-
Accueil
-
Par FANNOU93 le 5 Octobre 2024 à 19:06
L’accès « non autorisé » à votre arbre généalogique, par une personne quelle qu’elle soit, peut présenter plusieurs risques :
- un vol d’identité : les informations contenues dans un arbre généalogique, telles que les noms, dates de naissance et lieux de résidence, peuvent être utilisées pour usurper l’identité des membres de votre famille,
- les escroqueries et fraudes : des malfaiteurs peuvent utiliser ces informations pour monter des escroqueries, comme des fraudes financières voire des arnaques sentimentales, en se faisant passer pour un membre de votre famille,
- une atteinte à la vie privée : la divulgation de données personnelles sensibles peut porter atteinte à la vie privée des individus mentionnés dans l’arbre généalogique, notamment en révélant des informations sur des adoptions, des filiations non reconnues ou des antécédents médicaux,
- la manipulation des données : une personne malveillante - allez savoir ! - pourrait altérer ou supprimer des informations de votre arbre généalogique, compromettant ainsi l’intégrité de vos recherches et de vos données familiales.
Je vous entends me dire que personne n’est intéressé par votre arbre…. Que ferait monsieur X de votre généalogie, d’ailleurs. Et bien détrompez-vous, vous n’avez pas idée de la créativité des arnaqueurs : c’est aujourd’hui, une profession à part entière….
Loin de moi l’idée de vous faire peur, toutefois, je vous recommande de limiter l’accès à vos données, d’utiliser des mots de passe forts et de surveiller régulièrement les activités suspectes sur vos comptes de généalogie en ligne.
*
LES MOTS DE PASSE
Enregistrer vos mots de passe dans votre navigateur peut sembler pratique, mais cela comporte plusieurs menaces, surtout si vous utilisez des ordinateurs partagés, comme ceux d’une association, d’un centre social ou d’un cybercafé :
- une vulnérabilité certaine aux malwares (petits programmes malveillants) comme les chevaux de Troie, qui peuvent accéder aux données stockées dans votre navigateur,
- un accès non autorisé : si quelqu’un accède à votre ordinateur, il peut facilement utiliser vos mots de passe enregistrés pour se connecter à vos comptes,
- le piratage de navigateur : les navigateurs web sont des cibles fréquentes pour les hackers qui se font une joie de « collecter » vos mots de passe.
Les navigateurs comme Chrome, Firefox ou Edge ont une fonctionnalité qui enregistre automatiquement vos mots de passe.
Mais vous pouvez désactiver cette option dans les paramètres de votre navigateur, comme suit :
Pour Google Chrome
- Ouvrez Chrome et cliquez sur les trois points verticaux en haut à droite
- Sélectionnez Paramètres (la roue crantée)
- Dans la section Saisie automatique, cliquez sur Mots de passe
- Désactivez l’option Proposer d’enregistrer les mots de passe
Pour Mozilla Firefox
- Cliquez sur les trois lignes horizontales en haut à droite et sélectionnez Paramètres (toujours la roue crantée)
- Allez dans Vie privée et sécurité
- Descendez jusqu’à la section Identifiants et mots de passe
- Décochez la case Proposer d’enregistrer les identifiants et les mots de passe pour les sites web.
Pour Microsoft Edge
- Cliquez sur les trois points horizontaux en haut à droite et sélectionnez Paramètres (encore la roue crantée)
- Allez dans Profils puis Mots de passe
- Désactivez l’option Offre pour enregistrer les mots de passe
Et voilà, c’est aussi simple que ça !
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 24 Septembre 2024 à 15:20
S’il y a une chose que je m’efforce de transmettre lors de mes ateliers de généalogie numérique, c’est le non-jugement des choix de nos ancêtres.
Qui sommes-nous pour critiquer leurs actes…
Il est essentiel de ne jamais juger les actes de nos ancêtres avec les yeux et les valeurs d'aujourd'hui. Chaque époque est façonnée par son propre contexte culturel, social, historique, des réalités souvent très éloignées de celles que nous connaissons actuellement. Nos ancêtres ont agi en fonction des connaissances, des croyances et des contraintes de leur temps, bien différentes de nos valeurs actuelles. Et puis les normes sociales sont en constante évolution : ce qui était inacceptable hier, ne fait plus l’objet de tabou aujourd’hui. Gardons toutefois à l’esprit, que rien n’est figé dans le temps ; restons vigilants car rien n’est totalement acquis….
Juger les actions de nos ancêtres selon nos standards modernes risque de simplifier, voire déformer, la complexité des situations auxquelles ils étaient confrontés. Cela peut également nous priver d’une compréhension plus profonde des raisons qui les ont poussés à agir comme ils l’ont fait.
Au lieu de porter un jugement moral sur le passé, il est plus constructif de chercher à comprendre le contexte dans lequel vivaient nos ancêtres. Cette démarche nous permet non seulement de mieux connaître notre histoire, mais aussi d’apprécier les progrès réalisés au fil du temps et de tirer des leçons pour l’avenir.
Nos ancêtres ont vécu dans des contextes sociaux, économiques et politiques très différents des nôtres. Leurs décisions et actions étaient souvent influencées par des circonstances que nous ne pouvons pas pleinement comprendre aujourd’hui. Si je prends l’exemple d’Emile Deiber, mon AAgrand-père paternel (SOSA 16), il a quitté son Alsace natale avec toute sa famille pour s’installer à Reims, puis à Mouy, dans l’Oise. Ensuite, il a disparu ; je ne peux croire qu’il ait abandonné tout le monde, mais c’est une solution envisageable car son épouse a toujours mentionné qu’il avait « disparu » en 1883, après la naissance de son dernier enfant ; il n’a donc assisté à aucun mariage de ses enfants. Fuite ? Mauvaise rencontre ? Emprisonnement ? Meurtre ? Ou encore, retour en Alsace. Tout est possible : est ce que son départ était une bonne idée ?
Les êtres humains sont complexes et leurs motivations peuvent être multiples ; juger les actes de nos ancêtres sans connaître toutes les nuances de leur situation peut mener à des conclusions simplistes et hâtives.
Nous avons tous dans nos arbres des mères « célibataires », un fait de société tout à fait banal aujourd’hui, mais autrefois – et n’est pas si vieux que ça ! – il était mal vu pour une jeune femme d’élever seule son enfant. Vous conviendrez que l’opprobre était toujours jeté contre cette pauvre « fille » : quid du monsieur qui avait ensemencé la petite graine….
Et que dire de ces mères qui avaient un nombre important d’enfants à nourrir, jusqu’à 22 pour l’une de mes ancêtres lensoises…. Je ne peux pas toutes les nommer, mais elles sont nombreuses dans mon arbre : à qui la faute ? Savaient comment procréer ? Avaient-elles le droit de dire « non » ? Pouvaient-elles s’opposer à la loi du père et/ou mari…. On ne parlait pas encore de violences conjugales, mais elles étaient souvent présentes. Et je n'ose évoquer les moyens de contraception...
Je suis persuadée que chacune a agi selon ses connaissances et les ressources disponibles à leur époque.
Pauline Anatoline Boiville, mon AAgrand-mère paternelle (mon SOSA 23) a été déposée dans un tour, à Autun, à sa naissance. A 21 ans, célibataire, elle a perdu un enfant de 16 mois dont le père n’a pas été nommé ; elle n’a pas reproduit l’abandon dont elle a été victime ; je n’ai pas la possibilité de savoir si cet enfant était désiré, s’il était le fruit d’une mésaventure ou d’un viol. Mais au décès de l’enfant, elle s’est mise en quête d’un « mari » pour une vie meilleure, pour sortir de sa condition, ou tout simplement sa sécurité…. Autre temps, autres mœurs.
Plutôt que de juger, il est souvent plus constructif d’essayer de comprendre les raisons derrière les actions de nos ancêtres. Toujours replacer les événements dans leur contexte historique, comprendre les conditions sociales, économiques et politiques de l’époque, cela permet de mieux saisir les motivations et les choix de nos aïeux.
Mais si nous avons des ancêtres « favoris » qui nous ont particulièrement touché, attendri, il en est d’autres pour lesquels une approche de compréhension et de compassion est plus compliquée.
Je compte parmi mes ancêtres, une « célébrité » peu commune : le plus vieux détenu de France ; en effet, Marcel Barbeaultsurnommé « le tueur de l’ombre » a été condamné en 1983 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de sept femmes et d’un homme ; à 83 ans, il purge sa peine à la prison de Saint-Maur, dans l’Indre ; donc, je suis la fille d’une cousine au 6ème degré de ce personnage..
Tout le monde ne peut pas avoir un roi dans son arbre !
Certes, je ne suis pas très fière d’avoir un tueur en série dans mon arbre, mais je ne me sens pas responsable de ses actes. Toutefois, l’analyse du personnage ne me permet pas de les accepter ; j’opterai donc pour un ancêtre « malade ».
Pour mieux comprendre, il est indispensable de s’engager dans une éducation continue sur l’histoire : lire des livres, regarder des documentaires, surfer sur les blogs de généalogie et d’histoire….bref, tout ce qui peut aider à approfondir la compréhension sans tomber dans le jugement.
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 18 Août 2024 à 08:12
Nous n’en avons peut-être pas conscience, mais nous utilisons l’intelligence artificielle (IA) au quotidien. En généalogie, c’est la même chose ; c’est ce que l’on appelle la généalogie générative qui recourt à l’IA pour créer automatiquement des arbres généalogiques, des récits familiaux et des biographies.
Tout commence par la collecte de données généalogiques existantes, telles que les actes de naissance, de mariage, de décès, les recensements, les registres paroissiaux, etc.…. Ces informations sont numérisées puis stockées dans des bases de données. Jusqu’ici rien d’exceptionnel.
Ensuite l’IA analyse les données pour identifier les relations familiales, les noms, les dates et les lieux ; elle peut détecter des incohérences ou des erreurs dans les informations, ce qui n’est pas négligeable : une étourderie peut survenir à tout moment, nul n’y échappe.
Puis l'IA crée un modèle de relations familiales basé sur les données disponibles. Ses algorithmes gènèrent un arbre généalogique en reliant les individus en fonction des liens de parenté. L'IA peut même rédiger automatiquement des récits familiaux en utilisant des modèles linguistiques, incluant des détails, tels que les évènements marquants, les migrations, les professions, ect....
Certains systèmes permettent de personnaliser les récits générés en ajoutant des anecdoctes, des photos ou des souvenirs personnels. Ca vous fait peur ? Je comprends....
Toutefois la généalogie générative est encore en développement, et les résultats peuvent varier en fonction de la qualité des données et des algorithmes utilisés.
Et puis, il vous reste le « libre arbitre »…. vous savez cette capacité que chacun d’entre nous possède pour faire des choix libres et autonomes….
Bien sûr, vous pouvez me répondre que l’utilisation de l’IA influence votre libre arbitre en vous fournissant des informations et des suggestions basées sur des données. Cependant, il vous reste toujours la liberté de décider comment utiliser ces informations et quelles conclusions en tirer.
Car, aussi attrayante soit-elle, l’IA a des limites : elle peut fournir des données incomplètes voire incorrectes, amenant des résultats erronés ou trop simplistes ; elle ne peut pas encore comprendre les subtilités culturelles ou historiques cruciales pour interpréter correctement les données qu’elle présente. Et que dire de la nuance et du contexte !
Je pars toujours du principe que « la confiance n’exclut pas le contrôle » ; nous en faisons d’ailleurs les frais si nous ne vérifions pas nos « trouvailles » sur Geneanet ou Filae !
En ce qui me concerne, le libre arbitre est indispensable : je tiens à mon esprit critique et ma créativité ! Pas vous ?
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 18 Décembre 2023 à 20:55
Aujourd’hui, les termes « blog » et « site » sont souvent utilisés de manière interchangeable, et notamment depuis que de nombreux sites intègrent des éléments de blog et vice versa ; mais ils peuvent avoir des significations légèrement différentes en fonction du contexte.
*
Un blog est souvent associé à un site web, mais il se concentre généralement sur la publication régulière de contenu sous forme d'articles, de billets de blog ou de journaux en ligne. Les articles y sont majoritairement affichés dans un ordre chronologique inverse, du plus récent au plus ancien, et peuvent être organisés en rubriques ou en tags pour faciliter la navigation.
Pour le rendre plus dynamique et actuel, il est indispensable de publier régulièrement de nouveaux contenus. Un blog demande de la régularité et de la constance.
Mais surtout, un blog est utilisé pour partager des opinions, des expériences personnelles, des actualités, etc. et comme celui-ci, la généalogie d'une famille très ordinaire. Il peut être plus informel et axé sur la personnalité.
*
Le site web, quant à lui, est un terme plus général qui englobe divers types de contenus, y compris des pages statiques, des galeries de photos, des forums, des boutiques en ligne, etc. Mais de manière générale, un site a une structure plus complexe avec plusieurs pages, sections et fonctionnalités. Il est mis à jour de manière plus aléatoire, avec des informations de base qui changent moins fréquemment. Il utilise une architecture de navigation qui ne suit pas nécessairement un ordre chronologique. Un site est plus formel et professionnel.
Un site peut également inclure un blog dans l'une de ses sections. Et, on ne va pas se mentir, si créer un blog est à la portée de tous, réaliser un site, franchement, c'est une autre affaire.....
*
Alors, un blog ou un site web ? Et bien, les deux, mon capitaine !
Il existe ce blog et il existe le site de la « Généalogie d’une famille ordinaire », avec sa boite à outils, ses défis généalogiques et ses tutos pour les abonnés.
Blog et site sont alors complémentaires.
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 5 Novembre 2023 à 18:40
La capacité de remonter dans son arbre généalogique dépend de plusieurs facteurs, notamment de votre capacité à déchiffrer les actes paroissiaux, de la disponibilité des archives en ligne, et bien sûr, de la qualité de la tenue des registres et des ressources.
La disponibilité des registres varie d’un département à l’autre, d’une ville à l’autre ; certaines régions ont des archives généalogiques riches et bien conservées, tandis que d'autres sont lacunaires. Mais ce n’est pas à moi de faire le procès de tels ou tels sites : chacun fait ce qu’il peut.
Vous n'avez pas besoin d'être noble pour explorer votre arbre généalogique, car nous sommes nombreux à pouvoir retracer notre ascendance en remontant plusieurs générations. Cependant, plus vous remontez dans le temps, plus il peut être difficile de trouver des preuves documentées, et vous pouvez rencontrer des obstacles tels que des registres manquants ou des noms mal orthographiés.
Certains se vanteront d’être remontés jusqu’à l’an 1049 ou l’an 800, pourquoi pas….
Mais pour remonter aussi loin dans le temps, vous aurez besoin de preuves, richement documentées, et surtout solides pour étayer vos « trouvailles » : les registres d'état civil et les archives généalogiques tels que nous les connaissons aujourd'hui n'existaient pas à l'époque de Charlemagne (742-814).
Il est vrai que la Révolution française a eu un impact significatif sur les archives et les registres généalogiques en France.. Elle a entraîné des changements majeurs dans la société, non seulement dans la destruction de nombreuses archives anciennes mais surtout dans la création de nouveaux documents. C’est pourquoi, il peut être difficile de remonter au-delà de cette période en utilisant des registres traditionnels.
Il me semble qu’au fil des siècles, des liens de parenté embrouillés et quelquefois « hors norme » ont créé une toile complexe de relations familiales, rendant les tentatives de remonter à des personnalités historiques aussi éloignées que « Carolus Magnus » sujettes à la spéculation et à l'incertitude.
Il est temps de « tordre le cou » aux vieilles traditions familiales, aux légendes, aux hypothèses rocambolesques et de privilégier les preuves documentées. Soyons un peu sérieux….
Pour la plupart d’entre nous, la recherche généalogique est plus fructueuse lorsqu'elle se concentre sur la découverte de nos propres ancêtres et de leur histoire familiale. Ne soyons pas obsédés par les blasons…. Ce qui n’est d’ailleurs pas toujours signe de noblesse ! Ne cherchons pas systématiquement des origines royales ou princières ; faisons-nous tout simplement plaisir ; et n’allons pas « perdre la tête » dans des futilités infondées.
La clé pour remonter au-delà de la Révolution est de mener des recherches approfondies, d'utiliser une variété de sources, d’en croiser les résultats et de s'appuyer sur des ressources d'archives locales, régionales et nationales. Il existe encore de nombreuses sources d'information telles que les registres paroissiaux, les actes notariés, les contrats de mariage, les testaments…
Il est très certainement possible de remonter jusqu’à l’époque lointaine du Moyen Age, mais il faudra adopter une approche critique pour attester d’une filiation effective avec une personnalité historique. Il sera très certainement nécessaire de faire appel à un généalogiste chevronné ayant l'expérience nécessaire pour naviguer dans des archives anciennes, déchiffrer des manuscrits anciens, et suivre des indices souvent minces pour reconstituer l'histoire de la famille.
Alors, remonter jusqu'à Charlemagne, pourquoi pas.... mais aujourd'hui, je n'en suis pas capable....
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 27 Septembre 2023 à 07:49
Le 13 juillet 2018, je créais le site de Généalogie d’une famille ordinaire et le 27 septembre 2018, je réalisais ce blog.
Pourquoi ? Sur la toile, on vous dira qu’un blog de généalogie peut servir à plusieurs fins : partage familial – très peu pour moi ! - collaboration généalogique, échange d'informations, liens avec d'autres généalogistes - assez rares je dois dire - présentation de la culture et de l'histoire….
En y réfléchissant un peu plus – et en étant très honnête – ce blog, je l’écris un peu pour moi…
J’ai scrupuleusement suivi toutes les étapes :
- J’ai défini des objectifs : partager les sites et/ou les informations que je trouve au hasard de mes recherches, écrire un journal de recherche pour ne pas perdre le fil, et en fin de compte, je suis revenue au « papier »,
- J’ai choisi une plateforme : la plateforme la plus facile d’utilisation, et gratuite, à savoir Eklablog, qui correspond le mieux à mes besoins et mes compétences,
- J’ai sélectionné un nom de domaine : le nom de domaine n’a pas été très facile à trouver ; je voulais quelque chose d’original sans l’être de trop et prendre le risque de m’éloigner du concept de la généalogie ; « Généalogie d’une famille ordinaire » me correspond bien ; j’ai toujours été qualifiée d’« ordinaire » à l’école, à limite de l’« invisibilité » ; mais au fil de mes investigations, je me suis aperçue que mes ancêtres n’avaient rien d’ordinaires et qu’ils étaient très particuliers, au moins à mes yeux ; et c’est l’essentiel !
- J’ai personnalisé mon blog : le design de mon blog n’existe nul part ailleurs puisque j’ai entièrement conçu la bannière avec Gimp ; ce blog est bien à mon image…
- J’ai créé du contenu : puisqu’écrire est une passion – mais attention : ne pas écrire n’importe quoi ! - je rédige au fil de mes envies, de mes recherches mais aussi de l’actualité et de ce que je lis sur les réseaux sociaux ; je fournis des listes de ressources utiles, de sites Web, des livres, des logiciels de généalogie...
- J’organise, je mets à jour régulièrement : des catégories et des tags sont créés pour organiser les articles, afin de faciliter la navigation des lecteurs ; j’essaie de publier régulièrement – hormis les grandes vacances d’été - pour maintenir l'intérêt des internautes et les inciter à poursuivre leurs recherches,
- Et je partage : sur Facebook, les forums et groupes en ligne, Pinterest, YouTube, Flipboard, pour augmenter la visibilité de mon blog.
Il faut être patient et persévérant ; la création et la gestion d'un blog de généalogie peuvent prendre du temps avant de votre compteur de visites s’emballe. Il faut rester motivée et continuer à partager sa passion pour la généalogie.
Quoiqu’il en soit, ce blog est rédigé sans contrainte : la généalogie est un plaisir et je ne me mets pas la pression, enfin, si, un peu, notamment au moment du Challenge AZ…. Il faut bien un peu d’adrénaline pour être productif !
Cela fait 5 petites années que ce blog existe et je n’ai pas vu le temps passer…. Qu’est ce que 5 ans dans toute une vie….
4 commentaires -
Par FANNOU93 le 5 Septembre 2023 à 21:20
La recherche généalogique est un défi intellectuel gratifiant. Vous devez utiliser des compétences d’investigation, d'analyse et de résolution de problèmes pour rassembler des preuves et construire votre arbre généalogique.
Mais en dehors de votre arbre, il existe de nombreux défis généalogiques en ligne organisés par des communautés de généalogistes et des sites web spécialisés ; ces défis vous aideront à stimuler la recherche, à apprendre de nouvelles compétences et à partager vos découvertes.
Participer à un défi est un excellent moyen pour booster sa généalogie.
Voici quelques exemples de défis généalogiques en ligne auxquels vous pourriez envisager de participer (liste non exhaustive bien sûr) :
- 52 Ancêtres en 52 Semaines : écrire une histoire chaque semaine sur l'un de vos ancêtres ; chaque semaine, vous choisissez un ancêtre différent et partagez son histoire, sa vie et son héritage (voir le blog Dans les Branches)
- Le Challenge AZ : durant tout le mois de novembre, du lundi au samedi, il s’agit de publier sur son blog un article par jour, autour de la généalogie (thème libre), en suivant l’ordre de l’alphabet. Jour 1 lettre A, Jour 2 lettre B, Jour 3 lettre C etc. ; le dimanche, on fait une pause ; en un mois, on publie donc 26 articles, un pour chacune des lettres de l’alphabet (voir le blog de Geneatech) ;
- Rendez-vous Ancestral : challenge d’écriture généalogique qui a lieu tout au long de l’année ; il consiste à raconter un rendez-vous avec un ancêtre en se transportant dans son époque.( voir par ex le blog d’Antequam) ;
- Les énigmes de la Revue Française de Généalogie (Appel à contribution) : tous les deux mois environ, le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot nous invite à résoudre une énigme de son cru ; les recherches sont à effectuer en ligne ;
- Le Sosa de l’année : il est de « coutume » de raconter l’histoire du Sosa de la nouvelle année ; cette année par exemple, il fallait présenter son Sosa 2023 ; mais pour ceux qui n’ont pas encore autant d’ancêtres dans leur arbre, ils peuvent choisir leur Sosa 23 ; vous l’avez bien compris, l’objectif est d’écrire, d’identifier et d’explorer un aïeul spécifique ; c’est un excellent moyen de progresser dans votre recherche généalogique et de découvrir des branches de votre arbre que vous n'avez peut-être pas encore explorées (voir par ex le blog de Généalogie Alsace).
Bien évidemment, cette liste est non exhaustive ; aussi je vous invite à m’informer de nouveaux défis, si nécessaire.
Et puis, libre à vous de réaliser votre propre défi et de les partager ; vous avez par exemple :
- Le défi de la rédaction d'articles : rédigez et publiez un certain nombre d'articles de blog ou d'histoires familiales au cours de l'année ; vous avez par exemple « les généathèmes » qui peuvent vous aider pour vous inspirer...
- Le défi de la photo ancienne : partagez des photos anciennes de votre famille en les identifiant autant que possible pour en apprendre davantage sur les personnes et les lieux ;
- Le défi de l'indexation : contribuez à des projets d'indexation collaborative en ligne en transcrivant des enregistrements historiques pour les rendre accessibles au plus grand nombre ; Geneanet propose ce type de projet ; vous avez même le choix d’indexer des documents issus des régions de vos ancêtres !
Les challenges mensuels sur les réseaux sociaux sont des événements très populaires dans la communauté généalogique en ligne ; de nombreux généalogistes – amateurs ou professionnels - partagent des défis qui portent sur des thèmes spécifiques, tels que des ancêtres militaires, un ancêtre ou un métier en particulier, l'exploration d'un type de document spécifique, des ancêtres immigrés ou bien encore la résolution d'un mystère familial.
Ces challenges sont organisés pour encourager les participants à explorer davantage leur histoire familiale, à se surpasser, à suivre les contributions des autres, à partager leurs découvertes. En interagissant avec d'autres passionnés de généalogie, une communauté virtuelle se crée, posant ses questions, obtenant toujours des conseils et/ou des astuces de recherche.
Dans tous ces exemples, il y a forcément un défi qui vous correspond !
2 commentaires -
Par FANNOU93 le 4 Septembre 2023 à 18:36
Une passion dévorante est un état intense où une personne est entièrement absorbée par son activité, un hobby particulier ; on ne va pas se mentir, la pratique de la généalogie est très chronophage et peut vite avoir un impact significatif sur nos relations.
Certes la généalogie peut être pratiquée à tout âge, et il n'est pas nécessaire d'attendre la retraite pour commencer cette activité. Toutefois, il vous faudra beaucoup de disponibilité et un conjoint très compréhensif !
Vous allez me répondre que toutes les passions ne deviennent pas nécessairement dévorantes, et la passion elle-même n'est pas nécessairement négative. Une passion peut apporter de la joie, de la créativité, de la motivation et du sens à la vie. C’est en cela que la généalogie est une passion, qu'elle est ma passion…
Faire son arbre généalogique, c’est partir à la découverte d’histoires fascinantes, de destins extraordinaires, de drames, d’anecdotes surprenantes, et même pour une famille ordinaire.
La recherche généalogique est une passion fascinante pour de multiples raisons :
- La découverte de vos origines familiales : en effet, la recherche généalogique permet de retracer l'histoire de votre famille, de comprendre d'où vous venez et de découvrir les personnes qui ont contribué à votre lignée ; vous pouvez faire quelques belles rencontres…
- La connexion avec le passé : aussi étrange que cela puisse paraître, vous allez vous sentir « connectés » à vos ancêtres en découvrant leurs vies, leurs histoires, mais aussi leurs luttes et leurs misères ; il se pourrait même qu’un lien émotionnel se crée entre vous et un aïeul en particulier, au regard d’une histoire de vie qui vous aura particulièrement affectée ; c’est le cas par exemple lorsque j’ai découvert l’abandon dans un tour de mon AAgrand-mère paternelle, ou bien la déportation de mon grand-père...
- La compréhension de l'histoire : en enquêtant sur votre propre histoire familiale, vous allez inévitablement en apprendre davantage sur l'histoire du lieu d'origine de votre famille – vous savez la petite histoire rattachée à la grande Histoire - les événements auxquels ils ont pu être témoins ou participer, et comment ces éléments ont façonné votre lignée ; mais si vous n’aimez ni la lecture, ni l’histoire, passez votre chemin…
- La résolution de mystères familiaux : votre investigation pourra révéler certains mystères dans votre arbre généalogique ; ainsi je n’ai aucun renseignement sur mon grand-père paternel ni sur sa dernière enfant, décédée trop jeune ; je sens que persiste un grand secret derrière ces inconnus et comme je suis pugnace, je trouverai ; quand ? En généalogie, le temps ne compte pas…..
- L’héritage culturel : si vous avez des ancêtres de différentes régions ou pays, la recherche généalogique va vous permettre d'explorer et de comprendre votre héritage culturel (et patrimonial), y compris les traditions, les coutumes et les langues de vos ancêtres ; les recherches généalogiques permettent une réflexion et une introspection sans égal ; elles offrent souvent l'occasion de réfléchir sur sa propre histoire et son héritage, sans oublier bien sûr de rester dans le contexte et de ne jamais juger les choix de nos ancêtres….
- La satisfaction personnelle : et oui, ne l’oublions pas ! La recherche généalogique est une activité bénéfique qui procure un sentiment de réalisation personnelle ; passer des heures, des mois – et peut-être des années ! - à rechercher un ancêtre « introuvable » est une gratification sans commune mesure ; il faut déployer une bonne dose de créativité et de réflexion pour se lancer dans la recherche d'informations et leurs justifications sur preuve.
On peut dire que faire des recherches généalogiques est une quête personnelle qui m’a apportée une profonde compréhension de mes racines familiales et une analyse perpétuelle de l'Histoire.
Certains pourraient affirmer que les « généalogistes » sont « des passeurs de mémoire » : peut-être, mais en ce qui me concerne, la généalogie est une passion qui me procure de nombreuses opportunités d'apprentissage et de découverte ; outre le fait qu’elle soit bénéfique pour notre cerveau elle est un formidable vecteur social.
Même si mon entourage familial ne intéresse pas du tout à mes recherches – qui sont également leur histoire ! - j’ai trouvé sur les réseaux sociaux toute une « communauté » généalogique en ligne, car la généalogie facilite la création de liens et la communication entre passionnés. Au travers de réunions de groupe, de publications, de forums de discussion et d’entr’aide, nous apprenons les uns des autres : partage de connaissances, résolution d’énigmes, histoires familiales selon les régions, mais aussi découvertes émotionnelles, blocages généalogiques....
La généalogie contribue vraiment à la transmission du savoir, aussi modeste soit-il….
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 3 Août 2023 à 19:13
Si pour beaucoup de gens, la généalogie est un passe-temps, un hobby, un moyen de se connecter avec leur passé, d'explorer leurs racines et/ou de découvrir leur identité familiale, la généalogie offre également plusieurs bienfaits pour ceux qui la pratique.
Alors la généalogie ne serait qu’un simple loisir ? Et bien, non, elle permet aussi :
- une identité et une estime de soi, en explorant ses antécédents familiaux, la généalogie peut aider à mieux comprendre son identité et sa place dans le monde, reconnaître ses valeurs, découvrir des traditions et des héritages culturels qui ont façonné sa famille,
- une exploration de son histoire personnelle et révéler ainsi des histoires fascinantes sur ses ancêtres, ce qui peut donner un sens plus profond à sa propre histoire de vie en la situant dans un contexte familial et historique plus large,
- une stimulation de la curiosité et de l'apprentissage, en développant des compétences en recherche, en analyse de documents, en lecture d'archives et en compréhension de l'Histoire ; c’est une réelle opportunité d'acquérir de nouvelles connaissances et de se plonger dans des sujets passionnants,
- une transmission intergénérationnelle, en favorisant la transmission des connaissances, des histoires familiales et des traditions ; ainsi, les plus jeunes peuvent mieux comprendre leurs origines et développer un lien avec les générations précédentes,
- la découverte de nouveaux membres de sa famille, même éloignée, élargissant ainsi le cercle familial, en créant de nouvelles relations et des liens familiaux renouvelés, et peut-être même en déliant des secrets de famille….
- la préservation de l'histoire familiale, en documentant les informations et les histoires pour les transmettre aux générations futures ; vous vous octroyez le rôle d’archiviste familial...
- un sens de l'appartenance à une communauté plus large puisque la généalogie peut aider à se connecter à des groupes et/ou des communautés partageant des intérêts similaires, comme les associations généalogiques, les groupes en ligne.
Convaincus ? La généalogie est une expérience enrichissante tant sur le plan personnel, qu’émotionnel et intellectuel.
Et pourtant…..
*
Bien qu’elle utilise certaines techniques scientifiques, la généalogie n’est pas une science au sens strict du terme. C’est une discipline, située à la croisée
- Du patrimoine culturel : transmettre l'histoire familiale passe par les traditions et les héritages culturels d'une génération à l'autre,
- De la technologie de l'information : logiciels, sites web et bases de données en ligne facilitent la recherche généalogique, la gestion des données et le partage d'informations,
- et bien évidemment, De TOUTES les sciences humaines, imbriquées les unes aux autres : faire des recherche sur la famille, les relations familiales, l'histoire sociale, les liens généalogiques, c’est s’appuyer sur
- L'histoire : la reconstitution de l’histoire familiale passe par l’identification des ancêtres et des liens familiaux, mais aussi des liens avec des événements historiques passés (perspective microscopique et perspective macroscopique de l'histoire, utilisation de sources historiques), des sociétés, des cultures et des civilisations pour retracer une lignée sur plusieurs générations ; les passionnés d’histoire ne s’y trompent d’ailleurs pas : quel bonheur de découvrir des récits et/ou des anecdotes familiales permettant d’enrichir des évènements historiques aux travers d’expériences individuelles, à dimension humaine et quelquefois intime…..
- Les sciences politiques : aussi curieux que cela puisse paraître, l’étude des relations de pouvoir et/ou des systèmes de gouvernance peut fournir un contexte plus profond pour l'analyse des choix politiques et/ou des engagements de certains de nos aïeux, des alliances et des rivalités ; par exemple, en examinant les affiliations politiques des ancêtres, on peut comprendre comment les idées politiques se transmettent et évoluent au sein d'une famille et comment elles se manifestent dans l'engagement politique des individus ; vous avez peut-être, dans vos familles, identifié des ancêtres ayant occupé des postes politiques ou/et joué un rôle dans des événements politiques ou encore contribué à des changements politiques significatifs, au domaine national ou bien communal ; cette révélation peut alors fournir une perspective unique sur l'histoire familiale en mettant l'accent sur l'impact des individus et des familles ; c’est un éclairage à ne pas négliger….
- L'anthropologie : en la combinant avec la généalogie, on peut obtenir une vision plus complète des relations familiales, des normes de parenté, des alliances matrimoniales et des modèles de transmission culturelle de génération en génération ; dans les régions de nos ancêtres, les croyances, les rites et les coutumes occupaient une place prépondérante ; n’oublions pas non plus que certains d’entre nous sont concernés par les mouvements migratoires et descendent d’origines les plus diverses,
- La sociologie : l’étude des structures familiales et leur dynamique, des relations entre nos ancêtres, des groupes sociaux et des institutions qu’ils ont dû fréquenter sont autant de possibilités pour retracer la transmission des valeurs, des traditions et des pratiques culturelles au sein d'une famille, au regard d’une société, d’une région, d’un pays...
- La psychologie apporte une tentative d’étude des comportements et des processus mentaux de nos aïeux ; en explorant les liens familiaux, les histoires transmises et les héritages culturels, on peut comprendre certains schémas familiaux, certains traumatismes transmis ; associés au développement personnel, psychologie et généalogie apportent un éclairage sur des événements, des traumatismes, des secrets de famille, des schémas de comportement transgénérationnels et des relations familiales pouvant influencer la personne dans le présent ; cette approche s’appelle la « psychogénéalogie » ; elle repose sur l'idée que certaines expériences, émotions et comportements peuvent être transmis de génération en génération ; c’est une approche exploratoire qui tend à étudier les liens entre l'histoire familiale, les dynamiques intergénérationnelles et les aspects psychologiques d'un individu ; si la psychogénéalogie n’a aucun fondement scientifique – et cela n’engage que moi – elle peut toutefois avoir un impact sur la vie d'une personne, en favorisant une meilleure compréhension de soi, une guérison de certaines blessures émotionnelles et un mieux-être psychologique,
- L'archéologie, en croisant des données généalogiques avec les découvertes archéologiques, il est possible de mieux comprendre les populations anciennes - fin du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle - leur mobilité, leurs lieux de vie, leurs migrations, leurs interactions sociales, les pratiques culturelles, les échanges commerciaux, ect…
- La linguistique - et oui ! - peut fournir des informations sur l'étymologie, la signification des noms de votre famille ; elle peut aider à comprendre les variations régionales dans les langues parlées (dialectes) des régions de vos ancêtres ; elle peut apporter son expertise dans le déchiffrement, la transcription et la traduction de documents anciens, mettant en exergue des modifications pouvant impacter une lignée familiale,
- L'économie par l’étude des patrimoines et des héritages au sein d'une famille (propriétés, entreprises, investissements) en identifiant les liens familiaux et les transmissions ayant permis l'accumulation de richesse – ou la perte - au fil du temps ; il est ainsi possible de mieux comprendre les facteurs économiques qui ont influencé les choix de lieu de résidence et les trajectoires professionnelles d’une famille, tout en les associant aux décisions familiales en matière de mariage, de résidence, de mobilité sociale, etc...
La généalogie n’est pas une science au sens strict du terme, mais avouez qu’elle est attirante, passionnante à loisir…. Et à multiples facettes.
On peut simplement réaliser son arbre en se concentrant uniquement sur la recherche de ses ancêtres directs – mais quel dommage ! - ou bien s’impliquer dans la reconstruction de l'histoire familiale, en affinant son approche par des compétences spécifiques, une analyse plus fine d’un aïeul en particulier, dans une région qui vous est chère, à une période donnée.
*
La collecte de données historiques, la vérification des sources, la recherche méthodique et la construction d'arbres généalogiques, doivent être réalisés de manière rigoureuse et scientifique. La minutie est fortement recommandée si vous voulez avancer, sans erreur.
SYNAPSE 91 peut vous aider à acquérir cette « pugnacité » ; on peut être efficace en respectant toutefois quelques règles :
- Précision et fiabilité des informations : les erreurs peuvent être fréquentes dans les documents historiques, les registres d'état civil, et même dans les témoignages familiaux, il est donc nécessaire de vérifier et de recouper les informations avant de les intégrer à l'arbre généalogique,
- Respect de la déontologie : la généalogie implique souvent de remonter dans le temps et de retrouver des ancêtres éloignés ; il est alors primordial de respecter la vie privée des personnes et de ne pas publier d'informations sensibles sur des individus encore vivant, et surtout, sans leur consentement,
- Rigueur méthodologique : l'organisation des recherches, la tenue de registres, la prise de notes précises et la documentation des sources sont essentielles pour garder une trace claire de l'ensemble de votre progression ; si la généalogie est une discipline exigeante, elle n’en est pas moins pleinement satisfaisante lorsque vous avez enfin trouvé un ancêtre qui vous manquait et qui, à lui seul, déroulera le fil de toute une lignée !
- Éviter les erreurs de propagation : une erreur est si vite arrivée ! IL est donc important d’être méthodique, ordonné et soigneux ; les vérifications sont indispensable pour d'éviter la perpétuation d'informations erronées et de construire une base solide pour des recherches futures.
- Découvrir de nouveaux ancêtres : En étant pugnace et persévérant dans les recherches, il est possible de surmonter les obstacles et de faire des découvertes surprenantes sur de nouveaux ancêtres, des branches de la famille que l'on ignorait auparavant, ou des liens avec des personnalités historiques intéressantes.
Le généalogiste se doit d’être minutieux s’il veut garantir la qualité d’un arbre solide, basé sur une crédibilité sans faille.
Loin de moi l’idée de vous faire peur.
Paris ne s’est pas faite en un jour ! Alors ne vous imaginez pas que j’ai acquis ces méthodes en quelques mois…. En plusieurs années dirai-je, aussi, j’ai le souci de les partager avec vous.
Je prépare donc de nouveaux ateliers, un peu différents des années précédentes. Je vous les dévoilerai dans quelques semaines…..
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 29 Juillet 2023 à 18:53
Il existe de nombreux écrits sur les tests : mais de quels tests parlons-nous ? Tests ADN ou tests génétiques ? Comment s’y retrouver ? Tout ce que je sais, c’est que ces tests sont interdits en France : ah oui, et pourquoi ?
Le citoyen français a la réputation d’être râleur, revendicateur, mais aussi « curieux ».
J’ai donc effectué quelques recherches pour en savoir plus : la différence entre tous les tests qui existent sur le marché, les lois en France, et les risques encourus, si risques il y a....
*
Un test ADN est une analyse examinant les molécules d'acide désoxyribonucléique (ADN) présentes dans un échantillon biologique d'une personne, échantillon biologique, tel que la salive, le sang, les cheveux ou les cellules de la joue. L'ADN est le support de l'information génétique dans chaque cellule de notre corps, et contient des informations sur notre patrimoine génétique.
Ces tests sont utilisés pour
- une identification génétique afin d’établir l'identité d'une personne, que ce soit pour des raisons légales (comme les tests de paternité ou de maternité) ou pour identifier des personnes décédées en cas de catastrophes,
- un diagnostic médical pour déterminer des maladies génétiques ou définir une prédisposition à certaines conditions de santé.
- la recherche scientifique afin d’étudier les relations génétiques entre les espèces, les populations humaines et les maladies,
- et enfin la généalogie pour retracer les origines ancestrales et les liens familiaux en comparant les séquences d'ADN avec celles d'autres individus dans des bases de données génétiques.
*
Un test génétique, quant à lui, est un terme plus large qui englobe les tests liés à l'analyse des gènes et de l'ADN. Il peut inclure des tests ADN, mais aussi d'autres types d'analyses génétiques qui se concentrent sur l'étude des gènes, des chromosomes et des mutations génétiques. Ces tests sont excessivement chers et généralement à la demande explicite d’un juge, dans le cadre d’une recherche de paternité par exemple.
Contrairement au test ADN, le test génétique est spécifiquement axé sur l'analyse des gènes et des variations génétiques.
*
En généalogie, les tests utilisés sont les tests ADN ; ils analysent les brins d'acide désoxyribonucléique d'un individu pour identifier des marqueurs génétiques spécifiques et les comparer à ceux d'autres individus, au travers de bases de données, afin d’établir des liens familiaux. Ils sont moins coûteux.
Mais ne me demandez pas où faire des tests ADN gratuits, car la GRATUITE N’EXISTE PAS…..
Il existe principalement trois types de tests ADN pour des recherches en généalogie :
- le test ADN autosomal, pour trouver des correspondances génétiques avec des parents éloignés des deux côtés de la famille, permettant de découvrir des cousins et des ancêtres communs ; ce test analyse l'ADN des chromosomes autosomes (non sexuels) et peut remonter jusqu'à environ 5 à 6 générations,
- le test ADN-Y (ou ADN du chromosome Y), spécifique aux hommes car il analyse l'ADN du chromosome Y, transmis de père en fils sans changements significatifs ; il permet donc de retracer la lignée paternelle directe et déterminer ainsi les ancêtres masculins communs et les haplogroupes paternels,
- le test ADNmt (ou ADN mitochondrial) pour retracer la lignée maternelle directe et découvrir les haplogroupes maternels et les ancêtres féminins communs ; l'ADN mitochondrial est transmis de mère à enfants sans changements significatifs.
Vous allez me dire que ces tests offrent de réelles opportunités aux généalogistes désirant en savoir un peu plus sur leurs origines ethniques, leurs ancêtres lointains et leurs liens familiaux ; les résultats peuvent être utilisés pour établir des arbres généalogiques plus complets et pour - éventuellement - entrer en contact avec d'autres personnes ayant des correspondances génétiques, ce qui peut conduire à des retrouvailles familiales sympathiques.
Pour ma part, je n’ai pas encore réalisé de test ADN ; certes, lorsque vous réalisez un test auprès d'une société, celle-ci se doit de vous informer clairement sur la manière dont vos données génétiques seront utilisées, traitées et stockées. Elle doit également obtenir votre consentement « éclairé » avant de procéder à l'analyse.
Or, de nature suspicieuse, je n’accorde aucune confiance à ces pratiques.
Je m’explique…. (pour lire la suite)
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 29 Juillet 2023 à 18:52
Les tests génétiques utilisés dans le domaine médical ou généalogique sont régis par le Code de la santé publique en France.
La loi Bioéthique, tout d’abord, est une législation qui vise à encadrer les pratiques médicales et scientifiques impliquant le corps humain, les cellules et les tissus, ainsi que la recherche biomédicale et génétique. Elle aborde des sujets tels que la procréation médicalement assistée, la recherche sur les cellules souches, la génétique, le don d'organes, la fin de vie, et bien évidemment l'utilisation des tests génétiques.
La dernière révision de cette loi a été adoptée en 2021 et établit un cadre juridique strict pour l'utilisation des tests génétiques, y compris les tests ADN à des fins généalogiques. Cette loi vise à protéger les droits et la dignité des individus, tout en garantissant l'utilisation éthique des informations génétiques.
La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) est l'autorité de protection des données en France. Elle est chargée de veiller au respect de la vie privée et des libertés individuelles dans le traitement des données à caractère personnel. Son rôle est de réguler et de superviser la collecte, le stockage et l'utilisation des données personnelles, qu'elles soient liées à la santé ou à d'autres domaines.
Si la loi bioéthique définit les principes éthiques et juridiques que les acteurs et/ou les chercheurs doivent respecter, la CNIL émet des recommandations, des avis, voire des sanctions : avertissement, mise en demeure, sanction pécuniaire, sanction publique, voire suspension ou restriction de traitement des données.
Loin de moi l’idée de discréditer la CNIL, mais cet organisme est une autorité administrative (la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978) ; elle remplit une fonction publique, certes très importante, mais vous savez ce que l’on dit « des lourdeurs administratives » ; je ne vous ferai pas un dessin…..
*
Plus je réfléchis, et plus j’étoffe mes réticences : d’abord la protection des données et surtout les marges d’erreur et/ou les répercussions psychologiques qui en découlent. Allez savoir ce que je découvrirais….
J’ai des inquiétudes quant à la manière dont les entreprises gèrent et protègent nos données sensibles ; elles pourraient être utilisées à des fins non éthiques ou partagées avec des tiers sans le consentement approprié, et pourquoi pas utilisées commercialement (informations sur l'ascendance) : un simple « consentement éclairé » n’offre pas suffisamment de garantie à de potentiels abus. L’Histoire nous rappelle sans cesse l’hégémonie de certains hommes, motivés par des idéologies racistes et des croyances pseudo-scientifiques, telles que l'eugénisme.
Si la technologie avance vite, la sagesse humaine ne progresse pas au même rythme.
Bien que de plus en plus précis, les tests ADN ne sont pourtant pas infaillibles ; il peut y avoir des marges d'erreur et des limites dans l'interprétation des résultats, d’ailleurs fondés sur des bases de données et des algorithmes. Sommes-nous tous capables de les interpréter correctement sans l’aide d’un professionnel averti ?
Alors, prudence, car certaines découvertes peuvent être émotionnellement difficiles à gérer et impacter des souffrances émotionnelles et psychologiques plus importantes que l’on ne pourrait l’envisager ; par exemple, des informations sur votre identité ou vos origines susceptible de remettre en question ce que vous pensiez savoir sur vous-même ou votre famille ; nous avons tous des secrets de famille – malgré que certaines personnes affirment le contraire ! - et je ne me sens pas prête à affronter certaines découvertes, peut-être bouleversantes, voire déstabilisantes.
Je préfère suivre docilement mon train de sénateur et apprendre à mieux connaître mes ancêtres, sans violence, sans brusquerie.
Le monde est déjà si brutal…. N'allons pas nous rajouter du stress !
*
Pour en savoir plus :
Test ADN généalogique (Wikipedia)
Comment analyser et utiliser les résultats de vos analyses génétiques généalogiques ? (Chroniques d’Antan°
Comment faire un test ADN ? Pour retrouver ses origines ? (Le journal des Femmes)
La recherche généalogique par ADN en 2023 (Généalogie Pratique)
Tests ADN-Y, ADNmt et ADN autosomique (Ancestry Support)
Bioéthique, biomédecine : pourquoi & comment encadrer la médecine ? (Agence de la Biomédecine)
LOI n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique (Légifrance)
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 9 Mai 2023 à 15:56
Nous sommes nombreux à avoir lu l’article de la RFG :
Cédric Dolain : « Notre métier est en train de changer »
même si je ne suis qu’une généalogiste « amateur », je m’intéresse toujours aux actualités de ce passionnant hobby qu’est la généalogie.
Qu’ils soient généalogistes successoraux ou généalogistes familiaux, leurs métiers convergent. Nous avons tous accès aux mêmes sources – certains avec des dérogations – mais nous sommes tous soumis aux mêmes règles de déontologie.
Vous avez dit « déontologie » ?
Le mot déontologie - du grec deon/deontos - est l’ensemble des devoirs et obligations qui encadrent certaines activités professionnelles : policiers, médecins et professionnels du médico-social, avocats, magistrats, architectes… et généalogistes. Dans ces métiers, le code de déontologie est d'une importance capitale et son inobservance peut être lourd de sanctions.
Lorsque j’exerçais ma profession, la déontologie des travailleurs sociaux était si présente qu’elle en devenait indissociable de nos pratiques ; confrontée à des situations complexes et délicates impliquant des personnes d’une très grande vulnérabilité, il était impensable de ne pas respecter les normes d’éthique et de divulguer à tout va des secrets de famille : confidentialité de la vie privée des personnes aidées et intégrité professionnelle allaient de soi. Et je peux vous assurer que la désastreuse situation de certaines familles ne portait pas à rire !
Et bien, pour la généalogie, c’est un peu la même chose. Parce qu’il existe une déontologie en généalogie pour assurer l'intégrité et la crédibilité des recherches.
Alors me direz-vous, quelle différence existe t-il entre « déontologie » et « éthique » ?
L'éthique touche aux valeurs morales et aux principes qui guident les comportements humains en incluant des considérations sociales, politiques et culturelles ; par exemple, les tests ADN – encore interdits aujourd’hui en France (sauf sur décision de justice) - abordent des questions fondamentales relatives au droit à la vie privée, au consentement éclairé, à la discrimination génétique….
La déontologie, quant à elle, garantit le bon exercice de cette pratique, et même pour la généalogiste en herbe que je suis :
1. L’entraide mutuelle en participant par exemple à des indexations collaboratives,
2. La probité intellectuelle :
- en retranscrivant des informations vérifiées,
- en citant les sources (actes d’état civil, recensement, archives privées…),
- en respectant les droits d'auteur et la propriété intellectuelle sur les travaux manuscrits,
-
en précisant les sources d’informations, sans s’attribuer illégalement le travail d’autrui,
3. Le respect des lieux de recherche et des documents
- en traitant avec le plus grand soin les documents consultés, sans détérioration et/ou annotation,
- et encore moins subtiliser et/ou endommager des documents de quelque valeur qu’elle soit
- n’oublions pas le travail des restaurateurs et des archivistes qui sauvegardent « nos trésors » d’archives
4. Le respect du droit à la vie privée
- la non divulgation d’informations confidentielles pour préserver l'intimité et la dignité des personnes impliquées,
- l’absence de jugement de valeur, mais toujours des explications complémentaires, pour aider à comprendre….
- Et toujours rattacher la « petite histoire » à la Grande Histoire….
….. mais est-il nécessaire de le préciser !
Déontologie et éthique sont donc deux concepts afférents l’un à l’autre.
Pour en savoir plus :
Le code de déontologie du généalogiste (site d’Odile Halbert)
La charte de déontologie (Généalogistes de France)
votre commentaire -
Par FANNOU93 le 6 Septembre 2021 à 10:34
Si la généalogie est devenue une véritable passion, je viens d'en découvrir une seconde (ou une troisième après la broderie et la couture !) avec le diaporama ; voici mon premier montage vidéo... et ce ne sera pas le dernier ! (cliquez sur l'image pour visionner)
votre commentaire -
-
Par FANNOU93 le 8 Mars 2021 à 10:19
La pratique de la généalogie est la troisième activité préférée des Français. Cette vidéo décortique les motivations qui nous poussent à nous lancer mais surtout les raisons pour lesquelles on est si passionné (cliquez sur l'image) ...
votre commentaire -
-
Par FANNOU93 le 16 Octobre 2019 à 10:04
Il y a bien des années que cette idée de blog me trotte dans la tête… Et je n’en suis pas à mon premier essai : blog sur mes chiens, blog sur mes loisirs, blog sur mes photos...mais sur la généalogie, jamais. J’ai commencé mes recherches en 2012 ; j’ai amassé quelques informations mais ne rencontrant que peu d'écho dans ma famille, je me suis sentie isolée : j’avais besoin de partager mes investigations.
Seulement, voilà, je ne voulais pas tenir un blog et faire étalage de ma famille, qui d’ailleurs n’aurait intéressée que moi !
Ecrire un blog, c’est aussi avoir des échanges avec d’autres passionnés… enfin je l’espère !
Ne parler que de mes ancêtres pourrait être rebutant, et ne faire qu’un arbre généalogique ne me suffisait pas, aussi j’ai recherché des généathèmes utiles à tous ; mes aïeux sont issus du monde ouvrier et traverser l’histoire avec eux m’a permis de revisiter des évènements importants ; c’est un peu comme un carnet de voyage dans le temps….
A la croisée des chemins du Droit et de l’Investigation, le généalogiste (j'ai la prétention de me prendre pour une généalogiste "amatrice" et oui !) est un chasseur d’histoires. En remontant dans le temps, je vais retracer l’historique de MA famille et découvrir la lignée qui est la mienne, aussi lointaine soit-elle. Peut-être vous reconnaitrez-vous… Peut-être y retrouverez-vous des tranches de vie semblables, des anecdotes identiques, des faits d’hiver qui ne vous ont pas laissé indifférents…
Ce blog n’a aucune prétention, d’autant plus que je suis totalement novice... et qu'il ne sera lu par personne.. Mais pugnace et déterminée, je vais partager mes recherches, mes trouvailles, mes lectures et quelques réflexions.
L’étude du passé peut faire surgir des évènements familiaux déstabilisants voire tragiques ; mais pour mieux appréhender « qui je suis », j’ai besoin de savoir « d’où viennent mes racines ».
Bien que trop jeune pour participer à Mai 68, ma trajectoire a toutefois été portée par les luttes féminines et la transformation radicale des conditions de la femme. Je suis de la génération « un enfant si je veux, quand je veux ! ». Ces luttes sont incessantes et l’actualité de tous les jours nous rappelle qu’il ne faut jamais baisser la garde….
Ceci explique que mes recherches porteront essentiellement sur la lignée cognatique (celle de mes grands-mères paternelle et maternelle) : un juste retour des choses pour porter hommage à toutes ces dames humbles et « ordinaires ». L’histoire des « Femmes » a trop souvent été gommée par celle des « Hommes ».
Je vous souhaite une bonne lecture et vous remercie de votre visite.
Françoise
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique