Un coup de folie…. Ou de grande joie… en ce mois de décembre, il faut croire que mes pensées fugaces, mes rêves éphémères et mes démons intérieurs ont décidé de s’exprimer.

Après un Challenge AZ « douloureux » - et dans tous les sens du terme – j’ai enchaîné sur le « Calendrier de l’Avent Alsacien », encore un défi de taille. Peut-être que « janvier » sera plus calme, qui sait…

Chaque mot, chaque phrase, devient un cri de désespoir ou un murmure d'espoir, une tentative désespérée de saisir l'éphémère et de le figer dans la mémoire de l’ordinateur..

Écrire, c'est plonger la tête la première dans ses abîmes, sans garantie de retour. C'est s'aventurer dans les coins sombres et souvent ignorés de l'âme, là où résident les monstres et les anges déchus. C'est se confronter à l'incertitude, à l'inconfort, à la vérité crue qui refuse de se plier aux conventions.

La folie d'écrire, c’est une plongée délibérée dans l'incertitude, une confrontation avec les ombres de l'âme. Écrire, c'est se dévoiler sans pudeur – oh on va se calmer ! - laisser les failles à découvert, et trouver une étrange beauté dans l'imperfection. C'est surtout accepter le tumulte intérieur et trouver un semblant d'ordre dans le chaos des mots.

Aussi étranger que celui puisse être, soit c'est la page, soit c'est le délire des mots....

Ainsi, la folie d'écrire est un paradoxe. C'est un acte solitaire et collectif à la fois, un défi à soi-même et au monde qui nous entoure. C'est une exploration de l'inconnu, une danse avec l'obscurité intérieure, une célébration de la folie qui réside en chacun de nous. Et dans cette folie, peut-être, réside la clé pour déverrouiller les portes de la compréhension et de la vérité ultime.

En fin de compte, la folie d'écrire, c'est une quête profonde de compréhension de soi et de connexion avec les générations d'avant. C'est une manière d'honorer et de célébrer le passé, tout en contribuant à la préservation de l'héritage familial pour les générations à venir.