• L comme LEBLOND

    L comme LEBLONDCe patronyme est présent 436 023 fois sur Geneanet ; « leblond » est un surnom donné à un homme blond (sans chaussure noire ??!) Ce patronyme est surtout présent en Normandie et en Picardie.

    Par contre, « Bloncourt »  est porté en Guadeloupe. On pourrait certes penser à celui qui est originaire d'une localité appelée Bloncourt, mais ce toponyme n'existe apparemment pas, et la solution est tout autre, il faut aller dans les Caraïbes pour la trouver : au départ le comte de Moyencourt, originaire de Normandie, corsaire du Roi et par la suite pirate. Il eut des enfants avec une Caraïbe dont le nom était francisé : Mademoiselle Leblond. Etant noble, il n'eut pas le droit de l'épouser. Pour leurs enfants ils décidèrent de prendre la dernière syllabe de leurs propres noms, ce qui donna Bloncourt. Telle est du moins l'explication que m'a donnée un descendant de cette famille (Étymologie fournie par Jean Tosti).

    Il va sans dire qu’au fil des siècles, les variations ont évolué : Blaud / Blon / Blond / Deblond / Le Blon / Le Blond / Leblon / Leblont…..

    L comme LEBLONDAujourd'hui, nous allons dans l'Oise, et plus exactement à Mouy.

    Je vais vous parler de Jules Alexandre LEBLOND, le conjoint de Florentine Marie DEIBER, dont je suis une nièce à la 3e génération. Florentine est la sœur aînée de mon A.grand-père Émile Théophile, dont j’ai déjà beaucoup parlé.

    Florentine n’a jamais connu l’Alsace de ses parents puisqu’elle est née à Reims, alors que la famille avait fui la région en 1871, lorsque les Allemands l’avaient investie.

    Jules est né à Mouy alors que Florentine est venue s’y installée avec ses parents, frères et sœur. Lorsque le couple s’est uni, le 22 octobre 1898, il avait déjà une petite fille de quelques mois, Suzanne. Sur le recensement de 1906, on peut voir que la famille s’est bien agrandie :

    L comme LEBLOND

    Jules travaillait comme mégissier chez Pinet, tandis que Florentine s’occupait des 5 enfants : Suzanne, Lucie, Raymond, Lucien et Arthur. Et elle avait fort à faire !

    En sa qualité de conscrit, Jules est affecté au 51ème RI et obtient son certificat de bonne conduite, puis renvoyé dans son foyer car « dispensé fils de septuagénaire » ; en effet son père a 71 ans en 1894. Jules est toutefois mis en disponibilité à l’infanterie de Beauvais.L comme LEBLOND

    Mais c’était sans compter sur la « der des der » ; il se présentera au dépôt du 11ème Ri du 5 septembre au 5 novembre 1914 pour être réaffecté le 29 juin 1916 à la classe 1889 alors qu’il dépendant de la classe 1893 (?!) ; il faut croire que la France avait besoin de soldats pour faire revenir les anciens, car Jules a 43 ans en 1916….

    Du 87ème RI, il passe au 7ème Régiment du génie le 1er juillet 1917 et est rattaché le 23 avril 1917 à la RAT (réserve de l’armée territoriale).

     Et quel fut son parcours ? La suite dans un prochain article !

    Pour en savoir plus :

    Mouy en 1917

    Le parcours du combattant de la guerre 14-18

    L comme LEBLOND

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