• Une farouche liberté

    Une farouche libertéQuatrième de couverture : « Soixante-dix ans de combats. Soixante-dix ans de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l’égalité entre homes et femmes est loin d’être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.

    Avec son amie Annick Cojean, l’avocate la plus célèbre de France revient sur les épidodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d'un destin assigné par son genre et son rêve de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association « Choisir la cause des femmes » ; et, bien sûr, ses grands combats pour l'avortement, la répression du viol, la parité.

    La dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D’une farouche liberté. »

    Gisèle Halimi, c’est une vie de combats, de passion et d'engagement au service de la justice et par dessus tout, de la cause des femmes. Et jusqu'à son dernier souffle, une volonté intacte de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte.

    « L’injustice m’est physiquement intolérable. Je l’ai lancé un jour à la tête d’un magistrat qui a été choqué par ma véhémence.

    Mais c’était un cri du cœur, presque un cri de douleur. La rage que je ressentais remontait à très loin. Injustice de naître fille, injustice de naître pauvre, injustice d’un destin assigné par ma condition ».

    « Gisèle Halimi (1927-2020) est née en Tunisie d'une mère juive, Fortunée Metoudi ("heureux" enUne farouche liberté arabe) et d'un père d'origine berbère, Édouard Taïeb ("bienfaisant" en arabe). En 1949, elle épouse Paul Halimi, administrateur civil au ministère français de l’Agriculture. Avocate et militante elle fut à la pointe du combat féministe des années 1960 et 1970 qu'elle a souvent incarné avec une conviction profonde.

    Le nom de famille Halimi, 520 foyers en France (Ile-de-France, Provence, Rhône-Alpes), est originaire du Maghreb (Tunisie, Alger, Constantine). Son origine se situe dans un nom arabe qui signifie "doué de sagacité". Il se retrouve également sous les formes Alemy, Alimi, Allimi, Hlimi, etc. » (RFG)

    Éprise de littérature française et notamment de V. HUGO «  ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front... » elle côtoie Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, François Mitterand – plus tout à faire l’Homme de Gauche qu’il laissait entrevoir – Aragon et Elsa Triolet, Poirot-Delpech, Barbara, Piaf, Aimé Césaire, Guy Bedos et tant d’autres….. Elle était une écrivaine et une avocate, une femme, engagée. « Ne vous résignez jamais ! » ne cessera t-elle jamais de dire. Parce qu’au crépuscule de sa vie, elle attend que les femmes « fassent la révolution ».

    « Il faut une révolution des mœurs, des esprits, des mentalités. (…) Pendant longtemps la soi-disant incompétence des femmes a servi à justifier leur exclusion des lieux de pouvoir et de responsabilité. Forcément une femme instruite est réputée dangereuse, on s’arrangeait pour les priver d’instruction ou d’accès aux meilleures écoles. »

    Pour en savoir plus :

    Qui était Gisèle Halimi ? | Archive INA

    Portrait de Gisèle Halimi

    L’appel des 343 femmes

    #TBT : en 1977, le combat de Gisèle Halimi pour criminaliser le viol

    1989 : Gisèle Halimi s'oppose au voile islamiste | Archive INA

    Gisèle Halimi (Podcasts RadioFRance)

    Une farouche liberté

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