Passez de belles fêtes !

Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez....

(cliquez sur l'image et mettez le son ! )

Depuis la nuit des temps, nous faisons des offrandes aux Dieux, aux voisins, à la famille, à ceux que nous aimons et/ou respectons.... des dons, des cadeaux d'or, de pierres précieuses, d'épices, d'encens ou tout autre présent de valeur....

Chez les chrétiens, ces "étrennes" sont associées d'une part au symbolisme de Dieu offrant son Fils unique aux hommes, mais en cette période de réjouissance aux hommages rendus par les Rois Mages lors de la naissance de Jésus-Christ.

"Etrennes" trouve sa racine dans "Strenia" ou "Strenua", nom d'une déesse romaine ; son culte remonterait au roi Sabin T. Tatius. Mais c'est là une histoire bien paënne...

Pour en savoir plus :

Etrennes (origines)

Étrennes et nouvel an :origine et histoire (La France Pittoresque)

Le soir de Noël, il était dans la tradition de s’habiller élégamment et chaudement pour aller à la messe (ou au dancing !). Mais il est également une coutume (merci le Cosby Show !) qui consiste à porter un « pull moche » c’est à dire un pull « DIY » orné de rubans, de paillettes, de nœuds et de lumières. Bill Cosby dans son show – que les moins de 30 ans ne peuvent connaître ! - rivalisait avec humour et ringardise dans les années 80….

Et puis en 2001, est née à Vancouver la « ugly christmas sweater party » qui a relancé cette mode très kitch ; personne n’a oublié le film « Bridget Jones's Diary » où Hugh Grant porte un « élégant » pull moche « Rodolphe au nez rouge » !

Sur internet, il existe une multitude de pulls "moche" :

Mais le top, c'est de le faire soi-même.. et là, tout est permis !

C'est Noël, non ?

et c'est un pull que vous n'oublierez jamais..... une vraie culture familiale !!!

Pour en savoir plus :

Pull moche : Comment le ringard est devenu l’accessoire de Noël

Ugly Christmas Sweaters: A Storied (And Surprisingly Canadian) History

Le pull de Noël

C’est un enchantement que de voir ses enfants devant les cadeaux au pied du sapin ; j’ai toujours eu pour habitude de respecter leurs désirs mais j’ajoutais souvent quelques surprises…. Et vraisemblablement, ne se seraient-ils pas contentés d’une simple orange !

Et pourquoi une seule orange à Noël ? En ce qui me concerne, Oranges et clémentines sont des symboles de Noël par excellence : mais pourquoi ? L’odeur de ces agrumes est indissociable de cette merveilleuse fin d’année….

Le mot « orange » provient du sanskrit ; ces fruits sont mentionnés pour la première fois il y a 2 200 ans dans le Charaka-Samita, un traité médical datant de la période védique.

Pour arriver en Europe, en Espagne, en Portugal et en Sicile notamment, il faudra attendre les Croisades et les colonisations moyenâgeuses. L'orange est alors un produit de luxe et Louis XIV lui-même ne s'est pas trompé en faisant réaliser sa trop célèbre orangerie à Versailles. Mais les oranges qui arrivent sur les marchés de nos régions sont taxées comme produit d’importation et fort onéreuses pour le "peuple". 

Et puis l'orange a encore un goût amer et non celui sucré que nous lui connaissons aujourd'hui.

Le chocolat, quant à lui, a des origines beaucoup plus anciennes : les civilisations Mayas et Aztèque de l'Amérique centrale l'utilisaient largement pour des cérémonies religieuses. En 1528, le conquistador espagnol Hernán Cortés en ramenait plein les cales de son bateau, avec de nombreux esclaves bien évidemment. Le chocolat a longtemps été réservé à une élite et tenez, notamment aux aristocrates sous Louis XIV... encore lui !

Mais c'est Anne d’Autriche, infante d’Espagne, épouse de Louis XIII et mère du roi Soleil qui introduisit le chocolat chaud à la cour de Versailles.

Début 19ème siècle, le chocolat se démocratise un peu ; les artisans-chocolatiers peaufinent leur recherche pour le plaisir de nos papilles :

• 1819, Cailler est la plus ancienne marque de chocolat suisse,
• 1825, Philippe Suchard ouvre sa première chocolaterie et prend conscience que ce produit luxueux est inabordable pour le salaire d'un ouvrier,
• 1828, le Hollandais Van Houten, fabricant à Amsterdam, invente la solubilisation du cacao : ce sera le premier brevet de chocolat en poudre,
• Le Suisse Charles Amédée Kohler découvre le chocolat aux noisettes en 1830,
• L'architecte Anglais Charles Barry développe en 1842 une activité de négoce à Londres,
• 1848, Victor-Auguste Poulain, confiseur à Paris, y découvre le procédé de fabrication du chocolat vers l'âge de 14 ans ; il s'installe à Blois et y fonde sa 1ère chocolaterie en 1862, 
• 1875, Henri Nestlé (1814-1890), grâce au procédé de condensation du lait, permet l'invention du chocolat au lait à croquer,
• Rodolphe Lindt (1855-1909) dépose en 1879 un brevet qui marque la création du chocolat fondant par le procédé du conchage,

Aujourd'hui, les marques de chocolat sont dirigées par des groupes industriels : Poulain, Lindt, Milka, Suchard sont dans tous les esprits... de Noël !

Pour en savoir plus :

La tradition des oranges à Noël

Pourquoi offrait-on des oranges à Noël ?

La nutrition.fr

L'histoire de l'orange fraîche ou celle des réseaux « ethniques » dans la région Cuenca de La Plata (Cairn)

La production et le commerce des Oranges dans le monde (Persée)

L’eau de fleur d’oranger à la cour de Louis XIV

Le chocolat, une histoire vieille comme le monde

L’arrivée du chocolat en France, toute une histoire

Le chocolat Pailhasson

La fabrication du chocolat

Portail du chocolat (wikipedia)

Quittons un peu l’Alsace et tournons-nous vers la Provence, qui n’est pas en reste concernant les traditions !

Pourquoi 13 desserts ?… très certainement pour rappeler la cène, où les 12 apôtres assistent au dernier repas de Jésus-Christ. Quoiqu’il en soit, ce serait le père François Marchetti, un curé de la paroisse de Marseille qui en aurait parlé dans ses « Explications des usages et des coutumes des Marseillais » en 1683.

Ces 13 desserts étaient traditionnellement servis, après la messe de minuit. Par opposition au « Gros souper », avant la messe, qui se doit d’être présenté avec des plats « maigres » et toujours une assiette en plus pour « la part du pauvre » (n’oublions pas que nous sommes dans une période de dons et de partage), les desserts provinciaux se devaient d’être riches et opulents et si possible sublimés d’un vin chaud !

La table pouvait varier d’une région à l’autre, mais en Provence les 13 desserts se composaient de mendiants, nougats et fruits frais ; ils pouvaient être plus de 13 mais jamais moins :

• les 4 mendiants symbolisant les 4 ordres religieux ayant fait voeu de pauvreté : noix et noisettes pour les Carmes, les figues sèches pour les Franciscains, les amandes pour les Dominicains et les raisins secs pour les Augustins,
• les 3 nougats, le blanc fourré de noisettes, le noir à base de miel et d'amandes et le rouge avec de la rose et des pistaches,
• les dattes évoquant à la fois le pays chaud où est né l'enfant Jésus mais aussi le luxe des cadeaux offerts par les Rois Mages,
• des agrumes : oranges, clémentines, mandarines,
• des fruits exotiques : kiwis, mangues...
• un melon d'eau (pastèque ou melon jaune),
• l'incontournable gibassier, fougasse sucrée à base d'huile d'olive, épicé d'anis, d'écorce d'orange confite et de l'eau de fleur d'oranger (ou pompe à huile),
• et les confiseries : calissons, pâte à coing, divers fruits confits.

Pour en savoir plus :

Les 13 desserts provencaux de Noël

Explication des usages et coutumes des marseillais

La table et ses gourmandises

Le Gros Souper (Wikipedia)

La fête au village dans l’ancienne Provence selon Claude-François Achard

Comment réaliser facilement la pompe à l'huile - Cuisine Provence

 Votre sapin et votre maison sont désormais décorés, les guirlandes lumineuses sont installées, le calendrier de l’Avent (hum hum !) est bien avancé (enfin vidé pour moitié ! ), ça sent l’épicéa….

Vous revenez du marché de Noël, des lumières pleins les yeux, des rêves plein la tête, des tonnes de cadeaux à distribuer… ah par contre la carte bleue a un peu chauffé….

Maintenant, il faudrait passer en cuisine et réfléchir à votre menu de fête : tout votre petit monde va arriver et il va falloir ravir leurs papilles !

Mais avant cela, un vin chaud épicé ne serait pas pour vous déplaire…

Il semble que cette coutume nous vienne des pays d’Europe du Nord et de l’Est où les périodes hivernales sont particulièrement rudes.

Si cette tradition est devenue très populaire sur les marchés de Noël de France, se servir un vin chaud épicé était ordinaire à l’époque des romains ; pour faciliter la digestion, ils consommaient le "Conditium Paradoxum" , vin chaud contenant du miel, du poivre, du laurier, des noix et des dattes. Le vin en était également mieux conservé !

Au Moyen Age, nous consommions déjà ce genre de boisson, l’hypocras ; ce vin médiéval était plus sucré et souvent prescrit par les médecins pour faire digérer ; le sucre était alors considéré comme un médicament. Rappelons toutefois que l’hypocras était réservé aux notables. Associées au luxe, les épices étaient d’un commerce encore très cher et peu généralisé.

L’histoire du commerce des épices est indissociable de la route des Indes et de celle de la soie. Les épices tarderont à se démocratiser et encore aujourd’hui, certaines sont très onéreuses.

Mais revenons à notre préparation de vin chaud épicé : elle est réalisée avec une base de vin rouge, à laquelle sont adjoints agrumes et épices. Voici une recette simple et classique :

Servir très chaud dans des verres en filtrant à l'aide d'une passoire. Déguster, mais toujours avec Modération.... oui, je sais, il s'invite à toutes les fêtes celui-là !

Pour en savoir plus :

 Le "Conditum paradoxum" (Wikipedia)

L'hypocras (le raffinement français)

La vraie recette du vin chaud

Hors-série : le Vin Chaud d'Alsace

Le vin chaud alsacien, la sangria de l’hiver ! 

Le vin chaud : Histoire et tradition (la sommelière)

Qui oserait parler de Noël sans marché de Noël ! Nous avons tous des marchés de Noël dans nos régions, mais le plus beau et surtout le plus célèbre est celui de Strasbourg ; encore l'Alsace me direz-vous : ach so !

Mais qui sait d'où viennent ces marchés et depuis quand ils nous enchantent, grands comme petits ??

Le plus ancien date de 1434 : « Dresdens Striezelmarkt » est considéré comme le plus ancien marché de Noël et il se situe en Allemagne ; on peut y dévorer le Pflaumentoffel, une figurine comestible artisanale très historique à base de prunes séchées. Le Pflaumentoffel (littéralement : la pomme de terre prune) demeure un symbole du Noël de Dresde ; il est connu dans les documents depuis 1801 et a été vendu par les enfants pauvres de Striezel ; petit ramoneur avec son échelle, il est considéré comme un porte-bonheur populaire.

En France, le « Christkindelsmärik de Strasbourg » (Marché de l’Enfant Jésus) existe depuis 1863 ; au Moyen Âge, on parle du « Klausenmärik » ou marché de Saint-Nicolas, situé autour de la cathédrale.

« D’abord établi sur le parvis de la cathédrale, le Christkindelsmärik s’étend ensuite sur la place du Château et la rue Mercière. Entre 1759 et 1779, il intègre également le collège du Temple-Neuf. Au 19e siècle, il migre un temps au Marais Vert, rue des Grandes Arcades et même aux étages des Grandes Boucheries ».

Et que trouve t-on sur les marchés de Noël ?… de l’artisanat, bien sûr, des manèges et autres attractions, mais surtout de la gastronomie et plein de coutumes qui réveillent nos souvenirs d'enfance…. Ca brille, ca scintille et ca sent bon !

Allez, pour les prochains articles, je vous promets que vous allez saliver..

Pour en savoir plus :

Le Christkindelsmärik à travers les âges (Strasbourg, capitale de Noël)

Christmas markets in Dresden

Dresdner Striezelmarkt

Dresdner Striezelmarkt 2017 Weihnachtsmarkt

Un goût de cannelle et d’espoir

Foires et marchés de Noël en Occitanie

Les plus beaux marchés de Noël de France

Recette : Gâteau allemand noël

En Provence, un « santoun » est un petit Saint.

Jean-Louis Lagnel aurait été le premier à en fabriquer avec de l’argile non cuite. Et comme nous sommes avant tout, sur un blog de généalogie, j’ai recherché les actes de cet artisan :

son acte de baptême, attestant des origines marseillaises à Notre-Dame des Accoules

son acte de décès sur lequel est mentionné son dernier domicile rue Caisserie à Marseille, bien qu’un site de tourisme précise le 25 rue du Refuge….

En créant les premiers santons, il a mis en exergue tout un univers provençal autour de la crèche ; recherche, créativité, savoir-faire, maîtrise, patience, habileté, soin... autant de qualité pour réaliser tous ces personnages.

Voici un petit film (cliquez sur l’image ci-dessous) pour visualiser cet « art ancestral » : un véritable  régal !

Cet homme qui vécut de 1764 à 1822 (décédé à 58 ans ! ) a eu la géniale idée de créer des moules et de mettre en situation les différents métiers de ses santons. Si aujourd’hui « certains laïques » récusent la symbolique d’une crèche, il est fort à parier qu’ils ne s’opposeront pas à l’excellence d’un tel art si bien maîtrisé. Ne pourrait-on pas dire qu'il a inventé le "diorama" ? Sans aucun doute, voici un bien bel héritage provençal !

Pour en savoir plus :

Les personnages traditionnels de la crèche de Noël

Les origines de la crèche

L'univers merveilleux des santons / Jean Pagnol (Gallica)

Crèches de Noël du monde entier

Jean-Louis Lagnel (Wikipedia)

Le musée provençal de Château Gomber

Comment faire un santon

Après les couleurs éclatantes des fleurs de Noël, passons à d'autre symboles, pas moins inintéressants.

Le gui, tout d'abord, réputé de longues dates pour ses vertus médicinales et notamment hypotensives ; mais ses petites boules blanches sont toxiques. Même si nous avons oublié ces images de druides cueillant le gui dans les arbres, nous connaissons tous le "Panoramix" d'Astérix et Obélix, le sage aux paroles réconfortantes, le "père" spirituel de nos Gaulois intrépides et révoltés qui répendait le bonheur et le bien-être dans tout le village !

Selon un rituel bien précis, avec sa serpe d'or et habillé de blanc, le druide coupait le gui au solstice d’hiver, le 6ème jour du mois lunaire, en gage d'immortalité. Dans l’antiquité, le gui avait déjà la réputation de guérir toutes les maladies et, suspendu à l’extérieur d’une maison, il garantissait prospérité et abondance.

Les traditions sont ce qu'elles sont ; s'embrasser sous "le kissing bowl" garantirait donc le bonheur d'un amour éternel.... Pourquoi pas !

Le houx, avec ses feuilles très vertes, vernissées et persistantes porte également la symbolique du bonheur.

On a coutume de dire que cet arbuste protégeait des mauvais esprits, des sorcières, des foudres divines ou de toute autre superstition populaire. Les feuilles ornaient les bâtons des druides.

De nos jours, dentées et épineuses, les feuilles sont le symbole de la couronne que Jésus porta lors de son chemin de croix, et les baies rouges sont la couleur du sang versé par le Christ.

Une légende raconte également qu'un buisson de houx a servi de protection à la Sainte Famille fuyant en Égypte, poursuivie par l’armée d’Hérode. Les branches se sont écartées à l'approche d'un soldat, camouflant ainsi Joseph, l'enfant Jésus et sa mère ; Marie aurait béni ce houx de Noël afin qu'il reste vert toute l'année. Ceci explique la décoration de l'autel lors de la messe de minuit, ou bien sa présence dans nos maisons ou encore la décoration sur la traditionnelle bûche glacée !

Pour rappel, le solstice d'hiver correspond à la nuit la plus longue de l'année, annonçant le début de la période hivernale. En 2021, le solstice d'hiver commencera le 21 décembre.

Pour en savoir plus :

les symboles du houx de Noel

Le Cercle Généalogique du Goëlo

Le gui (avec le houx) appartient à la symbolique des fêtes de fin d’année

Le gui, une imposture végétale (France Culture)

Qu’est-ce que le solstice d’hiver ? (Geo)

Histoire d’un parasite guérisseur : le gui (Jardins de France)

Le vert et le rouge sont traditionnellement les couleurs de Noël ; ensuite, au fil des modes, le blanc, le doré, le mauve, le multicolore et même le noir se sont imposés.

Le vert symbolise la vie, la renaissance, tandis que le rouge est l'amour, le sacré.

Lumineuse et persistante, le poinsetta est une plante du Mexique. Symbole de pureté chez les Aztèques, où d’ailleurs elle pousse à l’état sauvage, elle était utilisée lors de sacrifices humains et incarnait le sang des guerriers morts au combat.

Une légende mexicaine raconte qu’une petite fille Pépita, issue d’un village très pauvre, n’avait rien à offrir à la vierge Marie pour la naissance de l’enfant Jésus ; elle pris au hasard des herbes qui se transformèrent miraculeusement en de belles fleurs écarlates « le cuetlaxochitl » : l’étoile de Noël était née !

Tropicale, le poinsetta ne pousse que dans un milieu chaud et humide, donc dans nos régions tempérées, il faudra la garder à l’intérieur de notre maison. Sa floraison en décembre en fait une superbe décoration pour les fêtes de fin d’année.

Autre plante à floraison hivernale : la Rose de Noël, plus communément nommée « hellébore ». Mais contrairement au poinsetta, la Rose de Noël ne craint pas le froid puisqu’elle est originaire des montagnes d’Europe centrale.

Une légende (encore une ! ) raconte que la Rose de Noël serait née des larmes d’un berger qui n’avait aucune offrande à faire pour la naissance de Jésus à Bethléem…. Ça ne vous rappelle rien ? Quoiqu’il en soit, légende ou pas, ce sont de très belles fleurs.

Une autre fleur qui, en effet, ne fleurit qu’aux périodes de Noël (je le sais car j’en avais une dans mon bureau…) : le cactus de Noël, encore appelé le « schlumbergera » ; rouge, rose, orange, blanche, cette plante est originaire du Brésil ; là-bas, elle est nommée « flor de maio » car ses fleurs s'ouvrent en mai…. Tandis que chez nous…. Ses fleurs qui tombent en voluptueuses cascades seront du plus bel effet dans votre intérieur.

IL semblerait que la jacinthe bleue ait une signification de « sincérité » : parfait pour cette période de cadeaux et de partage….

Mais pas de légende de Noël ; la jacinthe nous vient des pays est-méditerranéens ; un mythe païen raconte toutefois que cette fleur doit son nom au prince Hyacinthus, blessé mortellement par le Dieu Apollon, dieu grec du Soleil et de l’Amour ; de son sang serait née une fleur, la Jacinthe.

Elle symboliserait également la joie de vivre : encore mieux, d'autant plus qu'elle est particulièrement odorante !

Pour en savoir plus :

La légende du poinsetta

Le jardinier paresseux

Joel Roberts Poinsett

L'hellebore, la rose de Noel

Les roses de Noël

Cactus de Noël : comment bien le soigner ?

Le cactus de Noël

Il y a beaucoup de couleurs associées à Noël, mais les plus répandues d’entre elles sont le vert, le rouge, le blanc et l’or :

- le vert pour la nature, la jeunesse et l’espoir de la vie éternelle,

- le rouge pour la fête, le feu, le sang et la charité,

- le blanc pour la neige, la pureté, la joie,

- et enfin l'or pour la lumière du soleil et son éclat.

Le sapin est un arbre qui a la particularité de conserver son feuillage persistant ; ses aiguilles restent vertes malgré le rythme des saisons.

Symbole de vie, le sapin de Noël est LE symbole des fêtes de fin d’année : il incarne le renouveau.

C’est une tradition qui nous viendrait d’Alsace, un rite païen du solstice d'hiver qui s’est imposé dès le Moyen-Age.

La forme conique du sapin rappellerait la Sainte Trinité (Père – Fils – Esprit) ; tous les sapins étaient décorés de pommes rouges (symbole du Paradis Terrestre), de fruits secs (symbole d'abondance) et de bougies, chandelles ou coquilles de noix remplies d'huile (symbole de lumière et du Sauveur) ; et puis, ils sont entrés dans nos maisons avec leurs odeurs boisées si caractéristiques : les pommes sont devenues "boules" et les bougies ont été remplacées par des "leds"...

Dans nos sociétés modernes, toutes les décorations et toutes les couleurs sont permises…. Quant au sapin, interdiction chez nous d’apporter un sapin synthétique : soit il est odorant (Epicéa) soit il est fourni (Nordmann) !

Et les boules de Noël : quelle est leur origine ? L’Alsace, encore ? Et bien, oui ! Alors que dans la région de Thuringe, un souffleur de verre allemand s’essaie à réaliser des boules de Noël depuis 1847, ce ne sera qu’en 1858 qu’un artisan-verrier de Meisenthal (Moselle) s'initiera aux pommes de verre pour remédier à la pénurie de pommes lors d'un terrible hiver.

On raconte également qu’en 1738, Marie Leszczynska, reine de France ayant acquis ce titre par son mariage en 1725 avec Louis XV, a tenté d’introduire « le sapin de Noël » à Versailles : jugée trop « païenne », l’idée ne resurgira qu’à la 3ème République.

Et le vôtre, de quelle couleur est-il ? Rouge passion, vert nature, blanc élégant ou peut-être mauve ?

Pour en savoir plus :

Les 7 pays de Noel en Alsace

L'histoire du sapin de Noel

L'histoire des boules de Noël de Meisenthal

Histoire et origine du sapin de noël | Vidéméra

Sapin, boule... Aux origines des traditions de Noël

Noël : pourquoi met-on des boules et des guirlandes dans le sapin ?

Les jumeaux du Val d'Amour

Étonnant Versailles : Noël à Versailles

Nous connaissons tous ce personnage rouge et blanc, aux joues roses et à la barbe fournie, vieillard bedonnant mais oh combien sympathique, qui apporte aux petits enfants « sages » - toujours cette référence aux récompenses chrétiennes ! - des jouets entassés dans sa grande hôte… et qui passe par la cheminée. Mais celui-là, c’est le Père Noël de Coca-Cola !… le Santa Claus américain ...

On prête de multiples origines à ce bienfaiteur, de l’Antiquité, du Moyen-Age….

Saint Nicolas et le Père Fouettard en Lorraine

Ce sont deux compagnons inséparables : l’un, blanc, offre des friandes aux enfants obéissants, l’autre, noir, distribue des coups de trique.

Là encore, les origines diffèrent : certains s’accordent à dire le Père Fouettard est un Maure amené par les Espagnols, d’où la couleur de son visage. A la noirceur du Père Fouettard, s’oppose la générosité de Saint Nicolas.

« Nicolas de Myre est né en Asie Mineure (au sud-ouest de l'actuelle Turquie) entre l'an 250 et 270. Il succède à son oncle et devient l'Évêque de Myre (d'où son grand chapeau). Il serait mort le 6 décembre aux environs de 329 et devint Saint car on lui attribue des miracles tout au long de sa vie. »

 Si le Père Fouettard est habillé de noir, le Père Noël a des vêtements de couleur verte (notion paienne) puis rouge (américaine) voire blanche (russe).

Le Christkindel et Hans Trapp en Alsace

Le Christkindel (l’enfant Jésus) est représenté par une jeune femme tout de blanc vêtue, voilée, couronnée de 4 branches de sapin surmontées de 4 bougies ; elle rappelle sainte Lucie, célébrée le 23 décembre et marque, avec l'Avent le début de la saison de Noël.

Cette célébration est souvent mis en avant par les protestants pour remplacer Saint-Nicolas, qui apporte des cadeaux aux enfants et est accompagné de Hans Trapp, homologue du Père Fouettard qui emporte dans son grand sac les vilains bambins.

Qu’il soit le « Père Janvier » en Bourgogne, le « Père Chalande » de la Savoie, le « Barbassioné » de la Normandie ou bien encore « L'Olentzero » du pays Basque, quel que soit le nom qu’on lui donne, le visage qu’on lui attribue et affectionne, il est toujours attendu avec avidité par tous les petits... et les grands !

Pour en savoir plus :

Les étrennes : histoire et traditions

Tradition - Une légende fondée sur la vie de Saint Nicolas Le père Noël, invention américaine

Les étrennes

Le Père Noël et ses compères

Quelle différence entre Saint-Nicolas, Santa Claus et le Père Noël ?

FestiNoel

Qui se cache derrière l’effroyable Hans Trapp ?

Traditions de Noël : Hiver, solstice, et Christkindel

Qui dit "cheminée" dit bûche, chaussettes, sabots....

Associée aux rituels païens célébrant le solstice d’hiver, la bûche est source de lumière ; au 12ème siècle, une bûche – devant provenir d’un tronc d’arbre fruitier et  préalablement bénie - devait pouvoir brûler durant toute la veillée de Noël. Si les Lorrains profitent de sa lumière pendant trois jours, les Ardéchois espèrent la voir se consumer jusqu’à l’Épiphanie.

Chaque région a sa coutume. Les cendres étaient toutefois conservées pour protéger la maison d'éventuels pouvoirs maléfiques.

Aujourd'hui, la bûche est devenue "chocolat" ou "glace" ou tout autre parfum à la mode. Cette pâtisserie roulée s'invite sur de nombreuses tables de fêtes et demeure un des grands symboles du Réveillon de Noël.

Pour ce qui est des chaussettes, une légende raconte que Saint-Nicolas décida de déverser trois sacs d’or dans les bas (ou chaussettes) que trois sœurs en grande précarité avaient mises à sécher au-dessus des braises de leur cheminée ; une très ancienne tradition qui nous vient du Nord de l'Europe avec le cheval d'Odin, Dieu de la mythologie nordique. Dans les régions germaniques, les enfants offraient des carottes, sucre et paille au compagnon d'Odin, nommé Sleipnir. Pour les remercier, le Dieu transformait les "friandises" en bonbons et caramels.

Pour en savoir plus :

Les chaussettes de Noël

Les sabots de Noël : légende du XIIe siècle

Sleipnir, Le Cheval d'Odin (Mythologie Nordique)

2014 Traditions de Noël en Alsace

L’Avent correspond à la période des 4 semaines qui précèdent la veillée de Noël : donc elle a commencé dimanche 28 novembre et se terminera le 24 décembre. Durant cette période, on prépare Noël : le sapin, la crèche, les décorations, les achats, les menus de fête et la couronne.

La couronne de l’Avent comprend 4 bougies, des branchages de conifères, feuilles de houx, pommes de pin et une bougie pour les 4 dimanches. C’est une ancienne coutume qui nous vient d’Allemagne (Johann Hinrich Wichern)

C’est également la période pour réaliser (ou acheter) le calendrier de l’Avent, susceptible de rythmer l’attente des enfants…. Et des grandes personnes aussi !

Pour en savoir plus :

Wikipedia

Noël : origine du mot et signification des Noëls populaires d’autrefois

Nous avons toujours fêté Noël à la maison, même si nous n’étions pas nombreux : papa, maman, ma sœur et moi. Et même en période de guerre, même s’il n’y avait pas grand-chose, mes parents ont toujours eu un « Noël » aussi pauvre soit-il et rien à voir, sans aucun doute, avec le « Noël riche et gras » de nos enfants !

Pourtant, je n’ai jamais assisté à la messe de Minuit….

Noël est une fête si chargée de symboles qui ont évolués au cours des siècles, qu’il m’a semblé tout naturel – pourquoi maintenant ?! - d’en faire un petit tour d’horizon.

Pour commencer, dans notre famille, nous appelons « noellite » cette période où de nombreuses comédies passent sur le petit écran, année après année, et traitent toutes de l’arrivée du Père Noël ; les scénarios sont souvent identiques, romantiques, sans surprise mais j’adore ça ! Je m’imprègne de l’ambiance joyeuse, colorée, festive et…. Alléchante.

Par conséquent, de la cheminée au sapin, des chaussettes et aux sabots, des couleurs mais aussi des odeurs de Noël, des marchés, de la crèche aux santons, de la bûche aux chocolats, j’espère bien vous faire rêver un peu en revisitant les traditions de nos régions.

Alors, oui, Noël est une fête religieuse puisque dans la nuit du 24 au 25 décembre, les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus de Nazareth, fils de Joseph le Charpentier et de Marie.

Mais pour beaucoup d’entre nous, la magie de Noël est avant tout une fête de retrouvaille familiale, une fête de partage.

Pour rêver encore plus :

Noël au temps passé

Noël, une tradition celte ?

Noël dans nos régions

Les traditions de Noël selon les régions

Les différentes traditions de Noël Outre-mer