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A comme AIE MES AIEUX d’Anne Ancelin Schutzenberger
Lorsque l’on se passionne de généalogie et plus spécifiquement de psychogénéalogie, ce livre est in-con-tour-nable !
D’un abord facile, cette analyse pourrait nous laisser croire que la psychogénéalogie est à la portée de tous les cerveaux ; mais ce serait une erreur de vouloir se passer des compétences professionnelles d’un excellent thérapeute et de s’enliser dans de « fausses » voire hâtives orientations.
Nous formons un « tout », une chaîne dont les maillons sont indissociables. Et il faudra peut-être plusieurs générations, mais nous paierons les fautes de nos ancêtres ; nous ne pourrons pas y échapper. A nous de comprendre, sans juger, d’apprendre et de réparer.
Cette « loyauté invisible » nous pousse à reproduire inlassablement des situations malaisantes ou des évènements douloureux. Chacun de nous a les capacités de s’extraire de ce destin répétitif en appréhendant les liens complexes qui nous unissent les uns aux autres.
Le psychothérapeute construit un génosociogramme et met en évidence des liens transgénérationnels, soulignant un syndrome anniversaire ou un évènement grave répété sur plusieurs générations, apportant quelques réponses à des secrets de famille, des non-dits dérangeants...
Ce livre, que dis-je, cette « Bible » regorge de pratiques psychothérapeutiques sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour comprendre certains faits passés dans notre propre histoire ; à utiliser toutefois avec modération, pour éviter les erreurs d’interprétation.
Tags : Challenge AZ 2020, psychogenealogie, livre
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