• S.T.O Service du Travail Obligatoire

    Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne savais pas que j'y trouverai autant d'informations....

    22 juin 1942, discours de Pierre LAVAL, 1er ministre du gouvernement. Fritz Sauckel, est chargé par Hitler de pourvoir l'industrie du Reich en main-d'œuvre qualifiée recrutée dans les pays occupés, et notamment en France. Pétain aurait « négocié » 3 ouvriers français envoyés en Allemagne pour le retour d’un seul prisonnier ! Terrible équation…

     

    Puisqu’à la suite de cet « appel » les volontaires se présentent au compte-gouttes, le Gouvernement de Vichy va accélérer la mesure par des réquisitions puis des rafles directement au sortir des usines dès septembre 1942.

    Pourtant, Radio-Londres veille et prévient les Français ; Georges BUISSON, lui-même, secrétaire de la CGT, s’est adressé aux jeunes travailleurs pour leur demander de « tout faire pour fuir la déportation ».S.T.O Service du Travail Obligatoire

    Face à l’injonction hitlérienne, Laval crée le S.T.O, le 16 février 1943 : jusqu’alors les cibles étaient les jeunes hommes de 21 à 23 ans, tenus de s'engager pour une période de deux ans ; le travail forcé est désormais étendu aux femmes sans enfant de 18 à 45 ans et aux hommes de 16 à 60 ans.

    Comment se soustraire à cette obligation ? Les certificats médicaux n’ont aucun impact ; tous les travailleurs doivent partir, malades ou handicapés. Ce sera le « chacun pour soi »… On peut contester cette prise de position ; mais qu’aurions-nous fait à cette époque ?

    Comme dirait Philippe NERICAULT en 1732 (nom de scène Destouches) « la critique est aisée, mais l’art est difficile ». En effet, il est facile de critiquer l’attitude de certains, de dénigrer leur résignation. Replongeons nous dans cette époque de chômage, de privation excessive et de collaboration. Quel ouvrier n’aurait pas tenté d’offrir un meilleur « vivre » à sa famille ? Et puis, que penser des regards inquisiteurs des familles qui attendent en échange un retour de prisonniers ?

    S.T.O Service du Travail ObligatoireLes réfractaires au départ sont déportés à la Pépinière, au 15 rue Laborde à Paris, siège de l’organisation Todt ; dorénavant tous les français en âge de travailler œuvrent pour le IIIème Reich, de gré ou de force.

    C’est en été 1943 que la Résistance « atteint sa pleine efficacité » ; l’heure du maquis et du sabotage a sonné ! La dissidence s’organise face à la propagande pétainiste.

    Lassée d’une bonne volonté française qui tend à se mettre en place, l’Allemagne s’organise et crée 2 organismes

    - La ligue pour l’ordre social et la justice

    - Le comité pour la paix sociale

    ....une police allemande sans foi ni loi.

     Pour en savoir plus

    Le discours de Laval

    De la Relève au STO

    Radio-Londres

    La liste des résistants

    Journal d'un prêtre en Allemagne

    Paris sous l’occupation nazie

    Organisation Todt

    Prisonniers de guerre et STO

    Liste des résistants du mouvement Libération-Nord

    La Résistance dans l'Aube

    Les archives du STO

    Comment rechercher un ancêtre déporté au STO (Généanet)

    S.T.O Service du Travail Obligatoire

    « Henri Lafont le parrain de la GESTAPOLa désobéissance »
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