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Un son avec une personne que t'aime dans le titre...
My Heart Belongs to Daddy
de Marilyn MONROE (1938)
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N'en déplaise aux amoureux de ce joli brin de muguet, le 1er mai reste le symbole de la Fête du Travail et par conséquent celui des luttes ouvrières.
Retronews nous rappelle "la vraie histoire du 1er mai : 1886, le massacre de Haymarket square."
Ce sera aussi l'occasion de revisionner une série documentaire sur le temps des ouvriers (4 parties) ; le temps est maussade et propice aux formations de tout genre.
Pour en savoir plus :
Le massacre de Haymarket square
La journée internationale des travailleurs
Etre ouvirer en France de 1830 à 1975
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Un livre effrayant relatif aux expériences pratiquées, au nom de la science et sans aucune éthique, sur les déportés des camps de concentration ; ces expériences non consenties sur des êtres qualifiés de « matériel humain » restent un épisode le plus atroce de l'histoire de l’Allemagne hitlérienne.
Pour en savoir plusL'horreur des médecins nazis, un documentaire de Michel Cymes
Au camp de Dachau, Clément Quentin attendait "de crever"
Dachau, le premier camp de concentration nazi
Expériences du docteur Rascher pour la Wehrmacht
Sciences nazies : La race le sol et le sang
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A l’unanimité, les déportés français parlent de baraquements en bois, sales, non chauffés et entourés de barbelés. Les lits superposés étaient recouverts d’une unique paillasse (et non pas d’une couverture) où punaises, poux et vermines proliféraient. Ils effectuaient près de 12 heures de travail par jour, avec seulement 2 jours de repos par mois.
La nourriture était insuffisante et « l’usure physique » se faisait sentir de plus en plus. Mais les malades ne souhaitaient pas se faire connaître, ne voulant pas intégrer les « hôpitaux dépotoirs » ; ils attendaient leur rapatriement, un rapatriement qui tardait à venir…. Certains toutefois seront renvoyés pour diphtérie, tuberculose.
Aussi, dans leurs baraques puantes, les travailleurs français ne rêvaient que d’évasion, de rentrer au pays… Alors ils tentaient le tout pour le tout : une main volontairement écrasée dont la plaie est ravivée par du sel, un « pied à vif frotté avec un papier de verre et une goutte d’acide sulfurique versée sur la plaie »...
Il existait bien certains permissionnaires, mais en cavale ; ’ils sont repris, ce sera un bref passage à la Pépinière, ensuite la prison, voire le camp de concentration.
Mais la grande majorité des STO n’obtiendront jamais de permission. « La résistance, c’est d’abord la force d’inertie ».
Ils en voulaient beaucoup à Laval ou à Pétain de les avoir vendus à l’Allemagne. Les STO tentent alors de ralentir la cadence : des blessures volontaires, des maladies imaginaires en passant par le sabotage.
Le sabotage et le refus de travailler envoyaient les STO directement en AEL (camps d’éducation par le travail) ; les déportés politiques et les résistants partaient directement en camps de concentration…. L’AEL est « l’antichambre des camps de concentration (…) on peut toutefois espérer en sortir » ; ils ont une valeur de dissuasion excessive.
A partir du débarquement du 6 juin 1944, les conditions de vie se durcissent encore… Et le 19 janvier 1945, c’est le début de la débâcle. Mais les STO ont très peur de l’arrivée des Russes, réputés pour être « barbares ». Ils seront soulagés à l’arrivée des Alliés et des Français.
Pour en savoir plus
DAF (Front allemand du travail)
Liste des unités de la Waffen-SS (unité d’élite d’Hitler)
Otto ABETZ (nazi s’occupant des questions de la presse, de la propagande et du STO)
Pierre LAVAL et Philippe PETAIN
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Une excellente distribution pour un film qui rend hommage aux femmes "résistantes"
Pour en savoir plus
SOE britannique (le même existait en France)
Le port artificiel d'Arromanches
Le seul assaut filmé le 6 juin 1944 le débarquement d'une unité canadienne
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Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne savais pas que j'y trouverai autant d'informations....
22 juin 1942, discours de Pierre LAVAL, 1er ministre du gouvernement. Fritz Sauckel, est chargé par Hitler de pourvoir l'industrie du Reich en main-d'œuvre qualifiée recrutée dans les pays occupés, et notamment en France. Pétain aurait « négocié » 3 ouvriers français envoyés en Allemagne pour le retour d’un seul prisonnier ! Terrible équation…
Puisqu’à la suite de cet « appel » les volontaires se présentent au compte-gouttes, le Gouvernement de Vichy va accélérer la mesure par des réquisitions puis des rafles directement au sortir des usines dès septembre 1942.
Pourtant, Radio-Londres veille et prévient les Français ; Georges BUISSON, lui-même, secrétaire de la CGT, s’est adressé aux jeunes travailleurs pour leur demander de « tout faire pour fuir la déportation ».
Face à l’injonction hitlérienne, Laval crée le S.T.O, le 16 février 1943 : jusqu’alors les cibles étaient les jeunes hommes de 21 à 23 ans, tenus de s'engager pour une période de deux ans ; le travail forcé est désormais étendu aux femmes sans enfant de 18 à 45 ans et aux hommes de 16 à 60 ans.
Comment se soustraire à cette obligation ? Les certificats médicaux n’ont aucun impact ; tous les travailleurs doivent partir, malades ou handicapés. Ce sera le « chacun pour soi »… On peut contester cette prise de position ; mais qu’aurions-nous fait à cette époque ?
Comme dirait Philippe NERICAULT en 1732 (nom de scène Destouches) « la critique est aisée, mais l’art est difficile ». En effet, il est facile de critiquer l’attitude de certains, de dénigrer leur résignation. Replongeons nous dans cette époque de chômage, de privation excessive et de collaboration. Quel ouvrier n’aurait pas tenté d’offrir un meilleur « vivre » à sa famille ? Et puis, que penser des regards inquisiteurs des familles qui attendent en échange un retour de prisonniers ?
Les réfractaires au départ sont déportés à la Pépinière, au 15 rue Laborde à Paris, siège de l’organisation Todt ; dorénavant tous les français en âge de travailler œuvrent pour le IIIème Reich, de gré ou de force.
C’est en été 1943 que la Résistance « atteint sa pleine efficacité » ; l’heure du maquis et du sabotage a sonné ! La dissidence s’organise face à la propagande pétainiste.
Lassée d’une bonne volonté française qui tend à se mettre en place, l’Allemagne s’organise et crée 2 organismes
- La ligue pour l’ordre social et la justice
- Le comité pour la paix sociale
....une police allemande sans foi ni loi.
Pour en savoir plus
Journal d'un prêtre en Allemagne
Liste des résistants du mouvement Libération-Nord
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Un film, une fiction dont les faits et les personnages sont hélas réels....
Pour en savoir plus : un documentaire sur Henri Lafont et son organisation
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n cette douloureuse période de confinement, et bien que je sois terriblement en avance, je réfléchis déjà au thème du Challenge AZ de cette année, pour mois de novembre.
L'année dernière, j'ai participé au Challenge AZ 2019 et je l'ai réalisé sur le thème de mon arrière-grand-mère paternelle Francine BAROIN. J'avoue qu'écrire un article par jour, six jours sur sept et durant trente jours d'affilée, ce fut "un peu" compliqué ; le rythme est soutenu et il n'est pas question de dire n'importe quoi.... encore que... pour cette lettre comme le K, le W et le Z, il m'a fallu de l'imagination !
J'ai donc décidé de prendre de l'avance : cette année, je vais essayer d'écrire sur mon grand-père Henri Alfred DEIBER, que je n'ai jamais connu. Il est né en 1907 et est décédé en 1948. Ma grand-mère a toujours travaillé et est restée seule pour élever ses enfants.
Henri a subi les affres de deux grandes guerres ; il a toujours travaillé et était communiste. C'est tout ce que je sais. Alors je vais faire des recherches et j'espère que ce Challenge AZ me permettra d'en savoir beaucoup plus sur un homme que mon père vénérait.
J'ai déjà lu de nombreux livres sur la guerre 14-18 et visionné un certain nombre de films et de documentaires pour m'imprégner de l'atmosphère de l'époque. Actuellement, je tourne mes investigations sur l'occupation et la résistance. Vaste programme me direz-vous, mais on ne nous a pas tout dit, à l'école....
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A la fin de ce film tiré de faits réels, on prend la mesure que "le monde" savait ce qu'il se passait dans ce camp....
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Que dire de ce "témoignage", sans affect ni pitié et "parfaitement hitlérien".... HOESS a simplement appliqué les consignes....
« Cela ne mérite qu'un commentaire : lire cette confession glaçante mais fondamentale pour comprendre l'enchaînement de la déshumanisation totale. » ÉTUDES
Pour en savoir plus
Auschwitz, plongée dans l'enfer
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Certes, on ne nous dit pas tout ! Mais est-il besoin de « tout » dire… nous savons l’essentiel pour notre sécurité et après ?
Abonnée à Retronews, le site de la presse de la BNF, je reçois régulièrement des articles par newsletter et ce matin, j’ai pu lire un article sur « la dénonciation publique sous la Révolution, une pratique citoyenne ? » ; je n’ai pas pu m’empêcher de faire une relation avec notre situation actuelle.
Nous savons tous que des voisins (ou autres!) peuvent dénoncer des concitoyens à la CAF ou bien au Trésor Public : telle femme prétend vivre seule et perçoit des allocations alors qu’elle partage sa vie avec un homme… ou telle famille a fait des travaux dans sa maison et ne les a pas déclaré… ou tels voisins emploient une femme de ménage « au black »… que sais-je, ce ne sont pas les exemples qui manquent ; ces dénonciations ont existé de tout temps… je pense aux lettres de cachet si célèbres sous l’Ancien régime, et plus près de nous, aux dénonciations de juifs ou de résistants durant la dernière guerre mondiale.
Je me suis alors posée la question : quelle différence existe t-il entre « dénonciation » et « délation » ?
D’après wikipedia, « une dénonciation désigne à la fois l'action de dénoncer et le résultat de cette action (…) ; le nom de genre féminin vient du latin denuntiatio « annonce, déclaration solenelle » (..) et reçoit une origine évangélique dans les cultures d'origine judéo-chrétiennes. »
Une dénonciation est donc un acte destiné à signaler des faits jugés ou ressentis comme répréhensibles (enfance maltraitée, violences intra-familiales, radicalisation, spam…) dans l’intérêt de la société ou de la personne ; elle est un témoignage si son objectif est de protéger et devient calomnieuse et « délation » si son dessein est de nuire ou d’en tirer un gain, de quelque nature qu’elle soit.
Et là, la délation pose la question d’éthique !
A vous de bien peser le pour et le contre.... n'oubliez pas que l'Histoire se répète...que les Hommes ne tirent pas toujours les bonnes leçons du passé.... ne vous laissez pas prendre au piège...
Pour en savoir plus
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La délation antisémite sous l'Occupation
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Voici deux documentaires qui retracent les années noires de la police française, de la collaboration à la traque des communistes en passant par les rafles de juifs, la Résistance, la Libération et l’épuration :
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De VICHY à PHAROS : la délation encouragée... comme sous l'Occupation
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