• L'ami retrouvéStuttgart, 1932.

    Cette nouvelle raconte une très forte amitié entre deux jeunes adolescents, Hans Schwarz, fils d'un médecin juif, et Conrad von Hohenfels, aristocrate protestant, dont le passé familial prestigieux remonte au XIIe siècle. Tout les sépare, et pourtant...

    Le régime nazi monte en puissance « et le poison s’est infiltré dans l’atmosphère » jusque dans les établissements scolaires. Les familles juives sont toutes menacées. Hans devra s’exiler aux États-Unis, s'efforcera d'oublier son passé : un « petit youpin » marqué à jamais par un « sale autrichien »…...

    Le suicide de ses parents, et finalement, cet ami qui ne l'aura jamais trahi...

    Pour en savoir plus : 

    Le complot du 20 juillet 1944 (Wikipedia)

    Procès nazi des membres du complot contre Hitler

    Alain Decaux : Le complot du 20 juillet 1944 | Archive INA

    Bande annonce du film

    L'ami retrouvé

    Pin It

    votre commentaire
  • Ces enfants qui veulent guérir leurs parentsEtre parent ne s’apprend pas. On ne naît pas « parent », on le devient. On pourrait également croire que les enfants aiment simplement leurs parents, et bien, non, ils les aiment profondément, au point d’être « en vigilance » et d’avoir besoin de leurs deux « piliers fondamentaux » en bonne santé.

    Une « alarme transgénérationnelle » peut se déclencher sur un évènement anniversaire ; les enfants sont des « éponges émotionnelles » et dès leur plus jeune âge, ils peuvent être les thérapeutes de leur famille, sans en avoir eux-mêmes conscience.

      Au travers de nombreux exemples au cours de ses consultations, l’auteur nous explique que l’absence de mots est souvent plus douloureuse que la vérité…. Et « tout ce qui n’est pas dit est répété ». Les traumatismes peuvent se répéter sur plusieurs générations.

      Ces fantômes familiaux vont laisser des blessures :

    • des maladies psychiques,
    • des passages à l’acte, accidents, suicides voire meurtres,
    • des maladies somatiques.

    « Plus un adulte prendra en charge ses propres traumatismes, moins son enfant aura à en supporter les effets ». L’important sera de trouver l’origine du symptôme et de savoir distinguer les traumatismes transmis des traumatismes vécus. Il va donc falloir déchiffrer des deuils pathologiques des influences transgénérationnelles.

    Bruno Clavier nous montre qu’il ne tient qu’à nous de préserver nos descendants de ces « casseroles », en les libérant de lourds secrets…de la procréation, de la naissance, de la mort…

     

    Pour en savoir plus :

    Maria Torok, les fantômes de l'inconscient

    La clinique psychanalytique à partir de l'œuvre de Nicolas Abraham et de Maria Torok

    Les fantômes familiaux

    Bruno Clavier - l'Enfant thérapeute de ses parents

    Ecoute gratuite des causeries

    Sexualité et Transgénérationnel - Débat du 14/12/2014 avec Bruno Clavier et Danièle Flaumenbaum

    Psychogénéalogie : Existe-t-il un destin familial ?

    Ces enfants qui veulent guérir leurs parents

    Pin It

    votre commentaire
  • Conférence organisée par Planet'Aiire avec Bruno Clavier "Les fantômes familiaux".

    Bruno Clavier est psychanalyste et psychologue clinicien. Il assure dans l'association du Jardin d'idées, créée par Didier Dumas et Danièle Flaumenbaum, une formation à la psychanalyse transgénérationnelle, les fantômes familiaux.

    Les fantômes familiaux

    Les fantômes familiaux

    Les fantômes familiaux

    Pin It

    votre commentaire
  • Noël arrive à grands pas ; c’est pour moi l’occasion de vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.

    Je crois que chacun d’entre a le souci que cette terrible année s’achève et qu’un nouveau chapitre pour 2021 s’ouvre et s’annonce prometteur, en tous les cas, meilleur que le précédent.

    JOYEUSES FETES DE FIN D'ANNEE 2020

    JOYEUSES FETES DE FIN D'ANNEE 2020

    Pin It

    votre commentaire
  • La fabrique de poupéesNous voici projetés à Londres, en 1850 : le Crystal Palace est en construction pour la 1ère exposition universelle. Les badauds affluent pour admirer l’édifice ; parmi eux, Silas, taxidermiste qui rêverait de voir ses « créatures » révélées lors de cet évènement, et puis Iris, jeune femme peintre amateur qui travaille sans relâche à la Fabrique des poupées de madame Salter.

     

    Iris est déterminée à s’affranchir de sa condition. Toutefois, elle demeure ambivalente : devenir une femme fidèle au modèle social de la Belle Epoque ou bien être libre et faire éclater le carcan qui l’enserre dans un conformisme qui ne lui convient pas.

    Ce roman social nous entraîne dans le monde des artistes qui ambitionnent d’être reconnus par la Royal Academy, tout en voulant affirmer une autre forme d’art.

     

    Iris se battra jusqu’au bout pour se faire reconnaître comme un peintre féminin, talentueux, auLa fabrique de poupées mépris des conventions de cette époque.

     

    Richement documenté, ce livre oscille entre fiction et réalité. Les personnages sont purement inventés et pourtant…. la rue Charlotte existe bel et bien ; au numéro 6, se situe la « Sass's Academy, une importante école d'art fondée au début du 19e siècle par Henry Sass, était située dans une maison au 6, rue Charlotte, au coin de la rue Streatham. De nombreux artistes britanniques notables tels que William Powell Frith, John Millais, Charles West Cope, William Edward Frost et Dante Gabriel Rossetti y ont reçu leur formation précoce. En 1842, sa direction passa à Francis Stephen Cary. (Cela fait référence à la rue Charlotte qui a depuis été renommée Bloomsbury Street) » (Wikipedia).

    Pour en savoir plus :

    Modèle 3D du Crystal Palace

    L’exposition universelle à Londes en 1851

    Le Crystal Palace (BNF)

    Des photos du Crystal Palace (Archives)

    Les étapes de construction du Crystal Palace à Sydenham

    Cabinets de curiosité, aux origines des musées

    Criminalité et police à Londres au XIXe siècle

    Voir également cet article

    La fabrique de poupées

    Pin It

    votre commentaire
  • A l'occasion du reportage Des Racines et des Ailes sur les 130 ans de la tour Eiffel, voici une reconstitution 3D de la construction de la Grande Dame et de l'Exposition Universelle de 1889. Cette reconstitution est le fruit de 6 mois de travail, la modélisation des différentes architectures étant basée sur des documents historiques : livres, photos d'époque, encyclopédies, cartes postales, etc.

    Reconstitution 3D : tour Eiffel et Exposition Universelle

    Pour en savoir plus :

    Les expositions universelles à Paris 1855 et 1867 – Série Une question/Une minute

    Les Albums du Parc de l'exposition universelle de 1867

    C’est quoi une exposition universelle ?

    Exposition universelle de 1855 (wikipedia)

    Visite virtuelle de l'Exposition universelle de 1855 [EDH#4] (Histoire, Généalogie, Ecriture)

    1900 : Visite de la plus grande exposition universelle de l'Histoire

    Reconstitution 3D : tour Eiffel et Exposition Universelle

    Pin It

    votre commentaire
  • Etre ou ne pas être bénévole :  telle est la question….

    Le bénévolat est un don de soi, un partage de connaissances et de sympathie. On en retire toujours quelque chose de positif. Par exemple, si je reprends mon histoire….

    Etre ou ne pas être bénévole...Pendant des années, tout d’abord comme simple adhérente, je me suis formée à l’informatique dans une 1ère association, non pas l’informatique « bureautique » que je maîtrisais assez bien, mais l’informatique de « loisirs » : j’ai acquis au fil du temps les automatismes de GIMP, ce qui me permet aujourd'hui de concrétiser quelques réalisations sympathiques ; j’y ai appris à réaliser des diaporamas, à utiliser une brodeuse numérique, une découpeuse vinyl….

    Prenant de l’assurance, j’ai proposé mes services et suis devenue « secrétaire » de cette association ; j’ai complété mes connaissances, rédigé des compte-rendus, écrit et mis en forme le journal du club, préparé des forums, ouvert mes premiers ateliers d’initiation à la généalogie moderne, organisé des repas conviviaux où les adhérents étaient heureux d’être entendus, compris, acceptés et tout ceci sans jugement, sans discrimination, et sans compter mon temps, bien sûr !

    Nous sommes bien tous d’accord : le bénévolat, c’est donner de son temps, en contrepartie de rien. De rien ? J’y ai trouvé du plaisir…. J’ai reçu de la bienveillance, de la gentillesse, de la reconnaissance de nombreux adhérents.

    Et puis, le vent a tourné… L’association s’est voulue « hight tech » ; je ne m’y reconnaissais plus ; on différenciait les « geeks » des « gens débutants ». Le volet « social » de cette association avait disparu. Alors je suis partie pour rejoindre une autre association d’informatique.Etre ou ne pas être bénévole...

    Par ce que je n'envisage pas de vivre sans bénévolat...

    Dans cette seconde association, j’ai ouvert un nouvel atelier de généalogie moderne pour « débutants »… mais je n’ai jamais été acceptée ; non pas par les adhérents, mais par le Bureau et plus particulièrement UNE personne du bureau. Je n’ai jamais su pourquoi, mais c’est ainsi. Il m’a donc fallu quitter cette deuxième association.

    Est-il nécessaire d’ajouter que ces deux associations, au sein d'une même commune, au lieu d’être complémentaires – et elles le sont ! - évoluent dans la rivalité et les dénigrements.

    J’avoue avoir été très déçue, attristée de devoir « abandonner » ces généalogistes en herbe qui m’avaient accordée toute leur confiance.

    Désabusée, je le suis. J’ai l’impression d’avoir évolué dans un monde de Bisounours où je n’ai pas voulu voir des histoires de pouvoir, où des animateurs ne se soucient pas de partager leurs connaissances mais de « se montrer », d'étaler leurs savoirs au mépris de laisser des adhérents sur le bord du chemin….

    Alors, j’ai créé ma propre association avec une cotisation des plus dérisoires pour aider les personnes victimes d'illectronisme. Et le Covid est arrivé…

    Etre ou ne pas être bénévole...Ce confinement imposé m’a permis de réfléchir, de me poser et d’envisager l’avenir sous une autre forme. Cette nouvelle année, je l’attends avec impatience ; j’ai envie de rompre avec le passé et de finir ce 2020 bouleversant par du positif !

    J’ai décidé de totalement rompre avec ces épisodes de contraintes et d’avancer !

    En conséquence, je partage mes tutos, gratuitement, espérant toutefois qu’ils ne soient pas « monnayés » par quelque association mal attentionnée et gérant ses adhérents comme du personnel d’entreprise.

    Cadeau !

    Ce sera ma façon de finir l’année positivement.

    Etre ou ne pas être bénévole...

    Pin It

    votre commentaire
  • "Cent ans après la fin de la bataille de Verdun de 1916, plus de 80 000 dépouilles de soldats seraient encore dispersées sous le sol de la forêt, leurs corps n'ayant jamais été retrouvés.
    Parfois, des restes de ce conflit apparaissent à l'occasion de fouilles ou sont découverts par des promeneurs. Dans tous les cas, ces découvertes sont confiées à Bruno Fremont, médecin légiste et chef des urgences de l'hôpital de Verdun. Bénévolement, il met tout en œuvre pour honorer et donner une identité aux dépouilles.
    Lors des travaux d'aménagement du Mémorial de la bataille de Verdun, en 2016, trois squelettes ont été découverts, mais une seule plaque d'identité militaire à proximité.
    L'enquête est menée par Bruno Fremont, pour identifier le corps du soldat Claude Fournier, qui sera inhumé le 21 février 2018."
    (http://www.film-documentaire.fr)

    C'est un véritable travail d'investigation....Prospection, recherche, méthodologie...

    Dr Frémont : le legiste des poilus

    Dr Frémont : le legiste des poilus

    Pin It

    votre commentaire
  • Bêtes de guerreÂme sensible s’abstenir ; cet article est d’un genre particulier : je me suis lancée dans la lecture de « bêtes de guerre », un sujet abordé ni à l’école et trop peu dans la presse.

    En effet, « s’il y a bien un domaine où l’imagination de l’homme excelle, c’est celui de l’art de la guerre ».

    Depuis que les guerres existent , les hommes ont utilisé des animaux-soldats avec une imagination quelquefois démoniaque : des éléphants pour effrayer l'adversaire, des rats affamés, les chevaux démineurs de terrain, des serpents venimeux, des chiens comme sentinelles (secouristes, pisteurs, estafettes, porteurs, chiensBêtes de guerre d’attelage, téléphonistes, démineurs, parachutistes…!), des pigeons messagers, des belougas ou des dauphins militaires, et même des chauve-souris explosives ! Osera t-on évoquer également les abeilles tueuses, les insectes ravageurs ou les poux dévastateurs….

    Utilisés à des fins destructrices, ces compagnons de guerre ont souvent été oubliés. De l'Antiquité à nos jours, l’auteur Alain Grousset nous raconte quelques histoires incroyables et émouvantes.

     

    Bêtes de guerrePour en savoir plus :

    Le jour où 1 million de chauves-souris explosives ont failli incendier le Japon

    La Grande Guerre des animaux (CNRS)

    Les animaux, victimes oubliées de 14-18

    Bêtes et poilus

    Quand la presse était censurée (Gallica)

    Héros oubliés

    Le 14-18 des animaux

    Dossier de monument (colombophiles morts pour la France)

    Bêtes de guerre

    Pin It

    votre commentaire
  • Un tout nouveau look pour les AD de l'Essonne

    Enfin de belles archives pour le Département de l'Essonne ! Moi qui vais souvent sur les autres archives de France, j'étais frustrée de ne pas avoir un site à la hauteur de notre département essonnien !

    Pour la visite, c'est par ici  : https://archives.essonne.fr/

    Un tout nouveau look pour les AD de l'Essonne

    Pour l'avoir souvent parcouru, je peux affirmer que le contenu est jusqu'alors identique : rien de nouveau, si ce n'est un trésor d'archives datant de 1132, relatif à l'abbaye de Yerres.

    Un tout nouveau look pour les AD de l'Essonne

     Mon regard se porte sur le bandeau du haut et je m'intéresse tout naturellement aux "archives en ligne" :

    - l'état civil et les registres paroissiaux sont numérisés pour la période 1519-1906 ; il est toutefois précisé des lacunes pour la période 1716-1735 ;

    - Le recensement de la population est numérisé de 1836 à 1936, ainsi que quelques listes de 1817 et 1831 ; bien évidemment, le recensement de 1871 est reporté en 1872 et le recensement en 1916 n'existe pas ;

    - les plans d'intendance permettront de visualiser le territoire, l'habitat, les cultures et les voies de communication (depuis 1780 ;

    - les plans cadastraux vous aideront dans l’histoire d’une propriété foncière, d'une maison ou d'un immeuble, etc..;

    - des cartes postales de votre maison, votre école et peut-être vos ancêtres, ainsi que des cartes postales échangées durant la Grande Guerre pourront compléter votre collection ;

    - le fonds Capaul : l'aquarelliste Charles Albert Roch Capaul (1827-1904) a immortalisé des paysages de quelque 25 communes de l’Essonne au travers de 114 aquarelles ;

    - 184 monographies communales structurées et détaillées.

    Un tout nouveau look pour les AD de l'Essonne

    La bibliothèque veut très largement le détour ; vous avez la possibilité de réserver vos documentsUn tout nouveau look pour les AD de l'Essonne via un formulaire. Attention, les ouvrages et périodiques de la bibliothèque ne sont consultables qu'en salle de lecture. Par contre, vous pouvez télécharger des publications

    Je pense très sincèrement que je vais pouvoir y passer pas mal de temps ; la famille de ma "moitié" est originaire de l'Essonne depuis.... à moi de trouver !

    Le site "relooké" est beaucoup plus agréable et le contenu plus aisé à trouver ; je dirai donc, qu'il est à "user" sans modération ; c'est d'ailleurs une nourriture intellectuelle qui ne peut que faire du bien à mon cerveau engourdi.

    Un tout nouveau look pour les AD de l'Essonne

    Pin It

    votre commentaire
  • Journal de marche d'un biffin Un biffin ? Mais qu'est-ce que c'est ? "Biffin" est un terme argotique des casernes employé pour désigner un soldat d'infanterie ; un biffin désigne tout d'abord un "chiffonnier" et par extension, le fantassin porte son "barda" comme une hotte de chiffonnier.

    Louis VIGUIER appartient à cette lignée de témoins directs de la Grande Guerre. J'ai découvert "un guerrier d'occasion" et ses croquis de compagnons de guerre alors que L. VIGUIER est un poilu-photographe, malgré les interdictions et les commissions de contrôle de l'Armée.Journal de marche d'un biffin

    Le poilu qui détient un appareil photo possède un statut particulier ; outre le prix important de cette technologie, L. VIGUIER devait inévitablement avoir un statut l'autorisant à utiliser son appareil photo sans problème avec sa hiérarchie.

    On peut penser qu'il a contribué au bon moral des troupes mais aussi à fournir des informations fort utiles du front adverse : prudence à lui pour que ses photographies et notes ne tombent pas entre les mains de l'ennemie !

    Journal de marche d'un biffin

     

    Pour cela, il a utilisé plusieurs appareils :

    - le "vest-pocket" de Kodak, un appareil à soufflet, surnommé également le "kodak du soldat" ; cet appareil était muni de pellicules de type 127 donnant des images de 4 x 6,6 cm,

    - un kodak 6 1/2 x 11, pliant de type 106

    - un vérascope richard avec des images de 4,5 x 10,7.

    Comme je suis joueuse, j'ai recherché son acte d'état civil de naissance et son registre matricule.

    L. VIGUIER est né le 19.02.1892 à Sancerre, dans le Cher  ; il est également précisé dans le "journal" qu'il réside sur Toulouse.

    L'acte de naissance n° 15 (page 258) est retrouvé facilement dans les AD 18 :

    Journal de marche d'un biffin

    Son numéro de classe est le 1912 (né en 1892 + 20 ans) ; je recherche le document dans les AD de Haute-Garonne, lieu de résidence :

    Journal de marche d'un biffin

    Sur ce document, j'apprends que L. VIGUIER appartenait au 14ème RI dans l'armée active et dans le 8ème Régiment de Génie, dans l'armée de réserve.

    Le journal de campagne commence le 2 août 1914 et s'achève le 19 février 1919. Tout est scrupuleusement consigné au jour le jour, photographié, voire recopié comme ce tract envoyé par un avion allemand et daté du 11 septembre 1914.

    Journal de marche d'un biffin

    Les bivouacs, les assauts, les corvées... rien ne manque.

    Pour en savoir plus :

    Le 14ème RI (par le chtimiste)

    Kodak 1914 - 1919

    Horizons 14 - 18

    Le parcours du combattant

    D'autres lectures sur la guerre 14-18

    Journal de marche d'un biffin

    Pin It

    votre commentaire
  • Mais pourquoi cette petite fleur bleue est devenue symbole de 14-18 ? Voici une explication en images...

    Bleuet de France

    Bleuet de France

    Pin It

    votre commentaire
  • Le calendrier de l'Avent de GeneafinderLes calendriers de l'Avent sont bel et bien là ! Vous n'avez pas le vôtre ?

    Geneafinder vous offre gracieusement celui-ci :

    Le calendrier de l'Avent de Geneafinder

    Faîtes vite, nous sommes déjà le 2 décembre... à défaut de chocolats, ce sont de bons conseils... qui n'auront aucune incidence sur votre taille !

    La saison des "noelites" a également commencé ; quel doux moment que de se glisser sous un plaid moelleux, avec un bon chocolat chaud devant un téléfilm de Noël !

    Belle journée !

    Le calendrier de l'Avent de Geneafinder

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Le bon docteur CoganUne triste histoire inspirée de faits réels ? Mais bien sûr… si Plouvern est sortie tout droit de l’imaginaire d’Hervé Jaouen, Huelgoat existe bel et bien, dans une Bretagne typique, calme et tranquille…

    Tranquille, la région ne l’a pas toujours été ! Pour témoignage, cette vieille dame, Yvonne Trédudon qui fut dans sa jeunesse, bonne chez le médecin de Plouvern installé à Ker-tilhenn en 1935.

    Dans la famille Cogan, il y a le père Emil, médecin, la mère Fanny, infirmière, leurs deux filles Mathilde et Sophie, et puis le petit dernier Youenn.

    Au travers de somptueux paysages au cœur d’une Bretagne pittoresque, Yvonne raconte l’histoireLe bon docteur Cogan tragique de la famille Cogan, victime de la haine des collaborateurs et de la barbarie nazie.

    Bien évidemment, j’ai voulu en savoir un peu plus ; j’ai fait quelques succinctes recherches sur la collaboration bretonne (comme partout ailleurs, ne nous méprenons pas !) et j’ai surtout voulu savoir si la famille Cogan a existé ; ce « roman » me semble tellement criant de vérité….

    Dans le livre, le couple Emil Cogan et Fanny Lilienfeld sont mentionnés comme étant nés à Iasi, en Moldavie ; j'ai donc pu faire une réelle recherche sur la base de données :

    Le bon docteur Cogan

    Le bon docteur Cogan

     IL est vraisemblable que l'histoire racontée ne soit pas celle véritable du couple Cogan, mais l'auteur s'est attaché à prendre des personnes qui ont effectivement vécu les lois antijuives du IIIème Reich.

    Pour en savoir plus :

    Tourisme à Huelgoat

    1943, Bombardement à Morlaix

    Les monts d’Arrée

    Parcours d'un résistant FTPF originaire de Louargat

    La collaboration en Bretagne

    Trédudon, premier village résistant

    La déportation dans les camps nazis (Archives Nationales)

    Le pogrom de Iasi

    Le bon docteur Cogan

    Pin It

    votre commentaire
  • Challenge AZ 2020 : c'est fini... La dernière lettre de l'alphabet : Z comme...

    Zéro Déchet : nos ancêtres étaient-ils écolos ?

     Comme toutes les bonnes choses ont une fin, le Challenge AZ 2020 est terminé...

    Pour ma part, ce mois de novembre fut intense.

    Mais comme j'ai beaucoup aimé, et bien, je recommencerai l'année prochaine....

    Tous les blogueurs du Challenge AZ 2020

    Challenge AZ 2020 : c'est fini...

    Pin It

    votre commentaire
  • Z comme Zut,

    Z comme ZUT ! Une expression que ma grand-mère utilisait …. Ma grand-mère paternelle est décédée en 1992, à 89 ans ; il était hors de question pour elle d’employer le moindre gros mot, sauf celui-ci : zut, qu’elle utilisait quelquefois et m’incitait surtout à ne pas répéter « ce n’est pas beau dans la bouche d’une petite fille »… si elle savait, ma pauvre grand-mère, les temps sont révolus….

    En tous les cas, à la lecture de tous les articles du Challenge, s’il y a bien une chose que j’ai comprise ; il me faut mettre de l’ordre dans mon blog… Il existe de très nombreux sites et blogs, si riches d’informations que l’on se sait plus où regarder.

    Qui osera encore dire que la généalogie, c’est « ringard » et « pour les vieux » (pardon pour nos aînés !) ; à en juger la multitude de sites et blogs qui existe, la généalogie est une passion montante et dévorante ! Il paraît que c’est la 3ème passion des Français après le bricolage et le jardinage...

    Outre les sites généralistes, il existe de très nombreux blogs perso dont les familles ont traversé beaucoup de départements ; difficile pour le lecteur de s’y retrouver… Néanmoins, il est intéressant de fouiller par-ci par-là des idées, des chemins de traverse, des pistes de réflexions même si quelquefois l’environnement est bien austère.

    Si je reprends les lectures présentées, je m’aperçois qu’inconsciemment l’essentiel de mes ouvrages s’oriente vers les deux guerres ; pas étonnant, puisque ma généalogie actuelle est axée sur les 4 et 5 premières générations. Il faut dire que j’appartiens à la première filiation à ne pas avoir connue de conflit sur notre territoire… et jusqu’à quand….

    Z comme ZUT ! Une expression que ma grand-mère utilisait ….

     La stratégie militaire ne m’intéresse pas ; j’ai une préférence pour la sociologie, la psychologie.

    Z comme ZUT ! Une expression que ma grand-mère utilisait ….J’ai besoin de connaître le quotidien de mes aïeux, ces hommes et ces femmes qui ont vécu l’exode de 1871, la Drôle de Guerre, la répression allemande et la déportation politique.

    J’ai besoin de mesurer le quotidien des femmes pour mieux les comprendre et peut-être à mon tour, ne jamais oublier, qui elles ont été et pourquoi j’en suis là….

    Rien n’est le fruit du hasard ; tout n’est qu’une question d’histoires et de recommencement et pour le mot de la fin, je dirai : c’est le cycle de la vie !

    Z comme ZUT ! Une expression que ma grand-mère utilisait ….

    Pin It

    votre commentaire
  • Le film relate la vie de Corrie Ten Boom, jeune femme issue d’une famille hollandaise de confession protestante reformée très engagée. Elle et sa famille sauveront la vie de nombreux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en les cachant dans leur maison. Suite à une dénonciation, ils seront tous arrêtés par la Gestapo le 28 avril 1944 et déportés en camp de concentration.
    Corrie ten Boom est internée au camp de Ravensbrück avec sa sœur. Là-bas, elle réussit à garder sa Bible et devient une apôtre du Christ auprès des autres détenus. Par sa foi tenace et fidèle, elle apporte Dieu dans ces lieux d’enfer : violence, haine, conditions alimentaires et sanitaires déplorables sont leur quotidien. Elle réconforte, incite à aimer ces bourreaux nazis, pousse à pardonner (la suite)....

    Dieu en enfer : la véritable histoire de Corrie Ten Boom

    Pour en savoir plus :

    Corrie Ten Boon

    Dieu en enfer (le livre)

    Les femmes de Ravensbruck

    Dieu en enfer : la véritable histoire de Corrie Ten Boom

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    De la tragédie à la reconstruction du Moi

    De la tragédie à la reconstruction du Moi

    Pin It

    votre commentaire
  • Challenge AZ 2020 : quatrième semaineVoici pour cette dernière semaine (il reste encore lundi !) les articles qui ont retenus mon attention :

    T comme Tribunal, Tutelle, ou pupille de la nation

    U comme Ursule la couturière

    V comme Vilain petit canard

    W comme What else ? (quel humour ! j'ai a-do-ré !)

    X comme Point de croiX ou plutôt autre broderie et Le soldat inconnu en 1871 (désolée, je n'ai pas pu choisir....)

    Y comme YaYas

    Le Z pour la semaine prochaine !

    Challenge AZ 2020 : quatrième semaine

    Pin It

    votre commentaire
  • Y comme YES ! C’est bientôt fini….Pour reprendre la suite de la lecture de mon Larousse avec la lettre L et la lettre X……

    Coup de chance ! Je viens de recevoir la dernière version du Larousse avant la fin du Challenge 2020.

    Après avoir étudié

    • le chapitre 1 : A. Comment retrouver ses ancêtres ?
    • le chapitre 2 : B. La vie des noms et des prénoms

     

    Voici le chapitre 3 : C. RECONSTITUER L’HISTOIRE DE SA MAISON

    Comme pour toute famille, il est possible de retracer la généalogie d’une maison :

    1. L’analyse des actes de propriété : dans les archives notariales, on retrouvera l’acte d’achat, précisant l’origine de la propriété et éventuellement des plans ; grâce aux cartes de Cassini, celles d’état major (archives de l’armée et AD) voire les cartes de l’IGN, il sera aisé de localiser le bâtiment ;
    2. L’étude de l’architecture apportera des précisions sur l’époque de sa construction ; en étudiantY comme YES ! C’est bientôt fini…. la façade, les portes et les fenêtres, l’intérieur, on pourra appréhender le niveau social de ses occupants ; la demeure est souvent caractéristique d’une région ;
    3. Les recherches cadastrales donnent le nom des propriétaires et les modifications survenues depuis 1807, date de la création du Cadastre National ;
    4. Les recherches aux hypothèques ne sont pas à négliger : la difficulté sera de trouver le nom du notaire….
    5. Les recherches aux archives publiques permettront notamment la consultation de toutes les minutes des notaires ; toutefois, les sources seront différentes, selon qu’il s’agit de l’Ancien Régime (la Chambre des Comptes / le Contrôle des Actes) ou de l’après Révolution Française (AD / Biens Nationaux),
    6. Quelques cas particuliers : puisque tout est retranscrit, notifié, recensé, répertorié, il sera également possible de reconstituer l’histoire d’une école, d’un moulin, d’un bâtiment municipal, d’un édifice religieux, d’une entreprise ou bien d’un château !

     

    Voici le dernier chapitre et pas des moins intéressants….

    D. LE GUIDE PRATIQUE

    1. Les mormons, officiellement dénommés l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, ont entrepris depuis 1960 le micro-filmage de tous les registres paroissiaux ; ils ne sont plus à présenter et leur site est réputé ;
    2. Les généalogistes professionnels : les généalogistes successoraux (retrouver les héritiers d’un défunt) et les généalogistes familiaux (répondre à vos demandes)
    3. Le monde associatif : dès la fin des années 60, une multitude de cercles généalogiques voit le jour ! Le web a nettement favorisé l’expansion de ce tissu associatif, qui regroupe des gens tous plus compétents les uns que les autres ; comme on dit, « l’union fait la force » et l’aide de tous les bénévoles est précieuse et riche d’enseignement ;Y comme YES ! C’est bientôt fini….
    4. Le minitel (rubrique sans intérêt aujourd’hui !)
    5. Internet : parlons-en ! Pour ma part je ne pourrai pas envisager une journée sans me connecter sur le web...Et d’autant plus en ce moment ! Le Covid nous a éloigné physiquement les uns des autres, mais grâce aux technologies nous pouvons rester en contact et même nous voir ! Les archives nationales et départementales sont numérisées, hélas pas assez à mon goût… Il est toutefois aisé de se renseigner, de suivre des cours en ligne, de rechercher des ouvrages, d’obtenir des conseils méthodologiques et des informations historiques, locales ou thématiques….
    6. Les sites et les forums de généalogie : de nombreux cercles de généalogie, des amateurs, des professionnels de généalogie ont un blog voire un site ; il existe également Facebook et son réseau d’entraide ; des passionnés partagent leurs connaissances et se mettent gratuitement à la disposition du plus grand nombre… Posez votre question sur un forum et il y aura bien une « bonne âme » qui vous répondra et vous orientera vers de nouvelles pistes ;
    7. Les logiciels de généalogie sont apparus au début des années 80 ; chacun peut y trouver le matériel adapté à ses besoins et selon ses capacités ; bien que l’informatique ne soit pas un outil essentiel au tout début des recherches généalogiques, elle le devient inévitablement au vu de la somme des informations recueillies ;
    8. Prendre des notes, classer et conserver : même si votre ordinateur est un allié indispensable dans toutes vos recherches, le « papier » peut s’avérer pratique notamment dans la rédaction des fiches individuelles et/ou de couple ; avec la masse d’informations récoltées, il faut absolument – et très rapidement – s’organiser et ne pas prendre le risque de tout perdre !
    9. Transmettre ses recherches : une recherche généalogie est un « plaisir en soi » que tout généalogiste a le souci de transmettre, soit à une association soit à sa famille ; si ses notes et documents n’ont aucune valeur marchande, elles sont de véritables trésors pour d’autres généalogistes ; alors pourquoi ne pas partager avec les bénévoles d’une association ? Pourquoi ne pas écrire un livre ?
    10. Constituer ses archives familiales : tous les documents personnels méritent d’être archivés, qu’il s’agisse du carnet de santé, des livrets militaires, des lettres d’embauche, contrats de travail, bulletins de salaire, décorations…

    Il faudra veiller « au lieu de conservation pour éviter non seulement le feu, mais aussi l’humidité, la sécheresse, le soleil et la lumière, la pollution ou les rongeurs » !

    Pour en savoir plus :

    Les Mormons et la généalogie

    FamilySearch, qu'est-ce que c'est ?

    Outils à télécharger (le site d’Elise)

    Y comme YES ! C’est bientôt fini….

    Pin It

    votre commentaire
  • X comme... joker !Difficile de trouver un titre de livre commençant par cette lettre… Alors, pour ne pas interrompre ce Challenge (un réel défi que de terminer !!) je continue la lecture de mon Larousse (lettre L)……

    Après avoir étudié le chapitre 1 : Comment retrouver ses ancêtres ? Voici le chapitre 2 : La vie des noms et des prénoms.

    « L’apparition des noms et de leur transmission est aussi variée et passionnante que l’histoire des peuples et des familles qui les portent ».Nous avons tous commencé par « d’où vient le nom que je porte » ? Mon père m’a toujours affirmé que notre famille venait d’Alsace…. Exact ! Mais il me faudra tout de même faire des recherches jusqu’en 1871 pour en retrouver traces. En effet, la famille de mon père s’est exilée dans le Nord de la France, en Champargne-Ardennes, à Reims, très précisément. Ensuite, elle est partie sur Paris.

    L’étude des noms peut donc nous apporter une aide précieuse, à ne pas négliger pour en savoir encore un peu plus sur nos ancêtres :

    B. LA VIE DES NOMS ET DES PRENOMS

    1 ) La formation des noms de famille et leur apparitionX comme... joker !

    • les noms hérités d’un prénom, d’un nom de baptême, Martin, Bernard, Thomas
    • les noms liés à l’origine géographique, Lenormand, Toulouse, Dupont, Rivière, Lallemand, Lebreton Dujardin, Duval...
    • les noms évoquant le métier du 1er porteur du patronyme, Lemarchand, Meunier, Boulanger ...
    • les noms issus d’un sobriquet, qui reflète une particularité physique ou moral de l’ancêtre initial, Petit, Courtois,Roux, Blanchard, Legrand...
    • les noms des Antilles et de Guyane : en 1848, l’abolition de l’esclavage a entrainé l’attribution en masse de noms de famille ; ces nouveaux citoyens adoptent par obligation leur surnom comme patronyme,
    • des noms venus de toutes les langues d’autrefois : la France détiendrait le record du monde pour le nombre de patronymes ; cela tient en partie à sa richesse linguistique.

    2) La vie des noms de famille

    • la transmission du nom, faite durant près de mille an, par le père exclusivement
    • la fixation définitive du nom, en 1474, décrété par Louis XI, interdisant tout changement de nom sans autorisation royale,
    • la chasse à la particule : mais au fait, la particule est-elle réellement un signe de noblesse ?
    • les changements de noms, dès 1803 et ceci grâce à Buonaparte, dont le nom lui a valu bien des moqueries….
    • Quel avenir pour les noms ?

    3) Les prénoms d’hier

    • symbole de continuité : sous l’Ancien, doter un enfant d’un prénom, c’était l’intégrer à une « communauté familiale » ; pour le généalogiste, ce mode de transmission est un casse-tête lorsque vous avez des « Jean » sur plusieurs générations,
    • le prénom symbole de protection : lorsque les prénoms des parents et des grands sont déjà attribués, restent celui des parains et maraines ou celui du Saint du jour ou de la paroisse,
    • les prénoms les plus portés avant la Révolution Française
    • les prénoms de la Révolution Française à 1900
    • X comme... joker !

    4) Les prénoms de 1900 à nos jours, témoins de la mode et venus d’ailleurs.

    5) Dictionnaire des noms les plus portés, dans lequel, bien évidemment, j’y ai recherché les noms de ma famille !

     ..... la suite demain (avec le Y)

    X comme... joker !

    Pin It

    votre commentaire
  • D'après une adaptation du livre "Au revoir là-haut" de Pierre Lemaitre sur les lendemains de la Première Guerre mondiale. A l'issue de la guerre 14-18, la France ne sait pas quoi faire de ses soldats abîmés, brisés, démolis : les gueules cassées...

    Un film sur l'horreur de la guerre, le retour des soldats et un scandale autour des exhumations militaires : un mélange d'humour noir et d'ironie qui peuvent aider à faire passer l'abject de certaines situations.

    Au revoir là-haut

    Pin It

    votre commentaire
  • Difficile de trouver un titre de livre commençant par “W” et que j’ai lu, bien évidemment !

    Il existe de nombreux livres sur le sujet (voir ici) et notamment sur la nazification de la Lorraine Mosellane 1940-1945.

    La propagande allemande a toujours voulu faire croire que la Waffen SS était une armée d’élite, au même titre qu’une armée impériale. On connaît l’intérêt qu’Hitler portait à Napoléon Ier !

    Tout d’abord, il faut différencier la Wehrmacht et la Waffen SS (Schutzstaffel: la première est l’armée régulière du IIIème Reich, tandis que la seconde est un escadron de sécurité.

    A l’origine, la Waffen était le service d’ordre d’Adolf Hitler,, alors leader politique en 1923 au parti national-socialiste des travailleurs allemands, et en quête du pouvoir . En 1929, le propagandiste Himmler veut créer un ordre strict, racial et ferme ; lorsque Hitler arrive au pouvoir en 1933, les choses s’accélèrent avec la « nuit des longs couteaux » et la Waffen remplace la SA (Sturmabteilung / Section d’Assaut) l’organisation paramilitaire du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (le NSDAP ou « parti nazi » )W comme Waffen SS ou la nazification de l’Alsace lorraine

    La waffen était divisée en 3 grands groupes :

    - le RSHA, service d’ordre militaire, qui inclut notamment la Gestapo

    - la SS générale, le service d’administration et communication

    - la Waffen SS, la force combattante

    En 1939, la Waffen SS est envoyée en Pologne ; elle est à l’époque en minorité au sein de l’armée classique, peu formée et mal organisée, mais toutefois fort bien équipée ; il en découle de lourdes pertes qu’Himmler va justifier comme « un mépris de la mort » de son armée pour masquer les incompétences.

    En 1941, 2 divisions SS prennent part à la campagne des Balkans et remporte Belgrade très glorieusement avec peu de résistance ; Himmler va profiter de cette « gloire » pour redorer le blason de son unité. Ensuite viendront les batailles contre l’URSS ; une constante permettra durant les conflits de mettre en évidence l’inégalité de la valeur des unités SS : la Totenkopf, la Das Reich, la Leibstandarte et la Viking sont les 4 unités du front de l’est les plus redoutées, car plus combatives, mieux organisées, aguerries, et surtout les plus anciennes, car triées sur le volet pour leur « idéologie » ; toutefois, elles n’ont rien à envier aux Panzers ; par contre la toute jeune division, sans formation, est envoyée sur le front nord, en Norvège….

    1943 sera l’apogée de la WAFFEN SS.

    Si ces divisions ne sont pas meilleures que les autres, elles sont du moins plus idéalisées : Himmler veut créer une armée de masse ; les soldats ne sont plus uniquement des volontaires, mais des recrues enrôlées de force et souvent des adolescents ; cet élément quantitatif s’opère au détriment du qualitatif (20 000 à 800 000 hommes)

    W comme Waffen SS ou la nazification de l’Alsace lorraineL’Allemagne nazie veut affirmer son « idéologie raciale et anticommuniste »..

    Cette idéologie allemande va tout mettre en œuvre pour supprimer le « fratas franchouillard » qui l’exècre et engage une intense germanisation des territoires d’Alsace Lorraine.

    Allemande en 1871, Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle redeviennent français en 1919 pour de nouveau être annexés en juin 1940.

    Josef BURCKEL est nommé, par le Führer, Chef de l’administration civile, chargé d’instaurer une certaine autorité et notamment :

    • Interdire l’utilisation de la langue française : les rues sont débaptisées, les registres d’état civil sont rédigés en allemand ; toute personne surprise à parler français est susceptible d’être « rééduquée » au centre de Schrimeck ;
    • Germaniser la presse et l’école dans l’esprit du « national-socialisme » :
    • Briser l’influence de l’Église en expulsant les Diocèses,
    • Expulser les indésirables (Juifs et Français de l’Intérieur Africains, dans un 1er temps) jugés « non germanisables ».

    Un ordre totalitaire se met peu à peu en place ; dès la fin de 1940, l’Allemagne nazie supprime toute littérature juive ou marxiste et facilite l’adhésion des Mosellans au parti du NSDAP. Dans une atmosphère de menaces « qui n’est pas avec nous, est contre nous » tout refus de proposition est lourd de conséquence….

    Comme dans la « France de l’Intérieur », la collaboration a existé, mais la résistance a su également s’organiser.

    Pour en savoir plus :

    Alsace Moselle 1870 - 1945

    La francisation de l'Alsace en 1918

    L'Alsace à l'heure nazie !

    Episode 1 - De l'Annexion aux expulsions : un diocèse écartelé

    Georges Bischoff : "Une histoire de l'Alsace en 45 minutes"

    W comme Waffen SS ou la nazification de l’Alsace lorraine

    Pin It

    votre commentaire
  • La tonte des femmes accusées de collaboration est encore un sujet « sensible » aujourd’hui. C’est un épisode de notre histoire qui suscite le malaise et met à mal la Résistance. Mais que s’est-il donc passé pour que la foule en colère, « dans un moment de communion nationale », se soulève contre ces femmes qui pour beaucoup d’entre elles, n’avaient pas couché avec l’ennemi ?

    A la Libération, la tonte devient une scène de vie ordinaire dans de nombreux départements, d'Ajaccio à Lille ou de Quimper à Colmar.

    Pourquoi un tel déferlement de haine, de misogynie, et de vengeance ? Fabrice VIRGILI tente d’apporter quelques éléments de réponse en épluchant les archives départementales, notamment les « dossiers d’épurations » où sont relatés de nombreux témoignages :V Commme VIRGILI Fabrice et « la France virile »

    1/ les dénonciations, «le symbole des innombrables lâchetés quotidiennes sous l’Occupation », qui sont souvent le lot de règlement de compte personnel ,

    2/ Le commerce avec les allemands et le marché noir, tout simplement pour « manger » et nourrir la famille, améliorer le quotidien, au mépris des tickets de rationnement,

    3/ la collaboration politique, qui est très certainement la moins représentée,

    4/ les relations intimes ou « collaboration horizontale », les seules peu-être, qui restent présente dans la mémoire collective….

    L’aspect sentimental est toujours occulté ; l’amour n’a pas sa place à la Libération...

    Pour en savoir plus :

    Fabrice Virgili, La France « virile ». Des femmes tondues à la Libération

    Fabrice Virgili (EHNE)

    Fabrice Virgili (La Sorbonne)

    Réflexions sur le crime d’indignité nationale et la peine de dégradation nationale

    L’épuration en France

    Pin It

    votre commentaire
  • U comme Un guerrier d’occasion de Gilles LAURENDONUn guerrier d'occasion ou le journal illustré du fantassin Pierre Perrin (1914-1918)

    Comme beaucoup d’hommes de son âge, Pierre est parti la fleur au fusil et convaincu qu’il rentrerait pour Noël ; à l’issue de quatre années terribles, ils ne rentreront pas tous dans leur foyer….

    Ce livre est une histoire de plus sur la Première Guerre mondiale, certes, mais elle ne raconte pas l’histoire de Pierre, mais celle des soldats qui l’entourent ; chaque bataille estU comme Un guerrier d’occasion de Gilles LAURENDON décrite dans ses moindres détails et il est aisé de suivre le parcours du régiment, les assauts contraints et forcés, la violence et la misère dans les tranchées, les gaz, les obus, mais aussi la fraternité entre poilus.

    Dès qu’il le pouvait Pierre s’adonnait à l’écriture et au dessin : des esquisses et croquis du quotidien de ses camarades, celui qui joue d’une petite flûte ou bien fumant une pipe, des soldats battant les cartes ou bien aménageant une tranchée, des copains au repos, assis ou couchés dans l’herbe, faisant de la couture ou bien chassant les poux, et bien sûr des portraits de ses compagnons d’armes.

    Ce livre est un étonnant témoignage de cette terrible tuerie, alternant avec quelques accalmies bien méritées et tant attendues. Pierre se considère comme « un guerrier d’occasion » pour une durée de quatre années épouvantables, malgré les conversations entre copains, les séances d’écriture à la famille : mais pourra t-il rester le même homme qu’à son arrivée au front ?

    U comme Un guerrier d’occasion de Gilles LAURENDON

    Pin It

    votre commentaire
  • PARIS - Salon de généalogie 2021

    Pin It

    votre commentaire
  • T comme le Tatoueur d'Auschwitch Alors qu'il ne pratique pas cette religion, Lale est un déporté « juif » comme beaucoup de ses compatriotes, mais il devra se soumettre s’il veut survivre et protéger son amour Gita.T comme le Tatoueur d'Auschwitz

    Gita sera sa seule raison de vivre dans un univers de haine et de corruption : garder les yeux rivés au sol, ne jamais regarder un officier, ne pas mentir, ne pas voler, s’acquitter de toutes les corvées dans le froid, sous la pluie, dans la neige, accepter toutes les humiliations...

    La corruption, Lale aurait bien voulu ne pas y sombrer, mais avait-il le choix… Ne pas se poser de question, avancer, coûte que coûte, pour le plaisir de tenir Gita dans ses bras et peut-être pour la dernière fois.

    Un livre de plus sur les camps de concentration, me direz-vous. Oui, mais un livre qui met de « l’humanité » là où il n’y en a plus...

    Pour en savoir plus :

    Mon 1er article sur le sujet

    T comme le Tatoueur d'Auschwitch

    Pin It

    votre commentaire
  • Challenge AZ 2020 : troisième semaineTroisième semaine et difficile.... j'ose pas imaginer la semaine suivante !

    Mais comme je l'ai dit : je fi-ni-rai !

     Voici pour cette troisième semaine, les articles qui ont retenus mon attention, parce qu'ils faisaient écho, qu'ils m'apportaient des informations complémentaires....

    N comme Nouâtre, le moulin

    O comme Outreau ou bien O comme Ouvrier Mineur (je n'ai pas pu choisir...)

    P comme Pourquoi ? (une superbe lettre emprunt de respect...)

    Q comme Quatorze années de la vie de Louise

    R comme Reconnue

    S comme Signatures

    Bonne lecture et belles découvertes !

    Challenge AZ 2020 : troisième semaine

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Vivre sous l'occupationVulgarisateur historique des Hauts-de-Francela Petite Chemise mesure la chance d’avoir une arrière-grand-mère toujours aussi en forme. Plusieurs fois elle lui avait raconté des anecdotes sur sa vie sous l’Occupation à Douai ;Vivre sous l'occupation aujourd'hui, elle a accepté de partager ses histoires...

    1/3 - Le début de la guerre

    2/3 - Les bombardements, la rafle

    3/3 - La Libération, le monde d'aujourd'hui

     

    Vivre sous l'occupation

    Pin It

    votre commentaire
  • Pourquoi la généalogie ?

    Pin It

    votre commentaire