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Des femmes pionnières tombées dans l'anonymat
En France, la Femme a gardé son image de fragilité et de douceur ; pour témoin, Lou (Louise de Colligny-Chatillon) devenue « muse » d’Appolinaire, poète et soldat, tombé amoureux fou d’elle.
Et pourtant….
- La baronne Bertha VON SUTTNER, à l’origine de la Légion d’Honneur, va mener le combat de la paix,
- Marie MANVINGT, pilote d’avion, participe aux combats aériens déguisée en homme ; exceptionnelle sportive, elle met ses qualités au service de la Nation ; elle est « la fianciée du Danger »,
- Hélène DUTRIEU, obtient le 1er brevet d’aviation en Belgique ; elle restera malgré tout cantonnée dans un rôle d’infirmière,
Si en Europe, les femmes sont victimes de la ségrégation masculine, les choses sont bien différentes dans la Russie tsariste : Lyubov GOLANCHIKOVA et la princesse DOLGOROUKAÎA ont l’opportunité de faire valoir leurs compétences d’aviatrices.
- Maria BOCHKAVFRA (surnommée Yashka), à la tête du bataillon de la mort, unité militaire de 300 femmes, en uniforme russe et la tête rasée,
- Marie CURIE, femme d’action, s’impose sur le front avec ses « petites curies », ambulances radiologiques qu’elle a mise au point et qui secondent les chirurgiens militaires,
- Jeanne MACHEREZ, simple présidente du Comité Local de l’Association des Dames Françaises, s’autoproclame « maire de Soissons » pour sauver sa ville des Allemands ; fondatrice de « la Goutte de lait » association qui vient au secours des nourrissons et leurs mères, Jeanne ne ménage pas sa peine.
Beaucoup de femmes suivront son exemple ; notons qu’à la fin de la guerre, elles reprendront leur place de mères, d’épouses, de sœurs, de fiancées, prouvant ainsi leur totale aptitude politique à gouverner une ville « à feux et à sang ».
- Agatha CHRISTIE, infirmière bénévole, puis assistante-chimiste et diplomée de pharmacie, a acquis des compétences en expertise médicamenteuse (drogues et poison compris) en participant à l’effort de guerre.
Tags : femmes, première guerre, 14 18
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