• Q comme Qui étaient nos ancêtres de J.L BEAUCARNOT

    Qui étaient nos ancêtres de J.L BEAUCARNOTMonsieur BEAUCARNOT n’est plus à présenter : c’est le pape de la généalogie !

    Pour ma part, ce livre est le 3ème d’une série que j’ai étudié…. Oui, « que j’ai étudié », car les récits de Jean Louis Beaucarnot, écrits dans un style fluide et à la portée de tous, regorgent d’anecdotes et d’informations ; ils éveillent l’esprit et nous amènent à nous poser de nombreuses questions ; et quelquefois à mieux comprendre le cheminement de nos ancêtres.

    D’après le célèbre La Bruyère, nous descendons tous « à la fois d'un roi et d'un pendu » : pourquoi pas ! En tous les cas, il s’est passé quelque chose dans ma famille « ordinaire » pour avoir basculé du suzerain au serf !

    Pour ce qui est du « roi » il va me falloir remonter très haut avant de retrouver une quelconque « alliance » avec Charlemagne ; et pour le « pendu »… je n’ai encore trouvé aucun condamné ou bagnard. Mais qui sait ? Autrefois, on pouvait se retrouver derrière les barreaux pour avoir volé du pain ; je pense que ma famille « ordinaire » n’a pas vécu que des jours heureux…. Aussi, je me suis penchée sur les « guillotinés » : rien non plus de ce côté-là, fort heureusement.

    J.L BEAUCARNOT dresse un « portrait » de notre civilisation du Moyen Age au début du XXème siècle, au travers de journaux, d’archives, d'histoire, d'intrigues : un vrai bonheur où chacun peut y retrouver un peu de la vie de ses ancêtres. En tous les cas, chaque livre de monsieur Beaucarnot m’en apprend un peu plus sur ma famille, m’indiquant où chercher, vers quoi m’orienter...Qui étaient nos ancêtres de J.L BEAUCARNOT

    En toute singularité, ce qui différencie le monde de nos ancêtres et le nôtre, c’est notre société de consommation ; nos aïeux avaient pour la plupart d’entre eux, l’alimentation nécessaire dont ils avaient besoin : les produits de la terre, la viande, le poisson, l’huile, le vin, la farine pour le pain…

    Pour les vêtements, la laine, le chanvre, le lin fournissaient les matières premières ; les forêts étaient de superbes réservoirs. Bref, rares sont les produits que nos ancêtres vont chercher à l’extérieur de leur « périmètre local ». La seule chose dont ils ne peuvent se passer est leur outil de travail. Tout ce qui n’est pas réalisé sur place, est rare ; et par définition, ce qui est rare, est cher et ce qui est cher, se trouve en ville, et pour la bourgeoise.

    Si l’on y réfléchit bien, nos ancêtres avaient la culture du « recyclage », non par conviction comme certains de nos concitoyens aujourd’hui, mais par simple obligation. Tout est récupéré, stocké, conservé, le moindre bout de tissu, la moindre latte de bois…. Tout est réparable et réparé et « usé jusqu’à la corde ». On ne parle pas d’un monde idyllique où il fait bon vivre, mais d’un univers rural, dur et impitoyable, où nos aïeux ont eu faim, où il ne leur restait plus grand-chose, une fois la collecte effectuée

    Et que pensaient nos ancêtres ? EtaienQui étaient nos ancêtres de J.L BEAUCARNOTt-ils naïfs ou sages ? Illettrés ou ignares ? Laborieux ou passifs ? Quoiqu’il en soit, gardons nous de les juger avec nos yeux d’aujourd’hui.

    La vie de nos aïeux étaient ponctués, du 1er janvier à la Saint Sylvestre, de fêtes religieuses et de célébrations incontournables, faites de privations et d’abstinences, de feux de joies et de traditions qu’ils ne pouvaient occulter, faute d’être exclus de la société ; « Dieu est omniprésent ».

    IL faudra attendre Jules Ferry et les grands projets scolaires laïcs pour supprimer la contrainte du catéchisme, rendre obligatoire l’école et permettre au plus grand nombre l’accès à la « connaissance ». Paris ne s’est pas fait en un jour !

    La vie de nos ancêtres est rude et d’autant plus éprouvante que la nature est dure et souvent impitoyable ; chaque époque a son lot de pillages, d’épidémies, de famines, de guerres… de sortilèges. Mais nos ancêtres n’en sont pas moins « humains ».

    Et « humains » ça veut dire quoi ? Comment étaient ils ? Quelles étaient leur figure, leur physionomie ? Nous pourrions attendre 1860 et les 1ères photographies pour répondre à la question, mais les archives font référence à des différences régionales que je ne révélerai pas ici afin de ne pas trahir l’auteur.

    Je vous invite à livre cette « Bible » (une de plus !) : prenez des notes, lisez et relisez, vérifiez… transférez sur vos familles...

    Qui étaient nos ancêtres de J.L BEAUCARNOT

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