• Mes avancées - Semaine 9 - Mars 2021Durant le mois GENEATECH, en février, j'ai appris à

    • faire une frise avec le site gratuit frisechrono.fr
    • ranger ma bibliothèque avec Zotero – et d’ailleurs, je me demande maintenant, comment je faisais avant !
    • créer un journal de recherches, différemment du mien ; j'en ai profité pour le modifier !
    • créer une identité et améliorer le design d'un blog
    • réaliser une recette ancestrale....

     ...Et quelques piqûres de rappel avec des recherches sur les archives et les sources numériques.

    Mes semaines ont bien été remplies ; je n'ai pas beaucoup avancé sur l'histoire d'Emile Théophile Deiber, mais j'ai fait de nombreuses recherches sur le site Delcampe, grâce à monsieur Pierre-Valéry Archassal, qui m'a ouvert de nouveaux horizons. J'ai entre autre contacté deux ou trois personnes car, sur ce fameux site, j'ai trouvé des livrets de famille qui pourraient bien intéresser les généalogistes à remonter leurs arbres...

    Mes avancées - Semaine 9 - Mars 2021

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  • Cette vidéo (toujours dans le cadre du mois GENEATECH) vous propose de découvrir des ressources complémentaires pour approfondir l'histoire de nos ancêtres. Vous verrez notamment comment il est possible de mieux interpréter des informations recueillies dans des documents d'archives pour comprendre le contexte social, économique ou historique de ses aïeux.

    Outre les incontournables archives départementales, Sébastien DELLINGER nous initie à d’autres sources : Gallica, Retronews, Persée, Cairn et bien sûr la presse locale et ancienne !

    Utiliser des ressources internet alternatives pour approfondir l'histoire de ses ancêtres

    Utiliser des ressources internet alternatives pour approfondir l'histoire de ses ancêtres

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  • Le triangle rose IL y a 50 ans, à l’école, on ne m’a jamais parlé des autres symboles, et pourtant….

    D'après un article traduit sur le web dont je ne m'attribuerai pas l'écriture, même s'il m'a fallu reprendre quelques lignes mal traduites :

    Quand on pense aux symboles que le régime nazi a forcé les gens à porter, on pense à l'étoile jaune de David imposée aux juifs. Mais un autre symbole, imposé aux homosexuels persécutés par les nazis, a depuis été repris par la communauté même que les nazis cherchaient à opprimer: le triangle rose.

    Le symbolisme et l'imagerie ont toujours été au premier plan de l'expression humaine : des peintures rupestres à l'héraldique en passant par les logos modernes. Ils ont été utilisés pour exprimer et influencer les émotions non seulement chez leurs créateurs, mais aussi dans ceux qui les entourent : nostalgie, fierté, amour et identité (ainsi que pour vendre des choses). En plus d’utiliser des symboles pour inspirer l’appartenance (la croix gammée) et la peur (le crâne de la tête de la mort ou Totenkopf porté par les SS), le régime nazi a effectivement utilisé l’imagerie pour évoquer des sentiments d ’« altérité »dans les populations sous son contrôle. Cela s’appliquait à la fois à ceux qu’ils jugeaient «autres» autrement appelés «bouches inutiles» et à ceux qu’ils jugeaient acceptables. Le plus célèbre de ces symboles et images est l'étoile jaune que les Juifs étaient obligés de porter.Le triangle rose

    Avant les nazis

    Il y avait une législation contre les actes homosexuels (masculins) en Allemagne avant la formation du parti nazi : le paragraphe 175 a été promulgué peu de temps après l'unification de l'Allemagne en 1871. Cependant, dans les zones urbaines de toute façon, l'Allemagne était une société beaucoup plus permissive que d'autres en Europe à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Cela était en partie dû au fait que les chefs de police (comme le commissaire de police de Berlin Leopold von Meerscheidt-Hüllessem dans les années 1880) donnaient la priorité à d'autres crimes plutôt qu'à l'application du paragraphe 175.

    L’Allemagne, et Berlin en particulier, avait également une communauté universitaire florissante qui ne considérait pas nécessairement l’homosexualité comme la «déviance»  alors que d’autres en Europe le pensaient ; une figure notable de la vie berlinoise de l'entre-deux-guerres était le Dr Magnus Hirschfeld, sexologue qui a fondé l'Institut für Sexualwissenshaft (un institut pour les sciences sexuelles) sur la Tiergartenstrasse. L’Institut possède un musée qui encourage les écoles à visiter et revendique également une meilleure éducation sexuelle, la contraception et les droits des femmes. Hirschfeld, lui-même juif gay, a inventé les mots «travesti» et «transsexuel» et a travaillé avec la police locale pour limiter les arrestations de personnes travesties.

    Augmentation de la persécution

    L'atmosphère à Berlin a commencé à changer radicalement en 1933. Quelques semaines à peine après son arrivée au pouvoir le 30 janvier, les chemises brunes d'Hitler - le terme familier pour son Sturmabteilung (SA) ou storm troopers - ont commencé à sévir contre les bars amis de ce qui serait maintenant le Communauté LGBT + et supprimer les groupes et publications de défense des droits Le triangle rosedes homosexuels. Les dispositions du paragraphe 175 ont été prorogées et, plus tard en 1935, portées à cinq ans d’emprisonnement sans même qu’aucun contact physique ne soit requis pour la condamnation. L’Institut für Sexualwissenschaft a été attaqué et saccagé en mai 1933, ce qui a donné quelques-unes des images les plus célèbres de la gravure de livres du régime nazi. Son directeur, Karl Hiller, a été arrêté par la Gestapo et envoyé dans un camp de concentration avant de réussir à s'enfuir à Prague puis à Londres.

    L’homosexualité, pour les nazis, allait à l’encontre de « l’ordre naturel des choses », c’est-à-dire la fonction de la famille nucléaire comme élément central du succès futur de l’Allemagne. Néanmoins, certains hommes qui avaient des relations homosexuelles ont réussi à s'élever dans le parti nazi à des niveaux importants, notamment Ernst Röhm qui dirigeait la SA et est même allé jusqu'à se décrire comme « orienté vers le même sexe ». Röhm et d'autres hommes de haut rang qui avaient des relations homosexuelles ont été purgés - arrêtés et tués ou forcés de se suicider - par une autre faction du parti nazi en 1934 dans la Nuit des longs couteaux. Cet événement, marquant l’éradication des homosexuels dans le parti au pouvoir en Allemagne, a en fait été salué par la presse britannique comme un « nettoyage » d’Hitler.

    Personnes en tant que catégories

    Un système détaillé de catégorisation et de documentation de leurs prisonniers a été mis en place très tôt dans la chronologie des camps de concentration nazis - en commençant par le camp de concentration de Dachau. Ce système était que les prisonniers portant leurs uniformes affichaient des triangles de couleurs différentes, pointant vers le bas, en fonction de la catégorie dans laquelle Le triangle roseils étaient emprisonnés :

    - les Juifs portaient du jaune (parfois encore des étoiles plutôt que des triangles),

    - les prisonniers politiques portaient du rouge, souvent avec une lettre représentant leur nationalité,

    - les criminels portaient du vert.

    Les hommes persécutés en vertu du paragraphe 175 et envoyés dans des camps de concentration devaient porter un triangle rose (bien que certains des premiers prisonniers avant l'introduction du système triangulaire aient été forcés de porter la lettre "A'', qui signifiait arschfike, signifiant arsef * cker, démontrant le désir des nazis de désigner des hommes qu'ils considéraient comme des déviants).

    Le choix du rose comme couleur pour les hommes homosexuels pourrait éventuellement être en partie influencé par le fait que le rose a été considéré pendant des siècles comme une couleur virile et forte et que le rose pour les prisonniers homosexuels était un commentaire cruel sur cette tradition (le bleu était une couleur délicate utilisée en iconographie pour des modèles féminins comme la Vierge Marie et donc perçues comme plus délicats et utilisées pour les filles). Ce choix du régime nazi a également joué un rôle dans le renversement de la symbolique du rose et du bleu après 1945, et en partie à cause de son rôle dans la définition des hommes qui étaient considérés par la société jusqu'à ce jour comme n'étant pas des "hommes convenables'' ; le rose est devenue une couleur pour les filles - une couleur féminine.

    Et les lesbiennes? Ont-elles été persécutées et classées sous les nazis ? Clairement, oui : les femmes lesbiennes non mariées et avec des enfants ne perpétuaient pas de bonnes familles aryennes. Les lesbiennes n'étaient pas officiellement incluses dans le paragraphe 175 et n'avaient pas leur propre catégorie dans le système nazi ; elles étaient incluses dans la catégorie des «asociaux» qui devaient porter des triangles noirs, bien que quelques-unes aient été forcées de porter les triangles roses.

    La catégorie des "asociaux" du triangle noir comprenait également les sans-abri, les alcooliques, les prostituées, les Roms et Sintis qui, comme les Juifs, étaient considérés par les nazis comme racialement inférieurs; on note une absence significative de personnes qui portaient des triangles noirs dans les témoignages de survivants et dans l'éducation sur l'Holocauste dans son ensemble aujourd'hui.

    Absence de choix

    Ces catégorisations nazies des personnes leur ont ôté toute humanité ; ils sont été déshumanisés. Cela a supprimé toute agence et contrôle de la façon dont des millions de personnes se décriraient. Tout comme de nombreux nazis classés comme juifs ne se seraient pas nécessairement étiquetés d'abord et avant tout comme "juifs'', les hommes qui ont eu des relations sexuelles avec des hommes ne se seraient pas nécessairement étiquetés comme "homosexuels'', même s'ils avaient eu toute liberté et sécurité de le faire - tout comme les personnes LGBT + ne considéreraient pas nécessairement leur sexualité ou leur genre comme la seule partie de leur identité aujourd'hui.

    Le triangle rose

    F. Tamagne - La persécution des homosexuels sous le régime nazi (cliquez sur l'image)

     

    Il y avait une hiérarchie des catégories de prisonniers au sein des camps de concentration, les homosexuels portant un triangle rose recevant parfois plus de travail éreintant dans le travail forcé que les autres prisonniers non juifs. L'homophobie existait dans les camps de concentration, et les phrases et sentiments anti-gays et anti-lesbiennes font partie des témoignages des survivants : par exemple, des «actes inhumains» parmi les femmes du camp de Ravensbrück. Les étiquettes visibles que portaient les prisonniers ont contribué à cette déshumanisation. Outre le travail forcé et les autres atrocités de la vie dans un camp de concentration, les hommes qui portaient des triangles roses et dans une certaine mesure les femmes lesbiennes portant des triangles noirs ont été soumis à d'autres expériences traumatisantes. Les hommes portant des triangles roses étaient les cibles préférées des SS pour la pratique du fusil. Des femmes lesbiennes et des homosexuels ont été contraints de se livrer à des actes sexuels ensemble dans des bordels de camp à titre de thérapie de conversion. Des hommes portant des triangles roses ont été soumis à des expériences médicales pour «guérir» leur homosexualité, et certains sont morts de ces expériences.

    La discrimination continue

    Lors de la libération en 1945, aucune libération n'est venue pour de nombreux hommes qui, sous le triangle rose du régime nazi, avaient tant souffert. Le paragraphe 175 existe toujours en Allemagne et l'homosexualité est toujours illégale. Leurs condamnations ont été confirmées et nombre d'entre elles ont été de nouveau emprisonnées - certaines pour jusqu'à deux décennies supplémentaires, le temps passé dans les camps n'étant pas déduit de leur peine. Les auteurs de la «thérapie de conversion» que les homosexuels et les lesbiennes avaient subie dans les camps n’ont pas été poursuivis et ont même réussi à convaincre les Alliés que leurs recherches étaient valables.

    L'Allemagne de l'Est a assoupli les lois contre l'homosexualité pour les hommes et les femmes en 1968, accordant un âge de consentement général de 21 ans. L'Allemagne de l'Ouest d'après-guerre, en revanche, a maintenu l'extension du paragraphe 175 que les nazis ont introduit en 1935, et la vie des hommes homosexuels est restée très éloignée de celle des années 1920. Bien qu'il ait été réformé en Allemagne de l'Ouest en 1969, le paragraphe 175 n'a finalement été aboli qu'en 1994, après la réunification. En raison de l'illégalité continue de l'homosexualité et de l'homophobie et de la discrimination qui en résultent, et de la honte parmi les survivants, l'impact de l'Holocauste sur le meurtre et le traumatisme d'une génération d'homosexuels a été négligé. Comme nous l'avons vu, les choses ne sont pas revenues à ce qu'elles étaient pour les homosexuels dans l'atmosphère permissive des années 1920. Même le fait de se souvenir des victimes et des survivants a fait l’objet d’une condamnation féroce, et à ce jour nous ne savons toujours pas combien d’homosexuels ont été tués par les nazis, encore moins emprisonnés. Nous connaissons encore moins le nombre de femmes lesbiennes et de personnes trans qui ont été persécutées et tuées. Le triangle rose

    Il est également crucial de se rappeler que les populations de prisonniers juifs, de prisonniers politiques et de toutes les autres catégories au sein des camps peuvent avoir inclus des personnes LGBT + - elles ne sont tout simplement pas classées comme telles dans le système. Les mémoriaux et commémorations des victimes ont suscité un débat : bien que Dachau ait eu des mémoriaux aux victimes du camp des années 1960, ceux classés sous le triangle rose n'ont été inclus qu'en 1985. L'ONU ne met pas en évidence la sexualité dans sa définition officielle du génocide. Et les personnes appartenant à la communauté LGBT + sont toujours confrontées non seulement à la discrimination, mais à la mort, même dans certains pays européens, simplement parce qu'elles sont ce qu'elles sont.

    Réclamation

    L’histoire et le rôle du triangle rose lui-même n’ont pas non plus pris fin en 1945, mais d’une manière très différente. Les groupes de défense des droits des homosexuels ont commencé à utiliser le triangle rose dans les années 1970, comme moyen de récupérer le traumatisme causé à des personnes comme eux, en partie influencés par les mémoires d'un prisonnier et d'un porteur de triangle rose. Le triangle noir a également commencé à être utilisé comme symbole queer ou lesbien. Puis, dans les années 1980, les hommes homosexuels ont commencé à être poursuivis par une nouvelle menace : le sida. Le collectif de six personnes qui a fondé "le Silence = Death Project" à New York au milieu des années 1980 a inversé le symbole de la persécution antérieure de la communauté gay par les nazis et a fait un triangle rose pointant vers le haut son logo. Ils ont également approfondi la couleur du triangle du rose pâle nazi à une couleur fuchsia.

    Le triangle rose

    Pour en savoir plus :

    Triangles roses: Rudolf Brazda le dernier survivant connu témoigne sur Yagg

    Triangle rose - Interview de Régis Schlagdenhauffen à Natzweiler Struthof

    Ernest Rohm (Wikipedia)

    L'homophobie, c'est ça

    Les hommes au triangle rose par Heinz Heger

    Moi, Pierre Seel, homosexuel expulsé: mémoire de la terreur nazie par Pierre Seel

    Le triangle rose: la guerre nazie contre les homosexuels par Richard Plant

    "Amants des hommes" documentaire sur la déportation homosexuelle et l'homophobie

    Le triangle rose

     

     

     

     

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  • "C’est à cette période que, pour la première fois, les femmes accèdent à la notoriété. Certaines pourront ainsi connaître une carrière et vivre de leurs écrits. Romancières, poètes, essayistes, journalistes ou biographes, elles occupent peu à peu l’ensemble du champ littéraire, jusqu’ici réservé aux seuls hommes. Sous leur véritable nom ou un pseudonyme, elles transmettent une nouvelle image de la société. Conservatrices ou radicales, féministes ou obéissantes, elles connaissent la critique et le mépris permanent".

    Que du bonheur !

    26 femmes de lettres du 19ème siècle

    26 femmes de lettres du 19ème siècle

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  • Je visionne régulièrement les vidéo de GENEATECH et de ce fait, j'ai appris Zotéro en appliquant directement les indications ; voici ma bibliothèque numérique, avec les collections et sous-collections propres à ma généalogie :

    Mes avancées - Semaine 8 - Février 2021

     Je continue également d'écrire l'histoire de mon Agrand-père paternel Emile Théophile Deiber, tout doucement... car les histoires des parents et grand-parents s'entrecroisent ; viennent également s'ajouter des oncles que je ne peux négliger et dont il me faut, à chaque fois, vérifier la filiation et le devenir.

    Je vais désormais m'attacher aux relations familiales et professionnelles : comment vivaient les parents d'Emile Théophile, comment gagnaient-ils leur vie...

    Mes avancées - Semaine 8 - Février 2021

     

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  • En août 1872, Émile Deiber, le père d’Émile Théophile, et sa famille arrive sur Reims.

    Son grand-père Nicolas Deiber est décédé le 23 octobre 1882 à Reims, alors qu’il résidait au 21 impasse Saint-Thierry, une ruelle située non loin de la rue du Mont d’Arène, domicile où est né Émile Théophile. La famille habitait déjà sur cette commune, et je pense que c’est une bonne raison pour qu’Émile ait choisi cette destination en 1872.

    Que de changement ! Passer d’une petite commune – Oberhaslach avait 1074 habitants en 1872 – à une grande ville industrialisée ( Reims avait 17 434 habitants à la même époque!) a dû être un bouleversement total….

    L'enfance d'Emile Théophile (1)

    L'enfance d'Emile Théophile (1)

    Les métiers de la famille Deiber sont mégissiers, tanneurs, tisseurs… Reims, à cette époque s’ouvre sur l’industrie textile : « L’industrie rémoise des laines s’achemine à grands pas vers une période de prospérité inouïe. Le commerce réalise de gros bénéfices sur ses produits manufacturés la vente du tissu prend de l’extension et des firmes nouvelles se créent ou se transforment » (source : la vie rémoise en 1872)

    (…) c’est ce 22 septembre que les Alsaciens-Lorrains mis en demeure d’opter pour une nationalité ou l’autre, et les premiers Messins commencèrent aussitôt leur exode, par un froid intense. Ceux d’entre nous qui ont connu les amertumes de l’exil forcé, en 1914 et les années suivantes, prendront en souvenir et pitié leurs précurseurs. Beaucoup d’entre les uns et les autres, des deux générations, ne devaient plus revoir le sol ni respirer l’air de la patrie perdue. Ah ! ces crimes ne seront jamais châtiés au prorata des douleurs morales et des souffrances physiques dont ils accablent notre pitoyable Humanité ! Le délai d’option avait été prorogé au 30 septembre, mais nombre de nos concitoyens des provinces perdues ne profitèrent point de ce délai et nos rues virent apparaître les avant-gardes et les premiers détachements des réfugiés. La rue Petit-Roland qui s’achevait, et dont beaucoup d’immeubles étaient encore inoccupés, fut l’une des premières à recevoir cet afflux de concitoyens nouveaux. Leurs groupes larmoyants, mais réconfortés par un accueil ému et bienveillant, s’essaimèrent un peu ça et là, partout où l’on pouvait leur prêter un asile : les Grand’Barbe furent parmi les tout premiers de ce flot d’émigrants et prirent pied à Reims dans la rue Large, 52, propriété des Malherme, agent d’affaires, entre les demeures de Saint-Aubin, courtier en laines, au 54, et Fiévet, fabricant de billards, au 50.
    En ces temps, César Poulain était Maire de Reims, et ne fut remplacé que le 29 octobre suivant, par Victor Diancourt.

    On peut aisément apprécier la douleur d’Émile, de sa femme et des deux petits, Marie-Thérèse et Jean Joseph, déracinés de leur chère Oberhaslach, leur Alsace chérie où leurs générations précédentes avaient installé leur quotidien, leurs coutumes, au gré de l’Histoire et des invasions prussiennes.

    Malgré tout, la cité rémoise apporte des emplois, ce qui n’est pas négligeable. De nombreuses entreprises s’installent et l'industrie textile, regroupant fabriques et artisans va très vite évoluer avec l'apparition des métiers à tisser et de la machine à vapeur. Son père Émile était très certainement un ouvrier prolétaire du textile, tandis que sa mère était accaparée par toutes les tâches domestiques qui incombaient aux femmes. Émile était tisseur et détenteur d’un réel savoir faire ; les alsaciens ont longtemps eu la réputation d’être un « peuple » travailleur, propre, et rigoureux, à cause de leur proximité avec l’Allemagne, sans doute. Que l’on soit d’accord ou pas, ceci était une réalité qui a perduré au fil des siècles.

    L'enfance d'Emile Théophile (1)

    Reims est déjà une grande ville et en 1872, elle se remet des « escarmouches et des simulacres de batailles » de la Commune. C’est une ville qui attire de longues dates, avec ses foires commerciales où l’on travaille depuis longtemps le cuir, la laine, le lin et le chanvre.  

    La rue du mont d’Arène doit son nom aux vestiges d’un amphithéâtre antique qui se trouvait près de l’église Saint-Thomas. Ces vestiges ont disparu au milieu du 19e siècle. Le nom de la rue était parfois déformé en rue du Mont de la Reine. Cette rue est longue de 835 mètres ; elle commence au 49-55, avenue de Laon pour se terminer au 68-70, avenue Brébant.

    L'enfance d'Emile Théophile (1)

    Émile Théophile a donc passé les premières années de son existence dans la rue d’Arène à Reims. Il a joué dans les rues avec les gamins de son âge, il est allé à l'école...

    Et pendant ce temps, que faisaient ses parents ?

     

    Pour en savoir plus (sources) :

    Reims Avant

    Histoire de la ville de Reims

    La capitulation est dans la rue ? Retour sur les volontés de résistance ou de reddition des villes face à l’ennemi au cours de la guerre de 1870

    L'industrie textile à Reims. Une reconversion

    Liste des noms de rue de Reims

    L'enfance d'Emile Théophile (1)

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  • Dans cette vidéo Delphine VALMALLE présente le logiciel libre Zotero dont elle se sert pour gérer ses références bibliographiques, généalogiques mais pas seulement...

    Utiliser Zotero pour gérer sa bibliothèque généalogique

    Utiliser Zotero pour gérer sa bibliothèque généalogique

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  • Dans cette vidéo qui couvre la période 1860 à nos jours, Brigitte BILLARD vous explique comment retrouver vos ancêtres parisiens, en tenant compte des particularités des recherches à Paris. Cette vidéo est la 1ère partie d'une série dont les prochains épisodes seront mis en ligne au printemps (GENEATECH)

    A la recherche des Parisiens de mon arbre

    A la recherche des Parisiens de mon arbre

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  • Le secret d'Aiglantine« Novembre1869, dans le village de Messimy, au cœur des monts du Lyonnais. Aiglantine et sa mère, Amélie, travaillent à domicile comme tisserandes de velours de soie. Pour s’assurer un salaire convenable, les canuses doivent se tenir à la tâche pendant de longues journées. Quand Amélie est retrouvée étranglée devant son métier à tisser, la consternation est générale : pourquoi avoir tué cette femme qui ne quittait jamais sa maison-atelier et à laquelle on ne connaissait aucun ennemi...Le passé de la victime recèle pourtant bien des mystères. »

    Une enquête policière dans le monde des canuts, des ouvrières lyonnaises, qualifiées et laborieuses ; une histoire richement documentée, sur la fabrication de la soie et du jacquard, et les outils de l’époque :

    • Les forces, ancêtre des ciseaux : instrument composé de « deux lames coupantes reliées entre elle par une extrémité à la manière d’une pince, deux lames pointues, acérées, dangereuses ( …) l’utilisait pour araser les fils de soie afin que les poils de velours soient de la même hauteur »Le secret d'Aiglantine

    • Les lardures : « défauts de tissage produits par les fils mal entrelacés »

    • Les petites-mains : « nom donné aux apprenties »

    Des descriptions précises sur les costumes, avec un souci du détail et de l’esthétique.

    Des indices précieux sur les méthodes d’investigation avec

    • « Francis GALTON (1822 – 1911) : scientifique qui, en 1892, publie un livre sur les empreintes digitales et leur pérennité ; chaque individu possède une empreinte unique qui permet de l’identifier

    • Alfred BERTILLON (1853 – 1914) : scientifique qui a créé le signalement anthropométrique

    • Louis François Etienne BERGERET ( 1814 – 1893) : scientifique qui réussit à dater la mort d’un individu par l’analyse du stade d’avancement des larves se nichant dans le cadavre ».

    Le secret d'Aiglantine

     Un livre intéressant qui nous plonge dans l'univers des tisserands, leur quotidien, leur devenir...

    Pour en savoir plus :

    https://maisondescanuts.fr/

    https://www.soierie-vivante.asso.fr/Histoire_Canut.php

    https://genealogie-presse.fr/2018/03/26/vaugneray-rhone-liste-genealogique/

    L’intérieur des Canuts

    « Vivre en travaillant ou mourir en combattant. » Les révoltes des canuts (1831, 1834)

    Fernand Rude, C'est nous les canuts. L'insurrection lyonnaise de 1831

    Histoire des Canuts de Lyon

    Le secret d'Aiglantine

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  • Depuis quelques semaines, mes seules lectures tournent autour de l'Alsace : les fiancés du Rhin, les jumeaux du Val d'Amour : faire sa généalogie n'est pas uniquement chercher ses ancêtres ; c'est aussi connaître leurs régions et leur histoire, même si elle est "un peu" romancée.

    L'Alsace est le berceau de la famille Deiber. C'est une merveilleuse région que j'ai déjà visitée lorsque j'étais adolescente. Mais j'y retournerai avec des histoires plein la tête !

    Pour le moment, je recherche les conditions d'existence d’Émile Théophile Deiber, dont les parents ont quitté leur Alsace chérie. Pour cela, il va me falloir retrouver les recensements des différentes communes où il a résidé, oui mais quelles communes et à quelles dates...Mes avancées - Semaine 7 - Février 2021

    Sur l'acte de naissance d'Emile Théophile, il est précisé qu’il est né au domicile de ses parents au 34 rue du Mont d’Arène à REIMS, le 17 avril 1879. (dessin Carte de Cassini).

    Sur sa fiche matricule de 1899, il est précisé qu’il réside à ANGY ? puis MOUY et ensuite PARIS.

    J'ai la chance de trouver Angy et Mouy sur les AD60.... mais le site fonctionne mal...

    Mes avancées - Semaine 7 - Février 2021 Il va me falloir investiguer les recensements entre 1880 et 1898 ; sachant que les recensements ont lieu tous les 5 ans, en début d'année, j'espère que mes ancêtres ne bougent pas beaucoup...

    En 1899, il se marie à MOUY avec Marie Clémence DELARUE, qui décède à Paris en 1914.

    Ses trois garçons, dont mon grand-père Henri Alfred, en 1907, sont nés à MOUY ; sur la fiche matricule (photo à gauche) il est mentionné qu'il réside au 25 rue de Broca à Paris à dater du 14 janvier 1912. Espérons que la famille n'ait pas changé de département et  que toutes les communes se cantonnent dans l'Oise : les recherches en seront facilitées !

    En tous les cas, le journal de mon AGPP avance, à petits pas...tout en suivant bien évidemment les vidéo du mois GENEATECH !

    .... en visionnant des films sur la condition ouvrière dans les filatures, l'histoire du salariat, et en reprenant l'arbre généalogique de ma belle-mère tout en expérimentant un nouveau site.

    Mes avancées - Semaine 7 - Février 2021

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  • Ce film est l'adaptation du livre éponyme de Michelle Perrot, paru en 2012 aux éditions Grasset. C'est l'histoire de Lucie Baud (1870-1913) ouvrière en soie dans le Dauphiné qui a mené des grèves à Vizille et à Voiron.

    Mélancolie ouvrière - le fllm

    Pour en savoir plus :

    Lucie BAUD

    Le maitron

    Femmes, genre, histoire

    Lucie BAUD / GENEASTAR

    De la lutte à l'oubli (La Contre Histoire)

    L'histoire par les femmes

    Mélancolie ouvrière - le fllm

    Mélancolie ouvrière - le fllm

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  • Un nouveau site que j'ai trouvé en faisant des recherches sur le web....

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

     
    ... alors que je m'informais sur les types de test ADN. L'arbre est très simplifié mais peu être très utile ; voici un petit mode d'emploi qui pourrait vous aider :

    1/ allez sur le site : https://fr.dnaweekly.com/

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

    2/ mettez le site en français si ce n’est pas déjà fait et ouvrez l’onglet « Tools » pour accéder à l’arbre gratuit….

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

    3/ Cliquez sur « démarrage rapide » en bas de page et le tour est joué !

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

    4/ c’est d’une simplicité enfantine….

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit5/ vous pouvez sauvegarder votre arbre (pavé sur la droite)

    6/ dans chaque cellule vous avez deux symboles :

    • le «  +  » pour ajouter des parents, frères, sœurs, oncles, tantes…. • le « crayon » pour modifier les informations de l’ancêtre

     

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuitUn créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

    7/ avez la possibilité ensuite

    • soit de copier le lien de votre arbre,

    • soit de télécharger votre arbre en fichier Pdf ou Jpg, c’est à dire en « image » que vous ne pourrez modifier qu’avec un logiciel de photos-montages.

    Un créateur d'arbre généalogique en ligne gratuit

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  • Le 19ème siècle est fréquemment associé à l’émergence du travail salarié et de la classe ouvrière, à Germinal, aux révolutions industrielles, ou au travail de femmes harassées dans les "sweat shops"... Mais dans quel monde évoluait réellement ce salariat avant la lettre ? Quelle était la réalité de la vie de travail, alors que le contrat de travail et le droit du travail n’existaient pas ? Ces femmes, ces hommes, et ces enfants qui travaillaient avaient-ils aussi des qualifications, des droits, une indépendance ? Comment est apparu un droit protecteur à la fin du 19ème siècle ?

    C’est autour de ces thèmes que sont interrogés, pour ce documentaire, riche de références bibliographiques, deux historiens, un sociologue et un économiste :

    • Claude DIDRY, sociologue, centre Maurice Halbswachs, directeur de recherche au CNRS,

    • Manuela MARTINIprofesseur d’histoire contemporaine à l’Université Lyon 2,

    • Jérôme GAUTIE, professeur d’économie à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne,

    • Laure MACHU, spécialiste en histoire du travail et des métiers, enseignante chercheuse IDHES

    La période abordée s’étend jusqu’à la naissance du droit du travail au début du 20ème siècle.

    Une histoire du salariat - 19ème siècle - un travail sans contrat de travail

    Une histoire du salariat - 19ème siècle - un travail sans contrat de travail

    Une histoire du salariat - 19ème siècle - un travail sans contrat de travail

    Seconde partie d'une série documentaire sur l'histoire du salariat, réalisé avec les mêmes participants et en plus :

    • Michel Pigenet, professeur émérite d'histoire contemporaine au Centre d’Histoire Sociale,
    • Alain Viguier, ancien ingénieur de chez Renault

    Dans ce documentaire, ce sont aussi des périodes de mobilisations dans l’histoire sociale qui sont traversées : les grèves des couturières à la belle époque, la grève contre le chronométrage et le taylorisme chez Renault en 1913, les grèves sous le Front Populaire (la grève de 1936 chez Renault analysée dans ce film ne correspond d’ailleurs pas à l’image de "fête populaire" associée en général aux grèves de 1936). Cette histoire du salariat fait aussi ressortir quelques grandes évolutions législatives, comme la loi de 1915 concernant les premiers minima de salaires, ou la loi du 24 juin 1936 qui fournit un cadre juridique et légal à la signature des conventions collectives. Les syndicats, patronaux et ouvriers, acquièrent alors un véritable rôle dans l’écriture du droit. Le débat international d’alors, notamment au sujet de la mise en place des minima de salaires, permet de porter un bref regard sur l’Allemagne, sur le Royaume-Unis, les Etats-Unis, l’Australie ou la Nouvelle Zélande.

    Une histoire du salariat - 19ème siècle - un travail sans contrat de travail

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  • Les jumeaux du Val d'AmourAlsace, 1920. Dans la nuit de Noël, deux nouveaux-nés sont abandonnés dans l’église du petit village de Wingen. Le jeune couple Klein, qui vient de perdre son très jeune enfant s’offre pour les adopter.

    Les deux orphelins grandissent sans trop souffrir des incertitudes entourant leur naissance. Jusqu'au jour où....

    Au cœur d’une Alsace encore endolorie d’une annexion allemande, ce roman nous présente des personnages fictifs dans une histoire de France bien réelle.

    « la IIIème république peinait à faire régner cette prospérité tant espérée. Elle apportait surtout ses fonctionnaires qui se moquaient de leur accent germanique, de leurs coutumes, de la lourdeur de leur gastronomie, ach cette choucroute goûteuse mais indigeste, ces backeofes copieux, ces tartes flambées dégoulinantes de crème épaisse et de lardons ! De vrais Teutons à la tête dure, ces Alsaciens bornés, qu’il fallait ramener à des intentions plus francophiles ! »

    Les jumeaux du Val d'Amour 

    C’est encore un nouveau récit imprégné de l'ambiance et du contexte historique d’entre deux guerres, où le pouvoir de l’Église est omniprésent dans l'arrière campagne, où l’image de la femme alsacienne – et de toutes les femmes en général – reste stigmatisée lors d’abandon ou d’union hors mariage.

    «...quand on avait l’alliance au doigt, on n’avait plus le droit de rire. Les tâches quotidiennes devaient accaparer toute l’attention, cuisine, ménage, potager, basse-cour, porcherie, étable, champs… tout cela pour pouvoir s’offrir , une fois par an, lors de la visite du colporteur, quelque bijou de pacotille, un peigne ou un châle ! »

    C’est encore une « petite histoire » dans la grande Histoire, encore portée par les femmes, toujours à l’origine de notre naissance, et seule à détenir « le » secret.

    Pour en savoir plus :

    La commune de Wingen Les jumeaux du Val d'Amour

    Des châteaux en Alsace

    Déchiffrer l’allemand gothique (GENEANET)

    Meisenthal, l’histoire continue

    L'histoire des boules de Noël de Meisenthal

    GENEANET – René Lalique

    Art-Lalique

    Friedrich (Fritz) Spieser

    Le château de Hunebourg

    Les jumeaux du Val d'Amour

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  • Dans cette vidéo, Joanne (Son blog - Les cailloux de mes ancêtres) présente comment rechercher des actes sur les sites internet des services d'archives. Le tout avec un peu de méthodologie générale et plusieurs exemples sur différents sites.

    Faire des recherches sur les sites de services d'archives

    Faire des recherches sur les sites de services d'archives

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  • Il n'est pas toujours facile de partager nos découvertes généalogiques ou historiques à notre entourage...

    Comment intéresser nos proches à notre généalogie - Histoire de Généalogiste

    Comment intéresser nos proches à notre généalogie - Histoire de Généalogiste

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  • Près de Boulay, en Moselle, sur un ancien site Français de la ligne Maginot, un camp de la mort et plus de 20.000 victimes, presque oubliés par l'histoire. Encore une incroyable découverte d'Histoire De Rouler (cliquez sur l'image) :

    Le camp du Ban Saint Jean

     Pour en savoir plus :

    Le camp du ban Saint Jean

    Le camp (la ligne Maginot)

    Association FRanco-Ukrainienne

    Les camps en FRance

    Le camp du Ban Saint Jean

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  • « Vingt fois sur métier remettez votre ouvrage »… IL faut reconnaître que monsieur Boileau avait encore raison ; et ce n’est pas Généalanille qui dira le contraire ; elle souligne très clairement qu’il est indispensable de croiser ses sources en généalogie afin de faire le moins d’erreur possible.

    Toujours dans mes recherches sur mon AGPP, Émile Théophile j’ai pris tous les recensements de Reims, depuis le départ de ses parents d’Alsace en 1871 jusqu’en 1890 ; j’ai ensuite consulté les registres des tables décennales pour vérifier toutes les naissances et les décès et ensuite rechercher les actes correspondants ; ce qui m’amène à 3 enfants nés avant Émile Théophile et non pas 2, comme énoncés précédemment :

    Mes avancées - Semaine 6 - Février 2021

    • Marie Thérèse, qui restera près de 30 ans sur Reims, puisque son 5ème enfant y est né en 1900 ; il semble qu’elle soit décédée le 24 juin 1949 à Auchy-les-mines (dept 62), sans grande certitude puisque je n’ai pas encore reçu l’acte de décès demandée à la mairie ;
    • Jean Joseph, dont je n’ai trouvé aucune trace si ce n’est son acte de naissance,
    • Mes avancées - Semaine 6 - Février 2021

    • Florentine Marie, née l’année précédent la naissance d’Emile Théophile, à Reims et devenue l’épouse de Jules Alexandre LEBLOND en 1898 à Mouy.

    Mouy ? Mais alors voilà un lien exploitable…. Je me demandais pourquoi la famille DEIBER était partie sur cette commune de l’Oise ; c’est également à Mouy que mes arrières-grands-parents se sont connus et mariés.

    Que l'Alsace est loin ! Que de chemin parcouru....

    Maintenant que la famille d'Emile Théophile est reconstituée, je vais faire des recherches sur son lieu de vie, Reims, où il a vécu ses premières années d'enfance.

    Mes avancées - Semaine 6 - Février 2021

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  • Durant le mois GENEATECH, j’ai essayé de jouer le jeu ; j’ai visionné de nombreuses vidéos sur YouTube et j’ai décidé d’écrire un article sur la Saint Valentin. Vaste programme...

    J’aurai pu faire un « condensé » de ce qui existe sur le web, mais cela ne m’intéresse pas… et puis, je n’y vois pas d’intérêt avec la généalogie. Et alors, j’ai lu l’article de l’Univers de Céline… l’idée est originale, mais je n’ai pas de numéro SOSA 1402 ! J’arrive péniblement à 320 individus dans mon arbre...

    Donc n’ayant pas de SOSA 1402 (14-02 pour le 14 février), j’ai revu à la baisse mes ambitions et ai recherché mon SOSA 142 ; il me suffisait de taper le numéro dans GENEANET mais j’ai voulu complexifier mes recherches.

    Comment retrouver un numéro SOSA dans mon arbre ? J’ai fait appel à mon ami Google…. Plusieurs possibilités s’offrent à moi, mais Le cercle généalogique de Vaucluse m’apparaît le plus simple ; il m’informe que le 142 se situe dans la branche de mon grand-père paternel à la 8ème génération :

    Mon SOSA 142

    Le numéro SOSA 142 appartient à mon ancêtre ISAAC Arbogast,

    « Arbogast » est un très ancien prénom qui a vu son apogée au XVIIème siècle et est d’origine allemande ; ermite dans la forêt de Haguenau, en Alsace, saint Arbogast aurait ressuscité le fils de Dagobert II, tué par un sanglier durant une partie de chasse. Arbogastus est le prénom de l’évêque de Strasbourg, au VIII siècle, honoré le 21 juillet. Mais ça, c'était bien avant....

    Mon SOSA 142

    Fils de Jean ISAAC et de Marie Salomé OSWALD, Arbogast est né le 4 août 1763 à Oberhaslach, en Alsace.

    Encore Oberhaslach me direz-vous, faut dire que toute une branche paternelle est issue de cette magnifique région…

    1763, c’est J-J Rousseau et ses publications : La Nouvelle Héloise, le Contrat social, l’Emile et bien d’autres ouvrages fondamentaux dans l’Histoire des idées ; des idées qui n’auront peut être pas encore atteints les contrées lointaines de ce bout d’Alsace isolée. La France de Louis XV est toujours accablée d’impôts et de corvées.

    Arbogast est l’avant dernier enfant d’une fratrie de 6 :

    • Marie Anne née le 28 mai 1751,
    • Florent, né le 23 juillet 1753,
    • Anne Marie née le 7 novembre 1756,
    • Marie Catherine née le 13 février 1759 mais décédée le 24 octobre 1762, à 3 ans et demi,
    • Arbogast né en 1763
    • Marie Catherine née le 6 mai 1766 et qui a, bien malgré elle, pris la place de sa petite sœur décédée quelques années auparavant.

    Mon SOSA 142Oberhaslach est un très petit village ; sur le recensement de 1819, il ne comptait qu’un peu plus de 800 oberhalachois/ses ; en 1793, ils n’étaient que 643 perdus au fin fond de la vallée.

    En 1780, Arbogast a 17 ans ; alors que sur Paris, la mode est aux ermitages (Bagatelle) et que la Reine Marie Antoinette s’amuse dans son Hameau, les français doivent se battre entre les épidémies (grippe, pneumonie infectieuse) et de graves disettes.

    Le 28 août 1787, Arbogast épouse Catherine GEYGER :

    • Joseph est le 1er enfant à naître, le 26 décembre 1788 ; l’hiver 1788-1789 est particulièrement rude,
    • 1788 voit aussi le décès de son père Jean, mort à 65 ans,

    1789 : « l'agitation ne faiblit pas dans les provinces ; des émeutes se produisent à Strasbourg, Haguenau et Colmar, ainsi que des jacqueries dans les campagnes de Haute-Alsace et des pillages en Basse-Alsace » (Wikipedia).

    • Naissance d’un 2ème enfant, Catherine, le 10 décembre 1790
    • Naissance d’un 3ème enfant, Anne, le 27 novembre 1796, qui décédera le 11 avril 1801 : elle avait 5 ans.

    On peut aisément se poser la question : pourquoi autant d’années séparent le 2ème du 3ème enfant : mort-nés, fausses couches….ou problèmes de couple ?

    • Décès de sa mère en 1797 : Marie Salomé OSWALD a alors 71 ans ; on peut imaginer qu’elle n’a pas survécu au drame du décès de sa petite-fille Anne...Mon SOSA 142

    1793 : les communes de plus de 400 habitants ont l’obligation d’ouvrir une école ; les ecclésiastiques sont interdits d’enseignement. La région Alsace est profondément attachée à sa religion chrétienne : comment va t-elle gérer cette injonction ?

    • Décès de son frère Florent le 17 juillet 1799

    L’arrivée de Napoléon au pouvoir risque de ne pas changer grand-chose au devenir de l’Alsace ; que ce soit la Terreur Blanche, les campagnes de Russie ou d’Allemagne, elle demeure une région frontière que la Prusse a toujours cherché à conquérir.

    • Décès de sa sœur Marie Anne le 26 décembre 1811
    • Décès de son épouse Catherine en 1813 : elle a 50 ans
    • Décès de sa sœur Anne Marie le 16 juin 1826

    Le 6 décembre 1829 Arbogast s’éteint à son tour….Il a 66 ans.

    Ses descendants resteront sur Oberhaslach au moins jusqu’en 1871….

    Pour en savoir plus :

    Histoire de saint Valentin et origine des festivités du 14 février (La France Pittoresque)

    Une saint Valentin enflammée

    Articles de la rubrique « la famille Deiber »

    Oberhaslach (démographie)

    VisioRando

    Mon SOSA 142

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  • Les fiancés du Rhin« Dans l’Alsace des années 30, Noëlle, fille adoptive d’un viticulteur de Ribeauvillé, découvre l’amour avec Hans, un étudiant venu participer aux vendanges . Elle est française, il est allemand… Leur passion n’est pas vue d’un bon œil et l’hostilité à l’égard du couple grandit à mesure que la paix entre leurs deux pays est menacée . Bientôt la guerre sépare les fiancés qui sont emportés dans un tourbillon de haine et de violence... »

    Les fiancés du Rhin

    Cette trépidante saga aux personnages attachants nous entraîne dans les soubresauts tragiques de l'histoire alsacienne, une histoire qui m’est chère, d’autant plus qu’une partie de ma branche paternelle appartient à cette Alsace, tantôt allemande, tantôt française, si souvent déracinée, et pourtant bien ancrée dans sa culture, son folklore et sa cuisine.

    Les fiancés du RhinLa cuisine ! Et bien parlons-en…. Tout au long de ce roman, il est question du terroir, des vins (sylvaner, riesling, edelzwicker, tokay, pinot rouge, schnaps….) mais également des spécialités ; je ne parlerai pas des incontournables choucroutes, flammekueches, bretzels ou kougelhopfs que nous connaissons bien, non, je parle de mets – inconnus pour ma part – comme

    • les bibelleskas, petits fromages frais typiquement alsaciens, parfumés à base d’herbe aromatique
    • les knepfles, boulettes de pommes de terre cuites et jaunes d’oeufs pochés,
    • les riweles, spaghetti alsaciens,
    • le presskopf, hure de porc persillée,
    • le baeckeofe, plat typiquement alsacien composé de viandes et de légumes cuits à l’étouffée dans un plat en terre cuite, composée de 2 parties que l’on ferme à l’aide d’une pâte à la farine et à l’eau,
    • le waedele, jarret de porc servi avec une salade de pommes de terre et du raifort,
    • les beraweckas, patisseries à base de fruits secs et de fruits confits macérés dans du schnaps et enveloppée dans une très fine couche de pâte parfumée à la cannelle (gâteau traditionnel du pays)
    • le tout arrosé de kirchberg, grand cru alsacien produit dans la région de RibeauvilléLes fiancés du Rhin

    Les fiancés du Rhin

     

     

     

     

     

     

     

    Toutes ces définitions sont citées par l’auteure ; elle nous transporte dans une littérature régionale, aux travers de magnifiques paysages vosgiens, des villages fleuris et campagnards, des odeurs champêtres, dans toutefois oublier la noirceur de l’Histoire.

    L’Alsace est patriotique et contestataire ; elle a subi le joug de notre désormais amie européenne, l’Allemagne – mais cela n’a pas toujours été le cas ! - elle a dû faire face à la ségrégation et à l’enrôlement de force dans les troupes allemandes. Marie Bernadette DUPUY nous rappelle que tous les Allemands n’étaient pas des nazis et que les Malgré-Nous ont enduré des tortures.

     Les fiancés du RhinBien que romancé, ce livre est un formidable voyage au cœur d’une Alsace, attachée à ses traditions et à son patois alémanique ; si les personnages sont fictifs, les faits sont bien réels et rattachés à des faits historiques.

    Pour en savoir plus :

    Le portail Alsace

    De recettes alsaciennes en recettes alsaciennes

    Recettes alsaciennes traditionnelles et revisitées

    Une fille en Alsace

    Histoire de l’Alsace

    Histoire du costume

    La coiffe alsacienne, un grand nœud noir ?

    Alsace en 1914 épisode 2 intégral

    Alsace-Collections

    Les fiancés du Rhin

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  • Nous sommes nombreux à nous disperser dans nos recherches ; nos activités sont souvent fragmentées, dispersées.

    Inutile de lutter contre la dispersion ; comme on dit « chasser le naturel, il revient au galop ! ». Le meilleur des remèdes me semble l’organisation et la maîtrise de la gestion de cette fragmentation.

    Nos recherches sur le web nous entraînent souvent bien loin de nos investigations initiales ; il est donc important de ramener notre attention vers notre objectif premier. Voici quelques petits conseils :

    Rythmez votre activité

    Pour obtenir le meilleur de vous-même, il faut bien se connaître et repérer, chez chacun, la période de la journée la plus productive ; certains seront du « matin » et d’autres du « soir ». En ce qui me concerne, je suis plutôt du matin…

    Faites une « todo list » un peu à la méthode d’un « bullet journal »

    Sur le web, vous allez trouver des tas d’idées et notamment comment réaliser un journal de recherches.

    Je fais de la généalogie depuis quelques années et je me suis très vite retrouvée confrontée à une somme d’informations – à ranger et à classer – et surtout à hiérarchiser ; il m’a fallu gérer un ordre de priorité et noter ces recherches, pour ne pas prendre le risque de faire plusieurs fois la même investigation.

    Etre passionnée est une bonne chose, mais cet état crée immanquablement du stress et de l’agitation ; vous avez le cerveau qui ébulitionne et vous ne savez plus par quoi commencer...Vous avez déjà utilisé le site des AD de l'Oise, par exemple, mais vous ne savez plus pour quel ancêtre, si c'étaient les recensements, les actes d'état civil... mais vous avez la certitude de l'avoir déjà cherché !

    Priorisez et donnez-vous du temps

    Vous avez peut-être 20, 30 ou même 40 ans devant vous pour finaliser votre généalogie… les archives ne disparaîtront pas. Gagnez en sérénité et réduisez vos ambitions !

    Pour beaucoup d’entre nous, la généalogie est un loisir ; par définition, un loisir est une détente et doit procurer du plaisir. Inutile d’aller vite et de bâcler ; vous prendriez le risque de passer à côté d’une information qui pourrait remettre en question votre histoire familiale.

    *

    Pour résumer,

    • au meilleur moment de votre journée,
    • vous réalisez un journal de recherches, de la forme qui vous convient le mieux (évitez les feuilles volantes!)
    • vous prenez votre temps – et vous bannissez le multi-tâches !
    • et tout en hiérarchisant vos recherches, vous profitez sereinement…

    Si vous n’avez pas trouvé le frère de cet arrière-grand-oncle paternel, ce n’est pas grave, GENEANET vous fera sûrement des propositions demain ; ne dit-on pas également que « la nuit porte conseil » et qu’inconsciemment, au prochain réveil, vous aurez trouvé LA solution à votre investigation….

    Mais là, vous aurez besoin d’un tableau de bord pour noter le fruit de votre travail et ne pas perdre le fil de votre histoire….

     

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  • Dans le cadre du mois GENEATECH, une nouvelle vidéo qui pourrait bien vous inciter à sauter le pas des Généabloggers...

    Le passage à l'écriture me semble incontournable en généalogie.

    Créer un blog généalogique avec Blogger

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  • Pour faire suite à la conférence de Christophe ROSSAT sur le décodage d'un arbre généalogique, j'ai effectué des recherches sur le transgénérationnel, et pourquoi pas, de les transposer sur l'arbre de ma famille.

    D’après la définition du Larousse, une analyse transgénérationnelle est une « psychothérapie qui prend en compte les événements traumatisants du passé d'une personne ou la vie de ses ascendants (secrets de famille, scènes violentes) » .

    Pour étudier les liens qui interagissent avec nos ancêtres, il est indispensable de remonter à 4 générations au dessus de soi : on libère alors ce que l’on porte et l’on délivre les 4 à 5 générations en dessous de nous.

    N’oublions pas que nous ne sommes qu’un maillon dans la chaîne des générations et que nous sommes reliés par certains de nos aïeux… C’est ce que l’on appelle la loyauté archaïque, ancrée dans notre Histoire depuis des millénaires :

    Le transgénérationnel

     Depuis la nuit des temps, nos besoins vitaux sont assurés par notre mère (l'amour et la nourriture), par notre père (la reconnaissance par le nom et la sécurité) et enfin, par la tribu qui nous apporte la protection du groupe ; nous sommes et restons des "animaux" inter-sociaux, dépendants les uns des autres : nous gardons un instinct grégaire.

    Il est donc vital d'appartenir à un "clan" ; cette fidélité est indispensable à notre survie.

    Nous restons en lien avec nos ancêtres, par les dates. Nos inconscients enregistrent tous les paramètres d’un évènement : jour, heure, odeurs, endroit...

    Le transgénérationnel

    Pour travailler sur son arbre et rechercher les liens, il est important de noter sur 4 générations au dessus de soi et pour CHAQUE ancêtre :

    Le transgénérationnel

    Pour faire ce travail de préparation, vous imprimez - à partir de GENEANET par exemple - vos 5 générations ; vous définissez un code couleurs comme ci-dessous....

    Le transgénérationnel

     .... puis vous cherchez dans l'arbre les ancêtres qui sont les plus en lien avec vos dates (à plus ou moins 7 jours).

    Chaque jour du calendrier porte le jour d'un Saint majeur, en plus d'autres prénoms et fêtes. Recherchez par exemple des équivalences dans d'autres langues et bien évidemment la signification de ces prénoms.

    Nous sommes LA solution biologique au drame de nos ancêtres. Le hasard n'existe pas... On rencontre toujours une personne qui va nous aider à "réparer" quelque-chose.

    Dans un arbre, les mêmes dates font référence aux mêmes drames, aux mêmes intérêts. Vous êtes les seuls à pouvoir répondre aux interrogations.... Pour les interprétations, vous avez le choix de faire appel à un professionnel ou bien de chercher à comprendre.... Ma prochaine lecture sera le syndrome du gisant.

    Pour en savoir plus :

    Psychogénéalogie: quand la mémoire familiale empêche d'avancer

    Le surmoi et le transgénérationnel

    La thérapie transgénérationnelle : guérir des traumatismes de nos ancêtres

    Bibliographie

    Le transgénérationnel

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  • Les outils numériques facilitent l’accès à notre histoire familiale et boostent nos recherches généalogiques et d'autant plus durant cette période de confinement-couvre-feu dû au Covid19.

    Mais comment s’y retrouver dans tous ces outils et toutes ces nouveautés ? Comment les utiliser à bon escient ? La communauté GENEATECH répond à toutes les questions que vous vous posez :

    Le mois GENEATECH

    Et durant tout ce mois de février 2021, GENEATECH se propose de vous aider (via Youtube) pour booster votre arbre généalogique :

    - le programme de la 1ère semaine avec des bases de recherche et d'organisation et notamment des sources peu connues,

    Le mois GENEATECH

    - le programme de la 2ème semaine  avec des recherches en Italie, des trucs et des astuces,

    Le mois GENEATECH

    - le programme de la 3ème semaine, à la recherche d'ancêtres parisiens, des blogs et encore des trucs et des astuces !

    Le mois GENEATECH

    - le programme de la 4ème semaine, des sujets toujours à la pointe de l'originalité, blogs, ADN et cuisine...

    Le mois GENEATECH

    Je sens que je vais a-do-rer ce mois de février !

    Tous les ateliers sont répertoriés ICI

    Le mois GENEATECH

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  • Après Oberhaslach, berceau de ma famille Deiber, mes recherches sur Emile Théophile m'ont conduites à Reims. Son père, Emile et toute la famille ont fui l'Alsace en 1871... (voir Rubrique La famille DEIBER)

    Je vais désormais rechercher leurs conditions d'arrivée et d'existence dans cette grande ville de la Marne...

    *

    Petit intermède de la semaine précédente, j'ai fait des investigations sur les tests ADN. A la lecture de la dernière Revue Française de Généalogie, j'ai appris que "la loi bioéthique revient devant le Sénat et au moins trois amendements ont déjà été déposés en faveur de l'autorisation des tests ADN" . Ce fut donc pour moi l'occasion d'en savoir un peu plus. Cette histoire me "titille" depuis mal de temps, sans oser sauter le pas : peur de la réalité et d'y trouver des secrets d'histoire.... et vous, êtes-vous tenté de rechercher vos ancêtres par l'ADN ?

    Mes avancées - Semaines 5 et 6 - Février 2021

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  • Avec les actes d’état civil en ma possession, je sais que ses parents Emile (35 ans) et sa mère Marie-Anne (29 ans) ont fui l’Alsace envahie par les Allemands en 1871 ; Emile Théophile avait déjà un frère et une sœur  au moment de sa naissance :

    • Marie Thérèse, 10 ansBien avant la naissance d'Emile Théophile DEIBER (2)
    • Jean Joseph, 8 ans

    Sont arrivés après lui au moins deux autres enfants :

    • Gustave Joseph, né en 1882
    • Jules Victor, né en 1883

    Mais pourquoi ses parents ont-ils fui la petite ville d’Oberhaslach, berceau de toute la famille ?

    Avant de continuer l’histoire de mon arrière-grand-père, Émile Théophile, il me faut comprendre les conditions dans lesquels ses parents vivaient.

    Son père, Émile a donc quitté son Alsace natale à l’âge de 27 ans, suite au traité de Francfort. En 1871, la France vaincue se doit de céder au Reich allemand l’Alsace et une partie de la Lorraine, qui deviennent terres d’Empire ; les alsaciens-lorrains peuvent soit « opter » pour la nationalité allemande et rester chez eux, soit garder la nationalité française et quitter ce territoire définitivement.

    Emile fait le choix de « transporter son domicile » hors du territoire annexé par les Allemands : une situation bien compliquée ; Emile a dû s’engager au nom de tous les siens pour une émigration irrévocable. Peut-on penser qu’un puissant sentiment de patriotisme soit à l’origine de cet exil ? Je n’en sais rien, en tout état de cause, j’ai pu retrouver leur choix sur les bulletins des lois :

    Bien avant la naissance d'Emile Théophile DEIBER (2)

    Toute la famille est donc partie s’exiler sur Reims : pourquoi cette ville ? Encore une inconnue et plusieurs pistes de réflexions :

    • Émile avait déjà de la famille ou une connaissance dans cette commune
    • La Ligue d’Alsace, qui portait alors assistance aux émigrés, l’a orienté vers Reims pour un hébergement sûr ou bien pour y commencer un nouvel emploi,
    • Émile a-t-il suivi son patron ?

    Il me faudra trouver des réponses lorsque j’aborderai la vie d’Emile Deiber...

    Pour en savoir plus :

    L’évolution des frontières de la France

    La carte de France en 1789

    Les dialectes alsaciens

    Oberhaslach au fil du temps

    Gustave Doré : l’Alsace enchantée

     

    Bien avant la naissance d'Emile Théophile DEIBER (2)

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  • Retrouver ses ancêtres par l'ADNChacune de nos cellules porte la trace de notre histoire familiale. Avec un test ADN, vous allez pouvoir remonter jusqu’à vos ancêtres paléolithiques alors que notre généalogie peine à remonter au-delà du 16ème siècle avec des documents officiels.

    L’étude de notre ADN va permettre un génotypage avec :

    • le test paternel du chromosome Y (ADNy) qui ne s’intéresse qu’à la généalogie par le nom de famille, donc celui du transmetteur, celui du père, du grand-père… ; cette généalogie « agnatique » permet de définir votre appartenance à un haplogroupe, c’est-à-dire indiquer les origines géographiques de votre lignée paternelle (groupe de migrations) ; ce test n’est réalisable que sur les hommes ;
    • le test maternel par l’ADN mitochondrial (ADNmt), dénommé ainsi parce que les mitochondries ont la particularité d’être transmises par les femmes ; réalisé indifféremment sur les hommes ou les femmes, il permet de définir votre appartenance éventuelle à un peuple précis (celte, phénicien….).Retrouver ses ancêtres par l'ADN

    La généalogie génétique est à la pointe du progrès depuis 1991 et a permis de résoudre de nombreuses énigmes historiques. Alors pourquoi pas notre généalogie me direz-vous ?

    Quel intérêt peut-on trouver à réaliser ce test ADN car, faire de la généalogie, c’est d’abord s’intéresser aux métiers, aux lieux de vie, aux anecdotes autour des relations amicales, familiales ou sociales de nos ancêtres.

    En ce qui me concerne, je me refuse à remplir des cases sans comprendre la vie de mes aïeux. Alors j’ai cherché à comprendre cette attirance pour les tests ADN….

    Les scientifiques affirment que nos ancêtres ont laissé des traces indélébiles de leur passage sur terre dans leur ADN et qu’il est donc possible de « retracer les grands itinéraires des migrations familiales ». Peut-on y voir un avenir pour les enfants adoptés ?

    Retrouver ses ancêtres par l'ADN

    Peut-on y voir un avenir pour les enfants adoptés ?

    Et quel crédit peut-on apporter à ces tests ? Il paraît que l’on peut remonter jusqu’au Haut-Moyen Age, voire jusqu’à la Préhistoire…..

    *

    Si l’histoire de la génétique voit son origine dans les « petits pois » de Mendel en 1866, le père de la généalogie génétique est le professeur Luca Cavalli-Sforza qui fut le 1er à dresser un arbre génétique en 1963 à partir de l’étude des groupes sanguins.

    Il faudra toutefois attendre le début des années 1980 l’arrivée des nouvelles technologies pour en savoir beaucoup plus sur l’ADN et notamment sur la réaction de polymérisation en chaîne (PCR) qui mettra en évidence la multiplication de n’importe quel segment de l’acide désoxyribonucléique.

    Les chercheurs s’accordaient pour énoncer que le berceau de l’Humanité se trouvait en AfriqueRetrouver ses ancêtres par l'ADN (Lucie) jusqu’aux récentes découvertes d'une mandibule trouvée à Athènes (1949) et d’une molaire découverte en Bulgarie (2009) qui ébranlent alors la précédente théorie.

    Pourrait-on envisager que le berceau de l'humanité soit européen ?

    En tout état de cause, et concernant les flux migratoires, 35 haplogroupes mitochondriaux ont été répertoriés :

    • 7 haplogroupes identifiés en Europe,
    • 13 identifiés en Afrique,
    • 4 identifiés sur le continent américain,
    • 11 identifiés en Asie.

    *

    Retrouver ses ancêtres par l'ADNL’ADNmt a permis de suivre le déplacement de ces groupes humains à travers le monde en les rattachant à leurs descendants actuels. L’idée est bien tentante... mais je ne suis remontée qu'au début du 18ème siècle ; il me reste encore au moins deux siècles d'histoires familiales à travailler !

    Toutefois, on peut légitimement se demander si la généalogie génétique est réellement de la généalogie…

    Les connaissances des chercheurs ne cessent d’évoluer ; alors pas de précipitation. Si les méthodes utilisées pour ces recherches génétiques sont fiables, je n’en demeure pas moins sceptiques sur la conservation des données et leurs mises en ligne : que devient cette information ….

    Pour en savoir plus :

    Grégor Mendel (Wikipedia)

    Expérience de Mendel

    Luigi Luca Cavalli-Sforza (Wikipedia)

    Arbre généalogique des hominidés

    L‘Europe, le berceau de l’humanité ARTE Documentaire Français

    Tous les haplogroupes humaines (Wikipedia)

    Les explications de GENEANET

    La généalogie génétique est-elle vraiment de la généalogie ?

    Généalogie et tests ADN: mais pourquoi les Français en sont de plus en plus accros?

    Retrouver ses ancêtres par l'ADN

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  • 61% des Français se sont déjà lancés dans des recherches généalogiques. Et cette tendance semble s'accélérer depuis la démocratisation des tests ADN. Mais pourquoi en sommes nous si friands? Jean-Louis Beaucarnot, généalogiste, était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.

    Généalogie et tests ADN: mais pourquoi les Français en sont de plus en plus accros?

    Généalogie et tests ADN: mais pourquoi les Français en sont de plus en plus accros?

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  • Je peux confirmer que le petit village d'Oberhaslach est bien le berceau de ma famille jusqu'au moins 1819 (date du dernier recensement en ma possession), et ceci, jusqu'en 1871....

    Je me suis amusée à faire un frise historique pour situer mes ancêtres dans la grande Histoire :

    OBERHASLACH, un petit village alsacien (2)

    A 27 ans, Emile Deiber, le père d'Emile Théophile, a quitté son Alsace d'origine... ; à la suite du traité de Francfort (10/10/1871), il a émis le souhait d'opter pour la nationalité française.

    Je pars donc à la recherche des documents attestant cette option....

    OBERHASLACH, un petit village alsacien (2)

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