• La branche RIVOAL

    La famille RIVOAL

  • Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)Vous vous doutez bien que si j’écris ce 3ème et dernier article, c’est que j’ai trouvé !… et pas sans mal !

    Par une simple recherche sur FILAE, je trouve la famille sur la commune de Neuville-Les-Vaucouleurs :

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Pourquoi pas !

    • Jean est inscrit comme né à Colmar ; il a 51 ans en 1872, donc né vers 1821,

    • son épouse Catherine – au patronyme improbable de BUVAL, BRIVEL, BUVEL… serait originaire de Sarreguemine ; en 1872, elle a 61 ans, donc probablement née vers 1811 – d’ailleurs, je n’ai toujours pas l’acte de mariage de Jean et Catherine !

    • quant à leur fils, berger, Adolphe, il est le frère de Marie Catherine, déjà partie du domicile et mariée avec Jean Baptiste VAILLANT.

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Je consulte les archives départementales du Haut-Rhin : Colmar, période 1820-1824 et après avoir feuilleté les 503 pages du registre, RIEN…. On m’aurait menti ! Jean n’est pas né à Colmar.

    Comme on dit « c’est le jeu ma pov’ Lucette ! ». N’oublions pas qu’il faut être très patient en généalogie….

    Je tente ma chance sur la commune de Widensolen : les parents de Jean s’y sont mariés et si Jean est le premier enfant de la fratrie, peut-être y trouverai-je son acte de naissance peu de temps après l’union de ses parents. Et c’est reparti pour 622 pages !

    Mais quand on aime, on ne compte pas !

    Et là, je trouve l'acte de naissance de Jean, né Kätterer, le 17/12/1821

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Et comme c'est mon jour de chance,

    je lui trouve même une « grande soeur » Marie Anne Kätterer, née le 19/01/1821….

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Folle de joie de toutes ces « trouvailles », je me dis que je peux « pousser le bouchon un peu plus loin » en recherchant l’acte de mariage des parents de Jean ; j’en ai bien récupéré un sur FILAE, mais le scan n’est vraiment pas d’excellente qualité et je n’arrive pas à le lire : très sombre, flou, trop pixelisé….

    Bref, AD 68 n°2 page 120/381, avec un peu de post-traitement, cela va toujours mieux :

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Pour finaliser proprement cet article, j’ai besoin de l’acte de mariage des AAgrands-parents d’Odette, Jean KATTERER et Catherine BR…..

    Je n’ai aucune date de mariage ; je pars toutefois du postulat que Marie Catherine, née à Broussey-en-Blois (dans la Meuse) en 1849 est la première enfant de la fratrie : c’est une hypothèse qui ne marche pas à tous les coups.

    Catherine est née à Sarreguemines, dans le département de la Moselle…. Mais je ne trouve pas sa trace dans les registres….

    Je suis vraiment dans une impasse… Dernier recours : essayer FILAE avec toutes les orthographes de patronymes possibles ; avec KETRER, KETTERER et KATTERER, sans mentionner ni commune, ni département.... et ça marche !

    Je retrouve le couple à ….Villeroy-sur-Méholle, dans la Meuse !

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    J’ai bien compris que les bergers parcourent des kilomètres…..

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

    Alors je vais reprendre tous mes petits moutons et hop, à la bergerie.

    Une place pour chaque ancêtre et chaque ancêtre à sa place.

    Et les moutons seront bien gardés. (l'arbre d'Odette)

    Tous les chemins mènent ... en Alsace (3 et fin)

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  • J’ai donc retrouvé l’acte de mariage de Joseph KETTERER (ou KETRER), oncle de Marie Catherine, et conjoint de Marguerite LAPORT(E).

    Tous les chemins mènent... en Alsace (2)

    Au XIXe siècle, l'orthographe des noms propres était souvent sujette à une grande variabilité, et les officiers d’état civil ne faisaient pas exception à cette règle.

    Les actes de naissance, de mariage ou de décès étaient souvent retranscris oralement ; la famille KETTERER, originaire de Moselle, devait très certainement avoir un accent prononcé et difficile à comprendre. Je doute par ailleurs que bergers et bergères aient accès à l’école….Pour preuve, ils savent à peine signer leur nom sur les actes. Les officiers écrivaient les noms tels qu'ils les entendaient, ce qui pouvait entraîner des variations significatives dans l'orthographe des patronymes. De plus, la maîtrise de l'écriture et de l'orthographe pouvait varier d'un individu à l'autre, ce qui contribuait également à cette diversité orthographique. Tous les chemins mènent... en Alsace (2)

    Difficile pour les généalogistes de s’y retrouver mais cette situation reflète simplement la réalité de l'époque où les normes orthographiques étaient moins rigoureuses qu'aujourd'hui et où la diversité orthographique était largement acceptée.

    La seule solution est – à mon sens – la multiplication des sources.

    Si j’ose dire, revenons à nos moutons …. et nos brebis !

    Sur cet acte de mariage du 16 janvier 1861, j’apprends que :

    • Joseph KETTERER (ou KETRER) a 27 ans 10 mois et onze jours, il est né à Artzenheim (Haut-Rhin), le 4 mars 1833 ; il est domicilié à Montigny et travaille comme berger à la ferme de Toulon ; il est le fils majeur de Fidelie KETTERER – décédé à Marson – et de Marianne STARCH, décédée à Méligny-le-Petit le 10/10/1853,

    • Marguerite LAPORT(E) a 21 ans 8 mois et 6 jours, elle est née à Sierthal-en-Holbach (Moselle) le 10 mai 1839 ; elle est domiciliée à Montigny et est la fille majeure de François LAPORT – âgé de 48 ans et berger – et de Christine MEYER âgée de 45 ans,

    • Les témoins du côté de l’époux sont : Fidelie KETTERER, 33 ans, berger demeurant à Reffroy et Georges KETTERER, 31 ans, berger domicilié à Lignières.

    Quelle ne fut pas ma surprise de voir que dans les pages suivantes, se trouvaient retranscrits :

    Cependant, je ne perds pas de vue que mon objectif 1er n’était pas de trouver les dates de Joseph KETTERER, mais celles de son frère Jean, ancêtre direct d’Odette.

    Pour cela, je vais repartir des parents Fidelie KETTERER et Marianne STARCK(H)

    Maintenant que j’ai tous ces actes, il me faut les déchiffrer….

    Cependant, je ne perds pas de vue que mon objectif 1er n’était pas de trouver les dates de Joseph KETTERER, mais celles de son frère Jean, ancêtre direct d’Odette.

    Pour cela, je vais repartir des parents Fidelie KETTERER et Marianne STARCK(H).

    Fidelie KETTERER, père de Joseph est décédé le 11 juin 1849 à Marson à l’âge de 59 ans (donc né vers 1790) ; son épouse Marianne STARCK, quant à elle, est décédée à Méligny-Le-Petit le 10 octobre 1853 ; elle avait 56 ans (donc née vers 1797) ; il est précisé qu’elle était « bergère » et née à Widensolen, dans le caton d’Ensisheim, dans le département du Haut-Rhin.

    Nous voilà donc bien en Alsace !

    Grâce aux indexations de GENEANET et FILAE, j’ai pu retrouver l’acte de mariage des parents de Joseph. La numérisation n’est pas très lisible ; je vais devoir « la nettoyer » un peu pour la déchiffrer et continuer ainsi l’arbre d’Odette.

    Tous les chemins mènent... en Alsace (2)

    Mais alors, je vous entends bien me dire : si Fidelie et Marianne sont bien les parents de Joseph, rien de prouve qu’ils sont bien ceux de Jean…. Et bien cherchons la preuve ! (pour lire la suite)

    Tous les chemins mènent... en Alsace (2)

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  • Tout les chemins mènent.... en Alsace !Lors d’un atelier de généalogie que j’anime les samedis matin, les « généalogistes en herbe » m’ont demandée de faire une première approche de la plate-forme FILAE. Pas de problème : si l’arbre de ma propre famille se trouve sur GENEANET, celui de mon conjoint se situe sur FILAE. Cet atelier fut pour moi une occasion unique de compléter l’arbre d’Odette. Contrairement à ce que l’on peut dire sur les « belles-mères », la mienne était d’une gentillesse à toute épreuve. Ce fut donc un réel plaisir de me replonger dans cet arbre.....

    *

    Qui l’eut cru ! Partir des origines bretonnes de ma belle-mère pour arriver en Alsace !

    Franchement, le monde est petit ! Et si Odette était encore parmi nous, elle aurait eu du mal à me croire….

    Du côté paternel, Odette a des origines bretonnes : RIVOAL ça sonne bien le beurre salé ! Du côté maternel, nous « naviguons » entre la Meuse (55) et la Moselle (54), au pays des bergers et des bergères.

    Tout les chemins mènent.... en Alsace !

     Cet exemple tombe à point nommé : patronyme mal orthographié, blocage…. Réfléchissement… et surtout pas de conclusions hâtives ! En généalogie, il faut prendre son temps…

    En reprenant l’arbre d’Odette, je n’imaginais pas tout le travail à faire. J’avais conscience que l’étude d’une lignée de bergers pouvait être complexe, sans toutefois en mesurer les impasses. J’ai rencontré des incohérences, des contradictions dans les documents historiques ; les plateformes me proposaient des noms d’ancêtres qui n’avaient aucun lien avec ce que je recherchais ; il m’a fallu être créative, comparer et corréler différentes sources…

    . et prendre des chemins de traverse : mes préférés ! Il faut avouer que si la généalogie était trop facile, elle perdrait une grande partie de son attrait et de sa valeur.

    *

    Donc, arrivée à Marie Catherine KETRER, l’Agrand-mère d’Odette, blocage total. Impossible de trouver une coïncidence pour ses parents. Rien dans Geneanet. Rien dans Filae. Rien dans les tables decennales de Broussey en Blois, lieu de naissance de Marie Catherine – et peut-être du mariage de ses parents. Rien non plus dans les recensements de Maxey-sur-Vayse où la famille résidait, car les recensements ne sont numérisés qu’à dater de 1926. IL me faut donc chercher une autre piste….

    Sur l’acte de mariage de Marie Catherine, un témoin est l’oncle de la mariée, Joseph, donc un frère de Jean KETRER, le père de Marie Catherine. Par le biais de Joseph, je pourrais peut-être retrouver la filiation de Jean.

    Joseph réside sur la commune de Pagny La Blanche : je retrouve la famille dans les recensements de 1872, mais Joseph est décédé….

    Tout les chemins mènent.... en Alsace !

    Son épouse Marguerite LAPORTE élève seule les deux enfants du couple : Ernest et Lucien, agés respectivement de 8 et 4 ans. Je retrouve aisément leurs dates de naissances dans les TD :

    Tout les chemins mènent.... en Alsace !

    Mais je note aussitôt que les orthographes sont différentes : KETTERER au lieu de KETRER…. J’apprends également que l’épouse de Joseph « serait » née à Uruffe dans la Meurthe et Moselle, mais je ne retrouve aucun acte dans cette commune.

    Je reprends donc la piste de Joseph, présent au mariage de sa nièce Marie Catherine, en 1870, mais absent du domicile sur le recensement de 1872. L’acte d’état civil (AD 55 n°2 page 217/233) me confirme son décès le 15 février 1872.

    Tout les chemins mènent.... en Alsace !

    Voici un bel exemple attestant qu’il est primordial de croiser ses sources et de ne pas s’arrêter à la première « trouvaille ». Chaque document peut contenir des informations précieuses mais il est essentiel de les confronter à d'autres sources afin de valider leur authenticité et leur exactitude.

    Les erreurs peuvent facilement se glisser dans nos arbres généalogiques si nous nous contentons d'une seule source d'information ; j’ai trouvé dans FILAE un « KETERER Jean » né à Colmar, mais sans aucun justificatif pour l’attester ; quel intérêt alors de le mentionner ….. Je prendrai le risque de remonter dans un arbre qui ne me concerne pas !

    De plus, il est crucial de garder à l'esprit que chaque source peut être sujette à des erreurs humaines ou des interprétations incorrectes : une raison supplémentaire pour croiser les différentes sources à ma disposition et préserver ainsi l'intégrité de ma recherche généalogique.

    Cette rigueur me garantit la fiabilité et la crédibilité de mes recherches, et je ne doute pas qu’elle finisse par payer ! C’est un véritable casse-tête, ce qui n’est pas pour me déplaire !

    Revenons à Joseph KETTERER ou KETERER, je ne sais plus très bien….

    Dans l’acte de décès, il est bien mentionné le nom de LAPORTE Marguerite, son épouse, mais son père se nomme comme son frère…. Il est décédé à l’âge de 39 ans (donc né vers 1833), à Marson dans la Meuse, commune de résidence de feu ses parents.

    Dans les AD de la Meuse, je n’ai trouvé aucune référence dans les TD, ni aucun acte de naissance sur Marson.

    Rien dans les recensements de 1841.

    Mais en 1851 :

    Tout les chemins mènent.... en Alsace !

    L’orthographe est approchante, mais je n’ai aucune certitude qu’il s’agisse de la même famille ; je complète en parcourant les TD :

    « Fidelei décédé le 12.06.1849 et Georges décédé le 19.02.1853 » : qui sont ces deux personnages ?

    Bref, je suis toujours à la recherche de l’acte de mariage de Joseph et de Marguerite, ce qui pourrait me donner la filiation exacte de Joseph et – peut-être – de son frère Jean.

    Je décide donc de rechercher des informations sur les enfants du couple ; sur les plateformes GENEANET et FILAE, je trouve

    • Joseph Lucien KETTERER, marié le 16 avril 1898 à Saulxures-Lès-Vannes,, en Meurthe-et-Moselle, Lorraine, FRANCE, avec Marie Aline Justine FRIGANT (fichier PDF)

    • son frère Gaspard Ernest KETTERER (fichier PDF)Acte de naissance AD 55 n°11 page 30/223

    • et Catherine Marie KETTERER, décédée trop jeune.

    Au stade de mes recherches, j’ai complété le tableau :

    Tout les chemins mènent.... en Alsace !

    Je pars du postulat que le mariage a eu lieu dans la commune de naissance du 1er enfant du couple et je retrouve l’acte de mariage de Joseph et Marguerite : AD 55 n°1 page 162/223 dans la commune de Montigny-les-Vaucouleurs.

    Que d’aventure… Mais je ne suis pas au bout de mes peines !

    Au XIXe siècle, les bergers pratiquaient la transhumance, une pratique ancestrale consistant à déplacer les troupeaux saisonnièrement en fonction des pâturages disponibles. Je l’ai bien vu : la famille passe de la Meurthe et Moselle à la Meuse sans tenir compte des frontières administratives.

    Les bergers conduisaient leurs troupeaux sur de longues distances pour trouver les meilleures terres de pâture ; la priorité était de trouver des zones de pâturage abondantes et nutritives pour le bétail, peu importait si ces zones se trouvaient dans différents départements.

    Mais n’oubliez pas… je suis une pugnace. Et ce ne sont pas quelques moutons qui auront raison de ma ténacité…. (pour lire la suite)

    Tout les chemins mènent.... en Alsace ! (1)

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  • Des moutons marqués à l'oreille R comme Rambouillet.

    Rambouillet, comme la très célèbre bergerie royale…..

    « A l’époque, les passionnés de l'innovation rurale, se plaignaient de la dégénérescence des races ovines françaises surtout destinées à produire de la viande, du lait et... du fumier. Elles ne fournissaient que des laines grossières et les manufactures textiles devaient aller chercher en Espagne les laines fines des mérinos, ces athlètes de la transhumance qui parcouraient les grands plateaux de l'ouest de la péninsule.

    La bergerie royale de RambouilletLa monarchie espagnole veillait de très près sur eux. Il fallait les extraire par la contrebande jusqu'à ce qu'en 1786, à force d'insistance, un troupeau de 366 mérinos puisse être acheminé jusqu'à Rambouillet.

    Les bêtes, couvertes de gale, ayant parcouru 1500 kilomètres, n'étaient pas au mieux de leurs performances à leur arrivée mais elles s'adaptèrent assez bien, malgré les conditions climatiques de Rambouillet.

    Vous savez bien : la brume, l'humidité qui montent des étangs et de la forêt.

    Cette même année 1786, la France tente une expérience : la signature d'un traité inédit de libre-échange avec l'Angleterre ; à la clé, une baisse des taxes à l'entrée et à la sortie des produits textiles. Ce n'est pas l'arrivée de quelques mérinos qui peut changer la partie qui se joue. Les Anglais disposent de leurs races à longue laine et surtout leurs moyens techniques sont bien supérieurs. C'est eux qui gagnent au libre-échange en matière textile.

    Ensuite la guerre reprend entre les deux pays pendant la Révolution et l'Empire.

    Napoléon veut cesser les relations commerciales avec l'Angleterre et constituer un ensemble économique continental auto-suffisant.

    Son régime, placé pourtant sous le sceau de l’abeille et de l'aigle, s'intéresse beaucoup aux moutons. Il est alors de bon ton pour la haute société de disposer des mérinos dans ses propriétés, Fouché, Talleyrand en ont des troupeaux, le maréchal Berthier aussi dans son domaine de Chambord : il en a, d'ailleurs confisqué quelques-uns pendant sa guerre en Espagne.

    Mais là encore, au final, c'est l'échec, Napoléon est vaincu. L'Angleterre retrouve en 1815 la possibilité de commercer ses propres laines comme elle l'entend.La bergerie royale de Rambouillet

    Qui plus est dès 1807, elle voit débarquer les premières cargaisons venues d’Australie.

    Grâce à ses dominions elle va dominer les marchés au XIXe.

    La carte patrimoniale de l'intégrité de la race. Le troupeau qui existe encore aujourd'hui à Rambouillet peut se vanter de s’être reproduit sans croisement extérieur et en s'améliorant pourtant grâce à un contrôle strict.

    Napoléon III qui lui portait la même attention que son oncle disait qu'il avait fait la preuve du génie modernisateur de notre pays !

    D'ailleurs nos mérinos furent photographiés par le grand Nadar lui-même et présentés aux Expositions universelles chères au Second Empire.

    Les grands propriétaires traditionnels qui s'enorgueillissaient de leurs mérinos ont laissé peu à peu la place à des exploitants plus soucieux de rentabilité que de prestige. La mérinisation n'a pas pu soutenir vraiment l'industrie textile qui s'était tournée vers d'autres sources d'approvisionnement plus abondantes, meilleur marché... » (France Inter)

    Quoiqu’il en soit, je n’ai toujours pas trouvé pourquoi Yves Marie RIVOAL est parti pour Rambouillet…. Quoique… j’ai peut être une piste...

     

    Pour en savoir plus :

     La bergerie royale de RambouilletLe mérinos d’Arles

    La bergerie nationale

    Le sceau de l’abeille et de l'aigle (symbolique napoléonienne)

    Visite de l'Exposition La Guerre du Mouton

    La Bergerie Nationale de Rambouillet, la fabuleuse histoire des moutons Mérinos - Terres de France

    L'élevage des moutons à la Bergerie nationale

     

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  • RIVOAL Yves MarieYves Marie est né le 15 avril 1862 à Lannion dans les Côtes-d'Armor ; sa famille est originaire de Bretagne depuis au moins 5 générations.

    Le 2 juillet 1892, il épousait Marcelline Gallard, à Gazeran, en Ile-de-France. Il avait 30 ans et elle, 24 ans.

    Au vu des actes d’état civil, il a passé toute son existence sur Rambouillet et il était berger ! Inévitablement, je fais la relation entre sa profession et la grande bergerie nationale.

     

    RIVOAL Yves MarieRIVOAL Yves Marie

     

    J’apprends sur cet acte que

    • Yves Marie est le fils légitime et majeure de Jean Rivoal, tailleur de 62 ans et de Françoise LeGoff, lingère de 64 ans, domiciliés ensemble sur la commune de Buhulien ; par conséquent les parents d’Yves Marie ont fait le voyage des Côtes d’Amor vers les Yvelines pour le mariage de leur fils, lui-même domicilié à Saint Hilarion ;
    • Marcelline Gallard, sans profession, est née le 17 mars 1868 à Gazeran, où par ailleurs elle demeure ; elle est la fille majeure et légitime de Jean Baptiste Gallard, journalier de 58 ans et de Françoise Gaubert, décédée le 26 octobre 1889.

    Pour connaître ce personnage, je vais rechercher la composition familiale, mais il n’existe pas de TD dans les AD 22 en ligne ; je m’oriente donc vers les recensements :

    RIVOAL Yves Marie

    RIVOAL Yves Marie

    RIVOAL Yves Marie

    RIVOAL Yves Marie

    Difficile de s’y retrouver…. Je note toutefois que la famille Rivoal n’est plus sur les recensements de Buhulien en 1881.

    Sur la commune de Gazeran, les "trouvailles" sont plus fructueuses :

    RIVOAL Yves Marie

    Se pose alors la question : pourquoi la famille a quitté sa Bretagne natale pour Rambouillet ?

    Pour en savoir plus :

    La bergerie : deux siècles d’histoire

    La bergerie royale (Wikipedia)

    Le mérinos de Rambouillet

    Rambouillet : la ville de siècle en siècle

    RIVOAL Yves Marie

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  • Je reprends donc mes investigations....

    Sur l'acte de mariage des parents d'Odette, je sais que

    - son père se nomme René Yves RIVOAL, il est menuisier et est né à Rambouillet (dept78) le 24/03/1908 ; il est le fils de Yves Marie RIVOAL, berger où il réside à Rambouillet au 4 rue Lachaux, avec Marcelline GALLARD, décédée à ce jour ;

    - sa mère est Mathilde Maria VAILLANT, née à Mâcon (dept 71) le 19/09/1903 et fille de Marthe Maria VAILLANT, sans domicile connu.

    Les deux témoins n'ont pas de lien de parenté, apparemment ; ce sont très certainement des "connaissances" ou bien des collègues de travail.

    Sur les Archives départementales de Saône et Loire, j'ai très facilement trouvé l'acte de naissance de Mathilde :

    La famille RIVOAL (2)

    Je peux remarquer que, dans la marge, sont inscrits sa date de mariage avec René Yves et sa date de décès ; il s'agit donc bien de la mère d'Odette ; Mathilde y est désignée comme "enfant naturel" puisque son père ne s'est pas fait connaître.... Quoiqu'il en soit, la petite Odette portera le nom de famille RIVOAL plus tard, peut être par reconnaissance tardive ; sur le recensement de 1936, je constate notamment qu'Odette n'a ni sœur, ni frère :

    La famille RIVOAL (2)

    Force est de constater qu'il existe de nombreuses familles "Rivoal" sur Geneanet et certainement plus encore en Bretagne ! Il va donc me falloir être très vigilante.... René Yves est né à Rambouillet dans les Yvelines ; je retrouve également son acte de naissance facilement :

    La famille RIVOAL (2)

    Afin de ne pas faire d’erreur, je vais partir des informations les plus fiables en ma possession ; si René Yves est né à Rambouillet en 1908, peut-être que sa famille y résidait ? Donc je fais une recherche dans les recensements autour de cette année-là ; en effet, boulevard Voirin – qui ne semble plus exister aujourd’hui – la famille Rivoal a élu domicile mais en 1906 :

    La famille RIVOAL (2)

    Malheureusement, la famille n’est plus à cette adresse en 1926. J’apprends toutefois que le père « Yves » est né vers 1863 à Buhulien et Marcelline vers 1868 à Gazeran.

    Mon ami « Google » m’apprend que Buhulien est une ancienne commune, rattachée désormais à Lannion, dans les Côtes d’Armor (dept 22).... enfin, la Bretagne, je me disais bien !

    La famille RIVOAL (2)

    Pas de tables décennales en ligne mais une base de donnée - Généarmor – qui permet de retrouver la trace d’un ancêtre ayant vécu dans les Côtes d’Armor....

    La famille RIVOAL (2)

    .... Ensuite vérification des actes inscrits !

    La famille RIVOAL (2)

    La famille RIVOAL (2)

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  • Cette année j’ai décidé de m’investir sur la branche maternelle de mon conjoint ; ma belle-mère estRIVOAL décédée depuis quelques années, aussi je m’autorise à faire des recherches sur sa famille. Son nom de jeune fille est RIVOAL, donc une branche bretonne… et bien, pas de suite !

    RIVOAL Odette est née le 16 mars 1931 à Paris 13ème ; je suis sûre de cette information puisqu’elle est inscrite sur sa carte d’identité et son livret de famille. J’ai également sa filiation exacte. Je décide donc de commencer par son acte de naissance….

    Forte de mon expérience, j’ai foncé tête baissée dans les tables décennales de Paris, à RIVOAL :

    RIVOAL

    Et là.... rien ! Première difficulté : Odette n’est pas inscrite sous le nom de son père, mais celui de sa mère…

    RIVOAL

    En discutant avec des cousins, qui m’ont affirmée que le père d’Odette a longtemps résidé sur Athis Mons, la mairie de cette commune d’Essonne m’a adressée l’acte de mariage de RIVOAL René Yves, né le 24/03/1908 à Rambouillet (78) et de VAILLANT Mathilde Maria, mariage prononcé le 28 mars 1940.

    Les AD 91 ne sont pas ligne en totalité (délai de communicabilité oblige) donc j'ai reçu cet acte - en très peu de temps - par simple échange de mail en déclinant mon identité, bien sûr.

    RIVOAL

    RIVOAL

    Cet acte me permet donc de bien débuter l’arbre d’Odette….

    RIVOAL

     Et de trouver successivement la filiation de ses parents....

    La famille RIVOAL (1)

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