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Quiz et Enigmes de généalogie
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Par FANNOU93 le 7 Février 2023 à 14:34
La vicomtesse de BARBUAT du PLESSIS, née à Paris en 1881 et décédée en 1968, montra ce buste de femme à ses petits-enfants, en précisant qu’il s’agissait d’une parente à elle, que l’on surnommait « Tante Juliette ». Trouvez le degré (civil) de parenté qui les unissait et donner le numéro de vue du fichier d’archives numérisées (registre paroissial) correspondant à l’acte de mariage de leurs ancêtres communs (fichier comportant 259 vues).
Cette énigme est un peu ancienne, datant de l’automne 2022 ; mais à cette période, je travaillais sur le Challenge AZ et donc peu disponible pour la résoudre.
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1/ L’identité exacte de la vicomtesse
Ne trouvant aucune « dame » sur GENEANET portant le nom de cette vicomtesse, je vais regarder FILAE car je n’ai pas le nom de jeune fille ; je trouve un couple BARBUAT du PLESSIS demeurant à Paris :
Je sais désormais que le vicomte se prénomme Pierre et qu’il est né en 1872 en Côte d’Or ; son épouse est Germaine et bien née à Paris en 1881 : c’est un bon début….
Sur GENEANET, je retrouve la fiche de Pierre (ICI) donc celle de Germaine (ICI) : sachant qu’ils se sont mariés le 16 juillet 1903 à Paris 8ème, je récupère l’acte de mariage dans les archives en ligne : AD 75 n°630 page 3/31.
L’acte de mariage – le plus important à mon sens – permet de définir la filiation de chacun des époux, unis le 16 juillet 1903 à Paris :
- Pierre Hugues Athanase de BARBUAT-DUPLESSIS, né à Pommard (Côte d’Or) le 21.04.1872, propriétaire demeurant au 19 Quai Malaquais à Paris, domicilié à Sainte-Sabine avec sa mère, fils majeur d’Edmée Albert Nicolas de BARBUAT-DUPLESSIS, décédé, et de Marguerite Amélie ROCAULT, sa veuve, sans profession ;
- Germaine Catherine BURET de SAINTE-ANNE, née à Paris le 17.10.1881, domiciliée à Paris au 1 rue François Ier avec son père, fille majeure de Jacques Albert BURET de SAINTE-ANNE, administrateur de la Société Générale, et de Alix Marie Pauline MANIEL, son épouse, décédée ;
- un contrat de mariage a été rédigé auprès de Maître Fleury.
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2/ L’identité exacte de « tante Juliette »
Je retourne sur GENEANET maintenant que j’ai le nom exact de la vicomtesse ; je tombe sur l’arbre « les Cribiers de la Mayenne » mais ne trouve aucune « Juliette » ; cet arbre compte 39518 ancêtres !
Je vais donc utiliser l’inscription mentionnée sur le buste : CHARETTE 1818 – 1895 ; mais s’agit-il du nom de l’artiste ou bien de la sculpture ?
Je tape le nom de la famille dans la barre du haut, à la place du numéro Sosa et miracle, une proposition de filiation s’offre à moi !
Caroline Louise Victoire MESNIER (1817-1895) est donc la « Tante Juliette ».
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3/ Le degré de parenté entre « tante Juliette » et la vicomtesse
En quelques clics, GENEANET a trouvé un lien de parenté :
Et plus précisément :
La vicomtesse et « tante Juliette » ont les mêmes AAAGrands-parents paternels.
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4/ L’acte de mariage des AAAGrands-parents paternels
Je me précipite donc sur les Archives Départementales de l’Yonne puisque Marie Anne BAILLY et Edmé BONNEVILLE de SAINTE-ANNE se sont unis le 5 mars 1726 à Villeneuve-sur-Yonne.
Seulement voilà, le site est indisponible….
« Depuis plusieurs mois, le monde entier subit des attaques informatiques. Pour intensifier la sécurité des données du Conseil départemental de l'Yonne, la collectivité a décidé de restreindre l'accès aux sites internet du Département. Le site Internet des Archives départementales est donc inaccessible :
- le soir du lundi au jeudi de 20h à 5h et le week-end à partir du vendredi 20h au lundi 5h depuis la France ,
- totalement depuis l'étranger ».
Je vais donc devoir attendre que le site soit accessible…. Hors week-end….
Sur les AD89, les registres paroissiaux et de l'état civil sont numérisés jusqu'en 1922 ; quel bonheur ! Alors je fouille…. Dans l’énoncé de départ, il est précisé que le registre comporte 259 vues ; je vais donc devoir ouvrir tous les fichiers et…. Ce sera le dernier !
Après avoir très très longtemps « galérée » (il faut dire que je ne maîtrise pas du tout la lecture des actes paroissiaux), j’ai trouvé le document ci-dessous (pages 102-103 sur 259) :
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Pour en savoir plus :
Le château de Sainte-Sabine (Wikipedia)
Quai Malaquais (WikiGenWeb)
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Une autre réponse à cette énigme est présentée dans la RFG n°263. J-L Beaucarnot la commente sous un autre angle.
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Par FANNOU93 le 23 Janvier 2023 à 22:21
En effectuant une dernière recherche par recensement national avec FILAE ; j’avais trouvé une petite Marie en nourrice, dans la Loire, mais cela m’a semblé une fausse piste….
Une fausse piste ? Et bien non….. Encore une fois, j’aurais dû poursuivre mes investigations et mon intuition.
Sur GENEANET, il fallait rechercher cette petite Marie.
Ainsi la petite Marie est dénommée Anne Marie ; elle est bien orpheline et réside rue Dugesclin à Lyon ; on la retrouve dans les recensements de Lyon en 1876 page 282.
Si l’on tourne la page précédente, on peut lire que l’enfant était sous la « protection » de la Supérieure HEURTEL Lucile, des Sœurs de Saint Vincent de Paul.
Marie a donc été accueillie dans une communauté religieuse ; mais qu’est-elle donc devenue ?
La réponse est dans l’énoncé : rappelez-vous ! « Qui saura lever le voile de cette mystérieuse soeur, et se montrer grand « cler » en généalogie pour, en suivant cette voie, trouver ses dates et lieu de décès ? »
Le voile d’une sœur de la Compagnie des Filles de la Charité, dont le siège se situe rue Cler à Paris 7ème.
Et bien, pour connaître le devenir de Marie, il fallait envoyer un e-mail à la confrérie.
Un peu léger à mon goût et fort déçue...
Rue Pierre-au-Lard (Wikipedia)
Fiche GENEANET de Marie Sophie CESAR, tante de Pierre
Optants pour la nationalité française ou allemande (Marques Ordinaires)
Les archives municipales de Metz
Le cadastre en Alsace et Moselle après 1871 - Film 283 (Archives et Culture)
Portraits d'optants, ces Alsaciens-Lorrains qui ont quitté la région annexée en 1871-1872 (France 3 Grand Est)
Les hospices civils de Lyon (les archives municipales de Lyon)
Filles de la charité de Saint Vincent de Paul (Wikipedia)
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Par FANNOU93 le 23 Janvier 2023 à 18:24
Pour finir en beauté cette année 2022, monsieur BEAUCARNOT nous a offert une nouvelle énigme (ICI).
Toute sa vie, Pierre CÉSAR, décédé à Paris en mars 1937, a souffert d’être sans nouvelles de sa soeur, Marie, sa cadette d’un an, née en avril 1867, orpheline comme lui, et dont il avait été séparé suite à la guerre. Qui saura lever le voile de cette mystérieuse soeur, et se montrer grand « cler » en généalogie pour, en suivant cette voie, trouver ses dates et lieu de décès ?
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Dans la description, Jean Louis-Beaucarnot nous informe que Marie est la cadette de Pierre : Marie est née un an après son frère, donc Pierre serait né vers 1866.
Je pars de la date dont je suis sûre : Pierre est décédé en mars 1937 à Paris, malheureusement, je n’ai pas l’arrondissement. Je tente d’abord ma chance avec FILAE et bingo !
Cet acte (AD 75 n°459 page 47/195) m’apprend que Pierre est décédé le 21 mars 1937 à Paris 4ème au 1 place du Parvis ; plusieurs informations sont à utiliser :
- il est né à Plantières-les-Metz en Moselle (dept 57) le 17 février 1866
- il était sans profession : il a 71 ans !
- il était domicilié au 16 rue Pierre au lard (quartier derrière Beaubourg)
- il est le fils de Charles CESAR et de Anne ROLLIN, tous deux décédés
- il était divorcé de Charlotte MITREUX ;
La place du Parvis est l’adresse de l’établissement hospitalier de l’Hôtel-Dieu, le plus ancien hôpital de Paris et réputé pour accueillir la plupart des indigents.
Par une simple recherche sur Google Maps, je visualise la rue Pierre au lard, une petite ruelle derrière le centre Georges Pompidou.
Je continue mes investigations et retrouve très vite l’acte de naissance de Pierre :
J’en connais un peu plus sur le milieu social de la famille de Pierre :
- Son père Charles avait 25 ans à sa naissance – donc né vers 1841 – et il était « débitant » ; on dirait aujourd’hui « aubergiste »,
- Sa mère Anne Victoire ROLLIN avait également 25 ans et était « sans profession », comme beaucoup de femme à cette époque, mais nous savons tous le rôle que les épouses ont joué auprès de leurs maris, notamment en travaillant avec eux, mais dans l’ombre, tout en s’occupant des enfants !
- Les témoins étaient Pierre JEAMME, jardinier de 37 ans et Pierre JUNGBLUTH, journalier de 23 ans.
Les témoins sont toujours très importants à préciser ; ils peuvent être de simples voisins, des collègues de travail ou bien de la famille à venir….
Sur FILAE, je trouve également le nom de Pierre dans le Bulletin des Lois ; Pierre CESAR a opté pour la nationalité française en 1872 et était accompagné d’un « tuteur » puisque durant la guerre de 1870, il a perdu ses deux parents ; en 1871, la Moselle disparaît dans l’Empire Allemand au même titre que le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.
Grâce à cette information, je sais que Pierre est parti s’installer dans les Vosges à Lerain. Il est également accompagné de Sophie CESAR, épouse JUNGBLUTH - le témoin à la naissance de Pierre - soeur de son père, donc sa tante.
J’effectue donc une recherche dans les AD des Vosges ; mais les recensements ne sont en ligne qu’à partir de 1886 ; Pierre a alors 20 ans, et a peut-être déjà quitter la région.
Et en effet, je n’ai rien trouvé dans les archives des Vosges.
Je décide donc de tenter ma chance sur GENEANET, maintenant que j’ai des informations plus précises sur la filiation de Pierre : peut-être retrouverais-je sa soeur Marie….
Je retrouve le couple Charles CESAR – Anne ROLLIN, les parents de Pierre et Marie (Fiche GENEANET)
Charles est né à Saint-Bernard en Moselle, le 2 juillet 1840 et est décédé le 30 septembre 1868 à Plantières ; quant à son épouse, Anne est née le 11 septembre 1840 à Ancerville, en Moselle, et décédée le 23 décembre 1870 à Metz ; il semble que le couple de trentenaire n’ait pas survécu à l’invasion allemande. Que sont donc devenus leurs enfants ?
Sur cette fiche GENEANET, Marie est mentionnée comme née le 2 avril 1867 à Plantières (AD 57 n° 14 page 138/422).
Me voici arrivée à ce stade de mes recherches, sans grande difficulté ; mais pour ce qui est de la suite, ça se complique...
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En effet, ça se complique : c’est le statu quo total ! Aucune information n’est disponible sur Marie ; il me faut donc réfléchir :
- En 1871, Marie avait 4 ans et était déjà orpheline ; peut-être a-t-elle été confiée à un orphelinat ou une famille d’accueil, et n’a pas quitté sa commune ; je m’empresse donc de rechercher les recensements de Plantières : mais les listes nominatives de recensement françaises d’avant 1872 n’ont pas été conservées par l’administration allemande et les années suivantes ne sont pas en ligne…..
- Je peux rechercher l’acte de mariage de son frère : mais non, puisque Pierre dit n’avoir aucune nouvelle de sa sœur depuis la guerre…. Donc elle ne peut être témoin à son mariage...
- Les tables de succession et absences, sur Paris, m’incitent à penser que Pierre est décédé, seul et sans un sou,
- Le bulletin des lois alors… mais Marie n’y figure pas !
- Je tente une dernière chance en recherchant Marie par recensement national avec FILAE ; je trouve une petite Marie en nourrice, dans la Loire, mais c’est une fausse piste….
- Je fouille également les répertoires alphabétiques des admissions (1742-1930) sur Paris, mais aucun enfant assisté au nom de Marie CESAR…
Alors, alors….
Le désespoir aidant, j'ai alors pensé que le tuteur de la petite Marie était un membre de sa famille ; par exemple, dans le cadre d’un baptême, qui sont les parrain et marraine ?
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Pour un premier enfant, c'est la mère de la jeune femme ( mais la mère d’Anne Victoire est décédée) et le père du mari ( donc Mathias César) qui, de droit, sont parrain et marraine ; en effet, Pierre est parti sur la commune de Lerain (Vosges), comme mentionné sur le Bulletin des Lois,
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Pour un second enfant, donc Marie, ce droit revient au père de la jeune femme (Jean Rollin) et à la mère du mari (Marguerite Gillet).
Par conséquent, les deux enfants ont été effectivement séparés : Pierre est parti sur Lerain, tandis que Marie aurait rejoint Ancerville….
Je sèche et désespère de trouver…. J'ai bien essayé de faire participer le groupe de généalogie auquel je participe, mais personne ne s'intéresse à ce genre d'énigme....
C’est alors que le facteur dépose dans ma boite aux lettres le magazine n’264 de la RFG… Je vais enfin savoir….
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Par FANNOU93 le 19 Octobre 2022 à 13:29
Monsieur BEAUCARNOT « a fait de sa passion pour la généalogie un véritable phénomène de société (..). Ce livre est rédigé comme une malle aux trésors, où il a réuni mille et une des richesses constitutives de ce fantastique patrimoine.
Il y évoque l’histoire des noms, des prénoms, des familles, des familles les plus modestes comme celles des plus grandes dynasties royales, aristocratiques, industrielles ou financières. Il y fait découvrir le monde symbolique du blason comme celui, fascinant, des archives. Et il invite chacun à réaliser, au fil des pages, le vieux rêve de l’homme à voyager à travers les siècles ».
Ce livre est si distrayant, que j’ai voulu partager avec vous certains quiz originaux, étoffés bien sûr de réponses actualisées - grâce à mon ami Google ! - car l’édition est assez ancienne.
Voici donc la 2ème partie.
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17/ Louis XII et François Ier étaient-ils ?
- Beau-frère et gendre
- cousins
- non-parents
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
L’arbre généalogique des rois de France
*
18/ Si Madame de Montespan donna huit enfants à Louis XIV, c’est madame de Maintenon que celui-ci épousera secrètement à Versailles, la nuit du 9 octobre 1683, deux mois et demi à peine après la mort de la reine.
Sur le plan juridique, quel était ce mariage ?
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Un mariage putatif
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un mariage morganatique
-
un mariage adultérin
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Le mariage morganatique : définition
Secrets d’Histoire : Madame de Montespan le grand amour de Louis XIV
Les favorites et les maitresses de Louis XIV
*
19/ Excepté Lucien avec lequel il était brouillé, Napoléon Ier offrit des trônes à chacun de ses frères, et des maris à chacune de ses sœurs ; rendez à chacun et chacune ce qui lui revint :
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
La généalogie de Napoléon Bonaparte (Généastar)
Napoléon Bonaparte – la famille
Tout ce que vous devez savoir sur la famille Bonaparte
Le clan Bonaparte (Historia)
*
20/ Même les héros ont leur généalogie
« Lorsque je crée un personne, a dit Georges Simenon, je note toujours son pedigree sur une feuille de papier. J’ai besoin, pour le faire vivre et évoluer, de connaître ses parents, ses grands-parents, de savoir qui ils étaient, comme de connaître sa propre enfance, le nom de l’école qu’il a fréquentée, celui du maître qui l’a instruit. J’ai besoin de tout savoir sur leur passé et leur histoire ».
De ce fait, bien des héros de littérature ont une généalogie, voire parfois un arbre touffu et complexe sur lequel s’appuie de véritables sagas, littéraires ou télévisées comme « les Gens de Mogador » ou « les Forsyte »…
La réponse : ICI
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21/ Selon la nature du produit, le nom d’une marque est très souvent le patronyme de son inventeur. Cela est notamment courant pour les boissons alcoolisées (Courvoisier, Gennessy, Berger, Cointreau, Heidsieck…), les automobiles (Citroën, Panhard, Peugeot, Renault…) la couture et les parfums (Dior, Lanvin, Guerlain, Vuitton, Lancel…).
Sauriez-vous dire dans la liste suivante, quels noms ne sont pas tirés de patronymes ?
Badoit – Bartissol – Belin – Bottin – Bull – Cadillac – Cérébos – Darty – Dunlop – Duralex - Formica
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Ancienne usine de la société Badoit
Badoit : en toute légèreté (Historia)
Gustave Belin (Château Thierry)
Ma notice biographique jusqu'à mon arrivée à Paris, par Sébastien Bottin (Cairn)
Bartissol (Pyrénées Orientales)
Fredrik Rosing Bull (Wikipedia)
Musée virtuelle de la Nouvelle-France
Antoine de Lamothe-Cadillac (Wikipedia)
Vous pouvez également retrouver la plupart des arbres de ces illustres personnages sur GENEANET.
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22/ Parmi ces associations de noms de famille, lesquelles sont nées d’un réel mariage ?
Bouvard et Ratinet
Canard-Duchêne
Fleury-Michon
Jacob-Delafon
Lagarde et Michard
Lefebvre-Utile
Lejay-Lagoute
Rivoire et Carret
Roux-Combaluzier
La réponse : ICI
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23/ Le nom de famille le plus vieux de France : quel est-il ? De quand date t-il ? Quelle est la bonne réponse ?
D’Harcourt – 940
Martin – 966
Capet – 732
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
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24/ Qui patronnent-ils ? Sauriez-vous associer ces saints et ces saintes à la profession qu’ils patronnent ?
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
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25/ Chez le notaire, quel nom portait ?
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Le dictionnaire juridique (droit privé)
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26/ La rotation des dots : à quoi aboutissait cette curieuse pratique, autrefois très courante ?
- au non-paiement de la dot
- au placement de la dot
- à son paiement en nature
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Pratiques de la dot en France au XIXe siècle (Persée)
Dots normandes (mi-XVIIe-XVIIIe siècle)
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27/ La naissance de l’IRPP : si les hommes ont toujours payé des impôts, à quand remonte la création de notre actuel Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques ? (pour information : L'IRPP n'existe plus dans les textes en France depuis près de 50 ans : la loi de finances pour 1971 a remplacé l'impôt sur le revenu des personnes physiques par une nouvelle dénomination, impôt sur le revenu (IR), toujours en vigueur en 2022.)
- 1798
- 1848
- 1918
- 1948
La réponse : ICI
Pour en savoir plus
Histoire de l’impôt en France (Wikipedia)
Qui étaient les "4 vieilles" du fisc français jusqu’en 1917 ? (France Culture)
Une brève histoire de l'impôt (Cairn)
Chronique sur l’histoire fiscale (SuperProf)
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Par FANNOU93 le 19 Octobre 2022 à 13:09
Monsieur BEAUCARNOT « a fait de sa passion pour la généalogie un véritable phénomène de société (..). Ce livre est rédigé comme une malle aux trésors, où il a réuni mille et une des richesses constitutives de ce fantastique patrimoine.
Il y évoque l’histoire des noms, des prénoms, des familles, des familles les plus modestes comme celles des plus grandes dynasties royales, aristocratiques, industrielles ou financières. Il y fait découvrir le monde symbolique du blason comme celui, fascinant, des archives. Et il invite chacun à réaliser, au fil des pages, le vieux rêve de l’homme à voyager à travers les siècles ».
Ce livre est si distrayant, que j’ai voulu partager avec vous certains quiz originaux, étoffés bien sûr de réponses actualisées - grâce à mon ami Google ! - car l’édition est assez ancienne.
Voici la 1ère partie.
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1/ Coups de « hache »
Dans les dialectes de certaines régions, le «h» placé après le «c» tombait et n’était pas prononcé.
Dans lesquelles de ces provinces était-ce le cas ?
- En Picardie
- En Normandie
- En Champagne
- En Bourgogne
- En Berry
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Connaissez-vous les langues régionales de France ?
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A partir de quand fit-on obligation de rédiger les actes en français et non plus en latin ?
- 800
- 1539
- 1789
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
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3/ Tobie or not Tobie
En quoi consistait dans certaines régions, la coutume, liée au mariage, des « nuits de Tobie » ?
- à ce que la future mariée passe les nuits précédent son mariage à prier
- à ce que le futur marié passe les nuits précédent son mariage en libations, pour enterrer sa vie de garçon
- à s’interdire de consommer le mariage les trois premières nuits qui suivent.
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Références à la Bible hébraïque et à l’Ancien Testament
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Qu’appelait-on ainsi, dans certaines campagnes ?
- Des maisons construites par des nourrices
- Des laiteries ambulantes, à cheval ou à âne
- Des maisons closes pour adolescentes
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
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5/ A chaque région : son migrant
Associez chaque région avec la migration dont sa population avait fait sa spécialité…
La réponse : ICI
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Sur les foires autrefois, les travailleurs saisonniers se présentaient à l’embauche en arborant un signe de reconnaissance : le fauche un épi de blé, le charretier un aiguillon, la servante un chiffon…
Quel métier faisait l’homme portant des plumes à son chapeau ?
- maître d’école
- basse-courier, s’occupant des volailles
- plumassier et cardeur, faisant les matelas et les coussins.
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
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7/ En 1702, de quelle couleur était la robe d’une mariée ?
- Blanche
- noire
- de couleur
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Depuis quand les robes de mariées sont-elles blanches ?
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8/ Qu’appelait-on une « veuve blanche » ?
- la femme, dont le mari avait disparu et dont on était sans nouvelles
- la veuve prenant le deuil en blanc, à l’ancienne mode, avant qu’Anne de Bretagne instaure le deuil en noir
- la femme dont le mariage n’avait pas été consommé
La réponse : ICI
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9/ Que désignait un « badestamier » ?
- un homme originaire du grand-duché de Bade
- le tenancier d’un estaminet
- un fabricant de bas
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
10/ Qui était un tabellion ?
- Un fabricant de tables
- un notaire
- un secrétaire
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Le tabellion dans le Nord de la France à la fin du MoyenÂge (Université Paris-Saclay)
Acte de 1347 : exemple d’acte de tabellion
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11/ L’archebanc
Jusqu’au XVIIème siècle, nos ancêtres s’asseyaient volontiers sur l’archebanc. C’était :
- le banc réservé au guetteur derrière les fenêtres d’une tour
- un grand banc placé sous la hotte de la cheminée
- un banc d’œuvre réservé à l’archiprêtre dans l’église
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
12/ Quels étaient les anciens noms des menuisiers ?
- Le huchier et le grossier
- le fripier et le garanier
- le formier et le boisselier
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Un atelier de menuisier au 19e siècle
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Les mariés recevaient des douzains comme cadeaux de mariage ; de quoi s’agissait-il ?
- De douze pièces de monnaie
- de douze serviettes
- de mouchoirs doux, en soie ou en velours
La réponse : ICI
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14/ Qu’appelle t-on un oncle à la mode de Bretagne ?
- Le cousin germain de votre père ou de votre mère
- l’oncle de votre conjoint
- le demi-frère de votre mère
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
Le chemin de mes Aïeux : voyage sur les traces de mes ancêtres en Bretagne
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15/ Une menace épouvantable : la dérogeance
Alors que la mésalliance ne faisait en aucun cas perdre la noblesse, si difficile à obtenir, la « dérogeance » la faisait perdre sans appel. Elle se produisait lorsque l’on exerçait une activité commerciale, manuelle et non agricole, de « bas offices » non anoblissants, comme ceux de procureur ou d’huissier. Si l’exercice de certaines professions ne pénalisait pas, laquelle restait pourtant interdite aux nobles ?
- verrier
- maître de forge
- avocat
- notaires
La réponse : ICI
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16/ Qui était Louis XIV pour Louis XV ?
- son père
- son grand-père
- son Agrand-père
La réponse : ICI
Pour en savoir plus :
L’arbre généalogique de Louis XIV
La maison capétienne de Bourbon
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Par FANNOU93 le 20 Août 2022 à 21:31
Le Dr Émery, vénérologue réputé dans les années 1920, avait pour épouse une femme dont un ancêtre direct (en ligne patrilinéaire) mesurait quatre pieds onze pouces, avait des yeux gris et un nez aquilin. Trouvez quel était le patronyme de cet homme, né un 10 septembre, et quel était celui de sa seconde femme, épousée à Saint-Roch et aïeule de Mme Émery.
*
En partant de l’annonce du mariage de Marthe Julia MALLERAIS, qui s’avère être la fille de Émile Marie EMERY, docteur en médecine, je retrouve l’acte sur les AD 75 : acte de naissance de Jacqueline Marie Jeanne Paule EMERY née le 27/10/1899 à Paris 8ème (AD 75 n°2000 page 9/31), puis la fiche matricule de VALLETTE Joseph (AD Rhône n°239 page 461/975) ; j’ai donc pu remonter ainsi l’arbre généalogique de l’épouse du célèbre médecin.
Si mes recherche passent par internet, il m’est toujours indispensable de passer par l’écrit ; voici où j’en suis du stade de mes recherches :
Bien que je me sois aidée de GENEANET et FILAE, j’ai dû vérifier chaque acte dans les archives départementales ; malheureusement, « détruit lors des incendies de la Commune en mai 1871, l’état civil parisien antérieur à 1860, a été reconstitué, en partie seulement. »
J’ai donc pu retrouver :
- l’acte de décès du Dr EMERY : AD 75 n°1213 page 1/7 et son acte de naissance dans les AD 49 n°96 page 176/215
- l’acte de mariage des parents de madame EMERY
- l’acte du 1er mariage de Pourçain Abel DEMALLERAIS, où est mentionné le nom du beau-frère du marié G. GEORGI
- l’acte de décès de Pourçain Abel DEMALLERAIS où est mentionné une seconde union... tiens, tiens....
- l’acte du 2ème mariage de Pourçain Abel Léopold DEMALLERAIS...
Ce dernier acte me permet d’affiner certaines dates et informations :
A Paris 16ème, le 15/07/1874 est célébré le mariage entre :
- Pourçain Abel Léopold DEMALLERAIS, domicilié au 83 rue de Rivoli à Paris ; il est maître d’hôtel d’un meublé ; il est né le 01/11/1813, est veuf de Anna Estelle LEPERS – décédée à Paris le 10/01/1871 – il est le fils de Auguste Abel DEMALLERAIS décédé à Paris le 27/01/1852 et de Thérèse Caroline LIENDON, domiciliée au 87 chaussée du Maine à Paris
- Pauline Louise Léontine LEPERS, rentière, domiciliée à Paris avec sa mère ; elle est née le 07/08/1831, veuve de Louis Achille COUET, décédé à Paris le 13/02/1873 ; elle est la fille majeure de Léopold Désiré LEPERS, décédé à Paris le 12/03/1873 et de Elisabeth Geneviève RINGE, sa veuve.
Il est précisé que l’article 162 du Code Civil est respecté car « en ligne collatérale, le mariage est prohibé, entre le frère et la soeur, entre frères et entre soeurs ». Les publications des bans sont respectés et les témoins sont cités :
- Émile TISSIER, 36 ans, notaire à Guignes (dept 77) et gendre de l’époux (qui s’avère être le conjoint de Suzanne, sœur de Pourçain et dont on retrouve l’arbre sur GENEANET)
- Paul Auguste DEMALLERAIS, 27 ans, fils de l’époux et demeurant au 83 rue de Rivoli, donc avec son père,
- François COUET, 82 ans, domicilié au 5 rue Ranelagh, et beau-frère de l’épouse
- Amédée FEAU BECHARD, 50 ans, teinturier, domicilié également au 5 rue Ranelagh, et cousin de l’épouse.
Cet acte est particulièrement complet et va me permettre de finaliser un arbre :
Maintenant, je crois avoir l’essentiel pour répondre à cette énigme :
- Le nom de l’ancêtre de madame EMERY
- Le nom de la seconde épouse de cet ancêtre.
Ma réponse vient de partir. Et vous ?
Quoiqu’il en soit, les réponses – et surtout la méthode d’investigation - seront publiées dans le numéro 262 de La Revue française de Généalogie (daté octobre-novembre 2022) et sur Internet.
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Pour en savoir plus :
La bibliothèque numérique Médica
Syphilis, syphilitiques et syphiligraphes dans les hôpitaux de l’Assistance publique
Émile Emery (1864-1936) – BnF
Fiche Geneanet de Marthe Andrée Julia de MALLERAIS
La Légion d’Honneur du Dr Émile EMERY (Base Eléonore)
Au delà de l'Etat-Civil - 75 - Collection Mayet (Geneawiki)
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Par FANNOU93 le 20 Août 2022 à 21:29
Voici une énigme généalogique pour commencer en beauté ce mois d’août (RFG).
Le Dr Émery, vénérologue réputé dans les années 1920, avait pour épouse une femme dont un ancêtre direct (en ligne patrilinéaire) mesurait quatre pieds onze pouces, avait des yeux gris et un nez aquilin. Trouvez quel était le patronyme de cet homme, né un 10 septembre, et quel était celui de sa seconde femme, épousée à Saint-Roch et aïeule de Mme Émery.
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Quand on aime, on ne compte pas... et en été, on s'amuse !
Il me faut donc rechercher le nom de l’ancêtre de madame EMERY, épouse du célèbre médecin dans le lignage de son père ; ensuite cet aïeul aurait eu deux épouses ; il faudra nommer cette seconde épouse…. Et pour corser le tout, cet ancêtre est né un 10 septembre et mesure 1,50 m (merci monsieur Google !)
Tout d’abord, je dois connaître le prénom du Dr EMERY, éminent vénérologue, que je ne connais absolument pas ; je recherche donc un médecin entre 1850 et 1930 (large fourchette) spécialiste des maladies vénériennes, au travers de sites médicaux, Gallica, les archives de l’AP-HP…. ; j’effectue quelques recherches sur mon ami Google (on est inséparable !) et sur Geneanet.
Je trouve une annonce dans le journal Le Matin du 20/01/1920 pour le mariage de la fille du Dr EMERY.
Dans les AD 75, je retrouve l’acte de mariage de Jacqueline EMERY (fille du docteur EMERY) et de VALLETTE Joseph à l’église Saint Augustin Paris 8ème (acte n°98 page 28/29) :
Je peux alors lire le nom des époux avec leur filiation respective :
- Joseph Auguste VALLETTE, industriel, né le 13/081885, à Caluire-et-Cuire (Rhône), fils de Ferdinand Vallette, décédé au moment du mariage, et de Adèle Breband, veuve sans profession et demeurant à Caluire-et-Cuire ;
- Jacqueline Marie Jeanne Paule EMERY, sans profession, née le 27/10/1889 à Paris, fille de Émile Marie EMERY, docteur en médecine et Chevalier de la Légion d’Honneur, et de Marthe Andrée Julia de MALLERAIS.
Pour affiner ma recherche, je regarde l’acte de naissance de Jacqueline, fille du médecin Émile EMERY :
Son père est Émile Marie EMERY, 34 ans (donc né vers 1865), docteur en médecine.
Sa mère est Marthe Andrée Julia de MALLERAIS, 20 ans (donc née vers 1879).
Les témoins sont :
- Eugénie HILDIBRAND, femme LANDRIEUX, 43 ans, sans profession, aïeule de l’enfant
- Henri LEBON, 35 ans, docteur en médecine.
En complément de ces « trouvailles » et parce que je prends toujours l’habitude de croiser mes sources, sur FILAE, je trouve l’acte de mariage du couple EMERY-DE MALLERAIS (AD 75 n°1110 page 588/697)
Maintenant que j’ai une filiation plus complète, je retourne investiguer sur Geneanet et je trouve une fiche et un arbre :
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Par FANNOU93 le 25 Juillet 2022 à 19:23
Le plus difficile pour moi est de trouver des ancêtres communs avec un Premier Ministre de la Vème République…
A dire vrai, je ne comprends pas la question d’autant plus que la filiation de Gustave Bocquin St Hilaire n’est pas prouvé puisqu’il est un enfant assisté…
A force de surfer sur internet, je suis tombée sur les Histoires de familles de J-L Beaucarnot : dans Le galvacher et le chien-Citoyen, il est fait mention d’un AAAgrand-père Doridot, d’une jeune femme qui a épousé en seconde noces « M. Bocquin de Saint-Hilaire » …
Comment lui trouver alors un cousin ?
Peut être du côté de son épouse, Reine Gey ou Joséphine Pater. Après de nombreuses recherches infructueuses, je décide d’attendre la solution….
La solution arrive avec la Revue Française de Généalogie n°261 (août-septembre) ! Je m’empresse de l’étudier pour savoir où j’ai péché….
Je suis bien heureuse de m'apercevoir que j'avais trouvé la bonne famille, donc la bonne filiation... Ma hantise est de passer du temps sur un « mauvais arbre »….
L’erreur que j’ai commise est de m’être arrêtée trop tôt ; il aurait fallu que je recherche la filiation de ce Bocquin de Saint Hilaire François, père présumé d’Auguste. Etant partie du principe que Auguste était un enfant abandonné, sans père ni mère, je n’ai pas continué….
Et pourtant, j’avais un tout début de piste :
Louis Bocquin (la particule a disparu !) est le grand-père d’Auguste et Suzanne Esprit, sa grand-mère.
Pour retrouver ce Sosa 304 et 305, je pars du postulat que ces numéros sont un couple (voir le site de généascribe) :
- le fils du 304 est 304/2 soit 152
- le fils du 152 est 152/2 soit 76
- le fils du 76 est 76/2 soit 38 et ainsi de suite selon le shéma des parentés ci-dessous
Lorsque l’on remonte dans l’arbre de la famille, on arrive à ce diagramme….(trouvé sur Généanet) :
Enfin, pour rechercher ce 1er Ministre, cousin très lointain de Milan Auguste, il faut repartir du couple portant les numéros SOSA 304 et 305, et faire une sélection sur GENEANET comme indiqué sur le dessin ci-dessous :
IL vous suffit ensuite d’ouvrir l’arbre proposé et vous tombez sur celui de….. Michel Rocard !
Quel regret de ne pas avoir été suffisamment pugnace .... la prochaine fois, je ne lâcherai rien !
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Par FANNOU93 le 9 Juillet 2022 à 11:43
Voici donc une nouvelle énigme qui m’a tout de suite plu, de part sa destination : le Morvan, berceau de la famille de ma grand-mère paternelle.
« Milan Auguste, « enfant trouvé de l’hospice de Paris », domestique dans un hameau du Morvan, épousa sous le Second Empire une veuve Dureuil, née Gey.
Sur FILAE, je trouve
- Jeanne GEY, épouse de DUREUIL René
- Reine GEY, épouse de DUREUIL Jean
Je vérifie mes recherches sur GENEANET : une veuve DUREUIL, née GEY et épouse de MILAN Auguste : Reine GEY
- est née le 30 décembre 1818 à Anost en Saône-et-Loire
- a épousé Jean DUREUIL le 23 février 1846 à Anost en Saône-et-Loire ; Jean est décédé le 16 octobre 1849,
- puis Gustave Adolphe BOCQUIN DE SAINT HILAIRE Milan Auguste, le 5 avril 1853 à Anost toujours en Saône-et-Loire
- est décédée le 27 novembre 1878 à Anost (mais est inscrite au prénom de « Louise ».
Dans les archives départementales de la Saône et Loire, je recherche les actes de mariage :
Acte De mariage de Reine GEY et feu Jean DUREUIL (AD 71 n°13 page 59)
Acte de mariage de Reine GEY et Gustave Adolphe BOCQUIN DE SAINT HILAIRE Milan Auguste (AD 71 n°25 page 4)
Dans les AD 75, je retrouve un enfant Auguste Gustave Adolphe….
Et dans ces mêmes archives, je m’intéresse aux recensements pour vérifier notamment la composition de la famille :
Je vois alors que la famille est bien composée de
- Gustave Bocquin St Hilaire, propriétaire et chef de famille,
- Reine Gey, son épouse,
- deux enfants du couple : Pierre 3 ans et Claudine 18 mois,
- deux enfants Dureuil – enfants de Reine – Anne 9 ans et Reine 7 ans,
- Nestor Verneuil, 7 ans, un enfant en nourrice, enfant assisté de l’hospice d’Autun.
Sur le recensement de 1861, la petite Claudine de 18 mois a disparu et l’enfant assisté d’Autun est remplacé par un enfant plus jeune, Auguste Chopin, 3 ans, enfant assisté de l’hospice de Paris (décédé le 18 décembre 1870).
Même configuration sur le recensement de 1866 ; par contre sur le recensement de 1872, son épouse s’appelle Louise et non plus Reine ; les filles de Reine ont quitté le domicile ; il n’y a plus d’enfant assisté. Seul Pierre demeure auprès de son père.
Pas d’autres enfants ? Sur Geneanet, je trouve d’autres filiations… IL me faut donc vérifier sur les tables décennales des AD 71 ; je peux alors visualiser :
- Pierre Bocquin St Hilaire, né le 28 mai 1853
- Claudine Bocquin St Hilaire, née le 25 octobre 1855, décédée le 23 juin 1857
- des jumeaux morts-nés le 19 février 1859
- Lazare Bocquin St Hilaire, né le 17 septembre 1861, décédé le 26 février 1863.
Les deux enfants suivants sont ceux de Pierre :
- Marie Bocquin St Hilaire, née le 10 octobre 1880
- Annette Bocquin St Hilaire, née le 22 avrIl 1882
La lecture des TD 71 m’a permis de trouver l’Acte de décès de Louise GEY (AD 71 n°74 page 130)
Reste maintenant à trouver la relation entre ancêtres communs avec un Premier Ministre de la Vème République ; là, c’est une autre histoire…..
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Pour en savoir plus :
La généalogie de Napoléon III (Généastar)
La généalogie de Napoléon Ier (Généastar)
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Par FANNOU93 le 9 Juillet 2022 à 09:34
Voici une énigme généalogique pour commencer en beauté ce mois de juillet, présenté par J-L Beaucarnot.
« Milan Auguste, « enfant trouvé de l’hospice de Paris », domestique dans un hameau du Morvan, épousa sous le Second Empire une veuve Dureuil, née Gey.
Nanti d’une curieuse généalogie, avec famille à particule, cet homme cousinait, par ses sosa n° 304 et 305 qu’il avait comme ancêtres communs, avec un Premier ministre de la cinquième République.
De quel premier ministre s’agit-il ? »
L’énigme sera close le 10 juillet….. pas le temps de mollir alors !
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La 1ère question que je me pose : que recouvre la période du Second Empire ?
Le Second Empire est le système politique instauré par Louis Napoléon Bonaparte, dit Napoléon III, empereur des Français ; ce régime a commencé un an après le coup d’état du 2 décembre 1851 pour s’achever avec la trop célèbre défaite de Sedan le 4 septembre 1870.
Je dois donc rechercher une ex-épouse DUREUIL, née GEY, mariée entre 1851 et 1870 à MILAN Auguste, dans la région du Morvan, recouvrant les départements de la Côte-d'Or (21), de l'Yonne (89), de la Saône-et-Loire (71) et de la Nièvre (58).
La 2ème question : à quels ancêtres correspondent les SOSA 304 et 305 ?
Voici un tableau qui peut aider à se repérer….
La 3ème et dernière question : qui sont les 1er ministres de la Cinquième République ?
Mon ami Google, bien sûr, m’a apporté la solution : ICI
Alors au boulot !
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Par FANNOU93 le 7 Juin 2022 à 21:03
Celui qui s’intéresse à la généalogie, s’intéresse forcément aux archives… il est aisé de faire des recherches grâce à internet, mais les archives « papier » sont encore bien indispensables et souvent incontournables. Tout ne peut pas être numérisé, du moins aujourd’hui. Mais allez savoir, au rythme où s’emballent les technologies, rien ne me semble impossible aujourd’hui.
Les documents constituent une source historique irremplaçable et peuvent enrichir les informations historiques, économiques, sociologiques de nos familles. Ils sont donc à préserver précautionneusement.
Au hasard de mes surfs, j’ai trouvé des jeux sur les archives du Val d’Oise, et notamment un quiz sur le vocabulaire des archives (ICI) : huit questions auxquelles je dois l’avouer, j’ai eu un peu de mal à répondre. Mais grâce à mon ami « Google », j’ai pu en apprendre un peu plus sur le métier d'archiviste.
Je vous invite donc à « jouer » et ensuite regarder les réponses avec des informations complémentaires présentées ci dessous.
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Question 1 / 8
Comment les archivistes appellent-ils les locaux où sont conservés les documents ?
- A. Des chambres.
- B. Des magasins.
- C. Des coffres.
- D. Des entrepôts.
La bonne réponse : B
Les magasins d'archives accueillent les documents avec des conditions de température et d'hygrométrie contrôlées afin d’éviter tout risque de détérioration : il est préférable de ne pas y rester trop longtemps afin de ne pas perturber ces paramètres ! Les archivistes veillent notamment à leur bonne manipulation.
Source : La conservation des documents (Wikipedia)
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Question 2 / 8
Quelle unité de mesure utilise l'archiviste pour indiquer la place occupée par les documents ?
- A. Le mètre linéaire.
- B. Le mètre carré.
- C. Le mètre cube.
- D. Le pied.
La bonne réponse : A
Le mètre linéaire correspond à l'emprise des documents rangés sur une tablette d'un mètre de longueur. 1 mètre linéaire = 5000 feuilles environ. L'unité archivistique désigne l'ensemble des documents d'archives. Une unité peut être un fonds d'archives, une série de documents, un dossier, une pièce assujettis aux normes institutionnelles.
Sources :
Comment calculer des mètres linéaires (ENSSIB)
*
Qu'est-ce qu'un "instrument de recherche" pour les archivistes ?
- A. Un objet permettant de visualiser un document : loupe, appareil à microfilm, lampe frontale, etc.
- B. L'ensemble des livres, revues, dictionnaires, etc., qui permettent de trouver des informations sur un sujet.
- C. Un inventaire des documents qui permet de savoir ce qui existe.
- D. Le site internet des archives.
La bonne réponse : C
L'instrument de recherche est un outil papier et/ou informatisé (ou outil de repérage) qui énumère ou décrit le contenu d’un ensemble de documents d'archives.
Source : Document de recherche (Wikipedia)
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Question 4 / 8
Qu'est-ce qu'un "fantôme" aux archives ?
- A. Un document/dossier qui a disparu.
- B. Un phénomène paranormal lié aux nombreuses informations personnelles conservées dans les archives.
- C. Un document qui laisse apparaître un texte caché sous le texte visible quand on le met devant une lampe.
- D. Une fiche que l'on met dans un rayon à la place d'un document en cours de communication.
La bonne réponse : D
« En bibliothéconomie, un fantôme est une fiche ou une planchette qui remplace un volume sorti des rayonnages d'une bibliothèque.
Les fantômes sont particulièrement utilisés dans les magasins et réserves.
Un fantôme mentionne habituellement :
- les références du document sorti
- le nom de l'emprunteur
- la date de retour » (ENSSIB)*
Question 5 / 8
Qu'est-ce qu'un fonds d'archives ?
- A. Le dernier document trouvé lors d'une collecte.
- B. Les archives d'un fonds de commerce.
- C. Un ensemble de documents constitué par un service/une direction/une personne/une entreprise, etc.
- D. Une boîte pour ranger les archives.
La bonne réponse : C
Un fond d’archives est un ensemble de documents de quelque nature que ce soit, mais appartenant à la même entité physique ou morale.
Source : Définition fond d’archive (Arcalys)
*
Question 6 / 8
A quoi correspond le sigle 'DUA" ?
- A. Description unique archivistique.
- B. Durée d'utilité administrative.
- C. Document d'utilisation active.
- D. Direction des usagers des archives.
La bonne réponse : B
La DUA ou Durée d'Utilité Administrative, est la durée légale pendant laquelle les documents doivent être conservés afin d'être consultés à tout moment. Elle fixe l'obligation de conservation des documents générés en entreprise de leur création jusqu'à leur archivage et/ou leur destruction.
*
Qu'appelle-t-on une "dévolution" ?
- A. La remise d'archives définitives par un service d'archives à un autre.
- B. La restitution d'archives publiques détenues par une personne privée.
- C. L'ensemble des documents sauvés de la destruction lors de la Révolution française.
- D. La répartition des fonds d'archives entre les archivistes.
La bonne réponse : A
« La dévolution consiste à transférer des archives définitives d'un service d'archives à un autre. C'est une opération rare et complexe. Une partie des archives du Val-d'Oise provient d'une dévolution : lors de la dissolution du département de Seine-et-Oise en 1964, les archives ont été conservées aux archives départementales des Yvelines. Celles-ci, à partir des années 1980, ont remis aux autres nouveaux départements, dont le Val-d'Oise, les documents les concernant ».
*
Question 8 / 8
Qu'est-ce qu'un train de numérisation ?
- A. Un ensemble de wagonnets remplis d'archives.
- B. Un numériseur ambulant proposant des prestations sur demande aux services d'archives.
- C. Un ensemble de documents préparé pour être numérisé.
- D. Un "archivobus" présentant des archives numérisées.
La réponse : C
« Un train de numérisation contient l'ensemble des documents qui vont être numérisés : chacun a fait l'objet d'une préparation (nettoyage, conditionnement spécifique...), et a été référencé soigneusement afin de pouvoir être réintégrer au bon endroit après l'opération ». Source : Glossaire (Blog Univ-Poitiers)
*
A la lecture de ces huit questions, on s’aperçoit bien que « l’archivistique », discipline relative aux principes et aux techniques de gestion des archives, est complexe. Elle relève à la fois des sciences de l’Histoire mais aussi des sciences de l'information et des bibliothèques.
Les archivistes sont les gardiens de notre mémoire.
Pour en savoir plus :
Comment conserver mes documents (AC de Strasbourg)
Portail de l’information et des bibliothèques (Wikipedia)
Instrument de recherche, données et document (Anaphore)
Archives fantômes,fantômes d’archives
Dictionnaire de terminologie archivistique (Archives Nationales 2002)
L’archivistique (Wikipedia)
L’envers du décor d’un train de numérisation
Le D.U. Généalogie et histoire des familles – Université de Nîmes – L’organisation (En quête d’aïeux)
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Par FANNOU93 le 27 Avril 2022 à 14:42
Une énigme bien compliquée.... pour laquelle j'ai retrouvé les parents de Jules, mais sans grande conviction....
En 1881, un spahi avait épousé, à Oran, Asuncion PASTOR.
Oran est une ville d’Algérie ; il me faut donc rechercher l’acte de mariage datant de 1881 dans les archives en ligne : Les ANOM
Je retrouve aisément l’acte de mariage 19 novembre 1881 sur lequel je peux lire les informations suivantes :
- Jules CASTELLAN, âgé de 29 ans, est né le 19 novembre 1852 à Choisy Le Roi (donc département 94 aujourd’hui), naissance attestée par un acte de notoriété à défaut d’un acte de naissance, dressé le 24 septembre dernier, homologué le 4 octobre suivant par urgence du Tribunal civil d’Oran,
- Jules est le fils majeur, domicilié à Oran, de Albert James CASTELLAN présumé décédé à Paris le 10 juin 1871, et de « dame » Marie MACABEE CASTELLAN, rentière, demeurant à Montmorency (donc département 95 aujourd’hui)
- la future épouse est « demoiselle » Asuncon PASTOR, âgée de 18 ans, est née le 08 août 1863 et est domiciliée chez ses parents
- elle est la fille mineure des époux Francisco PASTOR, propriétaire et de Manuela MACIA
- les 4 témoins :
- Henri PAQUETET, 29 ans, employé au chemin de fer
- Giacomo Antonin VICENTE, 48 ans, négociant
- Joseph VINCENT, 48 ans, négociant
- François Louis Léon DUPTUY, 39 ans, lieutenant de gendarme.
J’ai alors poursuivi mon investigation :
- je n’ai pas retrouvé l’acte de naissance de Jules dans les AD94,
- je n’ai trouvé aucune trace du décès de son père (TD AD 75) sur les 20 arrondissements,
- pas plus de résultat dans les AD 95 pour le mariage de ses parents….(TD de 1843-1852)
- Par contre, sur FILAE, j’ai trouvé la filiation de MACABEE Marie, mère de Jules (arbre à gauche).
Je reviens à mon énigme : que signifie « l’auteur de ses jours » ? Il s’agit d’une expression littéraire désignant le père, la mère. Par conséquent il s'agit de trouver le nom et le prénom de Jules ainsi que les lieux de naissance et de décès de ses parents.
Toujours sur FILAE, j’ai pu retracer une partie de l’arbre familial :
De ce fait, j’ai pu retrouver l’acte de naissance de la mère de Jules, MACABEE Marie Thérèse, née à Avignon le 29 août 1822 (AC Avignon n°776 page 453).
Légitimement, je recherche le père de Jules qui doit porter le nom de CASTILLAN, à moins qu’il ne porte le nom de sa mère s’il est un enfant illégitime…. Quoiqu’il en soit, Jules présente un acte de notoriété qui doit pourvoir remplacer son acte de naissance (??) ; la ville de Choisy-le-Roi a subi de lourdes dégradations lors de la guerre de 1870, ce qui « pourrait » expliquer que l’acte n’ait pas été retrouvé : simple supputation…
Lorsque j’ai des difficultés pour trouver un ancêtre, je croise toujours mes données entre GENEANET et FILAE. Outre le fait que j’ai trouvé de très nombreux CASTILLAN, je suis tombée sur une fiche GENEANET : Albert de Montry qui « pourrait » être le père – ou le géniteur – de Jules.
Je m’empresse alors de vérifier cette information sur FILAE qui m’informe de la date de décès d’Albert ; je retrouve aisément l’acte dans les AD75 (acte n°2081) ce qui me renseigne sur le lieu de naissance : Dijon. Dans les archives des Côtes d’Or, je tombe sur un acte déclarant un enfant né de parents inconnus…..
J’ai passé de nombreuses heures de recherches pour trouver les parents de Jules CASTELLAN, enfant naturel :
La mère de Jules : Marie Thérèse MACABEE CASTELLAN ; elle est née le 28 août 1822 à Avignon (Vaucluse) et est décédée le 13 octobre 1916 à Montmorency (Val d’Oise).
Le père de Jules : Albert De Montry est né le 24 juin 1810 à Dijon (Côte d’Or) et décédé le 29 mai 1873 à Paris 10ème.
La recherche n’a pas été aisée, mais je pense avoir trouvée la bonne filiation. Je mettrai la « correction » dans les commentaires, dès sa sortie dans la Revue Française de Généalogie.
Pour en savoir plus :
Actualités du patrimoine (ville de Choisy le Roi)
Fiche Geneanet de Marie Thérèse MACABEE CASTELLAN
Fiche Geneanet d’Albert DE MONTRY
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Par FANNOU93 le 5 Avril 2022 à 08:18
Voici une nouvelle énigme avec un grand nombre d'indices à exploiter et quatre réponses attendues.
Brouillé avec sa famille parisienne, un ancêtre, s’était embarqué pour l’Algérie, où il s’était retrouvé dans un régiment de spahis.
En 1881, il avait épousé, à Oran, Asuncion PASTOR, après avoir dû produire un acte de notoriété. Sachant qu’il avait été baptisé le 2 mai 1854, trouver son identité complète et les date et lieu des obsèques de l’auteur de ses jours (obsèques auxquelles avait assisté – entre autres – Émile de Girardin).
Vous avez jusqu'au 20 avril 2022 pour relever ce défi et trouver
- son nom
- son prénom
- La date des obsèques de l'auteur de ses jours
- Le lieu des obsèques de l'auteur de ses jours
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je trouve cette énigme bien compliquée….. belles trouvailles !
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Par FANNOU93 le 18 Décembre 2021 à 09:53
Je reprends donc mes pistes de travail suite à mes premières réflexions et recherches :
1/ les motifs d’annulation d’un mariage
une nullité est absolue
- en cas d’absence d’autorisation des parents (les parents sont ici décédés),
- s’il y a eu inceste, bigamie,
- en cas d’absence de consentement d'au moins l'un des époux ou une absence d'un époux, ou bien impuberté,
- s’il y a une incompétence de l'officier de l'état-civil ou s'il n'a pas la qualité d'officier d'état civil.
Et quid de la publication des bans ? Un peu rapide à mon sens…..
2/ les mentions marginales sur un acte de mariage
S’il n’y a pas de mentions marginales sous l’Ancien Régime (actes paroissiaux), par contre, depuis le Code Civil, promulgué le 21 mars 1804 (30 ventôse de l'an XII) elles subissent de nombreuses modifications. Par exemple, depuis la loi du 18 avril 1886 (art. 251), la mention du divorce doit obligatoirement figurée en marge de l'acte de mariage et des actes de naissance de chacun des époux.
Ce qui n’est pas le cas dans cet acte de mariage.
3/ les actes de naissance de DEPRET Florimond en envisageant qu’ils soient deux personnes distinctes : même personne ? Même famille ?
DEPRET Florimond est houilleur de profession ; je vais donc rechercher sa fiche dans les archives du monde du travail, parmi les dossiers des mineurs de fonds. Ce sont des archives que je connais bien, ayant récemment terminé le Challenge AZ 2021 sur les mines du Nord-Pas-de-Calais. Je trouve pas moins de 63 réponses dont 2 susceptibles de m’intéresser :
- DEPRET Florimond, né le 10.07.1866 à Noeux-les-Mines, dont l’épouse est Justave Virginie FATOUX née le 09.07.1871 à Vermelles ; il a travaillé en qualité de « mineur » au Service de la Compagnie de Béthune du 17.12.1887 au 03 .10.1903 ; le couple résidait à Bully ;
- DEPRET Florimond Joseph, né le 10.03.1877 à Marzingarbe ; il a travaillé en qualité de « ravanceur » au Service de la Compagnie de Béthune du 16.05.1890 au 15.10.1903, avec une interruption de 2 années pour le service militaire.
J’en déduis que Florimond est l’ex-conjoint de la future mariée, tandis que Florimond Joseph est le futur époux….. Mais existe t-il un lien de consanguinité entre les deux hommes, auquel cas, le mariage devrait être annulé.
IL me faut trouver l’acte de naissance de chacun dans les AD 62 en ligne…
Celui de DEPRET Florimond Joseph : fils de DEPRET Florimond, 37 ans et sept mois en 1877 (donc né vers 1839-1840) de profession « ferblantier » et de BESSE Clotilde, 32 ans en 1877 (donc née vers 1845) :
Celui de DEPRET Florimond : fils de DEPRET Florimond, 28 ans en 1866 (donc né vers 1838) de profession « ferblantier » et WAMBECQ Silvie, 30 ans en 1866 (donc née vers 1836) et exerçant la profession de « journalière » :
Ce sont manifestement 2 personnes différentes, mais qui auraient le même père : ils seraient donc demi-frères ?
Sur GENEANET, j’ai retrouvé un arbre qui résume les résultats précédents ; il révèle bien le degré de parenté qui existe entre les deux DEPRET Florimond, à savoir même père :
En conclusion de cette énigme, je note :
1/ une erreur de transcription dans les nom et prénom de la mariée,
2/ la mention marginale relative au divorce de la mariée n’est pas inscrite sur l’acte de mariage,
3/ et surtout, les actes de naissance de DEPRET Florimond qui attestent qu’ils sont demi-frères.
D’après le dictionnaire juridique l'adjectif « germain » ou au féminin « germaine », qualifie deux frères ou deux sœurs issus d' un même père et d'une même mère. Lorsqu'ils sont issus d'un même père, mais de deux mères différentes, ils sont dits « consanguins » et lorsqu'ils sont issus d'une même mère, mais de pères différents on les dit « utérins ».
L'acte de mariage comporte donc deux anomalies : une première, qui n’est qu’un détail (erreur de transcription), mais surtout une seconde qui aurait dû le faire annuler : les deux Florimond DEPRET sont des frères « consanguins » car ils ont le même père.
Pour en savoir plus :
Le ravanceur de berlines (Histoires de Ch’tis)
Fréquence et répartition des mariages consanguins en France (Persée)
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Par FANNOU93 le 12 Décembre 2021 à 18:28
La 1ère chose est donc de rechercher cet acte de mariage dans les AD 62 en ligne : page 253, je retrouve facilement l’acte n° 58 ; que m’apporte t-il comme informations ?
A 5 heures du soir, DACHEVILLE Arsène, maire et officier d’état civil de la commune de Fouquières-les-Lens, canton de Lens-Est, arrondissement de Béthune, département du Pas-de-Calais, ont comparu publiquement
- le sieur Florimond Joseph DEPRET, âgé de 36 ans et houilleur de profession, né à Marzingarbe le 10 mars 1877, ainsi qu’il résulte de son acte de naissance qu’il a présenté, fils légitime et majeur de feu DEPRET Florimond et feu BESSE Clotilde, domicilié à Fouquières-les-Lens et célibataire,
- Justave Virginie Joseph FATOUX, âgée de 41 ans et ménagère, née à Vermelle le 9 juillet 1871 ainsi qu’il résulte de son acte de naissance qu’elle a présenté, résidant à Fouquières-les-Lens, épouse divorcée de Florimond DEPRET, ainsi qu'il appert du jugement du tribunal civil de Béthune en date du 18 avril 1905, transmis le 20 avril 1906 sur les registres d’état civil de Vermelles et dont l’extrait est annexé au présent, fille majeure et légitime de feu FATOUX François et de feu MEURICE Julie ;
- la publication a été faite devant la principale porte de la mairie le 22 décembre 1912,
- il n’a pas été fait de contrat de mariage,
- précédemment à leur mariage, sont nés deux enfants : Marie, née le 22 février 1907 à Vermelles, et François, né le 25 février 1912 à Fouquières-les-Lens
- les témoins du marié sont HUPLIER Etienne, houilleur de 40 ans et DEPRET Louis, houilleur de 24 ans, amis du futur époux et résidant à Fouquières-les-Lens,
- les témoins de la mariée sont LINTABIN Gustave, houilleur de 36 ans et BONNET Jules, houilleur de 27 ans, résidant à Fouquières-les-Lens et amis de la future épouse.
Le contractant et les témoins ont tous émargé cet acte, à l’exception de la mariée qui a précisé ne pas savoir signer.
A la lecture de cet acte, trois erreurs me sautent aux yeux :
- une erreur de transcription avec l’identité de la future épouse ; elle ne se nomme pas Gustave PATOUX mais Justave Virginie FATOUX….
- Les références du divorce ne sont pas retranscrites dans la marge de l’acte,
- et enfin, par deux fois le nom de DEPRET Florimond est écrit : en qualité de futur époux, et comme ex-conjoint.
Comme pistes de travail, je vais rechercher
- les motifs d’annulation d’un mariage,
- les mentions marginales sur un acte de mariage,
- les actes de naissance de DEPRET Florimond en envisageant qu’ils sont deux personnes distinctes : même personne ? Même famille ?
Voilà pour ces premières pistes : allez au boulot !
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Par FANNOU93 le 12 Décembre 2021 à 17:17
Pour cette fin d’année, je vous propose de résoudre la dernière énigme de la Revue Française de Généalogie. Voici un acte de mariage pas banal : celui de Florimond DEPRET et Gustave PATOUX, célébré le 31 décembre 1912, à Fouquières-les-Lens, dans le Pas-de-Calais. Il comporte deux anomalies : une première, qui n’est qu’un détail, mais surtout une seconde qui aurait dû le faire annuler. Quel est cette anomalie ? À vous de jouer !
Qui joue avec moi ?
Commençons par rechercher l'acte de mariage de ces deux personnes....
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Par FANNOU93 le 31 Octobre 2021 à 20:53
Vous allez me dire que tout ce travail d’approche était inutile .. ? Comment aurais-je pu m’assurer de la filiation de Louise sans ce travail préliminaire ???
Je continue mes recherches parmi les TD Mariages sur les communes de Chambouline et Lonzac : rien…
Je vais donc tenter ma chance sur GENEANET et oh miracle !
IL me reste donc à trouver l’acte de mariage de Louise Armande TEYSSIER et de PELLEGRIN (et non Pellerin comme énoncé) dans les Archives Départementales de Paris :
Le mariage a eu lieu le 27 juin 1895 ; on y apprend que :
- l’époux Fortuné Émile Théodore PELLEGRIN est né à Orpière (Hautes Alpes) le 09.11.1860, garde républicain en garnison à Paris, caserne Napoléon,
- qu’il est le fils ainé de Fortuné Pellegrin, cultivateur demeurant à Aix, et d’Eléonore Chastel, décédée,
- la mariée exerce la profession de couturière, et qu’elle réside au 12 rue de l’Echiquier à Paris
- les parents et grand-parents de l’épouse sont décédés,
- il n’existe pas de contrat de mariage
- le futur couple reconnaît leur enfant Roger Émile né le 10 février 1895
- Le nom des témoins.
Pour la 1ère fois, apparaît le nom de Roger Émile PELLEGRIN né le 10 février 1895 à Paris. Je m’empresse de retrouver l’acte de naissance dans les AD 75 en ligne (acte 677 ci-dessous) /
Que cet acte est raturé ! J’arrive tout de même à lire qu’il a été marié le 16.12.1922 à Louise Hortense MONDESSE et retrouve très aisément son acte de mariage :
Il est dit dans l’énoncé que Roger a été divorcé ; je recherche l’acte d’un second mariage ; j’utilise les TD des AD 75 en ligne ; mon 1er essai sur le 1er arrondissement (lieu de la 1ère union) est concluant et trouve la date de ce 2ème mariage dans le Registre 1923 – 1932 : le 31 août 1929.
J’apprends donc que Roger
- a épousé en 1ère noce Louise Hortense MONTESSE, de profession « plumassière » née le 25.04.1888 à Aubervillers
- au décès de sa 1ère femme, a épousé en 2de noce Lucienne MARTIN, née à Roullet le 08.06.1908
A la lecture des 2 actes de mariage, je peux désormais compléter l’arbre :
Sur son acte de naissance (AD des Charentes n°8 page 164/322) il est mentionné que Lucienne MARTIN est décédée à Paris 20ème le 23.02.1979 . Je trouve l’acte de décès (AD 75 n°346 page 8/31)
Je dois trouver la date de décès de Roger ; j’ai une fiche matricule qui précise qu’en 1940, il est sans affectation ; je suis partie du postulat qu’il réside à Paris 11ème , rue d’Oberkampf puisque c’est sa dernière adresse mentionnée et qu’il ne peut être décédé avant 1929 puisque c’est la date de son 2ème mariage.
Sur les TD Décès rien dans les tranches, 1923 – 1932 ni 1955 – 1964, 1965 – 1974
Je m’oriente par conséquent sur les Tables annuelles : 1933, 1934, 1935…. pour enfin trouver une date sur l’année 1941 !
Roger Émile PELLEGRIN est décédé le 20.02.1941 :
Donc, après toutes ces investigations, je ne suis toujours pas en capacité de répondre à l’énigme : la date et lieu du remariage de la veuve de Roger
Roger est décédé le 20.02.1941, laissant sa seule sa veuve MARTIN Lucienne ; je recherche donc la date de mariage de MARTIN Lucienne et de MEUNIER George Alfred, nom de l’époux mentionné dans l’acte de décès de Lucienne. Je recherche cette date, après le décès de Roger… et ne trouve rien, ou bien les AD ne sont pas consultables en ligne.
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ! Je reprends ma copie et mes investigations : quelque chose m’a forcément échappée !!!!
Le dernier domicile connu de Lucienne est le 4 squarre Patenne, Paris 20ème….
Peut-être que Lucienne MARTIN a divorcé et qu’elle s’est remariée…
Peut-être que Georges Alfred MEUNIER a également été marié de son côté une 1ère voire une 2de fois…..
Et en effet, dans les TD Mariages 1923 1932 – Paris 20ème, je retrouve une union au nom de MEUNIER G.A. avec une date de mariage : le 02.06.1925
Mais j’ai un doute : il me faut retrouver trace de cet acte de mariage dans les AD 75 qui me garantira soit
- qu’il s’agit bien de l’union avec Lucienne
- une autre union, voire un « autre » MEUNIER
- et avec un peu de chance, peut-être une mention « spécial » dans la marge….
Sur cet acte de mariage (AD 75 n°1085 page 13/31), j’apprends que Georges Alfred MEUNIER est né à Torcy (77) le 04.07.1903 et que son épouse s’appelle Blanche Charlotte LEFEVRE : mauvaise pioche… à moins qu’il s’agisse d’une précédente union.
Par conséquent, pour m’assurer que ce « Georges Alfred MEUNIER » est bien celui qui m’intéresse, je vais rechercher son acte de naissance dans les AD 77, et que vois-je dans la marge de cet acte ?
Dans cet acte de naissance (AD 77 n°20 page 20/179), il est bien mentionné deux mariages :
- l’un à Paris 20ème, le 2 juin 1925 avec Blanche Charlotte LEFEVRE
- l ’autre à Paris 11ème, le 13 juillet 1947 avec Lucienne MARTIN.
Fin de l’histoire !
La date et lieu du remariage de la veuve de Roger est
le 13 juillet 1947 à PARIS 11ème.
Mon "honneur" est sauf : mais je dois avouer que j'ai planché durant 3 jours et 2 nuits..... il m'a fallu des pauses et beaucoup de "réfléchissement" !
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Par FANNOU93 le 31 Octobre 2021 à 20:52
Voici une belle énigme, qui m'a demandée pas mal de travail et de recherches (Enigme de la RFG).
Le postulat de départ, ou du moins ce que j'en ai compris....
Lonzac est une commune de la Correze ; mes recherches vont donc s’effectuer sur le site des Archives départementales de Correze...
Je pars du postulat que le couple TEYSSIER – DESHORS réside dans cette ville ; et en effet je retrouve la famille dans le 1er recensement en ligne de 1906, au 1 rue Rochefort (page 25) :
Avec ce document je sais que la famille est composée de
- du père, DESHORS Antoine, 48 ans, chef de famille et cultivateur
- de la mère TEYSSIER Marie, 40 ans
- et leurs 5 enfants : Pierre 18 ans, Louis 17 ans, Léon 15 ans, Jules 12 ans et Fernand 5 ans.
Le recensement date de 1901 ; j’en déduis qu’Antoine est né vers 1858 et Marie vers 1866. Si Marie s’est mariée vers l’âge de 20 ans, et à Lonzac, je dois pouvoir retrouver une date de mariage dans les tables décennales.
En effet, je retrouve dans les TD Mariages 1873-1882 (page 66/191) la date de mariage du couple : le 8 janvier 1880.
Avec cette date, je trouve aisément l'acte de mariage dans les AD de Corrèze (acte n°2 page 368) ; l'acte de mariage est à mon sens le document le plus complet de l'état civil.
J’ai désormais la filiation exacte des deux époux ; Antoine DESHORS est né le 13.021857 à Lonzac tandis que Marie TEYSSIER est née le 11.12.1864 à Chamboulive, une autre commune de la Corrèze.
Dans les TD Naissances de Chamboulive (Registre 1863 - 1872), je retrouve bien Marie et sa sœur Louise Armande ; sachant que Casimir est né vers 1875, je pousse mes investigations sur les registres suivants, mais rien.
Réfléchissement… la famille est peut-être partie s’installer sur Lonzac….Et en effet, dans les TD Naissances sur la commune de Lonzac ( Registre 1873 -1882) j’ai retrouvé la date de naissance de Casimir :
J’ai désormais la filiation exacte des 3 enfants du couple TEYSSIER-SEIGNE ; je peux récapituler mes « trouvailles » :
et surtout l’acte de naissance de Louise puisque la question de départ est : date et lieu du remariage de Roger, l’un des deux enfants de Louise :
Vous allez me dire que tout ce travail d’approche était inutile .. ? Comment aurais-je pu m’assurer de la filiation de Louise sans ce travail préliminaire ?
Pour lire la suite.....
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Par FANNOU93 le 8 Octobre 2021 à 12:04
Tout le monde connaît Jean Louis BEAUCARNOT, surnommé le "Pape de la généalogie", mais connaissez-vous ses énigmes ?
Je vous invite à jouer et contribuer à la recherche de ces mystères.
Je vous propose de participer à la dernière énigme : "le remariage de la veuve de Roger"qui va solliciter nos connaissances et expériences en généalogie descendante.
"On apprend, par des recherches dans l’état civil, relayées par la mémoire familiale, que le couple Léonard TEYSSIER / Louise Elisabeth SEIGNE a eu trois enfants :
- Marie, épouse DESHORS, mère de plusieurs enfants, nés vers 1885/90 et établis au Lonzac (Corrèze) ;
- Casimir, né vers 1875, sans enfant ;
- Louise, mariée (Mme PELLERIN ?), d’où deux fils, dont Roger né vers 1900, qui se serait marié deux fois, laissant à son décès une veuve, qui se serait remariée.
Trouver le remariage (date et lieu) de la veuve de Roger".
Allez, soyez joueur !
C'est un 1er essai pour moi : mais je vais jouer le jeu ... Si je peux me permettre un conseil de débutant : écrivez.
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Par FANNOU93 le 14 Août 2021 à 09:52
Testez vos connaissances sur les mamans les plus célèbres de l'Histoire de France. Que savez-vous de l'influence de ces mères de souverains sur le devenir de leurs enfants ? Mesurez l'étendue de vos connaissances en 11 questions !
Pour en savoir plus :
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Par FANNOU93 le 8 Août 2021 à 18:24
Les métiers d'art font partie intégrante de notre patrimoine, et nous avons parmi nos ancêtres quelques artisans aux doigts d'or.
Mais les connaissez-vous vraiment ? Testez vos connaissances....
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Par FANNOU93 le 8 Août 2021 à 18:06
L’histoire des rois de France n’est pas aussi linéaire qu’elle en a l’air. Connaissez-vous bien les liens de parenté qui relient les rois à leurs successeurs ? Partez à la découverte d’anecdotes historiques !
Pour en savoir plus :
La généalogie des Carolingiens
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Par FANNOU93 le 23 Mars 2021 à 09:20
Parviendrez-vous à résoudre nos puzzles et à reconstituer les documents d'archives ?
De facile à difficile, que vous soyez enfant ou adulte, il y en a pour tous les goûts.
A vous de jouer !
(cliquez sur l'image)
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Par FANNOU93 le 22 Mars 2021 à 15:59
Les AD 78 nous invitent à résoudre une énigme....
Cette enquête en ligne, amène à consulter différentes ressources numériques sur les sites internet archives.yvelines.fr et educarchives.yvelines.fr, afin de croiser et vérifier des informations sur des lieux et événements locaux, du Moyen-Âge à nos jours.
Alors, à vos tablettes.... et surtout, n'oubliez pas de prendre des notes ! Amusez-vous bien !!
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Par FANNOU93 le 14 Octobre 2020 à 22:06
Mais d’où viennent ces expressions vieillottes que nous entendons encore aujourd’hui, sans savoir – pour beaucoup d’entre elles en ce qui me concerne– ce qu’elles signifient exactement.
Vous voulez jouer avec moi ?
Par exemple :
Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
signifie
Ne pas se flatter trop tôt d’un succès incertain,
ni disposer d’une chose avant de la posséder
Pas facile !… Maintenant à vous….
21/ Porter les armes de Bourges
22/ Racine passera comme le café
23/ Renvoyer les gens à la Quasimodo
24/ Rompre l'anguille au genou
25 / Rôtir le balai
26/ S'amuser à la moutarde
27/ Saigner du nez
28/ Se confesser comme les cordeliers de Metz
29/ Se faire payer en bourreau
30/ Servez monsieur Godard ! Sa femme est en couches
Les bonnes réponses et leurs explications :
21/ Etre ignorant
24/ Entreprendre quelque chose d’infaisable
25/ Mener une vie licencieuse et désordonnée
28/ Se battre au lieu de s’expliquer
*
Si ce jeu vous a plu, vous pouvez continuer sur la série 1 et la série 2
Vous pouvez également retrouver TOUTES les expressions sur le site de La France Pittoresque
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Par FANNOU93 le 14 Octobre 2020 à 22:02
Mais d’où viennent ces expressions vieillottes que nous entendons encore aujourd’hui, sans savoir – pour beaucoup d’entre elles en ce qui me concerne– ce qu’elles signifient exactement.
Vous voulez jouer avec moi ?
Par exemple :
Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
signifie
Ne pas se flatter trop tôt d’un succès incertain,
ni disposer d’une chose avant de la posséder
Pas facile !… Maintenant à vous….
11/ Faire ses bamboches
12/ Grossier comme du pain d'orge
13/ Il a l'or de Toulouse
14/ Il faut tondre les brebis et non les écorcher
15/ Il ne faut pas mettre le doigt entre l'arbre et l'écorce
16/ Il vaut mieux laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez
17/ La caque sent toujours le hareng
18/ Laisser le chat aller au fromage
19/ Mettre au violon
20/ Monter sur l’âne
Les bonnes réponses et leurs explications :
11/ Faire ses farces, ses fredaines
13/ Se dit d’un homme qui a obtenu quelque avantage d’une manière peu licite
15/ Ne pas intervenir dans les querelles de personnes, en apparence bien unies
17/ On conserve toujours la première impression que l’on reçoit
Si ce jeu vous a plu, vous pouvez continuer sur la série 1 et la série 3
Vous pouvez également retrouver TOUTES les expressions sur le site de La France Pittoresque
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Par FANNOU93 le 14 Octobre 2020 à 22:01
Mais d’où viennent ces expressions vieillottes que nous entendons encore aujourd’hui, sans savoir – pour beaucoup d’entre elles en ce qui me concerne– ce qu’elles signifient exactement.
Vous voulez jouer avec moi ?
Par exemple :
Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
signifie
Ne pas se flatter trop tôt d’un succès incertain,
ni disposer d’une chose avant de la posséder
Pas facile !… Maintenant à vous….
1/ A bon entendeur salut ou demi-mot...
2/ Accommoder quelqu'un de toutes pièces...
3/ Brave comme un bourreau qui fait ses Pâques...
4/ C'est la mouche du coche...
5/ C'est un roué...
6/ Caquet de l'accouchée...
7/ C’est un Roger Bontemps...
8/ Emporter le chat
9/ Faire accroire à quelqu'un que des vessies sont des lanternes
10/ Faire comme les religieuses de Dinan
Les bonnes réponses et leurs explications :
1/ Celui qui entend et qui comprend l’avis reçu doit en faire son profit
2/ Nuire à la réputation de quelqu’un et le décrier de toutes les façons
4/ Un individu voulant faire l’empressé et se mêlant de tout sans se rendre vraiment utile
7/ Homme qui n’engendre point mélancolie et ne songe qu’à mener joyeuse vie
8/ S’en aller sans payer ou sans prendre congé
*
Si ce jeu vous a plu, vous pouvez continuer sur la série 2 puis la série 3.
Vous pouvez également retrouver TOUTES les expressions sur le site de La France Pittoresque
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