• NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    En Provence, un « santoun » est un petit Saint.

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    Jean-Louis Lagnel aurait été le premier à en fabriquer avec de l’argile non cuite. Et comme nous sommes avant tout, sur un blog de généalogie, j’ai recherché les actes de cet artisan :

    son acte de baptême, attestant des origines marseillaises à Notre-Dame des Accoules

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    son acte de décès sur lequel est mentionné son dernier domicile rue Caisserie à Marseille, bien qu’un site de tourisme précise le 25 rue du Refuge….

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    En créant les premiers santons, il a mis en exergue tout un univers provençal autour de la crèche ; recherche, créativité, savoir-faire, maîtrise, patience, habileté, soin... autant de qualité pour réaliser tous ces personnages.

    Voici un petit film (cliquez sur l’image ci-dessous) pour visualiser cet « art ancestral » : un véritable  régal !

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    Cet homme qui vécut de 1764 à 1822 (décédé à 58 ans ! ) a eu la géniale idée de créer des moules et de mettre en situation les différents métiers de ses santons. Si aujourd’hui « certains laïques » récusent la symbolique d’une crèche, il est fort à parier qu’ils ne s’opposeront pas à l’excellence d’un tel art si bien maîtrisé. Ne pourrait-on pas dire qu'il a inventé le "diorama" ? Sans aucun doute, voici un bien bel héritage provençal !

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    Pour en savoir plus :

    Les personnages traditionnels de la crèche de Noël

    Les origines de la crèche

    L'univers merveilleux des santons / Jean Pagnol (Gallica)

    Crèches de Noël du monde entier

    Jean-Louis Lagnel (Wikipedia)

    Le musée provençal de Château Gomber

    Comment faire un santon

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

    NOEL : Crèches et Santons de Provence (8)

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  • Voici des actualités glanées ça et là,

    des articles repérés sur des blogs...

     

    Actu DECEMBRE 2021EVENEMENTS

    Les décors de la chancellerie d'Orléans remontés aux Archives nationales (RFG)

    Toutes les infos de la Revue Française de Généalogie

     

    *

    LES LOGICIELS

    Le logiciel GENEATIQUE : téléchargement gratuit (essai avant achat si besoin) et vidéos en ligne pour bien l’utiliser

     

    *

    GENEALOGIE : mode d’emploi

    Recensement des engagés et appelés des anciennes colonies françaises - archives matriculaires (1866-1918)

    Comment dater des photos anciennes ? Les meilleures astuces du Web (Geneafinder)

    Reconstituez la vie de vos ancêtres soldats en 14-18 (GENEANET)

    Actu DECEMBRE 2021

    Galerie de photos de nos ancêtres les poilus

    Côtes d'Armor : consultez la presse ancienne en ligne ! (RFG)

    Généalogie italienne : les nouveautés du portail Antenati

    Toutes les videos d’Archives et Culture

    Actu DECEMBRE 2021

    Le nouveau portail des Ponts ParisTech : L’héritage des Ponts et Chaussées

    Nouveautés en ligne : tables de succession (1850-1899) – Archives de Paris

    La base ExpulsionXIX regroupe les informations nominatives des étrangers expulsés par voie administrative de1815 à 1870

    Base des poursuivis à la suite du coup d’état de décembre 1851

    Archives de Paris : Tables de succession et absences de l’Enregistrement (1850-1899) désormais en ligne

    Syphilis : les ravages de la Belle endormie ! (Plume d’Histoire)

    Loup enragé à Fontevraud, 1683 ( Feuilles d’Ardoise)

    Des contrats de mariage girondins en ligne (Cahiers d’archives)

     

    *

    Actu DECEMBRE 2021DES SITES, DES BLOGS et aussi des histoires….

    Du Pas de Calais à la Loire, entre la Révolution et le Second Empire 1/3 (Histoire - Généalogie)

    Le Challenge AZ 2020 des archives de l’AP-HP

    Les secrets de Juliette révélés - Histoire de famille et généalogie (Geneafilm)

    Le choléra-morbus à Quimper en 1832 (Histoire – Généalogie)

    Les récits des transportés de 1848 (Podcast)

    Le spectacle de l'exécution dans la France d'Ancien Régime (Persée)

    Accouchement tragique (Mazières, 1668) – le blog Feuilles d’Ardoise

    Blanquette de veau aux poireaux – le blog Passion Généalogie, Histoires de Normandie et d’Ailleurs

    CNRD 2021-2022 : « La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945) »AD du Puy de Dome

    Lorsque faire grève était interdit : entretien avec Stéphane Sirot (Retronews)

    Une famille durement éprouvée, à la fin du XIXe siècle… (la gazette du Vendredi)

    La disparition des fileuses rurales dans la manufacture choletaise au début du XIXe siècle (Persée)

    L’hiver 1709 et ses conséquences racontés dans les registres paroissiaux (AD 62)

    Henry Thoreau et l'appel à la désobéissance civile (Retronews)

     

    *

    ET CE MOIS-CI je vous propose une lecture sur votre pratique….

    Quelques réflexions sur la Généalogie et sur son usage

     

    Bonne lecture et belles fêtes de fin d'année !

    Protégez-vous bien et prenez soin de ceux que vous aimez....

    Actu DECEMBRE 2021

     

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  • La 1ère chose est donc de rechercher cet acte de mariage dans les AD 62 en ligne : page 253, je retrouve facilement l’acte n° 58 ; que m’apporte t-il comme informations ?

    L'anomalie de l'acte de mariage : pistes de réflexions

    L'anomalie de l'acte de mariage : pistes de réflexions

    A 5 heures du soir, DACHEVILLE Arsène, maire et officier d’état civil de la commune de Fouquières-les-Lens, canton de Lens-Est, arrondissement de Béthune, département du Pas-de-Calais, ont comparu publiquement

    • le sieur Florimond Joseph DEPRET, âgé de 36 ans et houilleur de profession, né à Marzingarbe le 10 mars 1877, ainsi qu’il résulte de son acte de naissance qu’il a présenté, fils légitime et majeur de feu DEPRET Florimond et feu BESSE Clotilde, domicilié à Fouquières-les-Lens et célibataire,
    • Justave Virginie Joseph FATOUX, âgée de 41 ans et ménagère, née à Vermelle le 9 juillet 1871 ainsi qu’il résulte de son acte de naissance qu’elle a présenté, résidant à Fouquières-les-Lens, épouse divorcée de Florimond DEPRET, ainsi qu'il appert du jugement du tribunal civil de Béthune en date du 18 avril 1905, transmis le 20 avril 1906 sur les registres d’état civil de Vermelles et dont l’extrait est annexé au présent, fille majeure et légitime de feu FATOUX François et de feu MEURICE Julie ;

    On apprend également queL'anomalie de l'acte de mariage : pistes de réflexions (1)

    • la publication a été faite devant la principale porte de la mairie le 22 décembre 1912,
    • il n’a pas été fait de contrat de mariage,
    • précédemment à leur mariage, sont nés deux enfants : Marie, née le 22 février 1907 à Vermelles, et François, né le 25 février 1912 à Fouquières-les-Lens
    • les témoins du marié sont HUPLIER Etienne, houilleur de 40 ans et DEPRET Louis, houilleur de 24 ans, amis du futur époux et résidant à Fouquières-les-Lens,
    • les témoins de la mariée sont LINTABIN Gustave, houilleur de 36 ans et BONNET Jules, houilleur de 27 ans, résidant à Fouquières-les-Lens et amis de la future épouse.

    Le contractant et les témoins ont tous émargé cet acte, à l’exception de la mariée qui a précisé ne pas savoir signer.

    A la lecture de cet acte, trois erreurs me sautent aux yeux :

    • une erreur de transcription avec l’identité de la future épouse ; elle ne se nomme pas Gustave PATOUX mais Justave Virginie FATOUX….
    • Les références du divorce ne sont pas retranscrites dans la marge de l’acte,
    • et enfin, par deux fois le nom de DEPRET Florimond est écrit : en qualité de futur époux, et comme ex-conjoint.

    Comme pistes de travail, je vais rechercher

    • les motifs d’annulation d’un mariage,
    • les mentions marginales sur un acte de mariage,
    • les actes de naissance de DEPRET Florimond en envisageant qu’ils sont deux personnes distinctes : même personne ? Même famille ?

    Voilà pour ces premières pistes : allez au boulot !

    L'anomalie de l'acte de mariage : pistes de réflexions (1)

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  • L'énigme de fin d'année : l'anomalie de l'acte de mariagePour cette fin d’année, je vous propose de résoudre la dernière énigme de la Revue Française de Généalogie. Voici un acte de mariage pas banal : celui de Florimond DEPRET et Gustave PATOUX, célébré le 31 décembre 1912, à Fouquières-les-Lens, dans le Pas-de-Calais. Il comporte deux anomalies : une première, qui n’est qu’un détail, mais surtout une seconde qui aurait dû le faire annuler. Quel est cette anomalie ? À vous de jouer !

    Qui joue avec moi ?

    Commençons par rechercher l'acte de mariage de ces deux personnes....

    L'énigme de fin d'année : l'anomalie de l'acte de mariage

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  • Couleurs et odeurs de Noel : le houx et le gui (7)

    Couleurs et odeurs de Noel : le gui et le houx (7)Après les couleurs éclatantes des fleurs de Noël, passons à d'autre symboles, pas moins inintéressants.

    Le gui, tout d'abord, réputé de longues dates pour ses vertus médicinales et notamment hypotensives ; mais ses petites boules blanches sont toxiques. Même si nous avons oublié ces images de druides cueillant le gui dans les arbres, nous connaissons tous le "Panoramix" d'Astérix et Obélix, le sage aux paroles réconfortantes, le "père" spirituel de nos Gaulois intrépides et révoltés qui répendait le bonheur et le bien-être dans tout le village !

    Selon un rituel bien précis, avec sa serpe d'or et habillé de blanc, le druide coupait le gui au solstice d’hiver, le 6ème jour du mois lunaire, en gage d'immortalité. Dans l’antiquité, le gui avait déjà la réputation de guérir toutes les maladies et, suspendu à l’extérieur d’une maison, il garantissait prospérité et abondance.Couleurs et odeurs de Noel : le gui et le houx (7)

    Les traditions sont ce qu'elles sont ; s'embrasser sous "le kissing bowl" garantirait donc le bonheur d'un amour éternel.... Pourquoi pas !

    Le houx, avec ses feuilles très vertes, vernissées et persistantes porte également la symbolique du bonheur.

    On a coutume de dire que cet arbuste protégeait des mauvais esprits, des sorcières, des foudres divines ou de toute autre superstition populaire. Les feuilles ornaient les bâtons des druides.

    De nos jours, dentées et épineuses, les feuilles sont le symbole de la couronne que Jésus porta lors de son chemin de croix, et les baies rouges sont la couleur du sang versé par le Christ.

    Une légende raconte également qu'un buisson de houx a servi de protection à la Sainte Famille fuyant en Égypte, poursuivie par l’armée d’Hérode. Les branches se sont écartées à l'approche d'un soldat, camouflant ainsi Joseph, l'enfant Jésus et sa mère ; Marie aurait béni ce houx de Noël afin qu'il reste vert toute l'année. Ceci explique la décoration de l'autel lors de la messe de minuit, ou bien sa présence dans nos maisons ou encore la décoration sur la traditionnelle bûche glacée !

    Couleurs et odeurs de Noel : le gui et le houx (7)Couleurs et odeurs de Noel : le gui et le houx (7)

    Pour rappel, le solstice d'hiver correspond à la nuit la plus longue de l'année, annonçant le début de la période hivernale. En 2021, le solstice d'hiver commencera le 21 décembre.

    Pour en savoir plus :

    les symboles du houx de Noel

    Le Cercle Généalogique du Goëlo

    Le gui (avec le houx) appartient à la symbolique des fêtes de fin d’année

    Le gui, une imposture végétale (France Culture)

    Qu’est-ce que le solstice d’hiver ? (Geo)

    Histoire d’un parasite guérisseur : le gui (Jardins de France)

    Couleurs et odeurs de Noel : le gui et le houx (7)

    Couleurs et odeurs de Noel : le gui et le houx (7)

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  • Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)

    Le vert et le rouge sont traditionnellement les couleurs de Noël ; ensuite, au fil des modes, le blanc, le doré, le mauve, le multicolore et même le noir se sont imposés.

    Le vert symbolise la vie, la renaissance, tandis que le rouge est l'amour, le sacré.Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)

    Lumineuse et persistante, le poinsetta est une plante du Mexique. Symbole de pureté chez les Aztèques, où d’ailleurs elle pousse à l’état sauvage, elle était utilisée lors de sacrifices humains et incarnait le sang des guerriers morts au combat.

    Une légende mexicaine raconte qu’une petite fille Pépita, issue d’un village très pauvre, n’avait rien à offrir à la vierge Marie pour la naissance de l’enfant Jésus ; elle pris au hasard des herbes qui se transformèrent miraculeusement en de belles fleurs écarlates « le cuetlaxochitl » : l’étoile de Noël était née !

    Tropicale, le poinsetta ne pousse que dans un milieu chaud et humide, donc dans nos régions tempérées, il faudra la garder à l’intérieur de notre maison. Sa floraison en décembre en fait une superbe décoration pour les fêtes de fin d’année.

    Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)Autre plante à floraison hivernale : la Rose de Noël, plus communément nommée « hellébore ». Mais contrairement au poinsetta, la Rose de Noël ne craint pas le froid puisqu’elle est originaire des montagnes d’Europe centrale.

    Une légende (encore une ! ) raconte que la Rose de Noël serait née des larmes d’un berger qui n’avait aucune offrande à faire pour la naissance de Jésus à Bethléem…. Ça ne vous rappelle rien ? Quoiqu’il en soit, légende ou pas, ce sont de très belles fleurs.

    Une autre fleur qui, en effet, ne fleurit qu’aux périodes de Noël (je le sais car j’en avais une dans mon bureau…) : le cactus de Noël, encore appelé le « schlumbergera » ; rouge, rose, orange, blanche, cette plante est originaire du Brésil ; là-bas, elle est nommée « flor de maio » car ses fleurs s'ouvrent en mai…. Tandis que chez nous…. Ses fleurs qui tombent en voluptueuses cascades seront du plus bel effet dans votre intérieur.

    Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    IL semblerait que la jacinthe bleue ait une signification de « sincérité » : parfait pour cette période de cadeaux et de partage….

    Mais pas de légende de Noël ; la jacinthe nous vient des pays est-méditerranéens ; un mythe païen raconte toutefois que cette fleur doit son nom au prince Hyacinthus, blessé mortellement par le Dieu Apollon, dieu grec du Soleil et de l’Amour ; de son sang serait née une fleur, la Jacinthe.

    Elle symboliserait également la joie de vivre : encore mieux, d'autant plus qu'elle est particulièrement odorante !

    Pour en savoir plus :Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)

    La légende du poinsetta

    Le jardinier paresseux

    Joel Roberts Poinsett

    L'hellebore, la rose de Noel

    Les roses de Noël

    Cactus de Noël : comment bien le soigner ?

    Le cactus de Noël

    NOEL : Couleurs et  odeurs de Noel

    Couleurs et odeurs de Noel : les fleurs (6)

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  • Couleurs et  odeurs de Noel  : le sapin (5)

    Il y a beaucoup de couleurs associées à Noël, mais les plus répandues d’entre elles sont le vert, le rouge, le blanc et l’or :

    - le vert pour la nature, la jeunesse et l’espoir de la vie éternelle,Couleurs et  odeurs de Noel  : le sapin (5)

    - le rouge pour la fête, le feu, le sang et la charité,

    - le blanc pour la neige, la pureté, la joie,

    - et enfin l'or pour la lumière du soleil et son éclat.

    Le sapin est un arbre qui a la particularité de conserver son feuillage persistant ; ses aiguilles restent vertes malgré le rythme des saisons.

    Symbole de vie, le sapin de Noël est LE symbole des fêtes de fin d’année : il incarne le renouveau.

    Couleurs et  odeurs de Noel  : le sapin (5)C’est une tradition qui nous viendrait d’Alsace, un rite païen du solstice d'hiver qui s’est imposé dès le Moyen-Age.

    La forme conique du sapin rappellerait la Sainte Trinité (Père – Fils – Esprit) ; tous les sapins étaient décorés de pommes rouges (symbole du Paradis Terrestre), de fruits secs (symbole d'abondance) et de bougies, chandelles ou coquilles de noix remplies d'huile (symbole de lumière et du Sauveur) ; et puis, ils sont entrés dans nos maisons avec leurs odeurs boisées si caractéristiques : les pommes sont devenues "boules" et les bougies ont été remplacées par des "leds"...Couleurs et  odeurs de Noel  : le sapin (5)

    Dans nos sociétés modernes, toutes les décorations et toutes les couleurs sont permises…. Quant au sapin, interdiction chez nous d’apporter un sapin synthétique : soit il est odorant (Epicéa) soit il est fourni (Nordmann) !

    Et les boules de Noël : quelle est leur origine ? L’Alsace, encore ? Et bien, oui ! Alors que dans la région de Thuringe, un souffleur de verre allemand s’essaie à réaliser des boules de Noël depuis 1847, ce ne sera qu’en 1858 qu’un artisan-verrier de Meisenthal (Moselle) s'initiera aux pommes de verre pour remédier à la pénurie de pommes lors d'un terrible hiver.

    On raconte également qu’en 1738, Marie Leszczynska, reine de France ayant acquis ce titre par son mariage en 1725 avec Louis XV, a tenté d’introduire « le sapin de Noël » à Versailles : jugée trop « païenne », l’idée ne resurgira qu’à la 3ème République.

    Et le vôtre, de quelle couleur est-il ? Rouge passion, vert nature, blanc élégant ou peut-être mauve ?

    Pour en savoir plus :

    Les 7 pays de Noel en Alsace

    L'histoire du sapin de Noel

    L'histoire des boules de Noël de Meisenthal

    Histoire et origine du sapin de noël | Vidéméra

    Sapin, boule... Aux origines des traditions de Noël

    Noël : pourquoi met-on des boules et des guirlandes dans le sapin ?

    Les jumeaux du Val d'Amour

    Étonnant Versailles : Noël à Versailles

     

    NOEL : mon beau sapin

    Couleurs et  odeurs de Noel  : le sapin (5)

     

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  • Le surpoids, l'obésité, la boulimie, comprendre notre rapport à la nourriture.

    Le surpoids, l'obésité, la boulimie....

    Parce qu’en psychogénéalogie, il est aussi possible de travailler sur la gestion du poids.....

    Savez-vous pourquoi les régimes ne fonctionnent pas ? (cliquez sur l'image ci-dessous)

    Le surpoids, l'obésité, la boulimie....

    Le surpoids, l'obésité, la boulimie....

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  • L'île aux enfants1963, île de la Réunion, grande île du Sud-Ouest de l'océan Indien qui est un département et une région d'outre-mer française (DROM).

    Pauline, six ans, et sa petite sœur Clémence, sont kidnappées sur le bord de la route dans une camionnette rouge puis embarquées de force dans un avion pour l’hexagone.

    À Guéret, dans la Creuse, elles sont séparées pour être placées en famille d’accueil.

    1998 : quelques 35 ans plus tard, des phrases à la radio sur des enfants réunionnais volés à leur famille interpellent Caroline, étudiante journaliste et fille de Pauline : entre 1963 et 1982, au moins deux mille enfants réunionnais ont été enlevés afin de repeupler des départements sinistrés de la métropole. Caroline comprend alors que sa mère est l’une de ces enfants...

    Elle décide alors d’enquêter sur l’histoire de sa mère – qui est également SON histoire – soucieuse de la sourde douleur de sa mère. De vieilles blessures s’ouvrent, des blessures que Pauline n’est plus en mesure d’expliquer ni de comprendre. Privations, insultes, coups, viol, tout refait surprise avec les traumatismes et leurs conséquences.L'île aux enfants

    Sur fond de romance, cette histoire évoque deux générations de femmes victimes de l’arbitraire et du secret ; elle nous ouvre également aux détails sordides d’un mensonge d’État.

    Mais outre cette quête des origines, sur l’adoption, sur l’exploitation de tous ces enfants arrachés à leur famille - soi-disant pour leur bien - ce récit apporte aussi de très belles descriptions de la Réunion ; vous fermez les yeux et vous sentez le sable chaud sur la peau, l’odeur des embruns et le bruit des vagues qui viennent mourir sur la plage...

    Il s’agit de la réelle histoire des exilés de la Creuse, un épisode peu glorieux de notre histoire de France.

    Il faudra de nombreuses années avant que l’État reconnaisse « que la politique menée à cette époque était une faute car elle a aggravé dans bien des cas la détresse d’enfants qu’elle souhaitait aider ».

    L'île aux enfantsEn effet, il en faudra du temps pour que « ces exilés » se sentent à leur place, qu’ils sachent qui ils sont, qu’ils reprennent place dans la danse et retrouvent leurs racines…. Il en faudra beaucoup de résilience pour apprendre à se reconstruire et répondre à l’inconcevable…. À ceux qui pensent encore « elle est revenue drôlement instruite (….) Alors de quoi vous plaignez ? Ça valait le coup, non ?… ils ont eu la vie plutôt facile, ces gosses-là… Alors pourquoi revenir, si ce n’est pour nous narguer, nous en mettre plein la vue… ou peut-être mettre la main sur le peu de terre qu’il nous restait ? »

    Pour en savoir plus :

    Les enfants de la Creuse (Wikipedia)

    "L'île aux enfants", le scandale des enfants volés de La Réunion

    Livres du moment : Interview d'Ariane Bois - L’Île aux enfants

    Le CRAN – Conseil représentatif des Associations NoiresL'île aux enfants

    Déracinés : Les Réunionnais de la Creuse

    De retour sur l'île de la Réunion avec "les enfants de la Creuse" volés à leurs parents

    Les enfants volés de La Réunion - Grand Reportage

    Marronnage et esclavage à La Réunion

    La destruction des noirs marrons de Bourbon (La Réunion), sous la régie de la Compagnie des Indes.

    La résistance des esclaves à l’île Bourbon – La Réunion

    FEDD (Fédération des Enfants Déracinés des DROM)

    L'île aux enfants

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  • NOEL : le Père Noel (4)

    Nous connaissons tous ce personnage rouge et blanc, aux joues roses et à la barbe fournie, vieillard bedonnant mais oh combien sympathique, qui apporte aux petits enfants « sages » - toujours cette référence aux récompenses chrétiennes ! - des jouets entassés dans sa grande hôte… et qui passe par la cheminée. Mais celui-là, c’est le Père Noël de Coca-Cola !… le SantaNOEL : le Père Noel (4) Claus américain ...

    On prête de multiples origines à ce bienfaiteur, de l’Antiquité, du Moyen-Age….

    Saint Nicolas et le Père Fouettard en Lorraine

    Ce sont deux compagnons inséparables : l’un, blanc, offre des friandes aux enfants obéissants, l’autre, noir, distribue des coups de trique.

    Là encore, les origines diffèrent : certains s’accordent à dire le Père Fouettard est un Maure amené par les Espagnols, d’où la couleur de son visage. A la noirceur du Père Fouettard, s’oppose la générosité de Saint Nicolas.

    « Nicolas de Myre est né en Asie Mineure (au sud-ouest de l'actuelle Turquie) entre l'an 250 et 270. Il succède à son oncle et devient l'Évêque de Myre (d'où son grand chapeau). Il serait mort le 6 décembre aux environs de 329 et devint Saint car on lui attribue des miracles tout au long de sa vie. »

     Si le Père Fouettard est habillé de noir, le Père Noël a des vêtements de couleur verte (notion NOEL : le Père Noel (4)paienne) puis rouge (américaine) voire blanche (russe).

    Le Christkindel et Hans Trapp en Alsace

    Le Christkindel (l’enfant Jésus) est représenté par une jeune femme tout de blanc vêtue, voilée, couronnée de 4 branches de sapin surmontées de 4 bougies ; elle rappelle sainte Lucie, célébrée le 23 décembre et marque, avec l'Avent le début de la saison de Noël.

    Cette célébration est souvent mis en avant par les protestants pour remplacer Saint-Nicolas, qui apporte des cadeaux aux enfants et est accompagné de Hans Trapp, homologue du Père Fouettard qui emporte dans son grand sac les vilains bambins.

    Qu’il soit le « Père Janvier » en Bourgogne, le « Père Chalande » de la Savoie, le « Barbassioné » de la Normandie ou bien encore « L'Olentzero » du pays Basque, quel que soit le nom qu’on lui donne, le visage qu’on lui attribue et affectionne, il est toujours attendu avec avidité par tous les petits... et les grands !

    Pour en savoir plus :

    Les étrennes : histoire et traditionsNOEL : le Père Noel (4)

    Tradition - Une légende fondée sur la vie de Saint Nicolas Le père Noël, invention américaine

    Les étrennes

    Le Père Noël et ses compères

    Quelle différence entre Saint-Nicolas, Santa Claus et le Père Noël ?

    FestiNoel

    Qui se cache derrière l’effroyable Hans Trapp ?

    Traditions de Noël : Hiver, solstice, et Christkindel

    NOEL : le Père Noel (4)

    NOEL : le Père Noel (4)

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  • NOEL : la cheminée (3)

    Qui dit "cheminée" dit bûche, chaussettes, sabots....

    Associée aux rituels païens célébrant le solstice d’hiver, la bûche est source de lumière ; au 12ème siècle, une bûche – devant provenir d’un tronc d’arbre fruitier et  préalablement bénie - devait pouvoir brûler durant toute la veillée de Noël. Si les Lorrains profitent de sa lumière pendant trois jours, les ArdéchoisNOEL : la cheminée (3) espèrent la voir se consumer jusqu’à l’Épiphanie.

    Chaque région a sa coutume. Les cendres étaient toutefois conservées pour protéger la maison d'éventuels pouvoirs maléfiques.

    Aujourd'hui, la bûche est devenue "chocolat" ou "glace" ou tout autre parfum à la mode. Cette pâtisserie roulée s'invite sur de nombreuses tables de fêtes et demeure un des grands symboles du Réveillon de Noël.

    Pour ce qui est des chaussettes, une légende raconte que Saint-Nicolas décida de déverser trois sacs d’or dans les bas (ou chaussettes) que trois sœurs en grande précarité avaient mises à sécher au-dessus des braises de leur cheminée ; une très ancienne tradition qui nous vient du Nord de l'Europe avec le cheval d'Odin, NOEL : la cheminée (3)Dieu de la mythologie nordique. Dans les régions germaniques, les enfants offraient des carottes, sucre et paille au compagnon d'Odin, nommé Sleipnir. Pour les remercier, le Dieu transformait les "friandises" en bonbons et caramels.

    Pour en savoir plus :

    Les chaussettes de Noël

    Les sabots de Noël : légende du XIIe siècle

    Sleipnir, Le Cheval d'Odin (Mythologie Nordique)

    2014 Traditions de Noël en Alsace

    NOEL : la cheminée (3)

    NOEL : la cheminée (3)

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  • NOEL : l'Avent (1)

    L’Avent correspond à la période des 4 semaines qui précèdent la veillée de Noël : donc elle a commencé dimanche 28 novembre et se terminera le 24 décembre. Durant cette période, on prépare Noël : le sapin, la crèche, les décorations, les achats, les menus de fête et la couronne.NOEL : l'Avent (1)

    La couronne de l’Avent comprend 4 bougies, des branchages de conifères, feuilles de houx, pommes de pin et une bougie pour les 4 dimanches. C’est une ancienne coutume qui nous vient d’Allemagne (Johann Hinrich Wichern)

    C’est également la période pour réaliser (ou acheter) le calendrier de l’Avent, susceptible de rythmer l’attente des enfants…. Et des grandes personnes aussi !

    Pour en savoir plus :

    Wikipedia

    Noël : origine du mot et signification des Noëls populaires d’autrefois

     

    NOEL : l'Avent (1)

    NOEL : l'Avent (1)

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  • Osez Joséphine ! (2/2)

    Pour Robert Le Flers, ce n’est pas à l’humanité primitive que fait penser le spectacle mais à une « humanité dégénérée ». Avec « des êtres minables, métissés ou réglissés qui ne donnent en aucun cas l’impression d’être des sauvages ingénus s’ébattant au seuil de la forêt vierge mais des paumés de la Civilisation ». D’ailleurs pour Roger Le Flers ce succès inouï à Paris serait impossible aux Etats-Unis. 

     

    3. Déjà star, déjà capricieuse

    Forte de sa soudaine célébrité, Joséphine Baker devient une vedette et se comporte immédiatement comme telle. Ainsi, elle ne respecte pas ses contrats et n’en fait qu’à sa tête. À tel point qu’elle se retrouve régulièrement devant les tribunaux pour répondre à diverses assignations. 

    Ainsi dès mars 1926 la danseuse est attaquée par sa « protectrice » Caroline Duddley qu’elle trahit en quittant sans brutalement troupe de la Revue nègre en pleine tournée. Après Nice, c’est à Berlin au début de l’année 1926 que la troupe se produisait. Lassée, Joséphine est revenue secrètement à Paris pour signer un nouveau contrat en vue de participer à une revue concurrente aux Folies Bergères, sous la direction de Louis Lemarchand. Mais, devant les prud’hommes et sous les foudres de Caroline Duddley, elle s’en tire dans la mesure où son avocat fait valoir qu’elle était mineure à la signature de son contrat avec la Revue nègre et que celui-ci n’est pas légal. 

    Le succès du nouveau spectacle auquel elle prend part, « La folie du jour » (2 actes, 45 tableaux), est souligné par André Rivollet dans L’Intransigeant, ce qui confirme sa bonne adaptation à la France et à ses mœurs, de telle sorte qu’elle est un peu plus sage sur scène, moins « provocatrice » selon le Figaro. Le Tout-Paris l’appelle désormais « Joséphine » : Henri Jeanson fustige ce snobisme selon lui mal venu, voire malsain.

    L’homme de lettres François Ribadeau-Dumas (1904-98) offre l’un des premiers reportages nous faisant entrer dans l’intimité de Joséphine dans les pages littéraires et artistique du quotidien volontiers humoristique La Lanterne. En compagnie du caricaturiste Pierre Payen (1902-44) qui croque son portrait, le journaliste est allé à sa rencontre dans son petit hôtel du Parc Monceau.Osez Joséphine ! (2/2)

    À midi elle dormait encore, mais, une fois réveillée, en robe de chambre, vive et endiablée, elle parle en anglais et joue avec ses petits chiens, son chat, ses canaris et perruches. Triste après la mort de ses deux poissons rouges, elle parle avec gentillesse et simplicité, sans fard, oubliant qu’elle est une vedette. Elle évoque son amour pour le public français témoignant de sa passion pour son métier.

    Culture physique tous les matins, nage, course, sauts, boxe et danse : le menu est varié. Mais passionnée de vitesse, son sport préféré c’est l’automobilisme.

    Les lecteurs de L’Excelsior suivent pas à pas l’obtention de son permis de conduire en juin 1927. Outre son amour des animaux : serpents, crocodiles, panthères, on apprend que Joséphine aime aller au cinéma.

    Bon cœur, elle se lance déjà dans des actions caritatives comme elle le fera tout au long de sa carrière. Elle organise par exemple un arbre de Noël pour les enfants de policiers aux Folies bergères, avec distribution de jouets à des centaines de bambins pour lesquels elle chante et danse. Le Gaulois, décrit cet après-midi en « noir et blanc » sous le titre « Joséphine et les petits enfants ».

    D’ailleurs, lors des fêtes de fin d’année de décembre 1926, Joséphine Baker bat tous les records avec une nuit de Saint-Sylvestre qui a consacré le « triomphe des Noirs » : notamment au cabaret « Chez Joséphine », proche du Moulin Rouge que lui a offert celui qu’elle a rencontré au cours de l’année, Giuseppe « « Pepito » Abatino (1898-1936), qui deviendra son nouvel impresario et bientôt son mari en juin 1927. À grands coups d’annonces publicitaires dans la presse, Chez Joséphine devient l’un des plus cabarets les plus célèbres de Paris.

    Dans Le Soir, sous le titre « Avec Joséphine au petit matin », Pierre Lazareff propose au lecteur de suivre la star jusqu’au petit matin du réveillon du jour de l’an.

     

    4. Écrire ses mémoires à vingt ans

    La presse adore l’image de Joséphine Baker et les caricatures de son personnage sont nombreuses. Dans L’Intransigeant, la spécialiste de la mode Blanche Vogt met en lumière la vogue de la coupe de cheveux « noix de coco » promue par la danseuse : le cheveu court collé et aplati Osez Joséphine ! (2/2)fait fureur chez les coiffeurs. Il n’est pas rare de rajouter un doigt de cirage noir : on parle alors de « cheveux cirés ».

    On consulte même l’Américaine lors des crues du Mississippi qui touche sa région natale au printemps 1927. Celle-ci propose dans la presse une leçon de géographie que L’Ère Nouvelle ou L’Intransigeant s’empressent de publier. Ce qui suscite l’ironie de nombreux observateurs tel Jacques Barty dans L’Homme Libre, dénonçant le tissu de banalités et d’âneries proférés par la danseuse sur lesquels on s’extasie stupidement.

    Dans une démarche peu banale, dès septembre 1926, Joséphine Baker envisage de publier ses souvenirs : elle veut les écrire à l’âge d’à peine vingt ans. Preuve de son immédiate notoriété, cette opération marketing va aboutir assez rapidement. L’ouvrage, initialement titré Dans le tourbillon noir, sera co-écrit par l’un des journalistes les plus en vue de l’époque, Marcel Sauvage (1895-1988), recruté par L’Intransigeant en 1926. L’actrice se plait à dire qu’il lui a fallu une vingtaine de minutes pour en écrire les deux premières pages avant de dicter la suite.

    Le livre paraît en 1927 aux éditions parisiennes Kra illustré par l’affichiste Paul Colin (1892-1985). L’Intransigeant en livre les « bonnes feuilles ».

    Toutefois une polémique va naître autour d’un propos maladroit qu’elle tient dans l’ouvrage sur les mutilés : 

    Osez Joséphine ! (2/2)

    Ces lignes choquent les associations de mutilés de guerre et plus largement l’opinion. « Va-t-il y avoir un nouveau procès Joséphine Baker ? » titre La Patrie. Attaquée, la star se retourne contre Marcel Sauvage, qu’elle juge responsable d’avoir mal retranscrit sa pensée. Se sentant trahi, celui-ci menace de révéler les dessous de ce livre avec des détails croustillants... 

    Les choses rentrent finalement dans le rang : pour se faire pardonner, Joséphine Baker dansera pour l’association des grands mutilés de guerre dans la grande salle du palais d’Orsay à l’approche de Noël 1927.

    Au terme de ses premiers pas en France et de ces deux premières années de notoriété déjà bien remplies entre 1925 et 1927, Joséphine Baker connaîtra un itinéraire aussi intense qu’exceptionnel, tant dans le monde du spectacle – à travers la danse bien sûr, mais bientôt également dans le cinéma et la chanson – que dans ses engagements politiques – son affiliation à la Résistance – ou sa vie privée. Au point de devenir une figure majeure du XXe siècle en France, véritable icône de ce que l’on nommera bientôt la diversité.

    Osez Joséphine ! (2/2)

    On peut s’amuser et/ou aimer faire rire, rendre de la joie, mais Joséphine a vu d’un très mauvais œil l’invasion des Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale ; elle a souhaité s’associer à la souffrance et à la libération des gens qui l’avaient accueillie en France.

    Madame BAKER, vous avez bien mérité votre place au Panthéon.

     

    Pour en savoir plus :

    Joséphine BAKER (fiche GENEANET)

    Joséphine Baker, une femme libre fait son entrée au Panthéon (Ministère de la Culture)

    Qui sont les femmes célébrées au Panthéon ? (journal Les Echos)

    Liste des personnes transférées au Panthéon de Paris

    Ecouter de la « musique noire » en France au début du XXe siècle (Retronews)

    Joséphine Baker - Première icône noire | Documentaire | ARTE Cinema

    Josephine Baker : une vie

    Joséphine Baker l’artiste, résistante et militante entre au Panthéon • FRANCE 24

    La demeure de Joséphine BAKER

    Joséphine Baker, la résistante

    Joséphine Baker a encore de la famille dans l'Hérault

    Osez Joséphine ! (2/2)

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  • Aujourd’hui, Freda Josephine McDonald alias Joséphine BAKER fait son entrée au Panthéon : les femmes ne sont pas bien nombreuses d’ailleurs… nous sommes bien loin de la parité !

    Elles sont désormais six femmes :

    • Sophie Berthelot (1837 – 1907) panthéonisée avec son mari, le célèbre chimiste et homme politique Marcellin Berthelot,
    • Marie Curie (1867 – 1934) chimiste et physicienne de renommée mondiale, connue également pour sa participation à la Grande Guerre,
    • Germaine Tillion (1907 – 2008), résistante, ethnologue, combattante acharnée des droits de l'homme,
    • Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1925 – 2002), résistante active, rescapée de Ravensbrück, engagée auprès de Joseph Wresinski dans le mouvement ATD Quart Monde
    • Simone Veil (1927 – 2017), magistrate et militante pour la cause des femmes, rescapée d'Auschwitz, ministre de la Santé (1974-1978), présidente du Parlement européen (1979-1982), présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (2001-2007), membre de l’Académie Française,

    Et désormais, Joséphine BAKER, une meneuse de revue… pas que !

    Elle a épousé la cause de la France Libre et celle du Peuple Noir, notamment aux côtés de Martin Luther King. On ne va pas se mentir : la plupart d’entre nous la connaissent comme chanteuse et artiste de music-hall ; en témoigne cet article de Rétronews…..

    En 1925, tandis que la célèbre « Revue nègre » se produit à Paris au son du jazz et du charleston, les journaux de la capitale assistent émerveillés à la mise en orbite d’une talentueuse danseuse afro-américaine. Son nom : Joséphine.

    C’est avec un franc enthousiasme que la presse française commente les premiers pas d’une inconnue sur la scène parisienne. Nous sommes à l’automne 1925. 

    Freda Joséphine Mac Donald alias Joséphine Baker, jeune danseuse afro-américaine de 19 ans, née dans le Missouri dans une famille plutôt pauvre et désunie mais en provenance de New York, où elle tentait non sans mal de faire carrière à Broadway, n’est en France que depuis quelques jours. Après avoir débarqué à Cherbourg le 25 septembre, elle a juste eu le temps de rejoindre Paris, de se consacrer à quelques répétitions avant d’être lancée dans le « grand bain ». 

    En effet, le 2 octobre, elle apparaît pour la première fois dans la « Revue nègre » au Théâtre Music-hall des Champs-Élysées, l’une des salles les plus courues du « Tout-Paris ». Ces spectacles mettant en scène des musiciens ou danseurs exclusivement « Noirs », mêlant sonorités musicales et danses (comme le jazz ou le charleston), existaient déjà depuis quelques années mais ils connaissaient un certain essoufflement. Avec Joséphine Baker, ils vont susciter une nouvelle passion hors du commun à la mesure de la personnalité de la jeune danseuse. 

    Repérée à New-York par Caroline Dudley Reagan, mondaine, épouse de l’attaché commerciale de l’ambassade des Etats-Unis à Paris et qui deviendra son premier impresario, elle a su saisir sa chance. Inconnue outre-Atlantique, c’est en France qu’elle triomphera. Mélange de surprise et de curiosité, ses premières apparitions ne tardent pas de faire de Joséphine Baker une star consacrée dès ses premiers mois de présence sur le sol national.

     

    1. Un magnétisme immédiat

    La Liberté alors dirigé par Camille Aymard est le premier quotidien à délivrer ses impressions favorables le 4 octobre 1925. Quelques jours plus tard, alors que Le Gaulois compare la Revue nègre à une « babel de couleur et une babel de sonorités », dans Le Journal, quotidien très conservateur, l’influent critique Georges Le Cardonnel s’extasie :

    Et de considérer que le clou du spectacle est incontestablement la figure de Mademoiselle Baker : 

    Il est vrai que dans cette première revue, Joséphine Baker s’illustre au milieu de 25 artistes parmi lesquels se trouve le danseur Louis Douglas (1889-1939). Vêtue d’un simple pagne de fausses bananes elle surgit dans un tableau intitulé « La danse sauvage », agitant son corps sur un rythme d’une musique totalement inconnue en Europe que l’on nommera bientôt Charleston.

    Et le succès est au rendez-vous : Joséphine Baker attire les regards grâce à son superbe corps dénudé mais aussi grâce à son extraordinaire énergie et son sens de l’humour. Gustave Fréjaville, dans le quotidien d’informations culturelles d’Henri Desgranges Comœdia, avoue son admiration pour « cet être inquiétant et agité, crâne étroit aux cheveux aplatis et cirés, joues pleines et sombres frottées de rose, large sourire qui a l’air de mordre, regard vif, jambes sveltes et spirituelles ».

    Marcel Fourrier, critique de L’Humanité est au diapason : il apprécie le caractère étonnant et captivant du spectacle, « quelle leçon nous donnent ces Nègres ! » qui proposent un retour à une forme de « pureté originelle ». Quant à Joséphine Baker, stupéfiante, elle emporte la mise du journaliste communiste :

    Après le vif succès du Théâtre des Champs-Élysées, la Revue nègre rebaptisée « Ballets nègres » pour la circonstance, est programmée le 3 décembre dans le prestigieux Opéra de Paris comme le témoignage d’une immédiate consécration.

     

    2. « L’étoile Noire »

    La Revue nègre révolutionne les spectacles parisiens en les détournant de la danse classique et de l’opéra. Chaque soir, la salle est archi-comble. Ici c’est le plaisir des danses nerveuses forcenées au rythme des stridences syncopées du Charleston Jazz band qui prévaut.

    Osez Joséphine ! (1/2)La tendance de l’époque peut être qualifiée de « négrophile » : en 1921, le prix Goncourt a été accordé au Martiniquais René Maran pour son texte Batoula ; une exposition « Les Nègres de Paris » est proposée par la galerie Mantelet en juillet 1926, l’affiche publicitaire Banania est placardée partout dans les villes de l’Hexagone, tandis que les « tirailleurs sénégalais » ont laissé une image plutôt positive depuis la Guerre. La mode est aux « étoiles noires » comme le précise à la Une du journal de droite Le Gaulois le journaliste Alfred Guignard (1873-1928).

    Dans Cœmedia, le critique averti Paul Brach (1893-1939) traduit cette tendance à travers un billet intitulé « Nuit noire », évoquant le goût des Français pour les « Nègres » et leurs spectacles qui font le succès des nuits parisiennes. Le quotidien féministe La Fronde va jusqu’à considérer qu’il s’agit du « Miracle de la femme noire » sa Une tandis que dans les pages « mode » de L’Excelsior, la journaliste spécialisée Marcy Ducray s’amuse à pointer cette « invasion noire » touchant simultanément le théâtre et la mode avec « l’intoxication » par la danse, le fantasme du bronzage et l’intérêt pour les tons vifs et heurtés dans le domaine vestimentaire.

    Ainsi, dans le quotidien Le Siècle au chapitre « La femme et la maison » l’une des premières photographies publiée de la danseuse la présente avec son « ton de peau bronzé » qui dépasse « peut-être un peu ce que les femmes cherchaient à obtenir cet été par tous les moyens naturels ou pharmaceutiques. Nul doute que nous n’essayions d’obtenir un bronze aussi parfait après avoir vu Jospéhine Baker ».

    Avec le recul, ce « snobisme noir » relève d’une curiosité ambiguë : assister à une « Revue nègre » à l’instar des expositions coloniales c’est éprouver une forme d’exotisme, s’enticher d’altérités profondes dans leurs éléments naturels, essentialisés par le poids des préjugés raciaux. Ainsi les Noirs auraient la danse dans la peau, de belles dents blanches que l’on voit souvent parce qu’ils sourient tout le temps, grands enfants un peu niais.

    Ces idées reçues mettent en scène le sentiment de supériorité de cette France qui se passionne pour cette différence radicale souvent magnifiée, parfois dénoncée.

    En effet, le spectacle n’est pas du goût de tous : à la Une du Figaro, l’académicien et dramaturge Robert De Flers (1872-1927) se montre véhément, fustigeant « l’offense la plus directe qu’ait jamais reçu le goût français ». Il qualifie la Revue nègre de « lamentable exhibitionnisme transatlantique qui semble nous faire remonter au singe », raillant les « vagues hululements et les mimiques à l’obscénité puérile ». Un culte de la laideur, l’apothéose de la discordance avec Joséphine Baker en ligne de mire :

    Osez Joséphine !

     

    Pour la suite (ici)

    Osez Joséphine ! (1/2)

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  • Z comme ZOLA Je ne pouvais pas écrire sur Eléonore, le pays noir, le charbon, la condition féminine sans évoquer monsieur ZOLA.

    Je ne sais combien de fois j’ai lu et relu Germinal, vu et revu à la télévision cette terrible histoire….Et sans savoir à l’époque que j’avais des aïeux mineurs.

    « La grande grève des mineurs d'Anzin, en 1884, a servi de base au roman d’Émile Zola. Pour se documenter, le romancier s'est rendu sur place et a rencontré les grévistes ».

    Journaliste averti, excellent observateur, monsieur Emile ZOLA est né à Paris le 2 avril 1840. Dans les AD 75, il est aisé de retrouver son acte de naissance (5MIL491) :

    Z comme ZOLA

    Homme de lettres, Émile ZOLA était avant tout un homme indigné : « je n’ai guère souci de beauté et de perfection, je me moque des grands siècles, je n’ai souci que de vies, de luttes, de fièvre... » (Mes Haines)

    Après une enfance mouvementée et une vie de bohème, Zola rencontrera sa future épouseZ comme ZOLA Éléonore Alexandrine, originaire du Morvan.... Mais ce n'est pas sa biographie qui m'intéresse ; on peut la retrouver sur de nombreux sites. Non ce qui me passionne, c'est son souci du détail, sa méthode expérimentale :

    • le Paris de la Goutte d’Or, dans l’Assommoir
    • le Paris de la Bourse, dans l’Argent
    • le Paris des Grands Boulevards, comme dans Au Bonheur des Dames.

    Journaliste politique et engagé – son combat pour la révision du procès de Dreyfus notamment – Zola enquête sur le terrain et se renseigne :

    • ce qu’il a vu et entendu,
    • par des documents écrits, des livres sur « matière », des notes que lui donnent des amis,
    • et ensuite, « l’imagination, l’intuition font le reste ».

    Pour « Germinal » il n’hésitera pas à descendre dans une fosse et remplir ses carnets d’enquête. Un sacré personnage...

    Z comme ZOLAPour en savoir plus :

    Fiche GENEANET (1)

    Fiche GENEANET (2)

    La grève à l'origine du « Germinal » de Zola (Retronews)

    Émile Zola - Grand Ecrivain (1840-1902)

    Fils de quelqu'un, fils de personne (France Culture )

    Zola naturaliste, Zola journaliste : de Germinal à Dreyfus (France Culture)

    Conférence Emile Zola : le conteur humaniste des Batignolles - Lucien Maillard

    Germinal, la vie des mineurs

     Pour suivre ce challenge et lire tous les articles publiés, c'est ICI !

    Z comme ZOLA

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  • NOEL : une fête religieuse ?

    Nous avons toujours fêté Noël à la maison, même si nous n’étions pas nombreux : papa, maman, ma sœur et moi. Et même en période de guerre, même s’il n’y avait pas grand-chose, mes parents ont toujours eu un « Noël » aussi pauvre soit-il et rien à voir, sans aucun doute, avec le « Noël riche et gras » de nos enfants !

    Pourtant, je n’ai jamais assisté à la messe de Minuit….

    Noël est une fête si chargée de symboles qui ont évolués au cours des siècles, qu’il m’a semblé tout naturel – pourquoi maintenant ?! - d’en faire un petit tour d’horizon.

    Pour commencer, dans notre famille, nous appelons « noellite » cette période où de nombreuses comédies passent sur le petit écran, année après année, et traitent toutes de l’arrivée du Père Noël ; les scénarios sont souvent identiques, romantiques, sans surprise mais j’adore ça ! Je m’imprègne de l’ambiance joyeuse, colorée, festive et…. Alléchante.

    NOEL : une fête religieuse ?

    Par conséquent, de la cheminée au sapin, des chaussettes et aux sabots, des couleurs mais aussi des odeurs de Noël, des marchés, de la crèche aux santons, de la bûche aux chocolats, j’espère bien vous faire rêver un peu en revisitant les traditions de nos régions.

    Alors, oui, Noël est une fête religieuse puisque dans la nuit du 24 au 25 décembre, les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus de Nazareth, fils de Joseph le Charpentier et de Marie.NOEL : une fête religieuse ?

    Mais pour beaucoup d’entre nous, la magie de Noël est avant tout une fête de retrouvaille familiale, une fête de partage.

    Pour rêver encore plus :

    Noël au temps passé

    Noël, une tradition celte ?

    Noël dans nos régions

    Les traditions de Noël selon les régions

    Les différentes traditions de Noël Outre-mer

    NOEL : une fête religieuse ?

    NOEL : une fête religieuse ?

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  • Mes avancées du mois de novembreNovembre est bientôt fini et avec lui le Challenge 2021 : très intéressant, valorisant mais oh combien douloureux !

    Durant ce Challenge, j'ai beaucoup appris sur mon AAAgrand-mère Eléonore, ce qui ne m'a pas empêchée de faire des recherches sur la guerre 14-18 : article 1 et article 2 ; au cours de mes derniers surfs, je suis tombée sur des pépites !

    Pour ce mois de décembre, je vais préparer Noël - comme vous tous, je l'espère - et partager mes recherches sur les symboles de cette merveilleuse fête de famille ; je vais essayer de tenir le rythme d'un article tous les deux jours, pour arriver jusqu'au 24 décembre ....

    Je déclare donc ouverte la Saison des Noëllites !

    Mes avancées du mois de novembre

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  • Y comme YOUPI !Pour faire suite à la lettre W...

    Que de blogs et de sites de qualité ! Je n’arrêterai jamais de le dire….

    J’apprécie particulièrement ceux qui annoncent déjà la couleur du Challenge : le thème, l’environnement, l’atmosphère, ceux qui ont lien avec ma famille d’Alsace et Paris...

    Il est impossible de tout lire dans les moindres détails et chaque jour ! Aussi, je survole les articles et j'ai quelquefois beaucoup de mal à savoir dans quelles régions de France on voyage…en tout état de cause, je suis bien heureuse de m’apercevoir que, rodés ou pas, les généalogistes sont nombreux à « souffrir » comme moi...

    Y comme YOUPI !

    Mon dernier article avec la lettre Z est plus ou moins rédigé ; il reste encore quelques bavures à retirer, vérifier l’orthographe, ajouter quelques illustrations…

    Comme tous les autres, ce Challenge fut « douloureux » mais j’ai pu savoir qui était Éléonore ; désormais, je m'attacher à d’autres ateliers et réfléchir au thème suivant...

       Pour suivre ce challenge et lire tous les articles publiés, c'est ICI !

    Y comme YOUPI !

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  • X comme X un ancêtre inconnuAu-delà de la seule recherche des actes d’état civil (ou paroissiaux) qui permettent de repérer un ancêtre dans son environnement et notamment de le resituer dans la Grande Histoire, écrire sa vie pour mieux le connaître me semble l’étape ultime que tout généalogiste souhaite réaliser ; pour ma part, c’est l’unique motif de mes recherches généalogiques.

    Je surfe beaucoup sur internet, toujours avide d’en connaître un peu plus ; après avoir rédigé quelques articles sur Éléonore, mon AAAgrand-mère, je pensais très naïvement avoir tout exploité ! J’ai bien essayé de répondre aux principales interrogations, mais je ne peux mettre un visage sur son nom, ni même décrire son caractère ; tout au plus, je peux raconter une histoire qui je l’espère s’approche de la réalité.

    Pour nos familles ordinaires, il est rare de retrouver des photographies très anciennes ; on ne va pas se mentir : contrairement à aujourd’hui, la photographie était exclusivement réserver aux familles d’un niveau social élevé. Dans la grande majorité, en dehors des photos de mariage, il était difficile de « tirer le portrait » d’un ancêtre.

    De ci, de là, j’ai réussi à me composer une trame pour écrire la pseudo-histoire d’un ancêtre, à base document en ligne. J’ai toutefois bon espoir de « peaufiner » mes recherches au vu de nombreux écrits et archives numérisées.

    X comme X un ancêtre inconnu

     

    L’ENFANCE

    La naissance

    • A domicile ? dans quel contexte socio-économique ?
    • L’acte de naissance mentionne souvent l’adresse des parents ainsi que leur âge et leur profession
    • L’acte de mariage précise la filiation de chacun des père et mère de l’ancêtre et leur adresse respective ; il est également précisé la légitimité d’un ou des enfants

    X comme X un ancêtre inconnuL a famille

    • Au sein de quelle famille a t-il évolué ? Fratrie ?
    • Conditions de vie de la famille, environnement ; les recensements peuvent renseigner la composition de la famille ;
    • Le contexte socio-économique a toute son importance pour mieux comprendre le quotidien d’une famille (région, culture, langue parlée, tradition...)

    L’éducation

    • Dans quel niveau a t-il évolué ? Quelle époque ? Quels établissements scolaires susceptibles de l’accueillir ?
    • Différence d’éducation entre les filles et les garçons,
    • Sait-il lire ou écrire ? Dans les registres matricules, pour les hommes, il est aisé de connaître leur niveau d’instruction ; pour les femmes, dans l’acte de mariage, les signatures peuvent nous en apprendre sur chacun.

    X comme X un ancêtre inconnu

     

    L’AGE ADULTE

    Les tables décennales deviennent indispensables pour retrouver tous les enfants nés au sein d’une même famille ; il faudra vérifier chaque « trouvaille » pour s’assurer de la filiation. Inévitablement, l’arbre ne peut que s’agrandir...

    Le mariage

    L’acte de mariage apporte beaucoup de précision. Ne pas sous-estimer la publication des bans.

    Le service militaire

    A t-il fait son service ou bien a t-il été libéré ? A t-il participé à une guerre et si oui, dans quelles conditions, quel régiment ? Il existe des sites qui précisent les parcours de nombreuses troupes.

    Le lieu d’habitationX comme X un ancêtre inconnu

    • Le cadastre et Google map apportent des informations sur le(s) lieu(x) de résidence ;
    • quelquefois, on peut retrouver une « spécificité » sur un quartier.

    La profession

    Dans les actes d’état civil, il est aisé de repérer le(s) métier(s) de nos ancêtres ; les « vieux métiers » sont souvent répertoriés sur le web et font l’objet de véritables articles richement documentés (outils, habitudes, tenue, exercice de la profession...).

    La vie quotidienne

    Les archives départementales sont à explorer ; elles révèlent souvent des expositions et/ou des fonds privés qui peuvent aider à mieux comprendre.

    X comme X un ancêtre inconnu

     

    LA FIN DE VIE

    La vieillesse

    Quel est le quotidien de cet ancêtre ? Vit-il encore en couple ou bien seul ? Des enfants à proximité ?

    La mort

    Dans quelles circonstances est-il décédé ? A domicile, à l’hospice ? Malheureusement, l’acte de décès ne donne pas le motif de la mort. Il faudra se reporter aux évènements de la région et/ou de la commune (guerres, épidémies, maladies, climat…) dans la presse locale.

    Par contre, les tables de succession et absences pourront peut-être nous renseigner sur des biens et valeurs que cet ancêtre possédait….ou pas !

    X comme X un ancêtre inconnu

    Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle a l’avantage de trouver les informations sur le web ; pour accéder à des renseignements plus complets (archives notariales, archives hospitalières, archives judiciaires….) il faudra se déplacer….

    Et que diriez-vous d’un voyage généalogique au cœur de la région de vos ancêtres ?

    Pour en savoir plus :

    26 questions pour écrire la vie d’un ancêtre (le blog d’Elise)

    Connaitre son ancêtre (wikipedia)

    Le mémo nantais

     

     Pour suivre ce challenge et lire tous les articles publiés, c'est ICI !

    X comme X un ancêtre inconnu

     

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  • J’ai commencé mon arbre généalogique en 2012, sur du papier, à l’ancienne comme on dit. Et je me suis lassée…

    En 2018, j’ai décidé de tout reprendre avec le web, la toile. Et je dois dire que sans le numérique je n’y serai jamais arrivée : je suis devenue une « addict du surf ».

    Depuis quelques années, je me lance même dans les challenges d’écriture, c’est merveilleux, mais douloureux….

    Apparemment, nous sommes beaucoup de généalogistes à souffrir : le Challenge A-Z est toujours très éprouvant. IL faut d'abord trouver un thème principal et s'y tenir, puis les articles ; et alors là, ça coince souvent !

    Outre l'objectif d'avancer dans son arbre et d'apprendre à mieux connaître sa famille, il faut également « distraire » le lecteur, lui apporter aussi « un peu de connaissance" » et quelquefois un peu d'humour.

    J'ai parcouru tous les blogs et/ou sites ayant participés à ce Challenge ; vous avez bien lu, j'ai dit tous.... Certains articles sont très courts, d'autres très documentés, ou encore très illustrés...

    J'appartiens à cette catégorie que l'on qualifie de "laborieux" ; on peut dire que je suis une laborieuse, et dans tous les sens du terme : appliquée, bosseuse, jamais satisfaite et qui « vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage »... C'est très pénible à vivre, j'en suis consciente, mais c'est comme ça ! Et ce n'est certainement pas à mon âge que je vais changer....

    Donc, pour en revenir à mon idée de départ – le web – voici l’ensemble des participants et le thème de leur production :

    101Gènes La vie et l’environnement de Thérèse ZUBLER et d’André Nicolas DRAUX (l’Alsace)
    3g création - généalogie J’aimerais vous raconter en quoi la généalogie fait partie de ma vie de tous les jours, comment elle est présente dans mon quotidien.
    A l'ombre de mon arbre Une histoire de famille…
    A nos Racines Perdues Des vieux métiers
    Antequam la généalogie La généalogie vue autrement
    Archives de l'AP-HP Découvrir la richesse des fonds d’archives de l’AP-HP
    Archives nationales d'outre-mer Des femmes à l’honneur
    Archivistoires Une 1ère aventure pour une généalogiste professionnelle
    Au coeur du passé Des professions… vue par une généalogiste professionnelle
    Au fil de mes recherches Un hommage à tous ceux qui ont participé à la Grande Guerre, à leur façon. J'ai ainsi nommé ce Challenge  "Des hommes et Une guerre". Je vais le faire à la façon d'un petit "journal" biographique qui résumera leur vie et leur guerre.
    Au pied de mon arbre Une histoire de patronyme
    Auprès de mon arbre Une déracinée à la rencontre de ses ancêtres en Belgique…
    Autant de nos ancêtres... Pour ce Challenge AZ 2021, j'explore avec vous les trésors généalogiques contenus dans cette boîte, héritée de ma grand-mère.
    Becklivet Ses ancêtres et la Commune de Paris
    Brèves d'antan Généalogiste amateur, papillonnant le long du temps d’ancêtres en collatéraux à la découverte de leurs histoires, en sépia, en noir et en blanc
    Broderies Ancestrales Quelques images du passé (Saison 2)
    Chronique familiale Des fondamentaux incontournables
    Chroniques de Famille Le vieux Paris
    Chronofamilia Un challenge à deux : mère et fille !
    D'aïeux et d'ailleurs Numérique et familles
    D'ici ou d'ailleurs Mes histoires de famille de la Russie à la Catalogne, du Béarn à l'Artois en passant par la Champagne, la Bourgogne, le Limousin, la Bretagne….
    De Branches en branches Retrouver les traces, même infimes, de nos aïeuls, c'est leur redonner un peu de vie, les sortir des oubliettes du temps. Ecrire le résultat de nos recherches, c'est préparer la succession, la transmission de nos trouvailles
    De France et d'Aïeux C’est dans le nord des Deux-Sèvres et plus précisément dans l’Argentonnais où se trouve une partie de mes origines maternelles que mon huitième #challengeAZ nous amènera
    Des ancêtres et des actes Les prénoms orphelins
    Des branches Écriture et recherches personnelles
    Des gens d'avant Des vies de gens d'avant. Généalogie, mais pas que
    Des racines et des arbres Un challenge pour avancer dans sa généalogie familiale
    Des racines lozériennes et bourguignonnes Des histoires en Lozère et en Bourgogne
    Destins d'Aïeux Raconter ma grand-mère paternelle, ma « mamie » car cette année, ce nombre « 21 » résonne de manière particulière pour elle : née un 21 en 21, elle va avoir 100 ans !
    Feuilles d'Ardoise Pour ce Challenge AZ cru 2021, je vais donc partir de mon arbre publié en ligne sur Geneanet et explorer toutes les pistes susceptibles de me donner des sujets d’articles pour illustrer les 26 lettres de l’alphabet : anomalies, doublons, alertes, correspondances… et peut-être plus encore.
    GENEA-SCRIBE Un métier pour chacune des 26 lettres de l’alphabet
    GénéaTrip Généalogie familiale
    Généa79 Le blog du Cercle généalogique des Deux-Sèvres
    GeneaBreizh Généalogie en Bretagne
    Généalogie Alsace Challenge AZ consacré aux archives alsaciennes
    Généalogie en tête Des pionniers de la Nouvelle-France
    Généalogie Tahiti La généalogie ce n’est pas forcément retracer des destins extraordinaires, c’est aussi faire revivre des gens ordinaires
    Histoires De Nos Familles J’ai rencontré au fil de mes recherches bon nombre d’ancêtres et de collatéraux, j’ignorais jusqu’alors leur vie avant, pendant et après la Grande Guerre. Il est temps de partager cela avec vous, au moins pour la période 14-18.
    Histoires et souvenirs de la famille Dumonceaux Des histoires de famille
    Ils étaient une fois... Petite histoire de la Touraine
    Jadis et Naguère Des braves et des médaillés
    Jeunes et généalogie Association qui milite pour la généalogie POUR les jeunes et PAR les jeunes
    jlgrandidier-genealogie.fr Des mariages heureux ou pas…, mais certainement insolites
    L'arbre de nos ancêtres 26 destins de Deux-Sévrieux, combattants de la guerre oubliée (1870-1871)
    L'arbre des Brazier - Cartier, aïeuls et aïeux d'ici ou d'ailleurs Les petits papiers jaunis
    L'univers de Celine La petite particularité de ce challenge est qu’il sera entièrement féminin. La grande majorité de ces cours portraits concernera mes sosas. Quelques unes d’entre elles seront les sosas de mes enfants.
    La forêt de Briqueloup Excursion en Auvergne
    Le blog d'une généalogiste les accidents de chemin de fer et tramway dans le Loir-et-Cher.
    Le blog de Karine A la recherche de mes ancêtres Cévenols et Bourguignons
    Le Blog du Centre Généalogique de Touraine Chantons la Loire et les mariniers, et autres…
    Le souffle des ancêtres Généalogie familiale
    Les ancêtres de l'atelier Généalogie, d’histoire familiale ou locale.
    Les racines d'Alexflo Ce voyage se fera en compagnie des patronymes « Prénom » des ancêtres de mes enfants.
    Lorraine et au delà L'an passé, j'ai débuté mon challenge en vous présentant le sort si particulier des Alsaciens-Lorrains, ballottés de 1871 à 1945, entre les Reich successifs et la République française. Mais pour bien comprendre cette histoire complexe, il est important de rappeler en quelques lignes comment ces terres tant convoitées sont devenues françaises.
    MaLiBeLe 26 biographies d’ancêtres
    Mémo-Livre Un challenge original… aux p’tits oignons !
    Mes passions et métiers J’ai choisi de vous emmener dans la presse ancienne et les revues ; mes ancêtres et collatéraux y sont-ils cités, leurs lieux de vie ont-ils connus des évènements importants ?
    Michele Bodenes, généalogiste familiale La généalogie à portée de tous
    Murmures d'ancêtres Cette année mon #ChallengeAZ aura pour fil rouge les objets et possessions de mes ancêtres. Indiqués dans les contrats de mariage, les testaments, les ventes diverses et autres documents notariés, elles donnent à voir l’environnement dans lequel ils vivaient, leur cadre de vie.
    Nos racines, notre sang Nos ancêtres dans la presse ancienne
    Nouvelles Branches 26 marseillaises du 19ème siècle
    Passerelle Histoire d’une grande famille partie voguer sur l’Océan, sa découverte d’un nouveau pays… et aussi toutes les petites histoires de celles et ceux qui ont croisé sa route : les Lombards en Louisiane
    Pérégrinations ancestrales Le Berry, tout naturellement….
    Secrets et ancêtres Je souhaite vous présenter les portraits de mes ancêtres à l’image d’un abécédaire que l’on feuillette page à page. Chaque jour à l’aide d’une photographie, d’une infographie, ou encore d’une carte, je vous raconterai leurs histoires
    Souvenirs d'Ancêtres Une histoire familiale autour du Tarn-et-Garonne, du Lot, de l’Aveyron et du Tarn
    Sur la piste de mes ayeuls Une seule famille ?
    Sur la piste de nos ancêtres en Périgord A la table de mes ancêtres périgordins
    Sur les traces de mes aïeux Des histoires de famille
    Sur nos traces Blog de généalogie juive, l'histoire à hauteur d'homme
    Traces et petits cailloux Des histoires de famille au cœur de l’Acadie
    Tu es de ma famille Mon challenge AZ 2021 sera consacré à mes papiers de famille. Je me suis inscrite 3 jours avant le coup d’envoi et n’aurai pas le temps de rédiger de longs articles mais je vais partir sur un billet / 1 photo / 1 court texte explicatif.
    Une colonie agricole Évocations d'une colonie agricole pour enfants assistés au XIXe siècle
    Une famille, ses histoires je fais un point sur les familles de mes arrières grand parents : avec Edouard, que je n’ai pas encore vraiment évoqué sur ce blog, je vous emmène à Toulon, avec Yvonne nous partons pour des voyages maritimes, avec André à Bordeaux, Angoulême et dans les îles, avec Cécile nous sommes dans les Ardennes et nous retournerons dans le Var.
    verogenealogie (alias mesgenealogies) Des recettes moyenageuses

     

    Certes, c’est un très gros travail, mais franchement, ça en valait la peine !

     

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    W comme WEB

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  • V comme VEUVELe 26 août 1868, Éléonore, mon AAAgrand-mère perdait son époux. A ma connaissance, Prudent n’était pas mineur mais marchand-épicier : alors, un accident ou une chute, une maladie… ?

    L’acte de décès ne mentionne pas le motif ; il précise simplement qu’il est décédé à son domicile.

    Si dans les grandes villes, les « agonisants » étaient déposé à l’hospice, à la campagne, on continuait à mourir chez soi jusque dans les années 1930. Éléonore a dû veiller le corps et effectuer une toilette minutieuse avant de l’habiller de son plus beau vêtement .

    Lors de la levée du corps, selon la coutume, elle a dû s’assurer que le corps de son époux passe la porte de la maison les pieds en avant, à l’inverse de ceux d’une naissance. Commence alors le temps du veuvage : une année entière à porter « le grand deuil » durant laquelle Éléonore n’a pu porter que du noir, puis douze mois dégressifs de « demi-deuil » où le violet, le mauve et le gris étaient tolérés.

    V comme VEUVE

    Éléonore se retrouve seule à élever les quatre enfants du couple :

    • Angélique Émilie, 15 ans, qui travaille peut-être déjà comme « journalière »
    • Pauline Henriette, âgée de 10 ans, qui décédera dans les trois années à venir,
    • Louis François, mon AA.grand-père, alors âgé de 6 ans
    • et Eugène, seulement 17 mois.

    Comme sa fille aînée, Éléonore a été contrainte de retravailler…. Au vu de son acte de décès, le 13 décembre 1902, elle ne s’est jamais remariée ; ses enfants ont grandi non loin d’elle – toute la famille élargie résidait sur Lens - et ils ont très certainement été présents pour l’aider à surmonter sa peine.

    Des secours ont pu lui être attribués, à titre exceptionnel, mais les 1ères caisses de secours aux mineurs datent de 1894 et mon AAAgrand-père n’était pas mineur...

    V comme VEUVE

    En sa qualité de « fils aîné d’une femme veuve », Louis François sera libéré des obligations militaires, tandis que son petit frère Eugène, devra s’y soumettre…

    Louis François ne subira pas les affres de la Grande Guerre car décédé en 1912, tandis qu’Eugène mourra après la Seconde Guerre Mondiale : ils étaient tous deux mineurs ouvriers à Lens...

    Pour en savoir plus :

    Loi du 29 juin 1894 sur les caisses de secours et de retraites des ouvriers mineurs

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    V comme VEUVE

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  • Mémoire de soieLa Cordot 1936, un petit village de la Drôme. Émile a vingt ans ; il quitte pour la 1ère fois la magnanerie familiale, où étaient élevés les vers à soie jusqu’à la fin de la guerre, cette Grande Guerre dont on ne parle jamais. Il part sans rien bousculer des habitudes  de ses parents. Peu importe qu’il les quitte pour deux ans, pas de fierté ni d’inquiétude. Sa mère est au lavoir, tandis que son père est parti tôt au magasin, comme tous les jours de la semaine….

    Mais juste avant de prendre le car pour Montélimar, sa mère lui glisse simplement au fond du sac le livret de famille. À l’intérieur, deux prénoms : Suzanne, celui de sa mère et un autre, Baptistin.

    Aucune effusion, aucune parole…

    Qui est cet autre ?

    Qui osera dire…. Qui osera s’épancher sur tant de vies gâchées, de tendresses empêchées, de violences assassines, d’actes innommables, et de dignité bafouée….

    Deux frères qui se protégeaient : « pour lui, l’essentiel est niché ailleurs, là-haut, dans les soupentes du magasin où une piaule lui est louée par M. Galou, le propriétaire. Une piaule, pas plus grande que celle qu’il partageait avec son frère à La Cordot, mais pour lui seule cette fois, à des kilomètres de la maison. Loin des chenilles, des cocons, de la soie, du cérémonial. Cette fierté ne l’a pas contaminé. Déshérité en quelque sorte. Pas du tout embaumé dans la transmission. Comme contourné. La Mère peut bien pérorer sur ce fils parti à la ville prendre pied dans le Grand Bazar, Auguste en sait assez pour deviner que la dignité, la seule, la toute petite que l’on gage auprès de l’éternel, cette dignité-là, on ne la trouve pas dans les parapluies à la mode vendus à 4 francs et suspendus aux façades du Grand Bazar. »

    Ce premier roman d’Adrien Borne est une merveille ! Les personnages sont fracassés, démolis, meurtris, englués dans la tragédie de la guerre, prisonniers de secrets inavouables… Ah ce silence destructeur… Il suffirait pourtant de presque rien pour dérouler le fil de l’histoire et gripper la mécanique de l’oubli.

    Prix de la Ville d'Angoulême 2020, Prix Alain Fournier 2021, Prix des Lecteurs de Levallois 2021, Lauréat du Festival du Premier roman de Chambéry 2021, ce livre est avant tout une bouleversante histoire de secrets, comme il en existe dans tant de familles, et qui vous prendra aux tripes !

    Pour en savoir plus :

    Le musée de la soie à Taulignan

    La vraie fabrication de la Soie

    Quand la Grande Guerre rend fou

    Soldat stress post traumatique guerre 14-18

    Verdun, paroles de poilus | franceinfo INA

    Blessés psychiques de la Grande guerre : cachez ce mal que l'on ne saurait voir (France Culture)

    Mémoire de soie

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  • U comme UNIONSi le mariage idéal était endogame, mes AAAgrand-parents ont respecté la « norme » : ils sont issus du même milieu social des ouvriers et ils habitaient la même commune ; de plus, ils étaient tous les deux majeurs.

    U comme UNION

    U comme UNION

    L’acte de mariage est de loin le plus complet des 3 actes (N – M – D) puisqu’il renseigne précisément la filiation du couple et mentionne très clairement le nom des 4 témoins, avec leur situation familiale et professionnelle. Ainsi sur cet acte, je sais que :

    • Prudent est né le 27.10.1822 à Lens, où il réside, qu’il est le fils légitime de ses parents HERBEZ Dominique et LEFEBVRE Florentine, ménagère, qu’il exerce la profession d’ouvrier maçon,
    • Éléonore est née le 04.10.1826 à Lens, où elle réside, qu’elle est la fille légitime de ses parents MATHE François, tisserand et LECOINTE Henriette et qu’elle a pour profession dentellière,
    • la publication des bancs a eu lieu le 29 juillet de la même année.

    Viennent ensuite le nom des témoins ; à ne pas négliger car ils pourraient bien nous en apprendre sur des beaux-frères et/ou belles-sœurs éventuelles, des amis et/ou collègues de travail, voire des voisins :

    • Prudent HERBEZ, 62 ans, ouvrier, oncle paternel de l’époux,U comme UNION
    • Théodore LECOINTE, 52 ans, cordonnier, oncle maternel de l’épouse,
    • Gabriel DESPREZ, 50 ans, garde-champêtre, bel oncle de l’époux,
    • François MATHE, 27 ans, tisserand, frère germain de l’épouse.

    Il est également précisé que les deux premiers témoins ont déclaré ne pas savoir signer.

    Pour ce qui est des deux écritures présentes sur l’acte, je note une signature bien maîtrisée alors que l’autre est plus scabreuse.

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    U comme UNION

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  • T commeInaugurées et ouvertes au public en octobre 1993, mémoire des acteurs économiques et professionnels situéés au cœur de Roubaix, les Archives Nationales du Monde du Travail ont pour mission de

    1. Collecter
      1. les archives des entreprises et des mutuelles, liées au monde du travail,
      2. les archives des syndicats (patronaux et ouvriers), des organismes professionnels et des associations créées dans le cadre de la vie professionnelle ou économique,
      3. les archives des associations de lutte contre la pauvreté,
      4. les archives de particuliers ayant joué un rôle important dans le monde professionnel (patrons, cadres, employés, administrateurs, ingénieurs, représentants du personnel, prêtres-ouvriers, etc.).
    2. Classer et communiquer : « les fonds d'archives se composent non seulement de documents écrits, manuscrits ou imprimés, mais aussi de photographies, d'affiches et autres documents sonores et audiovisuels »
    3. Numériser et valoriser par
    1. des expositions et manifestations culturelles,
    2. des ateliers pour petits et grands,
    3. des colloques et journées d'études.

    T comme

    Combien d’heures ai-je pu passer à égrener les pages, lisant article après article, à la recherche d’un ancêtre de la famille, navigant d’un site à l’autre, soucieuse d’en apprendre toujours un peu plus sur les mines de Lens !

     T comme 

     

     

     

    J’ai retrouvé la fiche de Prudent Louis HERBEZ, non pas mon AAAgrand-père, mais son petit-fils, donc l’enfant de Louis François et d’Elisa.

     

     

     

     

     

     

    T comme

    T comme

    En détaillant cette fiche recto-verso, je sais qu’il avait « bon caractère » mais qu’il manquait souvent. Je vois également qu’il a effectué son service militaire de 1911 à 1913.

    Je vais donc vérifier cette information dans les AD 62 pour accéder à la fiche matricule (j’aurai pu aussi bien rechercher sur le Grand Mémorial ! ) :

    T comme

    Avec ses deux fiches, je peux visualiser cet ancêtre : il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, un visage ovale et des traces de brûlures dans le cou et sur la poitrine : accident domestique ouT comme (archives du monde du) TRAVAIL accident de travail ?

    Il mesurait 1,75m – donc un petit homme pour les tailles actuelles – et qu’il ne savait pas écrire (article précédent).

    Je sais également qu’il a participé à la Grande Guerre, cette terrible guerre….

    Il me faudra davantage investiguer les recensements pour retrouver ses enfants - s'il en a eu - car il semble qu'il a souvent changé de domicile...

    Pour en savoir plus :

    Dossier professionnel des mineurs de fond

    la page FB des ANMT

    La Société des mines de Lens

    l’évolution du service militaire

     

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    T comme (archives du monde du) TRAVAIL

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  • S comme SIGNATURESLes signatures de nos ancêtres peuvent nous renseigner sur leur niveau d’instruction.

    Sur les feuillets matricule, des fiches indiquent le niveau du conscrit :

    • 0 : ne sait ni lire ni écrire
    • 1 : sait lire seulement
    • 2 : sait lire et écrire
    • 3 : possède une instruction primaire plus développée
    • 4 : a obtenu le brevet de l’enseignement primaire
    • 5 : bachelier, licencié, etc. (avec indication de diplôme)
    • X : dont on n’a pas pu vérifier l’instruction.

    J’ai repris différents actes d’état civil pour retrouver la signaturee de mes ancêtres :

    • sur leur acte de mariage en 1821, seule Henriette LECOINTE a signé ; je suppose donc que François MATHE ne sait pas écrire ; elle est dentellière, il est manouvrier
    • François Séraphin MATHE, le frère aîné d’Eléonore et conjoint d’Uranie DUMEZ, sait écrire son nom, contrairement à son épouse qui n’a pu signer leur acte de mariage en 1848
    • lors de son mariage en 1849, Eléonore a signé son nom de famille, à l’identique de son frère ; on peut donc supposer qu’elle ne sait pas bien écrire et n’a pas personnalisé sa signature…. Mon AAAgrand-père Prudent n’a pas signé,
    • Angélique HERBEZ, l’ainée des enfants d’Eléonore, lors de son mariage en 1875, n’a pas signé son acte de mariage ; son époux DELOBEL Edmond n’a pas signé,
    • Louis François HERBEZ, l’enfant du milieu, n’a signé aucun acte : pas plus son acte de mariage avec Elisa TANCREZ – qui d’ailleurs a déclaré ne pas savoir écrire – que les déclarations de naissance et/ou de décès de ses enfants ;
    • Eugène HERBEZ, - dernier-né de mes AAAgrand-parens Prudent et Eléonore - et son épouse Maria Eugénie DERUYCK ont tous les deux signé leur acte de mariage en 1890

    S comme SIGNATURES

    Je pourrai en conclure qu’Henriette et Eléonore, deux dentellières – ainsi que François Séraphin - savaient écrire ; mais ce n’est pas parce qu’on sait « reproduire » sa signature que l’on sait écrire et/ou lire ; en tous les cas, ils savaient tenir une plume.

    Si en 1852, « le principal devoir de l’instituteur est de donner aux enfants une éducation religieuse », si la loi Duruy en 1867 prévoit au moins une école de filles dans les communes de plus de 500 habitants, il faudra attendre 1882 pour que Jules Ferry instaure l’obligation scolaire pour les enfants de 6 à 13 ans.

    Les enfants d’Eléonore ont déjà atteint l’âge où l’on travaille à la mine… Les générations suivantes auront plus de chance.

    Pour en savoir plus :

    4 choses que les signatures de nos ancêtres peuvent nous apprendre

    La croissance de l'alphabétisation en France (XVIIIe-XIXe siècle)Persée

    Les manouvriers ( Histoire et Généalogie)

    Contexte de Thierry Sabot (ma bible ! )

    Pour suivre ce challenge et lire tous les articles publiés, c'est ICI ! 

    S comme SIGNATURES

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  • R comme RECENSEMENTS, un outil incontournableLes recensements de la population sont une source intéressante et je dirai « incontournable » pour tout généalogiste qui s’intéresse à sa famille ; ils permettent de mieux connaître la localisation d’une famille dans une commune donnée, la situation familiale (arrivées et départs d’ancêtres) et bien évidemment, le métier. Quelquefois, ils nous renseignent sur la religion.

    J’ai repris chaque rue et ruelle du recensement de 1886 de la ville de LENS, berceau de la famille HERBEZ : 1886 parce qu’Éléonore était encore en vie et aussi parce que ce document en ligne me semblait bien complet par rapport aux précédentes années. Un très gros travail me direz-vous, mais lorsque l'on aime, on ne compte pas !

    Mon objectif était de « recenser » le maximum de métier de l’époque et en particulier, les « anciens métiers » ; je note par exemple que « repasseuse » et « couturière » sont toujours au féminin et que « conducteur », « voiturier », « boucher » sont des métiers résolument masculins. Il faudra encore quelques années pour cela change !

    Pour en savoir plus :R comme RECENSEMENTS, un outil incontournable

    LENS : recensement de 1886

    Les recensements en France

    Rechercher ses ancêtres : de l'utilité des listes de recensement

    les vieux métiers

    Les métiers de la mine

    Les métiers du mineur

    Les anciens métiers

    Le facteur rural des postes en France avant 1914 : un nouveau médiateur au travail (Cairn)

    Quels sont les métiers anciens qui ont disparu ?

     Pour suivre ce challenge et lire tous les articles publiés, c'est ICI !

    R comme RECENSEMENTS, un outil incontournable

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  • Q comme QUINQUINLe P’tit QUINQUIN ou Canchon dormoire

    Une berceuse pour endormir les enfants...

    Ecrite par Alexandre Desrousseaux (1820-1892), employé à la mairie de Lille, eul’ Canchon dormoire paraît en 1853 mais c’est sous la dénomination du « P’tit quinquin » qu’il prend de la renommée.

    L’oeuvre de Desrousseaux est l’âme des gens du Nord.

    Ce poète, musicien, chanteur est né à Lille le 1er juin 1820 ; dès l’âge de 18 ans il compose des chansons. Lorsqu’en 1840, il est appelé sous les drapeaux, il est déjà connu comme l’auteur de plusieurs productions en patois. Il est incorporé dans le 46ème régiment où il est chargé d’un cours de solfège et durant sept années, enseignera la musique aux enfants de troupe et aux élèves musiciens.

    Le « P'tit Quinquin »

     Q comme QUINQUIN

    REFRAIN
    Dors, min p’tit quinquin,
    Min p’tit pouchin,
    Min gros rojin !
    Te m’fras du chagrin
    Si te n’dors point qu’à demain.

    --------------------------------------------------

    Ainsi l’aut’ jour eun’ pauv dintellière,
    In amiclotant sin p’tit garchon
    Qui, d’pui trois quarts d’eure, n’ faijot qu’brère,
    Tachot d’ l’indormir par eun’ canchon.
    Ell’ li dijot : « Min Narcisse,
    D’main t’aras du pain n’épice,
    Duc chuc à gogo,
    Si t’es sache, et qu’te fais dodo. »

    -------------------------------------------------
    REFRAIN

    Dors,….
    -------------------------------------------------

    Q comme QUINQUINEt si te m’laiche’ faire eun bonn’ semaine,
    J’irai dégager tin biau sarrau,
    Tin pantalon d’ drap, tin giliet d’lainne...
    Comme un p’tit milord te s’ras farrau !
    J’t’acat’rai, l’jour de l’ ducasse,
    Un porichinelle cocasse,
    Un turlututu
    Pour jouer l’air du Capiau-pointu

    -------------------------------------------------
    REFRAIN

    Dors,….
    -------------------------------------------------

    Nous irons din l’cour Jeanntte-à-Vaques,
    Vir les marionnett’s. Comme te riras,
    Quant t’intindras dire : « Une doup’ pou Jacques ! »
    Pa’ l’polichinell qui parl’ magas !
    Te li metras dins’ menote,
    Au lieu d’doupe, un rond d’carotte !
    I’ t’dira : Merci !...
    Pin’s comm’ nous arons du plaisi !

    -------------------------------------------------
    REFRAIN

    Dors,….
    -------------------------------------------------

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    Pour en savoir plus :

    Cafougnette en ligne

    Histoires de Ch'tis

    Lexilogos du Nord

    Petites histoires drôles en Ch’ti

    1902 : Eugène Déplechin réalise le monument en mémoire d’Alexandre Desrousseaux

    Le P'tit Quinquin, la plus célèbre des chansons lilloises (traduction)

    Au pays des Ch’tis

    Le cabaret du P’tit Quinquin (Gallica)

    10 choses que vous ne savez peut-être pas sur le P’tit Quinquin (FR3 Hauts de France)

     

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  • P comme PRENOMS autour d’EléonoreSi le choix d’un prénom reflète un désir des parents, il s’inscrit inconsciemment dans l’histoire familiale. Dans les familles très croyantes, il était de coutume de donner en second prénom, celui du parrain ou de la marraine de l’enfant. C’est ainsi que du côté de ma grand-mère maternelle, il existe une myriade de « Jean » sur plusieurs générations !

    Combien de nos ancêtres ont porté le prénom d’un frère ou d’une sœur décédé précédemment…. Avouez toutefois qu’il est fort agréable pour le généalogiste de trouver des personnes ayant plusieurs prénoms ; la tâche s’avère plus aisée et permet de différencier les homonymes ! Sinon, c’est le casse-tête assuré…

    Je me suis intéressée aux prénoms des proches d’Éléonore, mon AAAgrand-mère maternelle : si les parents ont choisi un prénom plutôt qu’un autre, c’est que leur imaginaire a fait son œuvre ; et là, vous allez me dire que l’on est dans la psychogénéalogie, et pourquoi pas ?

    Comment expliquer l’attrait pour un prénom plutôt qu’un autre ? La sonorité, l’élégance du mot ou bien un souvenir…. Un souvenir si lointain qu’il semble refoulé… et on frôle encore la psycho ! Un prénom peut être donné en hommage à un grand-parent, en souvenir d’une bonne amie ou de tout autre parent admiré : les motifs sont innombrables.

    Dans GENEANET, sur ma page-contact, j’ai facilement accès aux noms fréquents de ma famille MATHE – LECOINTE et HERBEZ ; je peux ensuite classer par ordre alphabétique tous les prénoms ; en mentionnant le nom des parents, je m’aperçois des répétitions :

    P comme PRENOMS autour d’Eléonore

    Du côte de la famille MATHE – côté paternel belge d’Éléonore – son père se nomme François, son 1er frère François Séraphin, son 2ème frère Henri Charlemagne ; de toute évidence, on aime les souverains de France dans cette famille, au point de les honorer en qualifiant les enfants de prénoms royaux !P comme PRENOMS autour d’Eléonore

    Du côté de la famille LECOINTE – du côté maternel français d’Éléonore – sa mère se nomme Henriette Isabelle. Si le choix des prénoms masculins porte sur la magnificence de l’individu comme véritable marqueur social, les prénoms féminins allient élégance et esthétisme. Henriette pourrait faire référence à Henriette d’Angleterre, dont le père Henri IV a toujours été apprécié des Français.

    Et que dire du prénom Eléonore (photo ci-contre) au port de reine et au bras protecteur, mère d’une longue lignée de Médicis. « Le 25 juin, on honore sainte Eleonore, reine d'Angleterre qui devint une moniale bénédictine à la mort de son mari, Henri III. » Eléonore aurait été une grande mécène, protégeant les artistes.

    Les « Éléonore » seraient dotés d’une forte personnalité, au caractère affirmé et refusant toute soumission ; mais cela n’est que pure spéculation et ne repose sur aucun fait scientifique… mais il me plaît de le croire !

     Du côté de mon AAAgrand-père, la famille HERBEZ est dans un tout autre registre :

    P comme PRENOMS autour d’Eléonore

    Chez les femmes, une succession de prénom qui incite à la douceur et à la tendresse

    • Angélique, qui caracole entre « Ange » et « Angeline » : généreuse, les Angéliques seraient prédisposées à la rêverie,
    • Alexandrine vient du grec « alexein » protéger », et « andros » homme,  
    • Amandine, du latin signifiant « qui est aimée » ; les « Amandine » déborderaient d’énergie et seraient pleine d’entrain
    • Florentine, dérivé de « floretum » signifiant « parc fleuri » ; les « Florentine » seraient fiables et intègres,
    • Pauline, du latin « paulus » qui signifie « petite » ; déterminées, les « Pauline » pourraient se révéler imprudentes….

    P comme PRENOMS autour d’EléonoreChez les hommes, outre les Albert, Louis, François, Joseph, il y a Prudent, mon AAAgrand-père ; j’aurai pu tout aussi bien me pencher sur le prénom de « Magloire » une autre dénomination tout à fait surprenante !

    « Prudent » vient du latin « prudentia » qui signifie: « sage, plein d'expérience » ; c’était un prénom fortement apprécié et qui sur quelques générations ont désigné le 1er garçon de la fratrie :

    • Prudent (ca 1787-ca 1850) dit « Prudent Le Vieux » et oncle de mon AAAgrand-père,
    • Prudent (1822-1868), fils de Dominique Eugène et Florentine Joseph LEFEBVRE, conjoint d’Eléonore, 1er garçon de la fratrie, 
    • Prudent Emile (1850-1852), fils de Prudent et Eléonore, également 1er garçon de la fratrie, 
    • Prudent Louis (1890-1940), fils de Louis François et Elisa TANCREZ, mes Aagrands-parents, un frère de mon Agrand-père,
    • Prudent (1909, fils d'Eugène Augustin et Eugénie DERUYCK et par conséquent petit-fils d’Eléonore, et selon la coutume familiale, 1er fils de la fratrie.

    P comme PRENOMS autour d’Eléonore

    Il serait intéressant de vérifier si tous ces « Prudent » l’ont réellement été, ou si cette « culture » familiale n’avait d’autre but que de « conjurer le mauvais sort »….

    Pour en savoir plus :

    Zela et Zozime – les prénoms de nos ancêtres (Geneafinder)

    Damasquinage ou l’art de Tolède (Wikipedia)

    Le prénom Eléonore pour une fille

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