• Y comme... Théophile POCHON

    Y comme... Théophile POCHONAu stade de mes recherches, je n'ai aucun patronyme commençant par "Y". Mais comme je suis "une grande bavarde" (allez savoir pourquoi !) et que j'ai toujours quelque chose à dire, je vais vous parler de Théophile, le grand-père d'Angeline que j'ai évoqué avec la lettre P.

    J'ai pris pour habitude d'essayer toutes les bases de données avec le nom de mes ancêtres, et selon les dates correspondantes bien sûr. Je vous invite par ailleurs à essayer (ICI) ; vous pourriez faire des "trouvailles" inattendues !

    C'est ainsi que j'ai découvert le site des médaillés de Sainte Hélène. Ce site est consacré à la médaille de Sainte Hélène créée en 1857. Voulue par Napoléon III, elle récompense les 400 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de l'Empire de 1792 à 1815;

    Y comme... Théophile POCHON

    Pour confirmer ma recherche, je cherche ce "soldat napoléonnien" dans les indexations de GENEANET : je ne trouve aucune personne lui correspondant...

    Et là, je suis confrontée à une multitude de "POCHON" qui ne coïncide pas du tout avec l'ancêtre que je cherche.... Comme disait monsieur Boileau, "vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage...", donc je continue mes investigations.

    Théophile est né le 17 octobre 1793 à Villers-au-Flos, dans le Pas-de-Calais ; à ses vingts ans, il a dû s'engager : nous sommes donc en 1813.

    "On vient de faire une levée de 120 000 hommes. Elle a causé quelques murmures. On a obéi cependant, mais on souffre." (Témoignage de Maximilien Caffarelli, à Troyes, sur la levée de novembre 1813). Au terme de la Campagne de Russie, Napoléon a besoin d'hommes, de beaucoup d'hommes ; peu importe qu'ils soient jeunes et/ou inexpérimentés, il lui faut des troupes pour continuer ses batailles....Peut-être que Théophile a cru en la grandeur napoléonienne.

    Son père Barthélémy était un soldat en 1786, puis a repris son emploi de musquinier en 1792. Théophile a suivi le même chemin que son père...

    Juin 1815, c'est Waterloo et la chute de l'Aigle impérial. 1817, Théophile rentre à la maison et se marie. Il apprendra le métier de tisseur et restera auprès de sa famille.

    Son acte de mariage a été facile à retrouver :

    Y comme... Théophile POCHON

    Y comme... Théophile POCHON

    Pour les enfants, j'ai recherché les recensements ; c'est déjà un début.....

    Y comme... Théophile POCHON

    Moi qui suit habituée à avoir une famille qui ne bouge pratiquement pas (famille Deiber sur Oberhaslach, puis famille HERBEZ sur Lens), il m'a fallu naviguer dans les environs de Bapaume pour retrouver des filiations.

    Y comme... Théophile POCHON

    J'ai donc parcouru Villers-en-flos, puis Frémicourt, ensuite Riencours-les-Bapaume, pour finir à Arras.

    Après une vie bien remplie, Théophile s'éteindra, seul, à l'hospice d'Arras.

    Y comme... Théophile POCHON

    Pour en savoir plus :

    Médaille de Sainte-Hélène (Wikipedia)

    Le site d'histoire de la Fondation Napoléon

    Napoléon dans les Hauts de France

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    « X comme... Emile BEAUJONZ comme z'avez dit.... implexe ? »
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