Un double généalogique est une personne de votre arbre, qui porte le même nom et le même prénom que vous. C’est ce que l’on appelle un homonyme. En généalogie, l’homonymie est une erreur courante qui peut nous conduire à faire des recherches sur une mauvaise branche. Mais pour le généathème du mois de mai, GENEATECH nous propose justement de retrouver notre double généalogique. Un exercice plutôt compliqué d’autant plus que j’en ai trouvé quatre, oui, vous avez bien lu…. Quatre !

Il faut dire que mes aïeux n’avaient pas beaucoup d’imagination en matière de prénom !

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Au cours des prochains articles, je vais donc vous parler de

• Françoise DEIBER (1862-1926/), fille de Louis DEIBER & Catherine KLEIN.

• Françoise DEIBER (1832-1897), fille de Joseph DEIBER & Anne Marie WEBER.

• Françoise DEIBER (1810-1810), fille d'Antoine DEIBER & Anne Marie EHRHARD.

• Françoise DEIBER (1810-1874), fille de Joseph DEIBER & Anne Marie DILGER.

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Mon premier double généalogique est né en 1862 à Oberhaslach, dans le Bas-Rhin.

Nous avons 4 liens de parenté : je suis une arrière-petite-fille d'un cousin issu d’issus de germains de Françoise DEIBER.

Françoise est la fille de Louis et de Catherine KLEIN ; elle est la seconde enfant d’une fratrie de 11. Son Agrand-père est Jean, le 1^er cousin commun, frère de Nicolas (mon SOSA 64). Jean DEIBER (1739-1800) est le premier aïeul commun arrivé de sa Bavière natale à la fin du 18ème siècle.

En sa qualité de première fille de la famille, Françoise seconde sa mère et ne rechigne certainement pas aux tâches ménagères qui lui incombent. Nous savons tous que les petites filles avaient le rôle d’une « seconde maman » auprès des autres frères et sœurs, surtout lorsque les maternités se succédaient.

Elle a 8 ans lorsque l’Alsace est intégrée à l’Empire allemand ; l’annexion de l’Alsace-Lorraine conduit de nombreux Alsaciens à une situation d’exil, séparant des fratries entières, mais les parents de Françoise ont fait le choix de rester dans leur village.

Son père Louis était tailleur de pierres, comme son grand-père Valentin qui détenait d’ailleurs son savoir-faire de son propre père Jean.

Sur le recensement de 1880, elle reste fidèle à sa famille ; mais elle n’a que 17 ans…. Aucun mariage n’est enregistré sur Oberhaslach et puis, je la retrouve dans un recensement de 1926, à Paris : ce sera le dernier ; elle est domestique chez madame De Thézillat Marguerite ; sa « patronne » de 62 ans est originaire de Meurthe et Moselle tandis qu’elle même arrive à 64 printemps.

Je n’ai pas trouvé trace de son histoire durant 46 ans…. Que s’est-il passé ? Est-elle montée à Paris chercher du travail : il paraît que les alsaciennes étaient renommées pour la tenue des maisons de maîtres. A t-elle pu vivre décemment sa condition de femme isolée ? A t-elle pu revoir sa famille ? Autan de questions qui restent aujourd’hui sans réponse…. Plus de 430 km la sépare de sa chère Alsace natale….