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Actu MARS 2024
Voici des actualités glanées ça et là,
des articles repérés sur des blogs...
Il est important de reconnaître que les lois ont largement été établis par des hommes et pour les hommes tout au long de l'Histoire. Et les femmes alors ?
Les lois, en tant que système de règles et de normes régissant la conduite des individus et des institutions, ont souvent été élaborées et promulguées par des hommes, reflétant ainsi leurs valeurs, leurs expériences et leurs préoccupations dominantes. Bien que des progrès aient été réalisés dans l'inclusion des voix féminines et diverses, il reste encore beaucoup à faire pour garantir une représentation équitable au sein de la société.
Prenons l’exemple du domaine de la médecine : les théories et les pratiques ont été historiquement influencées par une perspective masculine. Les recherches médicales, les diagnostics, les traitements et même les politiques de santé ont souvent été déterminés sans tenir pleinement compte des différences de genre et des expériences vécues par les femmes.
Cela peut avoir des conséquences importantes sur la santé et le bien-être des individus, en particulier des femmes, et souligne la nécessité d'une approche plus inclusive et holistique de la médecine. Si les hommes et les femmes sont différents physiquement, ils le sont également physiologiquement, psychologiquement….
Reconnaître cette réalité est essentiel pour remettre en question les biais inconscients, promouvoir l'égalité des genres et travailler vers des systèmes juridiques et médicaux plus justes et plus équitables.
Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes.
Ce sera pour moi l’occasion de présenter ces actualités, essentiellement sur vous, mesdames.
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ACTUALITES
Les Archives de Cholet conservent dans leurs collections de nombreuses ressources documentaires et iconographiques permettant de mettre en valeur l'histoire des femmes : femme de pouvoir, résistante, scientifique, ouvrière ou entrepreneuse etc., les dix portraits esquissés dans cette exposition virtuelle éclairent le parcours et la vie des Cholétaises aux XIXème et XXème siècles.
Archives départementales du Puy de Dome
L'exposition présente l'itinéraire d'une figure de la Résistance auvergnate, Marinette Menut (1914-1944).
Les femmes dans le monde du travail (ANMT) : Histoire d'une paradoxale émancipation.
Rosa Luxemburg vs Friedrich Ebert | Duels d'Histoire | ARTE
Simone Weil « L'irrégulière » | Documentaire
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EXPOSITIONS VIRTUELLES
Conférence inaugurale : Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation
Par les commissaires de l’exposition, Céline Regnard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR TELEMMe et Edouard Mills-Affif, maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires. En lien avec l'exposition Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation. Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »
MUNAÉ - Le Musée national de l'Éducationouvre les portes de ses collections : À la fois catalogue et base d’images d’une grande richesse, dans les domaines de l’histoire de l’éducation et de l’histoire de l’enfance, le site web du Musée national de l’Éducation permet d'explorer ses collections en ligne, en partie numérisées.
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GENEALOGIE : mode d’emploi
Vos ancêtres ont-ils signé un contrat de mariage ? (Geneafinder)
Les mentions marginales des actes d’état civil : mode d’emploi (Elise Lenoble)
Répertoire 2024 des blogs de généalogie (Généalogie Pratique)
Norme Gedcom pour la généalogie : tout comprendre pour bien remplir son arbre généalogique (Geneafinder)
Les Archives municipales de Thionville lancent leur site internet (La Gazette de la Moselle)
OldNews.com : des archives en ligne de journaux du monde entier (RFG)
Généalogie dans l’Aube : retrouvez la trace de vos ancêtres (Geneafinder)
Relooking du site des AD 93 en ligne
Faut-il utiliser Transkribus pour transcrire les écritures germaniques anciennes ? (Genealogie Alsace)
Top 15+ des listes de personnes utiles et insolites en généalogie (Geneafinder)
Une cartographie des archives médicales numérisées (RFG)
L’Assiette au beurre, magazine satirique illustré français ayant paru de 1901 à 1936. La publication est hebdomadaire et continue jusqu'en 1912. Après une interruption, une deuxième série est publiée mensuellement de 1921 à 1925, puis décline et disparaît définitivement en 1936 (Wikipedia)
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DES SITES, DES BLOGS et aussi des histoires….
Les usages sociaux du sel (INRAP)
52S – 52A Semaine 9 : Alcide Léon Camille CELLIER (Au cœur du passé)
#RDVAncestral, épisode 1 : tu es Pierre … (Sur leurs traces)….. n’hésitez pas à poursuivre la lecture sur les articles suivants, c’est passionnant !
Comment la société française a appris à mépriser les « paysans » et leurs « patois » (The Conversation)
1er mars 1699 : entrée en vigueur du droit des pauvres prélevé sur la recette des théâtres (La France Pittoresque)
Les loups de La Lande-Chasles (1694-1699) (Feuilles d’Ardoise)
80 ans après, la montre d’un déporté lyonnais tué par les nazis remise à sa famille (Le Figaro)
Un acte d'hiverne (La ronde des ancêtres)
Sydonie Adélaïde Montay(e) 19 mars 1861 (Cétait au temps)
Que toute femme choisisse elle-même sa destinée ! Le droit à l'avortement avant la loi Veil (Le blog de Gallica)
Une Alsace autrichienne (Costumes et coutumes)
De Paul Le Roux à Emile Minérault, parcours d’un déporté (Sur leurs traces)
Les procurations : un acte à ne pas délaisser (Aujols-Laffont)
Comment se soigner en 1880 ? (Gaü de Campagne)
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DES PODCASTS, A ÉCOUTER
DES VIDEOS A REGARDER, SANS MODERATION….…
Au 19ème siècle en France, la condition d'enfermement des jeunes filles, notamment dans les institutions telles que les couvents ou les maisons de correction, était une réalité troublante et souvent méconnue. Ces centres de « redressement » ont perduré jusqu’au début du Xxème siècle….
De nombreuses jeunes filles ont été confrontées à une réalité sombre et souvent oubliée : celle de l'enfermement institutionnel. Confrontées à des normes sociales strictes et à des attentes souvent irréalistes, certaines jeunes filles, présentées comme des « débauchées » ou des «perverses » se sont retrouvées enfermées dans des couvents, des orphelinats, des maisons de correction ou des institutions similaires.
Ces lieux, bien que souvent présentés comme des refuges ou des lieux de rédemption, pouvaient parfois devenir des prisons pour ces jeunes filles. Sous le prétexte de les protéger du « vice » ou de les éduquer dans la « vertu », ces institutions imposaient souvent des règles strictes et des conditions de vie austères. Les jeunes filles étaient séparées de leur famille – sous le coup de la loi patriarcale - de leurs amis et de leur communauté, privées de leur liberté et de leur autonomie, et souvent soumises à des formes de discipline au-delà de l’entendable.
Pour certaines, l'enfermement était le résultat de circonstances familiales difficiles, telles que la pauvreté, le décès des parents ou les mariages forcés. Pour d'autres, c'était le résultat de la stigmatisation sociale liée à des comportements jugés inappropriés ou déviants. Quelle qu'en soit la raison, l'expérience de l'enfermement laissera des cicatrices durables sur la vie de ces futures femmes, affectant leur santé mentale, leur estime de soi et leur capacité à s'intégrer pleinement dans la société.
L’imposant château de Cadillac abrite dans la première moitié du XXe siècle un lieu d’enfermement pour ces « mauvaises filles ». Soumises à une discipline stricte et à des punitions sévères, nombreuses sont celles qui se révoltent ou tentent de s’évader.
Les asiles, que la loi de 1838 généralise en France, accueillent au XIXe siècle des hommes et des femmes de tous milieux. Anatole Le Bras s'intéresse à leurs trajectoires, à l'intérieur comme en dehors des murs de l'institution, évoquant des vies fragiles, marquées par l'internement.
Mémoires vivantes du développement des cités, commémorations de personnages et d'évènements, évocations de la nature, les noms de rues s'inscrivent dans une longue histoire, nous rappelle Jean-Claude Bouvier. Aujourd'hui choisis par les conseils municipaux, ils suscitent débats et polémiques.
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INSOLITE
Le musée des Arts et Métiers plonge les visiteurs dans l’univers fascinant de l’exploration de mondes parfois inaccessibles... loin, profond, ancien, petit, grand ! Explorer l’infiniment... présente plus de 120 objets, témoins de défis scientifiques hors norme. Météorite martienne, cloche de plongée, tube à rayons X, kayak et fossiles mettent en lumière une histoire foisonnante et pluridisciplinaire (La France Pittoresque)
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RIEN QUE POUR VOS YEUX
Voici une belle « image » comme les femmes de ma famille aurait bien souhaité présenter à leurs parents : mais comme on dit, « on ne peut pas être au four et au moulin » ; les femmes de mon arbre n’ont pas eu cette chance d’aller à l’école ; elles ont souvent appris à lire et à écrire avec leur garçon…. Ou bien au « cul des vaches » comme dirait ma grand-mère maternelle.
Cette année est le Bicentenaire de Julie Victoire Daubié (info trouvée grâce aux AD 88)
Née le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains dans une famille de petite bourgeoisie, Julie Victoire Daubié est à plus d’un titre une pionnière : première bachelière de France en 1861, elle est aussi la première licenciée ès lettres en 1871.
Julie Victoire manifestera toute sa vie une soif d’apprendre et une très grande curiosité.
Julie-Victoire Daubié, la première française à obtenir le bac... en 1861 !
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ET CE MOIS-CI je vous propose
L’histoire de Julia Bertrand (1877 – 1960), institutrice vosgienne militant pour défendre ses idées : syndicaliste, antimilitariste, pacifiste, féministe et libre penseur.
« Syndicaliste, elle participe activement à la création de la Fédération Nationale des Syndicats d'Instituteurs (FNSI), fondée en 1905 et liée à la Confédération générale du travail.
En 1907, elle est nommée à Biffontaine et fait la connaissance de Gabrielle Petit, figure incontournable des luttes sociales de l’époque, arrivée dans les Vosges peu avant les grèves des établissements Amos, entreprise de pantouflerie, à La Neuveville-lès-Raon.
Gabrielle Petit (1860-1952) est publiciste et conférencière. Elle est également rédactrice en chef de « La femme affranchie », journal auquel Julia Bertrand collaborera.
En 1907, elle est invitée par Francis Boudoux, secrétaire de l’union des syndicats CGT de Meurthe-et-Moselle, à intervenir à La Neuveville-lès-Raon. Son discours est un succès auprès des ouvrières chaussonnières qui se syndiquent en masse.
Portrait de Gabrielle Petit dans La femme affranchie (1906) [Arch. dép. Vosges, 1 M non coté.]
Courrier du sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Dié adressé au préfet des Vosges concernant la participation de Julia Bertrand à une conférence de Gabrielle Petit (9 novembre 1906) [Arch. dép. Vosges, 1 M non coté.] »
Un grand merci aux AD 88 pour cet hommage (Page FB des Vosges)
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Bonne lecture et belles trouvailles
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Tags : femme, genealogie, histoire
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