• N comme Nourrice morvandelle

     

    N comme Nourrice morvandelleN comme Nourrice morvandelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On ne peut pas parler du Morvan sans évoquer les « nourrices ». Je sais maintenant que Francine, mon AAgrand-mère a quitté sa province natale pour rejoindre Paris. Etait-elle nourrice ? Pourquoi a t-elle été contrainte d’abandonner ma grand-mère pour s’occuper des petits parisiens bourgeois au détriment des siens ? Et que s’est-il passé pour qu’elle ne revienne jamais parmi sa famille ?

    Ma famille ordinaire était originaire de Chissey, Gouloux, Planchez, Alligny ; des générations de cultivateurs pauvres se sont succédées dans ce berceau du Parc régional du Morvan, et j’ai une profonde admiration pour les femmes qui partageaient leur labeur. Quel choix avaient-elle ? Survivre dans la précarité ou bien s’expatrier et, peut-être, s’offrir une vie meilleure ?

    Au passage d'une « recruteuse » Francine a dû partir pour un bureau de placement sur Paris ; elle a dû se prêter au « goûtage » humiliant de son lait, condition indispensable pour être embauchée comme nourrice auprès d’une famille bourgeoise.

    J’espère qu’elle a pu y être heureuse et respectée….

    Pour m'imprégner de ses conditions de vie, j'ai effectué de nombreuses investigations.

    N comme Nourrice morvandelle

    « Les nourrices morvandellesLes pièges de la mémoire familiale »
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