1866 : la famille réside toujours sur Carvin, mais a déménagé rue des Courrières ; Clotilde est bien mentionnée « veuve de Louis Caboche » et Elisa est mentionnée pour « une pièce rapportée » ; aucun père n’est mentionné et il ne peut s’agit de Louis puisqu’il est décédé plusieurs années auparavant. Elisa est-il le fruit d’un amour « éphémère » ? d’une « erreur » ? Difficile à dire. Il n’y a que Clotilde qui le sache et elle a emporté le secret avec elle…. A moins que...

    Elisa TANCREZ

    Recensement 1872 : aucune trace sur la commune de Carvin, par contre on retrouve la famille DELOBEL dans le hameau de Garguetelle ; je sais qu’Edmond DELOBEL a été témoin du mariage d’Elisa avec Louis François HERBEZ, né sur Lens.

    J’ai en ma possession l’acte de mariage d’Elisa et Louis François sur lequel est écrit que Clotilde réside sur Lens. Je vais donc changer de ville et retrouve bien toute la famille sur cette commune :

    Elisa TANCREZ

    Recensement 1876 : en consultant toutes les pages, quelle ne fut pas ma surprise de trouver plusieurs familles HERBEZ ; que de cousins ! - là n’est pas l’objet de ma recherche actuelle mais je l’exploiterai plus tard ! Il est indéniable que j’ai matière à reconstituer chaque membre d’une même famille. Mon arbre va pouvoir se remplir, richement, précisément, avec tous les actes concordant… un vrai bonheur !

    Elisa TANCREZ, mon A.grand-mère maternelle

    Elisa TANCREZ, mon A.grand-mère maternelle

    Avant de retrouver traces de tous ces foyers sur les recensements, je n’avais pas idée que ma famille était si nombreuse… si nombreuse ? Et bien pas tant que ça… Mon AAgrand-mère a eu de nombreux frères et sœurs, de nombreux enfants, mais beaucoup sont décédés…

    Et une fois de plus, ce sont les actes qui vont m’apprendre combien l’Histoire n’a pas toujours été tendre avec ma famille….

    Elisa TANCREZ, mon A.grand-mère maternelle (1)

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  • Ces images nous plongent dans la vie de ces personnes, entre déterminisme social et rêve d'une autre vie pour leurs enfants... un autre temps ? 

    Le quotidien difficile d’une famille de mineurs en 1958

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  • HERBEZ est le nom de famille de mon grand-père maternel. Voici le tableau de ses ascendants :

    HERBEZ : d'où vient ce nom de famille ?

    D’après GENEANET, « Derbez »  est un nom de famille porté dans les Alpes-de-Haute-Provence, et devrait désigner celui qui est originaire des Herbez, hameau à Méolans-Revel (04).

    Pour le site de Jean TOSTI, la famille « Herbez » n’existe pas ! Toutefois, FILAE précise que « Herbez » est une variation régionale nord-est de herbet, forme affective de herbert, nom de personne d'origine germanique issu de heri qui signifie armée et berht qui signifie célèbre, illustre ancien surnom de guerrier. Et la grande majorité de cette famille est originaire du Nord-Pas-de-Calais.

    HERBEZ : d'où vient ce nom de famille ?HERBEZ : d'où vient ce nom de famille ?

    D’après GEOPATRONYME.COM, la famille « Herbez » a trouvé ses origines dans le Nord-Pas de-Calais et semble y avoir résidé encore fort fort longtemps.

     *

     Mes recherches vont se trouver simplifier car je n'ai que les AD 62 à consulter !.... à moins que mes ancêtres m'aient réservée une surprise en me faisant passer la frontière... allez savoir ! Ce ne serait pas pour ne déplaire de devoir faire des recherches dans d'autres pays....Et par là même d'envisager un voyage généalogique à travers l'Europe.

    HERBEZ : d'où vient ce nom de famille ?

     

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